Etrange disparition.

Boromir revenait a peine d’une petite excursion en Dagorlad, que l’on vint déjà lui réclamer son aide et ses services.
Il aimait a aidé son prochain, pourvus qu’il fut humain, et n’hésitait pas un seul instant si on lui proposait d’hasardeuses missions.
Il appréciait aussi manier son épée et ainsi taillader la chaire orc a un tel point que les créatures de Nurn et des environs l’appelait le « Pourfendeur ».
Mais son entrain fut tout autre quand on lui révéla sa prochaine campagne…

Debout, son regard pointé vers les Montagnes de l’Ombre et sa main droite fermement posé sur le manche de son arme, Boromir attendait depuis maintenant plusieurs heures Arthus Balarion, un des plus riche marchand de la Haute-Ville dans une petite salle de la Tour des Rois.
Soudain, la porte se mit à trembler sous les coups durs d’un chevalier.
Boromir se retourna.

-« Oui, entrez. »

La porte s’ouvrit lentement et apparut alors l’image même du commerçant crapuleux.
Un gros homme a l’air sec et fesse-mathieu tenta tant bien que mal de rentrer dans la pièce.
Il dut recevoir l’aide de plusieurs gardes pour enfin passer dans l’encadrement.
Son visage était rouge et adipeux, et un quadruple menton pendait sous sa mâchoire.
Il soufflait bruyamment à chaque effort et ses toux étaient grasses et sonores.
Les habits pourpres et brodés d’or et d’argent qu’il portait contrastaient étrangement avec sa masse graisseuse.
Il s’assit avec difficulté sur une chaise en osier et elle craqua et grinça affreusement quand il se posa dessus.

-« Hem…Bonjour, Capitaine. Comment vous portez-vous aujourd’hui ? » Dit-il en s’épongeant le front.

Boromir n’aimait pas se genre d’hommes qui avaient évités la conscription car ils avaient put « prouver leur utilité économique au Royaume ».
Allons bon…
Le Capitaine fut dessus que le Gondor puisse créé une telle sorte d’humain ; lui qui était si brave et fort. Arthus n’avait en effet visiblement jamais touché une lame de sa vie.
Malgré se dégoût, Boromir tenta de rester polit et agréable.

-« Bien, merci. Si nous en venions au fait ? »

-« Oh…hem…oui, bien sure.Il le faut… »

-« Parfait, alors je vous écoute. Quel événement imprévu vous amène en ces lieux. Cela doit être fort embêtant, car je croyais que vous n’aimiez point ce niveau de la ville. »

Le marchant émit un grognement approbateur.

-« Ah sa oui, je ne puis supporter une telle concentration de…disons…d’armes, si vous voyez ce que je veux dire. »

-« Je vois en effet. »

-« Bien. Alors, je suis venu requérir votre aide pour une affaire de la plus haute importance. »

-« De la plus haute importance, dites-vous ? Avez-vous perdu quelque somme démesurée au marché ? »

Arthus remua nerveusement dans son siège et tapota son ventre pansu en signe d’impatiente.

-« Non, non, non ! Mais cela pourrait bien arriver si vous ne faites rien. »

-« Certes. Encore faut-il que je sache ce qui ne va pas… »

-« Heu…oui, bien sure. Cela va de soi. Eh bien…voilà….je…nous, pardons, n’avons plus de nouvelles de nos caravanes du Rhovanion. Et ce depuis maintenant 6 mois. »

-« Hum…c’est embêtant, en effet. Et que pouvons nous faire pour vous ? »

-« En fait, nous n’avons plus eu de contactes avec eux après qu’ils aient dépassé le Champ aux Iris. Les oiseaux que nous leur envoyions régulièrement ne revenait que rarement ou alors sans réponses. Nous transportions de la soie, du bois et des pierreries qui devaient arrivés en Arnor par la Vieille Route de la Forêt. »

-« Allons, il y a sûrement eu du mauvais temps et la route était peut être encombré par quelques obstacles naturelles… »

La commerçant devint encore plus rouge et il se mit à taper du pied tel un enfant gâté.

-« Non, non, non ! Nous avons la confirmation des Elfes de la Forêt Noire que le temps est radieux et que la route est paisible et non fréquentée par les brigands. Ils ont trop peur de des Eldar, ils n’oseront jamais s’y aventurer. Le pire est que les Nains d’Erebor se sont plaint de la même chose. »

-« Perdre quelques bibelots n’est pas important, vous aurez tout le loisir de… »

Arthus se leva péniblement et pointa son doigt boudiné en direction de son interlocuteur.

-« Mais vous ne comprenez dont pas ! Ses marchandises représentent la moitié de ma fortune. Elles serviront à la grande fête organisée par le Roi en Arnor pour commémorer le rassemblement des deux royaumes ! Tout sera gâché si nous ne retrouvons pas cette cargaison ! »

-« Bien, bien. Calmez-vous et asseyez-vous, je vous prie. Pourquoi n’engagez-vous pas des mercenaires ? »

-« Vous plaisantez ! Ils coûtent trop cher et sont effrayés à l’idée de franchir le térritoire des Hommes de Rhovanion. »

-« Allons donc, ils sont pacifiques et divisés en une multitude de tribus rivales. Ils ne représentent plus aucun danger réel. »

-« Peut-être, mais il n’y a qu’eux qui ont put prendre de force la marchandise. Allez, capitaine, je vous supplie d’accepter ma requête. »

Boromir réfléchît un instant puis s’exclama.

-« Ecoutez, je vais voir ce que je peux faire. Si cette caravane amenait réellement des objets de valeur destinés au Roi et a la coure, alors je me dois de la retrouver. De plus, je ne laisserais pas plusieurs caravaniers entre les mains de bandits, si bandits toute fois il y a. »

Le visage rapiat et mauvais du marchant se changea en un hideux sourire.

-« Ah, je savais que je pouvais compter su vous, merci ! Je parlerais de vos exploits à tous mes confrères si vous réussissez. A bientôt, mon cher, et encore merci ! »

Arthus, de sa marche déhanchée, disparut de la pièce.
Le Capitaine était désormais seule avec son écuyer.
Celui-ci osa rompre le silence.

-« Capitaine, croyez-vous que cela vaut vraiment le coup ? »

-« Je ne sais pas, je n’en sais rien… »

-« Dois-je faire ordonner le rassemblement d’une petite troupe ? »

-« Oui, faites donc. Je me demande si cette mission me convient vraiment. J’ai pour habitude de sauver femmes et enfants, mais de l’or et des pierreries…jamais ! »

-« Sauf votre respect, vous omettez les caravaniers… »

-« Oui, je les avais oublié…J’espère revenir bientôt et faire quelque chose d’utile. Utile au pays, tout du moins. Et non pas aider l’engraissement d’un marchand avare et sans scrupules. »

L’écuyer se retira alors et Boromir resta seul, le regard perdu dans l’immensité de la voûte étoilé surplombant la ville blanche dans son écrin de rocher…

Les prières de Boromir semblèrent avoir été entendues car de nouveaux coups ébranlèrent la porte.

-« Oui, entrez. Qu’y a-t-il, encore ? »

L’écuyer réapparut dans l’encadrement, il semblait essoufflé et une expression de grande peur se lisait sur son visage.

« Que se passe t-il ? Vous n’avez pas l’air bien. »

Le soldat s’appuya péniblement sur le rebord de la cheminée.

-« Sir, nous avons un gros problème. Angband a vomit de nouvelles hordes de créatures mauvaises sur les paisibles terres elfiques. Les combats font rages dans les frontières nord de l’ Himring. Le Roi ne peut s’y rendre car il combat vaillamment au Gouffre de Helm, et des messagers demandent que vous vous y rendiez en tant qu’Intendant du Gondor. »

A ces mots, Boromir se retourna vivement vers son interlocuteur.

-« Que dites-vous ? Morgoth ne se lassera donc jamais de répandre sa pourriture et son mal sur cette pauvre terre… Rassemblez le plus d’homme que vous pouvez. Allez quérir les Princes de Döl Amroth, D’Erech et de Pelargir, nous avons besoin d’eux au plus vite ! »

L’écuyer frappa son armure de son poing à l’endroit du cœur et s’exclama.

-« Oui, monseigneur, se sera fait ! »

Et il partit le sourire aux lèvres.

Quelques jours plus tard, dans les alentours de Cair Andros, l’armée Numénorienne se rassembla pour une longue marche qui les amènerait dans les royaumes Eldar, là ou l’avenir de la Terre du milieu se jouait.
Déjà une bonne partie des armées était occupée à guerroyer en Rohan, et les généraux ne purent rassembler qu’environ 80 000 soldats, tout au plus.
Mais ils avaient la fierté et le courage d’être conduit par de valeureux officiers, tel que l’Intendant en personne.
Quand tout fut prêt, le long cortège s’ébranla et, au son des cors et des drapeaux claquants au vent, l’armée des hommes marcha d’un pas décidé en direction des Terres du Nord…

L'aigle d'Aragorn parvint à Boromir

Citation :

Faites moi parvenir 30.000 Soldats à Helm. Nous sommes en très grande difficulté!

A peine l’armée fut de retour, qu’un autre messager vint d’Helm.
Cet oiseau avait du franchir bien des obstacles dressés par l’ennemi, et il arriva blessé et épuisé a la Tour Blanche.
Boromir, assit sur son trône d’Intendant, reçut le parchemin de son écuyer.

-« Sa majesté a besoin d’aide ! Nous devons lui envoyer les renforts au plus vite. Dites aux hommes de se rassembler sur la grande plaine, vous partirez dès demain à l’aube. »

-« Mais…si je puis me permettre, excellence, et vous ? »

-« Je crois que notre Roi n’aurait pas l’âme tranquille si il ne me savait pas en train de m’occuper du royaume durant son absence. Je dois absolument rester ici et parvenir aux besoins de la population. Vous n’avez pas de soucis à vous faire, de bons généraux seront à vos côtés. »

-« Sir, je ferais tout ce que m’ordonnez de faire. Vos troupes seront prêtes pour bientôt. »

Puis il partit envoyer une réponse au Roi.
Boromir resta silencieux, fort inquiet quand à l’issu de la Bataille...

L’intendant fut subitement sortit de ses pensés par le nouvel arrivant.
Il l’écouta attentivement tout en le regardant étrangement.

-« Eh bien, soyez le bienvenue en Gondor, Ganthar fils de Glaedr. Mais dites-moi, que fait un elfe, noir de surcroît, en ses terres humaines ? Et qui a bien put vous envoyer me servir ? »

Boromir avait dit cela d’un air inquisiteur et soupçonneux.
Après tout, ce n’était pas tout les jours que les Eldars de la Sombre Forêt descendaient si au sud de la Terre du Milieu….

Un page arriva en trottinant et présenta plusieurs parchemins à Boromir.
Celui-ci les lut très attentivement et écrivit quelques phrases en bas de pages.
Après quoi, le serviteur repartit et l’Intendant regarda a nouveau son interlocuteur.

-« Voyez, maître elfe, je possède une armée entière pour assurer ma protection.
Je ne doute pas que les hommes qui la composent soient aussi vaillants et forts que vous ; c’est bien pour cela que je ne vois pas l’utilité de vous avoir à mes côtés. »

Son visage n’exprimait aucune émotion, il était d’une neutralité presque surnaturelle.

« Néanmoins, mon avis peut changer si vous me dites enfin qui vous envoies me protéger. »

Malgré les propos mal placés de l’elfe, Boromir resta de marbre.

-« Eh bien, si il y a bien quelqu’un capable de trouver l’anneau sur cette terre, c’est bien le Roi des Hommes, je parle du seigneur Aragorn bien sure. Sachez de même que si nous le trouvons, ce que je ne doute pas, nous ne le laisserons jamais entre vos mains. »

Il se leva soudainement de son trône.
Il semblait gigantesque et menaçant ; quelques rayons de soleil venaient éclairer son visage et faire briller de mille feux son armure de mithril, la lumière semblait ainsi émaner de lui et il paraissait fort et divin aux yeux de toute l’assistance.
L’Intendant déclara d’une voix impartiale :

« Je vois en effet une ombre qui cache votre esprit. Vous désirez l’anneau, comme le plus vulgaire et corrompus des hommes. Vous n’avez plus rien à faire en ses lieux, maître elfe, car l’anneau ne vous appartiendra jamais. Sortez maintenant, et que l’on ne vous revoit plus en ses terres Numénoriennes et bénites des dieux où je me verrais dans l’obligation de prendre des mesures radicales à votre encontre. Adieu, Eldar dont le sang est souillé par la volonté de l’Unique ! »

Les gardes tremblèrent dans leurs armures, jamais ils n’avaient vu leur maître si en colère.
Sa voix résonna étrangement dans la salle, et l’éclat émanant de lui le rendait encore plus terrifiant.
Puis, sur un geste de la main, il ordonna aux soldats de raccompagner fermement Ganthar aux portes du pays, là d’où il ne devait jamais revenir.

Le même aigle qui avait apporté le premier message à Boromir revint une fois encore en Gondor

Citation :

A l'Intendant du Gondor,
Boromir, je vous demande de mettre en place les défenses du Gondor, et de me rejoindre au plus vite en Arnor. Sauron n'a ni gagné la Bataille d'Helm, mais encore moins la guerre.
Connaissez vous l'expression: "Reculer pour mieux sauter?"
Très expressément,

Elessar de Numénor

A la vue du message apporté par le noble rapace, Boromir ne put empêcher un sourire d’éclairer son visage.
Oui, évidemment, il connaissait ce dicton. Ses pensés se voyaient donc confirmées, la retraite avait été sonnée pour préparer une contre-offensive et instaurer un puissant système de défense.
Enfin il pourrait sortir de cet endroit qui, bien que lui rappelant de nombreux souvenirs, ne valaient pas les paysages du dehors.
Il fit un signe à un officier du Palais qui s’approcha avec fermeté.

-« Monseigneur me demande ? »

-« En effet. Vous allez immédiatement organiser une levée de masse, nous devons apporter de nouveaux combattants dans le Nord auprès du Roi. Je souhaite cependant que nous ne fassions pas l’erreur de vider ces terres… »

L’Intendant se leva de son trône et se dirigea vers une petite lucarne donnant sur les flancs de la montagne.

« Nous devons effectivement laisser un nombre non négligeable d’hommes en ces lieux, une perfide attaque sur nos arrières du serviteur de Morgoth n’est pas a exclure. Assez parle maintenant, mettez tout cela à exécution. »

L’officier se frappa le cœur de son poing droit.

-« Oui Sire, ce sera fait. »

-« Ah, j’oubliais : bien que cela ne devrait pas vous plaire, vous devrez rester ici durant mon absence. Vous m’êtes indispensable en cas de revers. »

L’homme s’inclina et partit envoyer des cavaliers aux quatre coins du Royaume pour prévenir chaque caserne d’une levée de masse.
Pendant ce temps, plusieurs serviteurs s’agglutinaient autours de Boromir pour lui revêtir sa précieuse armure.
Il partait enfin en guerre, et peut-être ne reverrait-il jamais son pays…

Soudain Anaba entra à Minas Tirith, au moment ou elle passa la porte et entra dans se magnifique royaume. Tout a coup elle fit bousculée par des soldats quie précipitaient dans tout les sens pour se préparer à une guerre et a un long voyage.
Elle essaye de s'adresser à l'un d'entre eux, mais hélas personne ne lui répondait:

- Excusez moi, je cherche, .... bon...
Elle essaya encore et encore.
- Excusez moi! Je....
- Hey ho!!

Pour finir, elle décida de chercher elle même. Aramis (son cheval), n'arrivait meme plus à passer entre ses soldats qui se bousculaient. Par miracle, elle arriva en haut du chateau, et devant elle se tenaient deux gardes de tour Blanches. Elle essaye d'entrer, meme en s'annonçant, les gardes refusaient. Alors elle décida, de s'assoire vers l'arbre blanc, en attendant de voir sortir Boromir.