Les Portes de la Moria

Thraïn sortit des mines sans un regard en arrière. Il se dirigea vers l'endroit où étaient stationnés les sangliers d'Erebor. Il arriva vers Tondrick, sa monture. Il posa sa main sur son encolure en murmurant.

-Toi, au moins, tu ne me décevras jamais.

Puis, il enfourcha le robuste animal et partit au galop. ALors qu'il s'éloignait de la cité de Khazad-dum, il défit les tresses de sa barbe, la laissant aller au vent. Il ramassa un casque nain laissé à l'abandon car il y manquait une corne et s'en coiffa. A présent, il était méconnaissable. Il restait encore dans ses yeux un peu de cette intensité qui avait caractérisé le roi des nains, mais elle s'était muée en une flamme de colère qui paraissait inextingtible. A présent, ce nain inspirait plus la peur que le respect.

" Angband ? Mordor ? Mais de quoi parlez vous donc ? " demanda Ezraël en prenant un air véritablement inquiet et en ouvrant les yeux en grand. Puis il laissa échapper un sifflement rieur et rassura le nain, qui était sans doute plus qu'étonné :

" Ne vous en faites pas, je suis bien celui dont vous parlez. Je viens pour parler affaire, comme vous vous en doutez. Si vous me recevez si humblement et si secrètement, c'est que vous êtes encore intéressé par de possibles relations avec le Mordor. "

Ce n'était pas une question.

" Quant à cet objet... ne pouvons nous en parler plus tard ? Il y a d'autres choses qui méritent notre attention. Comme l'évaluation de votre situation, et de la nôtre... "

Les deux nains s'approchèrent de lui et lui tendirent un message. Il s'agissait d'un rouleau de bois creux.

-Voici ce que nous vous proposons. Toutes nos conditions sont fixées dedans. Je ne peux vous parler plus longtemps, mais tout est assez clair pour être perçu par votre personne. Eloignez vous sur l'une des montagnes qui jalonnent cette arête du massif. Ce soir vous donnerez votre réponse par l'allumage d'un brasier. Faites un signe que vous pensez pouvoir être perçu par mes messagers et mes sentinelles.

Les deux chefs de guerre se saluèrent et gagnèrent d'autres lieux séparemment. Le soir Ezraêl put lire le message. Il était écrit:

Il est probable que mon ami Irantho Zinkoh joindra votre allié Glabuir Thotgromh. Nous nous devons d'aider nos amis. Mais je pense qu'il voudra que vous lui versiez une somme de 1200 P.O.
Soyez assurer de la réussite de cette entreprise. Irantho Zinkoh respectera ses engagements comme il l'a toujours fait.


Hatori Hanzok, porteur de la Parole de Irantho Zinkoh

En dechiffrant l'anagramme, Ezraël fut satisfait.

Alors que la nyuit tombait sur les poortes de la mine,un oiseau noir de grande envergure atterit dans le poste de garde.
Les gardes,excédés,voulurent le chasser mais heureusement l'officier de service rearqua le message accroché à la patte du volatile.
Le saisissant,il vit le nom de son roi sur le message et le porta donc à son officier supérieur qui le porta à un conseiller d'Hatori.
Ce dernier l'amena à Hatori qui le déplia.Le message était ainsi conçu:

Estimé roi Hatori,
Ayant reçu votre message,je vous envoies mes intentions en ce qui concerne vos prisonniers.
Jevais envoyer un officier chercher le roi Nrylos seul.Cet officier vous remettra alors la somme convenue en échange du roi.Mais avant cela,j'aimerais que vous envoyez un objet cher au hobbit qui puisse me servir de preuve de sa captivité.Pourquoi pas cette fameuse épée dont on m'a tant parlé?
Je vous laisse seul juge et attends de vos nouvelles.
Ici tout se déroule bien et le Rohan sera tombé d'ici peu.

Sauron le noir

Quelques jours après l'oiseau,une troupe armée mais discrète s'approcha des mines.
Les nains tendus la laissèrent approcher jusqu'à un certain point puis leur ordonnèrent de s'arréter.
Les cavaliers obéirent à cette injonction et un des cavliers mis pied à terre.
Enlevant sa capuche,les nains virent que c'était un homme de haute stature au visage couturé de cicatrices.
S'approchant les mains ouvertes,il dit:

"Je suis Nan Elmuth,fils de Nan Bozo enfant du Gondor mais au service du seigneur noir.Je suis venu parler à votre chef qui a du être prévenu de mon arrivé prochaine.Pourrais-je entrer,ou tout au moins lui parler?"

Les anins ne répondirent rien mais l'on partit prévenir le roi.Lui au moins avait une idée claire de la situation,ce qui n'était pas le cas de ses hommes.

Les cheveux et la barbe rousse de Thraïn volaient au vent déplacé par la vitesse du sanglier. Le nain avait prit une décision. Il allait faire ce qu'il n'avait jusqu'à présent jamais pui faire, prisonnier de la couronne qu'il était : voyager dans l'ouest, après les montagnes bleues. Peut-être remonterait-il à la source même du mal : les noires étendues d'Anfauglith et la forteresse d'Angband.
Il décida donc de descendre vers le Rohan avant de passer par la brèche d'Isengard avant de se diriger vers les montagnes bleues.

(suite dans voyages)

Après les minutes de rédaction du message à l'intention de Hatori Hanzok, Elkäèl le mit dans un réceptacle et fit envoyer un faucon au destinataire. Quelques temps après celui-ci se posa à l'entrée des portes de la Moria, un étui d'or fin inscrusté de petites pierres précieuses attaché à une de ses pattes.

Seigneur Hatori Hanzok, roi de Khazad-Dûm, je vous adresse mes respectueuses salutations et vient m'enquérir des nouvelles de mon ami, le roi Nrylos et de ses compagnons qui doivent séjourner quelques temps dans votre royaume à votre invitation amicale. Puis-je espérer de votre majesté que le roi Nrylos m'envoie un message ? Je vous en remercie d'avance. Par ailleurs, je me fais un devoir de vous recevoir en ami en Eregion, nos peuples sont voisins et ont par le passé autant qu'aujourd'hui établient de bonnes relations courtoises du moins une tolérance frontalière. Je souhaite les consolider et cet étui qui accompagne mon message vous est offert pour souligner l'importance de ce geste d'espoir entre nous. Je tiens à ce que nos futures relations deviennent excellentes et que des liens commerciaux et diplomatiques voyent le jour. Bien à vous. Roi Elkäèl d'Eregion.

Marroc fut donc enchaînée et suivit les envoyés de Mordor, aux côtés de Nrylos. Elle lui rendit son sourire, certes, forcé, mais elle voulait se donner du courage.

« En Rohan … pourquoi dans la contré des Rohirims ? » demanda t-elle.

Puis, elle aussi, en colère contre le Nain qui les échangeait contre de l’argent comme on troc un caisson de vin, elle lança un regard noir à Hanzok, avant de détourner la tête et de suivre les dédales de galeries qui leurs permettraient de sortir à l’air libre. Chemin faisant, la Dame glissa quelques mots au Roi, un peu vexée d’être prise pour sa servante, alors qu’elle allait de plein gré avec lui, ne servant nullement de porteuse, et ayant sa liberté :

« Si ils nous emmènent en Rohan, il doit se passer là-bas quelque chose de grave ! En tout cas, j’espère de tout cœur que nous ne nous retrouverons pas devant l’Ennemi lui-même … » murmura t-elle, le nom du Seigneur Noir la faisant frissonner. Puis, elle ajouta :

« Enfin, il y a comme même de l’espoir, nous sommes bien vivants, et en parfaite santé. Profitons-en avant que nous tombions dans les Mains de l’Ombre, si ce n’est pas déjà fait … »

Et, après quelques heures de marche, ils débouchèrent à l’air libre. La simple vue de la lumière leur donnait un peu d’espoir, et Marroc se convainc que tout n’était pas perdu …

L'envoyé du Mordor vit approcher à lui les prisonniers avec interet.

"Ce sont des hobbits hein?Le maitre sera content.Effectivement,les gardes ne nous sont d'aucune utilité.Vous pouvez les gardez tous,nous ne conserverons que la ...servante du seigneur Nrylos."

Tout en disant ces mots,le capitaine jetya un regard plein de sous entendu lubrique à la Hobbit.
Puis,reprenant la parole,il ajouta en sortant un parchemin de sa veste:

"Vos éclaireurs ne seront pas de refus.Je préfères ne pas envisager l'option qu'il me reste si je me perds en route.Voici un parchemin ou sont inscrites les volontés de mon maitre en ce qui concerne l'or.Tout est écrit dedans et il n'y a aucun coup foireux,je vous l'assure.
Une dernière chose.Pourrais-je moi et mes hommes emprunter vos cls?La neignest assez dissuasive d'une éventuelle évasion si vous voyez ce que je veux dire."

Pendant que le capitaine palabrait,le véritable cerveau de l'opération,un homme rachitique et courbé écrivit un message à l'attention de Sauron avec Dard.Ainsi,le maiar pourrait utiliser son atout dans la bataille qui se jouait.

Aux paroles de l’envoyé du Mordor, le visage de Marroc se contracta et elle eut du mal à se retenir de le frapper. Réduite au silence, la Dame ne put que lui lancer un regard noir et grommela quelques paroles incompréhensibles. Néanmoins, lorsque le Capitaine ajouta qu’ils ne garderaient qu’eux deux, elle commença à s’inquiéter. Deux Hobbits ne pourraient strictement rien faire contre des hommes et des Orks bien bâtis, et encore moins contre Sauron lui-même …
L’envoyé donna alors les recommandations à propos de l’argent tandis qu’un homme de petite taille qui semblait faible écrivait une lettre, laquelle était accompagnée par l’épée du Seigneur Nrylos

* Et tout ça pour de l’or ! Stupides Nains ! * pensa t-elle sous l’effet de la colère

Puis, elle attendit les ordres du Capitaine pour qu’ils partent, tandis que ce dernier réclamait les clés au Nain …

La troupese mit en marche après les dernières consignes et questions du nain Hatori.
Passant par les cols enneigés des montagnes,la troupe s'emmitoufla chaudement et s'en rermit entièrement aux guides indigènes.
Les hobbits avaient été soigneusement attachés et passaient leur voyage de dos puants à dos puants.
Les seules fois ou leurs pieds reposèrent au sol fut les quelques journée dans les grottes en attendant une éclaircie du temps qui devenait de, plus en plus terrible.
Enfin,les montagnes furent dépassés et le voyage continua.

Suite dans voyage de Nrylos.

[MJ on]

S'approchant des portes de la Moria,un lourd convoi de chariots apparut aux yeux ébahis des nains.
L'or promis arrivait enfin.
Dépassant les lourds battants des portes.Les chariots furent dans la place ou on les déchargea sans un mot.
En quelques instants cela fut fait et les envoyés du Mordor repartirent aussi vite qu'ils étaient arrivés.

[MJ off]

Des elfes aux gris manteaux arrivèrent aux portes de Khazad Dum,La Moria. Ils devaient rester diplomates,selon les ordres de l'Intendant de Lorien,mais l'air pesait lourd pour eux. Ils saluèrent ensuite les gardes de la Moria.

Elfe : Bonjour,garde nain...Nous aimerions entrer si cela est possible.

Dans leur langue elfique,les elfes conversèrent. Autour du feu,ils sentaient la même atmosphère lugubre qu'aux portes.

messager Elfe : Hmm je me demande ce que nous cachent les nains
guerrier Elfe : c'est effectivement peu rassurant. Mais il y en a un qui nous suis
messager Elfe : Ah ? Vraiment ? Eh bien,de toute façon il ne comprennent pas l'elfique...
guerrier Elfe : Dois-je le supprimmer ?
messager Elfe : Seulement si il se montre hostile. N'oubliez pas notre vrai but...

Ils prirent un morceau de viande qu'ils firent cuir,tout en grignottant un peu de baies.

( Donc,ici,dans ce message, les dialogues sont en elfique ! )

[MJ ON]

Les gardes de la cité paraissaient pour le moins méfiants, et leur nombre important indiquait que le royaume était soit toujours sous tension, soit démesurement militarisé. La deuxième idée était la bonne.
L'un des gardes reconnut la naine comme Myaka, mais ne connaissait pas l'autre. Il fit immédiatement connaitre ces faits à son supérieur qui vint se présenter devant les intrus.

Myaka, ex-cantinière qui a fuit le royaume de Kesil.
Qui est l'autre ?

Il était clair qu'elle avait fuit les massacres, et cela le supérieur s'en doutait et bien que rangé du côté de Kesil, la comprenait.

[MJ OFF]