Taverne "A la bonne bouffe "

Un grand aigle des comtrées des Maedhros se posa delicatement,
un message de trés haute importance attendait Le roi Jaryak,

Citation :

Mon ami Jaryak,
L'heur est extremement grave!! Pres de 300 000 orcs sont a nos frontieres.... Et mes armées ne sont en mesure de les arreter, je vous demande de venir m'aider, s'il vous plait....
Merci a vous,
Peut-être adieu.

Antelvian écouta patiemment la réponse de Jaryak.

*Je commence à lui semer le doute...maintenant il faut commencer le véritable travail...*

Vous êtes prompt Jaryak, Roi du Nord, ancien Haradrim. Mais n'oubliez pas que votre race fut par le passé lié à Sauron, et une telle alliance ne peut être défaite par un vulgaire roi de Khand voulant donner à son peuple la paix et la tranquilité.
Vous êtes à la tête d'un peuple fier, mais faible, pesez vos mots avant de les débiter. Il serait dommage que vous me froissiez...plus pour vous et votre peuple, que pour moi.
Ce qui nous sépare, c'est que vous avez reçu l'éducation d'un roi voulant protéger son peuple, et vous tentez de faire de même ici ; moi, je suis à la tête d'orcs, créatures insignifiante dont la vie ne vaut rien, sinon la mort au combat, et mes elfes sont, sans aucuns doutes, plus puissants que vos paysans...
Si je suis venu ici, c'est bien pour vous parler de bonne entente, ne gachez pas la seule chance que vous avez de ne pas attirer les ténèbres de Sauron sur vos terre en voulant jouer le grand roi...Gardez votre fièreté, c'est ce qu'on appel la politique.

Vous ne voulez pas de mon or...vous ne voulez pas de mes conseils...vous ne voulez pas de la protection que j'aurais pu vous avoir auprès de Sauron...Soit...Vous aurez à coups sûr le contraire...mes orcs...ma force...et le contrôle et la destruction de vos terres par Sauron.

Ravalez vos principes...vous n'êtes pas Tulkor, mais Jaryak. Ce n'est pas le Harad, c'est les territoires du Rhovanion...
Sur ce...bon vent...

Antelvian se leva puis se dirigea vers la sortie de la taverne, il s'arrêta un instant.

Si vous voulez que je révise mon jugement, envoyez moi un emmissaire dans ma forteresse...

Il sortit de la Taverne sur ces mots, se dirigea vers sa monture, monta dessus d'un geste ample, la tallona violemment et partit au galop, dans un grand fracas de sabots...

[HJ => Suite voyages d'Antelvian]

Le messager fit irruption dans la taverne et donna la lettre à Jaryak .

Il la prit et la lut patiemment .

Citation :

Seigneur Jaryak, Roi des hommes du Rhonavion, recevez mes salutations, nous nous connaissons pas personnellement mais je me devais de vous écrire un message aux intentions amicales. Je respecte votre neutralité et vos choix vous appartiennent. Nous sommes des souverains qui voulons la paix dans nos royaumes et nous sommes actuellement confrontés à des événements qui bouleversent nos projets d’harmonie. L’Angband et le Mordor menacent les royaumes elfes et ceux des hommes. Les elfes, les hobbits, les nains et les hommes se sont toujours alliés entre eux pour combattre leurs ennemis communs. L’Angmar proclame sa neutralité et son désir de paix et nous avons réussi à maintenir cela grâce à un traité de non-agression et laissant des opportunités de commerce entre bons voisins pour que chacun de nos royaumes prospères. Nous ne souhaitons pas que vous subissiez des pressions de la part de nos ennemis et nous vous proposons de consolider nos liens par des propositions commerciales et diplomatiques, je ne parle pas d’alliance ce serait prématurée. Je veux être franc avec vous, les elfes de la Lorien et de Mirkwood étant vos voisins vous aideront et si cela est nécessaire tous les elfes seront près de vous contre toutes agressions mais nous ne pourrons le faire sans votre accord. Je vous propose de nous rencontrer au lieu que vous jugerez satisfaisant pour vous, mon royaume vous est ouvert. En espérant avoir une réponse favorable de votre part.
Bien à vous. Roi Elkäèl d’Eregion.

Une fois la visite mystérieuse d'Antelvian , Jaryak ne pouvait qu'accepter cette bataille et se joindre aux elfes et à tous ceux qui viendraient par la suite .

**Je combattrai à leur côtés , qu'il en soit ainsi .
Il est tant de montrer ma force ainsi que celles de mes Hommes lontemps sous-estimés .
Ils vont connaitre la véritable force des Hommes de Dale ...
Nous succomberons peut-etre mais notre honneur sera sain .
Nous combatterons et prouverons que nous sommes au point pour repousser de telles armées d'orcs .
Je me battrai jusqu'à ma mort .
Répondons à cet elfe .
Ou se trouve t-il ?
Je ne peux pas lui répondre ... **

Bragorn se sentait mal à l'aise. Il n'avait jamais beaucoup fréquenté de tavernes. Le vestibule était grand et de nombreux capuchons, et autres manteaux étaient suspendus aux nombreuses paterres du corridor.

Il fourra sa main dans sa sacoche et en tira un gateau au miel. La crème épaisse farcissant le petit gateau enduit de miel lui redonna du courage. Il passa la main dans sa tignasse, et se coinça dans un noeud.

Bougre ! Ah !! cria-t-il en tirant d'un coup sec, libérant son épaisse paume de ses cheveux en vrac.

Il se rappela sa dernière visite dans une auberge lors d'un voyage dans une mine de nains des Hithaeglir. Il y était venu pour accompagner Born le sage, son frère, un vieux Béornide qui cherchait des alliés pour débusquer des Wargs qui avaient envahis un des Carrock de notre peuple dans les Monts Brumeux.

Bragorn l'avait accompagné pour faire du commerce, se disant qu'il trouverait bien quelques mets de choix nains à déguster. Mais l'expérience s'était avérée désastreuse. A peine étaient-ils entré dans la taverne qu'un combat éclatait suite à une maudite compétition de buveurs de bière.

Dans la taverne, de nombreuses tables étaient jonchées d'invraisemblables chateaux de choppes, amoncelées les unes sur les autres et dont l'équilibre général était plus que précaire. Les nains tous attablés riaient à pleines gorges, plus saouls les uns que les autres, s'invectivant à pleins poumons et se lançant des cailloux en guise de pari pour des jeux de force.

L'atmosphère elle même, était souillée. Une nuée de fumée verdâtre enveloppait l'air de ce lieu complétement fermé, sans la moindre fenêtre sur l'extérieur, descendant le plafond d'oxygène d'au moins un mètre cinquante, ce qui compte tenu de la hauteur initiale du plafond obligeait Bragorn à se plier en deux pour respirer.

Une fois gagné le comptoir, qui était glacé de sa facture en calcaire, Bragorn avait demandé au serveur une Bière, ainsi que quelques renseignements sur la culture et la gastronomie locale.

Tu veux quoi Etranger ! Une tranche de boeuf grillé ? Un gâteau de pois, une jambe de mouton à la bière ? Un faucon à la broche, une endouillette de porc, un sanglier roti ?

Un peu de tout pour goûter !

Et comment tu vas m'payer tout ça ! Pièces d'or ?

Bragorn paru soudainement déconcerté. Lui, n'avait jamais connu que le troc échangeant ses pâtisseries contre des gobelets en bois, des peaux, ou bien de la nourriture pour ses bêtes, des fleurs, ou quelques services pour l'aider durant la moisson à sa ferme. L'argent lui était totalement inconnu. Et bêtement, il sorti quatre puddings, une tarte au lait de chèvre et aux amandes, un cake à la noix, et deux gros gâteaux au pain d'épice du panier dont il s'était chargé pour le voyage.

C'est quoi ça ! Répondit le nain.

Tu veux pas que je mange ça ? Sors ton or si tu veux manger ou va ailleurs.

Se sentant insulté, Bragorn avait empoigné le serveur et une bagarre avait alors commencé relançant l'attrait des nains pour le combat qui tous s'étaient mis à se castagner.

Rapidement, Born qui était jusque là en pleine conversation avec un nain du nom de Falin, attrapa Bragorn et le mena à l'extérieur, lui filant une grande claque et lui reprochant d'avoir amener une situation périlleuse pour ses négociations.

Born lui avait alors demandé de retourner dans sa ferme, et Bragorn ne s'était pas fait prié. Il était reparti aussi sec, oubliant par la même ses pâtisseries dans l'établissement. Et il ne connu jamais le goût de la bière naine, ni la saveur des mets des naugrims, ni même ne sut, au cas où l'un des nains ai daigné manger ses gâteaux, s'ils avaient été appréciés.

C'est depuis lors, que les relations entre Bragorn et les gens de Durin furent plus que jamais distantes, polies, mais jamais franchement amicales.