Imlad Carnen

Le cavalier en tête fit descendre les sabres qui s'illuminaient des rayons du grand astre : rituel de l'élite des guerriers de l'Empire du Sud, pour annoncer leur venue.

L'ordre, le soin à nos frères, et la demande de nouvelles...

Dit le meneur de troupe en descendant de son cheval.

[MJ on]

Les nobles semblèrent déçu.Ce n'était pas l'avant garde de l'armée libératrice mais un simple contrôle de routine.Aussi,les nobles se devraient de mettre rapidement les haradrims,qui semblaient être des guerriers d'élite,au courant de la situation d'ici.
Mais avant tout,il fallait satisfaire aux lois de l'hospitalité.

"Bien,si messire l'officier le souhaite,nous pourrons discuter à l'intérieur,évitant ainsi la morsure du soleil et aurons par là même la tête reposée."

Un noble désigna alors une maison à l'air honnête et respirant l'opulence qui devait lui appartenir.

Le chef de la troupe fut suivit par cinq autres guerriers, le reste resta à l'extérieur.

Eh bien, qu'elle nouvelle nécessite la garde du soleil ?

[MJ on]

Les nobles ne trahirent aucune émotion mais mirent un certain temps à répondre.
Ils le firent lorsque tous se trouvèrent sous une véranda frâiche et agréable ou des serviteurs vinrent amener des sièges autour d'une petite table.
L'officier pu remarquer que ces serviteurs étaient des vieillards ou des infirmes et non pas de robustes jeune hommes et femmes tel que l'on s'en serait attendu chez des personnages aussi riches.

Mais il dut reporter son attention sur les nobles présents car celui qui s'était adressé à lui tout à l'heure parla enfin.

"Monseigneur,vous n'êtes pas sans savoir que nous payons toujours régulièrement nos impôts,fournissont nos fils pour votre armée et rendons bien d'autres services à votre souverain.Aussi,veuillez ne pas vous fâchez des nouvelles qui vont suivre."

Le noble ne regarda pas l'homme de guerre dans les yeux.Apparemment,la nouvelle devait être grave pour qu'aucun de ces notables habitués à la politique n'ose regarder l'envoyé du pouvoir royal.

"La population est partie monseigneur...Elle est partie se mettre sous la protection du Gondor,menée par un étranger du Rovhanion suite à une menace d'invasion de la part du Mordor.Cependant,nous nous avons refusé de partir,faisant confiance à notre souverain bein que leur mouvement de panique soit compréhensible."

Le noble s'arréta là,attendant une réaction qu'il espérait positive malgré la gravité des informations de la aprt du représentant royal.

Le garde royal fit une moue suspicieuse et sévère

Quel est le nom de cet étranger ?

[MJ on]


Les nobles furent peu satisfait de cette réaction.il s'attendait à des cris,des injures ou tout au moins à être rassurés mais ils se heurtaient à la froide efficacité des variags et ne pouvaient donc saisir tout ce que cette simple phrase impliquait sur leur sort.

"Monseigneur,l'homme qui semblait être du Sud mais s'est nommé roi du Rovhannion avait pour nom Jargak me semble t il."

Et aux autres nobles d'hocher la tête.Le nom de l'étranger était tellement étrange et sa prononciation peu agréable qu'ils ne s'en rappelaient plus vraiment,aussi,la version donnée par leur collègue fut elle approuvée.

[MJ off]

Le variag fronça les sourcils, cela faisait bien des années qu'il servait l'élite de l'armée de Tulkor, et la sonorité lui fit esquisser un léger :

Jaryak ?

Il attendait impatiemment la réponse du noble.

[MJ on]

Le noble ne se souvenait pas le nom zet cela ne lui rappela donc rien mais il ne voulait en aucun cas déplaire à l'envoyé de Tulkor.Sentant l'assentiment chez ses voisins,il répondit servilement:

"Oui sire,c'est exactement ça.Ce Jaryak a convaincu le peuple de le suivre."

C'est alros que l'officier distingua dans cette assemblée aux sourires hypocrites une noble figure d'un homme agé qui semblait se rire des discussions menées ici.Assis dans un coin reculé,il regarda l'homme du Harad dans les yeux semblant lui dire.

"Quel belle bande de menteur n'est ce pas?"

[MJ of]

Alors que les variags s'intéressèrent de près au vieillard, Tulkor, sur son destrier noirâtre, arriva à bon port, et se dirigea avec grâce et autorité vers ses soldats.

Seigneur Tulkor, on nous informe que Jaryak aurait pervertis les troupes d'Harondor, elles seraient parties avec lui...

Dites... Cela ne vous fait rien de me mettre sur le dos pareille nouvelle ?

Si... Sir... énormément de mal pour vous.

Tulkor fronça les sourcils...

Je n'ai pas mal, ne craignez pas ...
J'ai déjà mal pour Jaryak, car, il est d'évidence qu'après l'actuel conflit réglé, je me démènerais à offrir la plus exquise des morts à ce fifrelin... cette... fiente de pigeon...

Le Garde royal sourit, et Tulkor, regarda le vieillard avec aplomb

Voyez en la sûreté vieillard, que le noble être qui a informé mes troupes n'est en rien le gouroux d'une " belle bande de menteur". Les faits sont ici, et si la folie inventive vous permet de me tirer portrait d'une toute autre histoire, alors je suis tout apte à vous écouter.

[MJ on]


HRP:Le vieillard n'a encore rien dit mais bon,on va faire comme si.^^

Les nobles étaient effrayés par la venue de ce grandseigneur que les gardes traitaient avec déférence.Aussi se reculèrent ils dans l'ombre pour éviter qu'on ne vienne les y chercher plus en avant.
Mais apparemment,le seigneur souhaitait entendre au moins l'un d'entre eu,le vieillard dont toute la région s'accordait à dire qu'il était l'orateur le plus impressionant et au bon sens rare chez un homme riche.
S'inclinant respectueusemen devant Tulkor,il lui répondit en langue du Harad et non pas la langue commune:

"Honoré seineur et hôte,je suis trè flatté que vous daignez écouter un aussi indigne serviteur qui n'a su convaincre le gens d'ici de croire en vous."

Relevant la tête,il ajouta:

"Les faits dont vous parlez peuvent être incomplets ou déformés dans le ésir de plaire et c'est justement ce dont je veux éviter qu'il arrive.Je suis le seul ici à avoir maintenu une surveillance constante de nos frontières,et il semblerait que le Mordor ne comptait pas vraiment nous attaquer.En effet,les orcs se sont dirigés peu de temps après vers le Rohan,laissant nos frontières inviolées.Cependant,la poplation a pris peur,et particulièrement ces gens qui vous affirment leur courage et la venue du Rovhannien avec un millier de soldats entrainés à sembler être une lueur d'espoir pour ce peuple qui l'a aussitôt délcaré chef de l'entreprise et lui a demandé de le mener en lieu sur.Et contrairement à ce que ces gens disent,ce n'est pas Jaryak qui a choisi la destination mais nos jeunes et fougueux fils qui ont oubliés à qui leur père avaient fait allégeance.Voilà la vérité des faits seigneur."

Les nobles dans leur coin assistaient à l'échange sans en comprendre un traître mot,mais l'auraient ils compris qu'ils n'auraient osé prendre la parole pour décrier ce qui était dit.

Tulkor se retourna vers l'un de ses gardes, et en langage variag lui ordonna :

Fait mener ce vieillard en Umbar, l'érudit doit s'entourer du meilleur environnement pour accomplir et divulguer ses sages idées

Le garde fit signe au vieillard de le suivre, il semblerais que ce dernier, comprenais le Kandish. Puis vers un autre garde

Très bien, faites mander Ashak, et ma garde personnelle, en ce lieu. Que soixante mumakil se tiennent à la frontière d'Harondor Intérieur et Extérieur.

Le cavalier hocha la tête et partit en hâte.

Demain, l'élite des terres du sud partiras soudée, pour accomplir son destin...

[MJ on]

Le vieillard comprenait parfaitement le variag aussi comprit il ce que disait Tulkor.Digne,il se prépara à ce qui semblait être son dernier voyage et sortit,accompagné des gardes.
Les autres nobles,trop peureux pour oser dire quoi que ce soit,le laissèrent partir et restèrent coi,attendant que le seigneur décident quel serait leur destin.

[MJ of]

La nuit fut longue dans l'esprit de Tulkor, il se faisait muet depuis maintenant bons nombres d'heure, et savait que l'armée réunis pouvait, si non unis tel un seul avatar, périr instantanement, et lui avec.
Les Mumakils avaient migrés la nuit vers la frontière des deux Harondor, chevauchés par les mystérieux et intrépides chefs Mahûd d'Extrême-Harad.

Au petit matin, Tulkor se réveilla sans prendre temps d'avaler quelque chose, quand l'esprit bifurque ailleurs il ne pense à manger... Et si le ventre à la petite boule de la rage, il ne gargouille pas pour la nourrir.
Il resta seul dans sa tente, et mis son armure de cuir cloutée par dessus sa cotte de mailles.
Il s'arma de ces deux sabres, l'un plus petit et fin que le principal, mit à sa ceinture une longue vue -- fabriquée avec une pierre de cristal, et qui lui permettrait de regarder à plusieurs mètres alentours.
Il plaça enfin un chakram le long de sa jambe, près de son poignard, et entreposa arc et carquois dans le dos.

Il était dorénavant dans ses habits de Roi, et en sortant de la tente, il trouva Meykk, équipé, son destrier était imposant de classe et de stature, il l'enfourcha, remerciant l'écuyer de s'en être si bien occupé.
Il déplanta alors l'étendard mêlé de Khand, d'Harad, d'harondor et d'Umbar, et le déposa devant la tente d'Ashak.

Une symphonie de sabots embaumait l'atmosphère générale, et les hommes sur leurs beaux chevaux noirs de Khand, attendaient déjà les ordres... Ont leur fournis à chacun un bouclier, qui serait le pilier de leur défense, lorsqu'il combattrais à terre. Et tous ces hommes étaient armés d'une lance, d'un sabre, d'un chakram et d'un arc à double courbure, puissant et précis.

Tulkor avait rassemblé les armées d'Harad sur la place principale d'Imlad Carnen. Des milliers d'hommes en armes, les meilleurs d'Harad et de Khand, réunis pour triompher, entraînés depuis leur plus tendre enfance à l'équitation, au maniement du sabre, et au tir à l'arc.

Vous ne connaîtrez aucune peur, aucune crainte face à l'ennemi. Lorsque les hordes acculeront, vos boucliers seront vos auras, et vos sabres vos convictions. Chaque orc qui tombera sous la joute de notre escouade, en mènera milles autres dans son trépas.

Les guerriers frappaient leurs épées contre leurs boucliers, à chaque passage face à eux du destrier de Tulkor.

Vous formez un seul homme, tous, unis, formerez une entité dévastatrice et immortelle. Le Bouclier de l'un protège le flan de l'autre, le glaive du voisin et soutenus par la lance de son arrière. Vous ne craignez ni monstruosités, et ne périrez pas lors de cette bataille. Si l'un de vous tombe, nous tomberons tous.

Une nouvelle fois, la symphonie métallique brisa le silence

Chacun de vous sera un maillon de la chaîne qui nous maintiendra à la vie, et nous mènera à la victoire. Vous ne céderez sous aucun prétexte votre vie à des fifrelins adversaires, vous combattrez... jusqu'à leurs morts.

Tulkor tourna subrepticement les yeux pour apercevoir ce fin halo de lumière blanche fondre le soleil à l'horizon. Il reconnut aisément le magicien blanc, Mithrandir, qui s'approchait, grimpé sur le dos d'un gigantesque aigle.

D'un geste rapide Tulkor fit calmer les Mumakils effrayés, et les hommes reprirent leur calme. Le Seigneur des Terres du Sud frappa des talons pour arriver jusqu'à la hauteur du vieillard qui venait de descendre à terre.

Puisse la lumière blanche être porteur d'espérance et de joyeuses nouvelles : L'armée d'élite d'Harad et de Khand accueil Mithrandir, le Magicien Blanc.

Après prononciations de ces quelques mots, l'armée entière leva ses lances, et frappa ses boucliers : provoquant une énorme symphonie militaire.

Tulkor afficha un large sourire devant les dires de Mithrandir...

Dix milles hommes, parmi l'élite d'Harad, sont devant toi Mithrandir, jonchés sur leurs destriers noirâtres, brandissant lances et boucliers. Ils se préparent à ne faire qu'un, une seule et unique entité dévastatrice. Pas la tout puissance obscure ne sera arrêté la puissance de cette armée : car cette dernière jouira d'un pouvoir sans limites, qu'est l'audace, la soif de vaincre.

Tulkor leva son sabre, devant cette offrande du fer, ces guerriers hurlèrent la devise du Harad, à s'en défaire les cordes vocales.

Les becs acérés de vos amis aigles feront émaner les sons qui couvrirons les barrissements de l'armée de soixante mumakils qui s'apprêtera à laver les Champs du Pelennor de toutes vermines fifrelines.
Soyez sur de la victoire Mithrandir... Car nous l'aurons. Même les Cieux et leurs voix ne pourront s'y opposer.

Un Cavalier s'approcha au galop du Seigneur des Terres du Sud

Seigneur, j'ai un message transmis par un Seigneur elfe devant votre Palais.

Tulkor remercia le garde, et se saisit de la lettre. Celle ci semblait bien pliée, et bien soignée. Il l'ouvrit avec anxiété, ne sachant ce que pouvait lui vouloir un Seigneur elfe. Mais après lecture, il s'étonna de voir qu'en réalité cette lettre était celle d'un certain Sefir, qu'il connaissait particulièrement bien.

** Inutile de faire confiance à celui qui vous obscurcit le poids d'un meurtre que vous n'avez pas commis. Ce pervers ne mérite en rien le drapeau du Cygne, l'ancienne lignée de ce glorieux royaume a été pervertit par un ignoble être assassin.
En allant à Minas Thirith, je répondrais à l'appel des Aigles et de Mithrandir et non à celui d'un être aussi fifrelin. **

L'armée d'Harad se mit en marche, dans une cadence militaire stricte et organisée. Tulkor et Ashak à sa tête.