Radagast

[Esgaroth => Edoras] (à cheval, 7 cases, donc 14 heures)

Le Magicien Brun, après des années de douce retraite à Esgaroth où il avait profité de la vie et de la beauté de la nature comme un simple homme, se réveillait de cette trop longue torpeur. Il avait apporté assistance au seigneur Jaryak lors d'une grande bataille contre des orcs, mais avait ensuite désapprouvé l'attitude du Roi qui avait fui ses responsabilités, notamment celles d'assumer la mort d'une partie de son peuple.
Marchant à travers la forêt, il restait tout de même à la lisière afin de ne pas être considéré comme un intrus par les elfes de Mirkwood. Radagast se dirigeait à Edoras, capitale du Rohan, la Cité des Chevaux, afin d'y trouver le calme nécessaire à une profonde réflexion sur ses actes prochains. Il aimait aussi ce pays et ce peuple, bien qu'il ne l'ait rencontré qu'une fois au cours de sa longue vie, pour leur capacité à traiter les chevaux comme des êtres à part entière. Il ignorait encore que le pays était ravagé par la guerre...

(entrée en Lothlórien)

Voilà des heures que le Magicien Brun chevauchait à travers les arbres, tantôt à vive allure, tantôt lentement afin de faire reposer son cheval. Son habit de couleur de terre le rendait moins visible au coeur de la forêt, mais il savait pertinement que rien n'échappe à l'oeil elfique.
Un changement, bien qu'invisible aux yeux d'un être normal, s'opérait dans la végétation qui les entourait, et Radagast en déduit qu'il pénétrait dans le domaine des seigneurs Galadriel et Celeborn, la Lothlórien. Agrippant son bâton d'une main et se tenant à sa monture de l'autre, il restait sur ses gardes, conscient qu'on ne pouvait pénétrer dans ce territoire elfique inconsciemment, et qu'à moins d'une exception, il serait très bientôt intercepté par des soldats elfiques.
Prêt à toute situation, il n'en restait pas moins calme, d'attitude sereine et pacifique. Il fit marcher son cheval lentement, lui donnant le temps de guetter autour de lui l'arrivée d'un ou plusieurs elfes.

(frontière Lothlórien/Rohan)

La traversée de la forêt s'était déroulée sans encombres, au plus grand étonnement de Radagast, qui s'était tenu sur ses gardes durant tout le trajet. Les elfes ne faisaient plus tellement attention à leur royaume, malgré la réputation de ce territoire elfique de ne laisser passer aucun intrus, et cela désola l'istari. Mais il n'eut pas le temps de se désoler davantage, et aperçut, alors qu'il se trouvait à la lisière de la forêt, des fumées noires au loin, à plusieurs endroits. Selon ses anciennes connaissances, certaines parvenaient d'Edoras même. Le Rohan était-il attaqué ? Par qui ?
Soudainement, il réalisa qu'il ne serait pas longtemps en sécurité s'il se rendait à la Cité d'Or seul, car bien qu'étant un digne magicien son pouvoir n'était pas sans limites non plus. Ainsi donc, l'idée de se rendre en Gondor germa, mais restait toujours le même dilemne : comment traverser le Rohan sans être interrompu par l'ennemi envahisseur ? Bien qu'il n'aimait pas véritablement employer cette pratique, le seul moyen était sa magie.
L'Arbre Blanc serait la clé du problème, et il essaya de visualiser cet arbre dans sa tête. Lentement, l'image lui apparut, d'abord floue puis de plus en plus nette, jusqu'à établir une liaison magique. Se propulsant à travers les méandres du chemin tracé dans son esprit, il disparut soudainement, sa monture également.

[Frontière Lothlórien/Rohan => Minas Tirith] (par magie, donc 2 heures)

[Arrivée à Minas Tirith, pour plus de détails en rp voir là-bas]

(suite dans "La venue du Magicien Brun")

[Déjà sorti de Minas Tirith, a parcouru environ 500 mètres à pied]

Radagast marchait d'un pas lent, en ne cessant de fixer l'horizon au loin. Son regard se portait vers le Rohan, vers Edoras plus précisement. La géographie de la Terre du Milieu lui était intégralement connue, même si il ne l'avait jamais encore parcouru entièrement.
Joignant deux doigts de sa main droite dans sa bouche, il fit un long sifflement qui retentit haut dans le ciel. Un cri très aigu, d'animal, le suivit presque immédiatement. Un aigle surgit de derrière un nuage, et fonça en piqué vers Radagast, avant de ralentir son allure près du sol pour finalement se poser non loin du magicien. Ce dernier s'approcha de lui et lui caressa doucement la tête, un regard rempli d'affection. Après quelques minutes ainsi, Radagast monta enfin sur l'aigle, et ce dernier s'envola. Tournant sur lui-même, il prit la direction du pays des chevaux.

[Abords de Minas Tirith => Edoras] (sur aigle, 2 heures)

[Hrp : je tiens à préciser que je n'abuserais pas non plus de ce moyen de voyage si ca dérange certaines personnes, c'est seulement que les évènements actuels m'obligent à faire le plus vite possible.]

(Voyage terminé)

Perché sur son aigle qui volait haut dans le ciel, Radagast s'agrippa fermement au majestueux oiseau et lui donna une délicate impulsion au niveau du cou pour l'obliger à descendre en-dessous des nuages, l'aigle s'executa en une descente en piqué. Edoras fut très vite visible, tout du moins ce qu'était devenu Edoras... La ville était tombée apparemment aux mains du Mordor, ou de l'Angband peut-être. L'hypothèse du Mordor s'avérait plus probable étant donné la proximité de ces terres noires par rapport au Rohan, alors que l'Angband était trop éloignée pour envisager une attaque si ambitieuse.
Regardant le paysage dévasté d'un oeil triste, le Magicien Brun ne savait plus ce qu'il devait faire. Où donc pouvait se trouver ce qui restait encore des rohirrims ? Durant son vol, il avait vu de ses propres yeux Dunharrow, et maintenant Edoras, et il crut un instant que le Rohan était définitivement aux mains du pernicieux Sauron, mais une dernière idée lui vint en tête. Le gouffre de Helm... N'était-ce pas la forteresse imprenable du Rohan ? Celle que tous vantaient comme imprenable du moins. Mais il ne pouvait attendre plus longtemps, et donna un coup sec sur le bas du corps de l'aigle, qui s'envola à nouveau dans les nuages.
Radagast se dirigeait à présent là où il espérait trouver la dernière résistance des hommes du Rohan.

[Edoras => Gouffre de Helm] (1 heure étant donné la proximité du lieu, un peu moins d'une case)

Un faucon arriva près de Radagast comme s'il le cherchait et Radagast le regardant compris que cet oiseau n'était pas un oiseau de passage mais qu'il voulait communiquer avec lui. Des étranges reflets arc en ciel parcouraient son plumage.

[Hrp : Hum...ouais, je vais arranger un peu ça en rp]

Radagast venait tout juste de faire descendre l'aigle afin de pouvoir regarder l'état de la situation dans tout le Rohan. C'est alors que le faucon, qui parvenait déjà avec difficulté à se mettre au même niveau que l'aigle vu que ses ailes ne lui permettaient aucunement de s'élever trop haut, apparut aux yeux du magicien. Faisant descendre encore plus l'aigle qui paraissait contrarié de s'abaisser au niveau du faucon, Radagast attrapa délicatement le corps de l'oiseau qui put enfin cesser son effort intense pour battre des ailes. Le Magicien Brun remarqua immédiatement que le faucon était particulier, et entra en contact mental avec cet oiseau.

Le faucon se mit à le regarder, ses ailes se positionnaient à la verticale puis à l'horizontale comme s'il prononçait des mots, des mouvements de tête de droite et de gauche exprimaient des pensées et une lumière intense envahit ses yeux et une voix finit par se faire entendre dans l'esprit de Radagast.

Citation :

Bonjour Radagast, Je suis Elkäèl, roi d'Eregion, je vous fais part des évènements qui ont eu lieu et à venir, l'attaque d'Angband, le traité avec Angmar, l'attaque du Rohan, l'alliance prochaine avec les Nains, le reveil des Ents, je demande vos conseils et votre aide. Votre ami et fils adoptif de Sylvebarbe.

Radagast sourit à ce message, et envoya de la même façon un message à ce roi elfique. Le pigeon s'envola, en prenant la direction d'où il était venu.
Le Magicien Brun donna une impulsion à l'aigle qui se remit à voler en direction du gouffre de Helm.

(Voyage terminé)

L'aigle se mit à faire des ronds au-dessus du gouffre de Helm, puis finalement descendit en piqué pour atterir sur une large plateforme qui donnait sur l'entrée du donjon. Radagast descendit de l'aigle, et lui caressa le bec en l'autorisant à partir. Toutefois, il ne devrait pas rester loin de la forteresse, si jamais quelque chose ne se passait pas en faveur du Magicien ou de la bataille. Après une dernière tape amicale sur le crâne, l'oiseau battit violemment des ailes et s'envola, pour disparaître derrière la montagne. Radagast, quant à lui, s'affairait déjà à organiser ce qui pourrait être un semblant de résistance face à Sauron.

(suite dans le Rohan, au goufffre de Helm)