Re: ~ La Salle des Trônes ~

par Invité Sam 11 Nov 2006 - 23:47

Thingol apprécia les paroles d'Handir et il ne mit pas longtemps à lui répondre avec enthousiasme :

Handir, vous venez de renouveler le serment de votre illustre ascendante et je me doit de renouveler celui que j'avais fait il y a de ça fort longtemps. Si les Halladins de Brethil se portent garrant pour protéger leur forêt ainsi que les portes de Doriath, alors mes armées seront aux coté des vôtres si le besoin s'en fait ressentir. Votre peuple a toujours était digne de cette confiance, bien plus que vos cousins Edains à mon sens, même s'ils sont eux aussi redevables...

Puis il se leva de son siège et déclara :

Vueuillez donc m'excuser pour cette visite trop rapide, je ne fait pas honneur à la courtoisie dont vous m'avez fait grâce, mais sachez que notre prochaine rencontre ne se fera pas à Amon Obel, mais à Menegroth...Si vous acceptez cette invitation bien sûr, il afficha un large sourire et continua. A présent je me dois de vous laisser...la prochaine nous aurons tout le temps de discuter de tout et de rien cher Handir et Siléas. A bientôt.

Il fit un léger signe de tête et commença à se diriger vers la sortie de la salle.

par Siléas Dim 12 Nov 2006 - 12:01

Siléas fit un sourire remplit de douceur à celui qu'elle aimait, elle était touchée par l'émotion qu'il faisait passer à travers sa voix. Jamais il ne trichait sur les sentiments qu'il ressentait et elle ne l'aimait que d'avantage. Elle tourna ensuite son regard vers le roi de Doriath et à nouveau un grand sourire se dessina sur son visage suite à l'invitation qu'il venait de leur donner.
Depuis qu'elle connaissait le nom de ce roi elfe, elle avait toujours rêvé de visiter sa cité et maintenant qu'il les invitait à Menegroth elle en était encore plus ravie.

Quand le roi Thingol se leva, par respect pour son rang et pour le peuple qu'ils representaient tout deux, elle se leva et inclina sa tête pour le saluer.
Après un regard vers Handir elle répondit
" C'est avec un honneur que nous acceptons votre invitation, Menegroth est, dit-on, une ville merveilleuse."

Elle raccompagna le roi elfe jusqu'à la porte de la salle du trône

"Les portes d'Amon Obel vous serons toujours ouverte, Seigneur Thingol"

Une nouvelle fois elle s'inclina devant ce roi si connut et si respecté dans le peuple elfique. C'était un honneur de faire sa connaissance, et de lui parler était un privilège qu'elle savourait.

par Invité Dim 12 Nov 2006 - 12:32

Thingol remercia une dernière fois les deux souverains de Brethil et prit congé d'eux.
Lorsqu'il sortit du Palais, il n'en cru pas ses yeux, son fier destrier blanc était là, non pas par sa propre volonté, mais tenu par la bride par le page qui lui avait prit à son arrivée. Il le remercia aussi et remonta en selle dans un bond gracieux, laissant entrevoir une partie de son armure de Mithril sous sa robe grise. Il talonna son cheval et celui-ci partit au galop en direction de Doriath, d'ici peu de temps il serait de retour chez lui, à Menegroth, où il avait fort à faire, à la fois pour reconstituer son royaume et pour préparer son voyage aux Havres-Gris.

par Siléas Ven 17 Nov 2006 - 18:18

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Siléas avait tenu le bras d'Hador jusque dans la salle du trône, elle fut ravie de voir l'initiative de son cher Handir. Celui-ci avait fait avancer le trône appartenant autrefois à son illustre parent. Elle lui fit un grand sourire remplit d'amitié, c'était la première personne faisant partit de la famille de son bien aimé qu'elle rencontrait. Autant dire qu'elle faisait connaissance avec la famille!
Elle s'installa sur son trône et lança un regard amoureux à Handir, celui-ci lui prit la main comme pour s'assurer que les mots qu'il allait prononcer, était réfléchit par eux deux. Cette marque de confiance et d'amour la toucha profondément mais elle n'en laissa rien paraitre à part un regard encore plus remplit d'amour.

Les paroles prononçées, ne parlaient encore que de politique et de problème avec l'Angband, après ce qu'ils avaient vécu quelques jours plus tôt il n'était visiblement pas permis de se reposer quelques temps avant de se remettre dans le combat.
Aussi décida-t-elle de laisser Handir traiter de ce sujet qu'il connaissait beaucoup mieux qu'elle.
Elle se leva sans interrompre la conversation et s'approcha d'une table disposée au fond de la salle du trône. Là-bas elle servit dans un verre en argent une eau pure et cristalline qu'elle apporta au seigneur Hador.
"Tenez voici de l'eau. Si vous avez besoin de quoi que ce soit pour votre santé n'hésitez pas je me ferais un plaisir de soulager les douleurs de l'âge."

Elle lui fit un sourire puis lança un regard interrogateur à Handir, pour s'avoir si ce dernier désirait lui aussi un verre à boire.

Après tout son rôle de maitresse de maison lui allait parfaitement, elle aimait beaucoup s'occuper des invités, depuis toujours elle aimait le contact avec les gens, les discutions et les aides qu'elle pouvait apporter, chose que le monde elfique lui restreignait quelque peu.

par Handir Ven 17 Nov 2006 - 19:46

Handir observa attentivement les faits et gestes de son roi et aïeux quand enfin il fut soulagé par les paroles qu'il prononça à son égard. Il porta également son regard vers sa compagne qui faisait preuve d'une telle présence, qu'il eut un sourire affirmé aux coins de ses lèvres. Ne voulant pas non plus la traiter comme une servante, l'Haladin secoua très légèrement sa tête pour lui faire signe qu'il ne voulait pas boire mais juste la sentir à ses côtés. Visiblement, la situation était de plus en plus enjouée et les paroles d'Hador Lorindòl ne fit qu'accentuer la joie ressentit par le souverain de Bréthil. Ainsi, il acceptait d'acheminer librement les familles d'Haladins partit en exile avec lui, il y a quelques années plutôt suite à la déroute des peuples du Bélériand. Saluant cette initiative d'une courbette respectueuse, Handir se redressa finalement et descendit les marches de nacre une à une avant de s'arrêter devant Hador et de poser un genoux à terre, comme il était de tradition lorsqu'on portait un serment aux oreilles d'un roi. La nuque légèrement abaissée, le dernier descendant de la maison d'Haleth sortit Alwine, l'épée de son feu père, de son fourreau et fit tinter le bout de la lame contre le carellage de la salle du trône. Appuyant sa main valide sur le pommeau de l'épée, Handir ferma les yeux et reconduit le serment que ses aïeux avaient eux aussi fait en leur temps.

- Moi, Handir, fils d'Haldir et de votre fille Gloredhel, roi de Bréthil et souverain des Haladins, jure sur mon honneur de défendre l'honneur du royaume des Edains et de son roi Hador Lorindòl jusqu'à la mort. Mon épée évincera les ennemis des trois maisons des Edains et de leurs alliés. Mon bouclier protègera les peuples libres qui sont et seront sous la souveraineté du roi des Edains. Mes paroles porteront la grâce des Valars et jusqu'à la fin de ma vie je les vénérerais comme les seuls souverains d'Arda et de ma terre. Je ne vouerais aucune haine envers mes cousins et ne prendrait aucune décision capitale sans qu'elle soit mûrement concerté avec le roi des Edains. Ma vie repose en son seul jugement et jusqu'au dernier souffle de mon existence j'aurais conserver les coutûmes et exigences de notre peuple.

par **Hador** Sam 18 Nov 2006 - 14:28

Hador se leva et serra Handir dans ses bras.

Mon fils je suis fier de voir que vous respectez le serment de vos ancètres. Soyez béni.

[HRP : désolé c'est court, mais manque d'inspiration lol]

par Siléas Sam 18 Nov 2006 - 17:44

Siléas s'approcha de Hador et de Handir et leur fit un grand sourire. Elle s'inclina devant son illustre parent et tourna son regard remplit d'amour vers handir. Il venait de parler pour deux, elle le suivrait jusqu'au bout du monde, dans ses choix et dans ses décisions.

" Je suis désolée Seigneur Hador, mais le travail m'appelle, je ne peux hélas pas rester plus longtemps près de vous, mais nous nous reverrons plus tard."

Siléas s'approcha d'Handir et déposa un baiser sur ses lèvres avant de lui dire en souriant

" Je dois partir dans la forêt pour remplir mon sac d'herbe avant notre départ en Lorién, j'en aurais peut-être besoin durant le voyage"

Comment pouvait-elle montrer à cet homme combien elle l'aimait à part en le regardant si intensément et avec tant de passion. Bientot ils partiraient pour sa forêt natale et elle lui montrerait mille merveilles.
Elle s'inclina une nouvelle fois devant les deux humains puis sortit de la salle du trône de son pas gracieux et presque aérien.

par **Hador** Sam 18 Nov 2006 - 22:01

Hador salua encore la belle elfe et se tourna vers Handir.

Cher fils, as tu des nouvelles des terres d'Estolad et de Ladros. Ces fiefs n'avaient que peu de défenses et depuis la déchéance de Finrod du Werrandor, je crains pour nos terres de ces régions.

En effet, depuis la disparition de Pans et de Firnod personne n'avait de nouvelles de ces terres.

par Handir Dim 19 Nov 2006 - 0:10

Une fois son serment prononcé, Handir se redressa en même temps que son illustre aïeux et le serra dans ses bras pour symboliser leur liens plus que jamais communs. Il se tourna ensuite vers sa compagne et lui rendit son regard amoureux de la plus belle manière qui soit en la regardant toute aussi amoureusement. Quand il apprit qu'elle souhaitait s'éclipser, Handir eut un sourire et l'embrassa avant de déposer un autre baiser sur son front. Siléas n'était pas une grande admiratrice des affaires politiques et militaires et préférait de loin se recueillir auprès de la nature. C'est donc avec une profonde compréhension, qu'il la laissa vaquer à ses souhaits alors qu'il s'inclinait devant elle et lui souriant une dernière fois avant qu'elle ne quitte la salle du trône.

Se retrouvant seul avec son roi, l'Haladin l'invita à se rassoire pour ne pas fatiguer ses pauvres jambes et en fit de même quelques instants plus tard. Quand enfin son aïeux s'adressa à lui, Handir releva instantanément son regard pour le déposer au plus profond du sien.

- L'Estolad et le Ladros ne donne plus signe de vie depuis de nombreux temps, mon roi. Le Ladros est particulièrement en danger au vu de sa position géographique et l'Estolad tout autant de par ses inombrables étendues de plaines. Ce n'est que mon plus simple avis, mon roi, mais je pense qu'il serait judicieux de déplacer les familles du Ladros et de l'Estolad jusqu'à Dor-Lomin ou même jusqu'ici en attendant que des rois digne de ce nom puissent leur assurer une protection et une certaine cohésion. Cela évitera également que l'ennemi ne s'en empare en les corrompant.. nous devrons leur montrer que leurs cousins ne les ont pas oubliés..

par **Hador** Dim 19 Nov 2006 - 11:34

Hador se rassit et écouta Handir.

Il est vrai que certains Edains renvendiquent le manque de leurs terres. Durant les 20 ans d'exil sur Balar, la population de nos peuple a doublée et je peux largement garder la moitié du peuple sur Balar et repeupler les autres terres Edaines de Beleriand.

Hador regarda Handir droit dans les yeux.

Mon fils, toi et ta femme allez être mes représentant sur ce continent de Beleriand. Je vous charge de recruter des rois pour Dor-Lomin, Estolad et Ladros. Essayez de voir si des guerriers se portent volontaires pour prendre la directions des ports coloniaux.

Hador prit handir par l'épaule et lui donna l'acolade.

Mon fils je vous fait confiance, faites honneur à vos ancêtres.

par Handir Dim 19 Nov 2006 - 11:53

Handir gardait son regard profondément enfoncé dans celui de son aïeux tout en écoutant attentivement chacune de ses paroles pour en peser toute la teneur. Quand enfin celui-ci lui annonça les directives à suivre, Handir abaissa son regard sur le carelage de la sale du trône, comme pour y acquiescer. Il savait qu'il aurait énormément de travail à fournir en rentrant de la Lorién, mais ainsi devait-il en être pour redonner fierté au blason de la maison des Edain. Se redressant en même temps que son roi, Handir retrouva un léger sourire quand celui-ci lui fit une acolade pour lui donner le courage de mener à bien cette entreprise.

- Vous nous faîtes grand honneur en nous nommant vos représentants en ce royaume mon roi, puissiez-vous être bénis par les Valars pour votre bonté d'âme et d'esprit, confia l'Haladin à son aïeux. Demain à l'aube, je partirais pour la Lorién, comme je l'ai promis à ma compagne puis je m'affairerais à récolter des nouvelles de ce Sud depuis trop longtemps éloigné de nos éclaireurs. Pour ce qui est des ports coloniaux, je préparerais un contingent de représentants des trois maisons mères pour les proteger et les diriger du mieux qu'ils le pourront. Dès mon retour, il me faudra renforcer l'amitié déjà bien vivace d'Elu Thingol et je pourrais ainsi assurer la pérennité d'Estolad, qui sont nos plus proches voisins. Je vous tiendrais au courant par courrier de l'avancé des renforcements de vos autres fiefs.

Handir déposa à son tour sa main sur l'épaule d'Hador et hocha légèrement de la tête pour le saluer humblement.

- Votre peuple est en sécurité, mon roi, vous pouvez prendre un peu de repos le coeur léger désormais.

par Siléas Lun 20 Nov 2006 - 19:56

Après avoir quitté sa jument, Siléas se leva et partit en courant jusqu'à la salle du trône elle devait voir Handir, même si elle allait bousculer le protocole et faire tout à l'envers de son rang. Dans l'état où elle était elle s'en fichait complètement. C'est pourquoi sans même répondre aux gardes du palais elle poussa les lourdes portes de la salle où se trouvait toujours Handir et Hador. A ces yeux remplit de larme on pouvait voir immédiatement qu'elle n'allait pas bien, si on allait plus loin dans le détaillement on pouvait vir sa robe blanche imaculée du sang de Aylan, et ses mains aussi.
Elle se précipita vers Handir et se blottit dans ses bras, espérant y trouver la paix dans son coeur et dans son esprit. Mais comment oublier ce qu'elle venait de voir, les incertitudes qui l'envahissaient la rendait presque folle. Une terrible peur prenait le dessus.

" Oh Handir...mon dieu j'ai si peur....."

Elle avait du mal à parler tant la douleur et les larmes affluaient. Tous s'embrouillés dans son esprit mais elle était encore lucide.

" Aylan est là devant le palais, au bord de la mort, à moitié brûlé...Jamais elle n'aurait quitté la Lorién....Handir il se passe quelque chose.....j'attend mon peuple hurler.....mon dieu Handir j'ai peur"

Ses mots témoignaient du sentiment de déchirement que ressentait l'elfe. Elle leva ses yeux azur vers ceux émeraude de son amour, les larmes coulaient le long de ses joues et même si elle se tenait dans les bras d'Handir la douleur, la peine et la peur firent leur effet et bientot elle sentit les forces de ses jambes l'abandonnaient, si bien qu'elle glissa sur le sol, se trouvant à genoux devant Handir, et d'une voix implorante elle s'adressa à Handir

"Par pitié, fait quelque chose...."

par Handir Lun 20 Nov 2006 - 20:16

Alors qu'Handir était encore en compagnie de son illustre aïeux, son regard se reporta subitement sur l'arche sud d'où les traits enjoliveurs de sa compagne jaillirent avec une vitesse qui ne l'intrigua que plus lorsqu'il découvrit les larmes qui perlaient sur son visage. La laissant s'enfouir dans ses bras, l'Haladin déposa un doux baiser dans sa longue chevelure d'or et releva ensuite le visage de sa dulcinée afin d'affronter son regard et d'y desceller le mal qui la rongeait. Mais ce qu'il vit le long de sa robe et de ses mains, lui glaça littéralement le coeur. Du sang, du sang frais.. saisissant les mains de sa compagne dans les siennes pour les regarder avec attention, Handir dégluttit silencieusement quand il entendit les paroles qui y furent liés. Ainsi, Aylan, la jument de sa bien-aimée, était rentré de son long périple au travers des terres du milieu brûlé ?? Et quand alors il l'entendit dire qu'elle entendait son peuple hurler, le regard du souverain de Bréthil s'embruma d'une noirceur que seul une personne avait put croisé de son vivant.. Morgoth lui-même.. lors du combat qu'ils avaient échangés ici même il y avait de ça quelques semaines déjà.

Croisant le regard de son capitaine, Handir hocha de la tête et ce-dernier comprit immédiatement ce que demandait Handir. Courant en toute hâte vers l'arche sud, Belfalas y disparut et partit ralliés les Haladins. A ce même instant, Handir plaqua amoureusement la tête de sa compagne contre son torse tout en caressant tendrement ses cheveux puis le bas de son dos. Croisant également le regard d'Hador, le souverain de Bréthil lui confia ces paroles lourdes de conséquence pour les temps qui allaient s'en suivre.

- Le Conseil Blanc est tenu secrètement en Bélériand.. la jument de ma compagne partit pour la Lorién est revenu gravement brûlé de son voyage.. mon roi.. des évènements étranges ont lieu dans le sud et semblent échapper à tout controle.. nos alliés de la lignée de Numénor ne nous donnent plus aucunes nouvelles depuis bien des temps déjà.. laissez-moi prendre l'armée des Edains et frapper là où l'ennemi ne s'y attendra pas. Nos alliés de toujours débattent sagement de leur avenir, nous autres agiront dans leur sens en leur ouvrant les terres qu'ils souhaiteront soutenir dans la grande guerre qui s'annonce. Mon roi.. l'étendard des Edains doit être dressé à nouveau !

Après ce discours emplis d'une ardeur redoutable, Handir referma ses paupières opalines et releva sa compagne avant de l'étreindre d'une tendresse inégalable. Cherchant à la protèger plus qu'à soigner son propre corps, l'Haladin la caressa et lui glissa ces quelques paroles à l'oreille afin que son coeur ne saigne plus et qu'un quelconque espoir puisse y subsister.

- Ton peuple est sauf, auquel cas le seigneur Thingol nous en aurait informé depuis bien des temps.. je vais prendre les armes et chasser une partie de ce mal qui menace tes frères et les miens. Sois-en certaine..

par Siléas Lun 20 Nov 2006 - 20:25

Tant de noirceur dans son regard, jamais elle ne l'avait vu ainsi, mais dans son désespoir elle ne fit aucune remarque, elle se mit alors à trembler tant la peur avait prit possession de son corps. Les mots qu'Handir prononça la pétrifièrent, il allait partir, partir en guerre...loin d'elle....avec peu d'espoir d'en revenir vivant.

Ses yeux étaient maintenant remplit d'une peur immense pour celui qu'elle aimait, sans pouvoir prononcer un mot elle s'accrocha au manteau qu'il portait, plongeant son regard dans le sien. Non elle ne pourrait jamais survivre en ce monde sans cet homme qui rendait ces jours merveilleux. Après avoir touché une telle perfection elle ne pouvait se résoudre à reprendre une vie normale.

"Handir...non....ne pars pas....je t'en prie ne me laisse pas toute seule...."

Même si les paroles de l'haladin ne parlait pas de son potentiel départ elle savait lire dans son regard, elle savait lire en lui comme dans un livre ouvert. Et même s'il dorait par le verbe l'affreuse nouvelle qu'il tentait de lui annoncer elle ne pouvait se résoudre à la voir partir.

" Ne m'abandonne pas.....mon amour"

Elle se serra contre lui, posant sa tête sur son torse, pleurant encore la douleur et cette peur aigü qui l'assaillait.

par Handir Lun 20 Nov 2006 - 20:49

Handir retrouva un regard plus humain, plus doux, plus tendre encore que l'étoffe de soie qui composait en partie la robe de sa bien-aimée, dès lors qu'il sentit les doigts de sa compagne se crisper sur son manteau et pincer légèrement sa peau. Lui-même ne voulait la quitter, car elle était tout ce dont il avait besoin pour vivre. Mais quelle vie auraient-ils tous deux si le mal se répandait comme une nuée de noirceur sur le monde ? Il n'y aurait bientôt plus rien.. même plus assez de paturage pour s'y étendre dans des rires de joie et de bonheur. Aussi douloureuse pourrait être cette séparation pour les deux amants, il le fallait, il le fallait si un jour ils voulaient vivre heureux et voir leur descendance grandir paisiblement et à l'abris du moindre mal existant. C'est à cette pensée, qu'Handir serra encore un peu plus sa bien-aimée contre lui et demanda à une servante de lui apporter le fruit qu'elle portait sur son plateau. Retrouvant un très maigre sourire à sa vue, l'Haladin le saisit entre ses doigts et la plaça sous le regard de sa belle dulcinée.

- Te souviens-tu ? Lui demanda-t-il, en lui montrant une grappe de baies d'Oguérân; ces mêmes baies qu'ils avaient goutés au cours de leur ballade au sein de la forêt. Je vivrais assez longtemps pour pouvoir les montrer à nos enfants, alors ne t'inquiètes en rien, je ne t'abandonnerais jamais et ne te laisserais jamais seule, il me faut juste te défendre. Je ne peux pas rester ici à rien faire alors que le mal guète nos portes. Si nous le laissons s'aggrandir, il nous anéantira tous sans exception.. il nous faut donc nous battre maintenant, pour que nous puissions vivre l'éternité toute entière au calme. Je t'aime beaucoup trop mon amour pour laisser les bras de l'ennemi t'atteindre toi où ceux de ton peuple. N'ait crainte, où que je sois je te protège.

par **Hador** Lun 20 Nov 2006 - 20:54

Hador et Handir s'étaient entretenu logtemps en privé et sous le secret.

Mon cher fils, vous avez raison. Cela fait trop longtemps. Certains ont oublié la puissance et le courage des Edains. Il sera fait comme nous avons conclu, tout sera bientot près. Rendez vous là où nous avons prévu.

Hador salua les deux monarque et s'en retourna.

par Siléas Lun 20 Nov 2006 - 21:03

Siléas devait se rendre la l'évidence, elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait pas empêcher Handir de partir défendre ce qu'il avait de plus cher mais son coeur ne pouvait accepter son départ. Elle posa son regard sur la baie qu'il lui montrait et malgré sa douleur, un léger sourire se dessina sur ses lèvres quand elle acquieça. Oui elle se souvenait de tous ces moments de bonheur qu'elle avait partagé avec cet homme qui se tenait devant elle, cet homme pour qui elle avait tout quitté. De sa forêt elle n'avait rien apporté à part une vieille robe elfique et une jument maintenant presque morte carbonisée.

Elle baissa alors la tête, s'avouant vaincu, elle reconnaissait le coeur noble d'un humain ce même coeur qu'elle admirait depuis qu'elle connaissait Handir.

" Si je ne puis retenir l'homme que j'aime alors je l'attendrai, je prierai chaque jour pour que tu me reviennes vivant."

Elle s'écarta légèrement du coeur chaud et réconfortant de celui qu'elle aimait et détourna le regard, non elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas le voir partir, c'était un déchirement de plus, un de trop qu'elle ne pourrait que trop mal supporter.

" Je t'attendrai." murmura-t-elle comme si elle s'adressait à elle même.

C'était plus fort qu'elle, comment accepter son départ, elle se retrouvait seule au milieu d'un monde qu'elle ne connaissait que depuis un peu plus d'un mois, elle n'avait pas encore l'habitude de gouverner et les manières des humaines étaient encore beaucoup trop étrangère à elle. Handir la laissait seule, c'était bien le mot. Seule au milieu d'une foule de gens

Elle posa son regard sur la servante, encore une de ses inconnues qui lui montrait une marque de respect si grande que ça en devenait presque gênant. Sans Handir elle ne serait plus que la moitié d'elle, un corps vide.

" Quand pars-tu?" demanda-t-elle d'une voix presque indifférente

Elle ne voulait pas montrer à quel point elle se sentait anéantie, tout ce qu'elle chérissait en ce monde était sur le point de disparaitre, elle risquait de perdre cet homme qui illuminait sa vie.

par Handir Lun 20 Nov 2006 - 21:36

Handir acquiesça du regard quand son aïeux lui donna son aval puis le salua humblement lorsqu'il s'en fut de la salle du trône. Les Edains allaient entré en guerre dans le silence le plus total. Bientôt, seul les chants conteraient l'éblouissance qui allait jaillir des heaumes d'argent de la maison d'Hador, d'Haleth et de Beor réunit sous le même étendard. Le flamboyant drapeau des Edains, bercé d'or et de satin au milieu de cette vague d'armures forgés dans le métal le plus robuste qu'il soit. Devant les yeux émeraudes d'Handir, les étendards de Bréthil tissés de vert et d'argent autour d'un soleil renaissant, se dressait un à un, portés par des hommes robustes de corps et d'esprit. Les dehors du palais étaient agités de mille et unes paroles. Les Haladins préparaient leur guerre, affutaient les lames de leurs haches pour certains, tissaient un fil resistant autour de leurs arcs pour d'autres. Tous ressortaient leur cape de vert et d'argent, comparable aux étendards de la maison d'Haleth, et les brossaient pour les rendre les plus brillantes possible. Anarâd et Belfalas, eux, mettaient en place les préparatifs de départ et organisaient les rangs au vu des directives imposées par Handir.

Ce-dernier, lui, regardait sa bien-aimée avec un petit sourire qui se voulait réconfortant. Ce même sourire qu'il lui avait jadis offert le jour où il s'était croisé pour la première fois au milieu des bois. Il partirait se battre pour elle et les siens, il partirait pour mieux revenir à ses côtés et la bercer de tout son amour. Oui, quoi qu'il lui en coûte, il reviendrait auprès d'elle. Penchant légèrement sa nuque pour goûter au fruit toujours exquis de ses lèvres, Handir l'embrassa aussi langoureusement que possible afin que ce baiser résonne en elle jusqu'à son retour.

- Nous partirons demain au crépuscule.. lui répondit-il en caressant tendrement sa joue. Anarâd et Belfalas ont pour ordre de rester à tes côtés et de t'aider à gouverner du mieux que tu le pourras en mon absence. Tout le peuple sera avec toi et croit bien qu'ils ne te laisseront pas sombrer dans le chagrin car il n'y aura de raisons d'en avoir. Non mon amour, aucune raison, car je reviendrais auprès de toi pour t'étreindre de nouveau dans mes bras.

Sur ces quelques mots, Handir déposa un baiser plus que délicat sur le front de sa moitié et prit ses mains dans les siennes pour les nettoyer du sang qu'elles avaient essuyés. Une fois propre, l'Haladin réhaussa son regard et fit un grand sourire à sa compagne pour lui donner le courage de ne pas faillir. Elle n'avait rien à craindre, plutôt tout à esperer.

- Je t'aime mon amour et te reviendrais toujours, lui confia-t-il dans un murmure qu'il scella d'une nouvelle étreinte chaleureuse. Il voulait la voir sourire de nouveau et la sentir espèrer qu'un jour bien meilleur les attendrait.

par Siléas Mar 21 Nov 2006 - 19:05

Demain...ce mot résonna à ses oreilles, pourtant elle était sure de ne pas s'être trompée, elle avait parfaitement bien entendu...Demain au crépuscule il partirait loin d'elle, il partirait pour les combats qui ne rendaient que trop peu de guerrier une fois la bataille finie. Si elle avait pu l'empêcher de partir alors elle l'aurait fait, oui elle l'aurait retenu mais comment pouvait-elle lutter contre une telle force de conviction?

Elle releva ses yeux pour les plonger dans le regard de Handir, elle sentait combien il voulait qu'elle lui sourit, mais le sourire qu'elle aurait pu lui adresser en un tel moment n'aurait été donné que de force, elle ne voulait pas mentir, elle ne voulait pas cacher sa peine.

Il partait un mois à peine après leur couronnement, ils n'étaient même pas encore mariés...mais elle devait se résigner.
Finalement après un effort surhumain elle essaya de perdre ce départ à la rigolade, comme si ce n'était qu'un jeu sachant que le lendemain elle ne le vivrait pas aussi bien

"Très bien, pars à la guerre, mais reviens moi en vie....parce que sinon je te retrouverai, et même dans les couloirs des morts tu m'entendras te dire que j'avais raison et que tu n'es qu'un crétin"
Elle finit par lui faire un sourire et l'embrassa à son tour du bout des lèvres, pour rendre ce baiser doux et remplit de tendresse.

"Et oui mon amour tu es un crétin, il n'y a que les hommes pour aller faire la guerre! Les femmes sont bien trop intelligente pour ça!"

Elle rigola doucement, jouant avec la fierté de son amour. Mais finalement pour éviter un retour de pique, elle se colla contre lui et se blottit dans ses bras, retrouvant cette chaleur qui allait tant lui manquer le moment venu.

" Je t'aime mon amour, même la plus grande guerre des temps ne pourra jamais nous séparer, je serais toujours près de toi"

Symboliquement elle déposa un baiser sur le torse de celui qu'elle aimait, à l'endroit ou se trouvait son coeur. Elle leva ses yeux pétillant d'amour et le regarda longuement, imprégnant cette image dans son esprit. Elle ne le reverrait surement pas pendant de long moi et elle ne pouvait se faire à cette idée.

par Handir Mar 21 Nov 2006 - 19:46

Handir regardait intensément sa bien-aimée en espèrant y retrouver une lueur plus puissante que le chagrin qui avait put s'accumuler au plus profond de son coeur. Le départ serait plus que délicat pour lui.. il n'avait jamais été séparé de sa si douce moitié plus d'une journée et seul les Valars pouvaient savoir s'il reviendrait de cette guerre. Pourtant, il fallait partir, il fallait mener l'armée des Edains à une victoire écrasante et cela pour le bien de son peuple et pour la sûreté de sa compagne. C'est donc avec une tendreté affirmée, que l'Haladin retint le baiser que lui offrit sa bien-aimée, aussi longtemps qu'il le put pour s'impègner du goût de ses lèvres et pouvoir se le resasser une fois sur le champ de bataille. Quand finalement, la belle décolla ses lèvres pour s'adresser à son aimé, celui-ci eut un sourire plus qu'amusé sur les lèvres et ne manqua pas de lui répondre sur le même ton dont elle s'était emparé.

- Il est bien connu que les hommes ne peuvent qu'utiliser l'expression du fer pour faire plier les jambes du mal.. comme il est moins connu qu'ils ne sont rien sans leur épouse, elle seule leur redonne espoir même quand le ciel semble se voiler. C'est pourquoi ils ne peuvent se permettrent de la perde, car aussi fou que cela puisse paraitre, ils s'y perdraient eux-mêmes.

Sur ces paroles non dénué de sens, Handir serra sa bien-aimée contre lui et abaissa sa nuque pour coller la tête de sa bien-aimée dans le creux de son cou. Pendant ce temps, sa main gauche effleurait amoureusement et inlassablement le bras et la taille de la seule femme qu'il aime et aimerait à tout jamais.

- Rien ne le pourra mon étoile.. lui murmura-t-il en relevant son visage de son index replié pour finalement sceller une nouvelle fois ses lèvres aux siennes.

par Siléas Mar 21 Nov 2006 - 20:21

Siléas resta longuement dans les bras de celui qu'elle aimait, se serrant contre lui. Elle aurait pu rester ainsi un éternité durante mais le sort avait destiné Handir à partir loin d'elle et si dure que serrait cette épreuve elle l'affronterait.
Finalement les paroles réconfortantes que lui adressaient son amour lui rendirent le coeur léger. Elle se sentait mieux même si cela ne la soulageait que partiellement. Mais une ombre passa sur son regard et elle ne put retenir cette question, qui, si les choses tournaient mal, deviendrait alors capitale.

"Si jamais il arrivait malheur à l'armée, que devrais-je faire? Partir au sud? à l'ouest? Où devrai-je guider les familles restaient à Amon Obel?"

Elle ne voulait pas assaillir son bien aimé de question mais une fois qu'il quitterait le palais elle se retrouverait seule à décider, sans avoir son avis. Siléas avait peur de ne pas savoir quoi faire.
Si Handir venait à mourir alors elle ne désirerait qu'une chose c'est d'aller le rejoindre. Où qu'il aille elle ne voulait que le suivre mais demain elle devrait rester ici et cette seule idée la faisait trembler de peur.

"Si tu ne revenais pas je ne pourrais y survivre bien longtemps, tu dois nommer un de tes soldats pour qu'il sache son rôle si ce jour venait."

La seule mort que pouvait risquer un elfe à part celle dû à une arme était de mourir de chagrin. Oui un elfe pouvait se laisser mourrir, se consumer de l'intérieur par la douleur et la peine. Si Handir venait à mourir elle ne pourrait plus vivre ce n'était pas possible.

Son départ était si rapide, si précipité, elle ne pouvait pas arrêter une tempête pareille. Aussi profitetait-elle des quelques moments qui lui restés avec lui pour savoir ce qu'elle avait à faire et pour l'entendre encore parler...entendre sa voix c'était tout ce qu'elle voulait

par Handir Mar 21 Nov 2006 - 20:46

Handir tenait le plus amoureusement possible sa bien-aimée dans ses bras et ne manqua jamais de déposer quelques doux baisers le long de son visage pour qu'elle s'imprègne de sa tendresse. Il arriva pourtant un moment où son questionnement intérieur jaillit hors d'elle et vint frapper les tympans de son aimé. En ces paroles, Handir avait perçut toute la peur qu'elle ressentait à la probabilité, non des moindre, de le perdre. Soupirant très légèrement et déposant amoureusement ses lèvres sur le front de sa compagne, Handir lui répondit calmement :

- Conduit-les au nord jusqu'à Dor-Lomin.. mais tu n'auras nullement besoin de le faire car je reviendrais. Quant à l'évocation du pire, Anarâd prendra le trône si plus aucun espoir n'est donné pour les Haladins..

C'est à cet instant précis, que le souverain de Bréthil déposa un genou à terre et saisit les mains de sa compagne dans la sienne. Relevant ensuite son regard vers le sien, il lui sourit tendrement puis engouffra son visage dans ses mains pour que tout au long de son futur voyage, il puisse ressentir la douceur de sa peau le caresser.

- Je reviendrais pour toi et toi seul.

par Handir Mar 21 Nov 2006 - 23:50

HJ: desolé pour double-post les admins et modos :HJ

Après une dernière nuit de tendresse et de bonheur passée aux côtés de sa compagne, Handir de Bréthil se réveilla dès les premières lueurs de l'aube. Regardant celle qu'il aimait avec tout l'amour qu'un regard pouvait contenir, il caressa chaque parcelle de son visage de ses doigts devenus tremblant à mesure que le départ s'annonçait. Bientôt, très bientôt, il serait bien loin de celle qu'il chérissait plus que sa propre vie. Très bientôt, il ne pourrait plus déposer son regard émeraude sur la beauté de ses traits en souriant de la sorte. Non.. bientôt, sa seule et unique vision serait celle du sang noir des orcs coulant sur la lame de son épée. Quelle plus triste fatalité pour les Hommes que celle de combattre pour ce qu'ils croyaient juste. Leur croyance les menait bien loin de leur famille, bien loin de leurs épouses et de leurs enfants mais n'était-ce pas là le prix de quelques mois pour une éternité de paix ? Probablement..

Quand enfin Siléas fut éveillé, Handir l'acceuilla doucereusement dans ses bras et la couvra de mille et uns baisers tous plus tendres et ennivrants les uns que les autres. Profitant de ces derniers instants avec autant d'amour et d'allégresse qu'il pouvait posseder, il resta de très longues heures couché ainsi sur le lit de satin en compagnie de sa douce moitié. Délicatement, il glissait sa main encore valide le long du corps de celle qu'il aimait tout en fermant les yeux comme pour s'imprègner de ses formes, de son odeur, de son visage, de son regard, de ses lèvres.. mais aussi éternellement aurait-il voulu resté ainsi, le moment arriva où il du se lever, le regard emplis de tristesse et de nostalgie. Relachant la main de sa compagne qu'au dernier instant, dès lors que son bras ne plus pu s'étendre plus loin, l'Haladin abaissa son regard en sentant son coeur faillir sous le poids du départ.

Lorsqu'il referma la porte de la chambre royale derrière ses pas, il sentit les larmes remontées tout le long de son corps et s'agglutiner derrière ses yeux mais le souverain de Bréthil ne pleura pas, non, il serra le pommeau de son épée et s'avança dans la salle du trône où son armure l'attendait entre ses quatre capitaines. En contrebas de la colline, les armées étaient déjà en rang et prêtes à partir pour la grande guerre du sud. Nombreux seraient ceux d'entre eux qui ne reviendraient pas de ce long périple mais ainsi en serait-il et emplis d'une fierté sans égale étaient les Haladins de Bréthil.

Une fois son armure sur ses épaules, Handir détacha la natte habituellement tressée le long de son dos et libéra ainsi toute la volupté de sa chevelure d'or. En cet instant, il ressemblait de prêt au premier-né mais n'en était pourtant un. Il demeurait un Haladin et un Edain par dessus tout. Le regard ferme et déterminé, il finit par enfilé ses gants de velours noir et saisit son bouclier et une étrange besace qu'il attacha quelques instants plus tard à la scelle de sa monture. La besace contenait un épais filament de mithril enroulé sur lui-même et des parchemins vierges, accompagnés d'encriers encore scellés et de plumes. Une fois son bouclier d'argent solidement attaché à la scelle et tous ses hommes prêt à partir, Handir se tourna une dernière fois vers le haut de son palais quand il vit sa bien-aimée en jaillir en toute hâte pour se plonger dans ses bras. La serrant plus fort que jamais, son aimé lui glissa une centaine de mots doux à l'oreille et l'étreignit aussi délicatement qu'il le pouvait malgré le poids de son armure. Il caressa ensuite sa joue une ultime fois et l'embrassa d'un long baiser qui dura bien plus d'une minute.

Lorsque leurs lèvres se décollèrent dans un commun accord, le roi de Bréthil grimpa sur sa monture et tendit sa main à sa compagne avant de la serrer tendrement pour lui laisser ces toutes dernières caresses.

- Je te reviendrais, je te le jure mon amour, lui confia-t-il en lui souriant malgré l'émotion de la scène. Et nous nous marierons enfin, ajouta-t-il dans un murmure amoureux.

Quand la première minute du crépuscule résonna aux cors puissant des Haladins, Handir courba une dernière fois l'échine devant son aimée et prit le départ au trot, à côté des 5.000 hommes prêt à le servir dans la vie comme dans la mort.

Puis avant que Siléas ne soit plus visible de sa position, Handir se tourna une ultime fois vers elle et finit par agiter son bras gauche en l'air comme pour lui dire.. à bientôt..

par Siléas Jeu 23 Nov 2006 - 11:12

Alors que la nuit avait été merveilleuse, la jeune elfe priait pour ne pas voir le jour se lever, mais le soleil pointa à travers les fenêtres de la chambre et elle dût laisser partir celui qu'elle aimait tant. Pourtant une fois la porte fermée elle ne pouvait se résoudre à cet adieu, non elle ne pouvait pas le laisser sans aller comme ça. Après plusieurs minutes de réflexion elle bondit hors du lit dans sa robe de nuit au couleur argenté, et enfila en toute hâte une robe de chambre rouge qui pourrait la réchauffer bien qu'elle soit un peu légère.

Avec rapidité elle traversa les couloirs et la cour intérieure, passant devant bon nombre de femmes étonnées de la voir si peu vêtu. mais toutes baissèrent leur tête comme pour compatir à la douleur qui étreignait son coeur.
Elle descendit les marches et se fut avec soulagement qu'elle se serra une dernière fois dans les bras de Handir. Les yeux remplient de larme elle le regarda partir et répondit à son signe d'adieu en levant sa main tremblante.

Après de longue minutes passaient à observer sans bouger ce sentier que venait de prendre 5000 hommes, une femme l'attrapa par les épaules et l'entraina dans le château.
Il fallait qu'elle endosse son rôle de reine et non pas parce qu'elle n'avait pas le choix mais pour toutes ses femmes qui elles aussi avaient regardé leur mari, leurs fils et leur père partir à la guerre. Elle devait être présente pour chacune d'entres elles.

par Siléas Jeu 30 Nov 2006 - 15:45

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Après avoir traversé la forêt, un groupe d'Haladin arriva à Amon Obel, avec eux se trouvait une jeune femme qu'ils avaient trouvé errante dans les bois. Sachant qu'en ses temps il n'était pas bon de se trouver seule ils avaient préféré raccompagner cette dernière au palais, ici elle pourrait se reposer et elle serait en sécurité. De plus l'Haladin qui se tenait à ses côtés ne voyait pas l'intérêt de la considérer comme une ennemie potentielle, elle avait plutot perdu et il ne voulait pas qu'il lui arrive malheur. La forêt était grande et les Haladins n'avaient pas encore fait disparaitre tout les bandits qui y avaient élus domicile.

Ainsi, Louve pénétra dans l'immense palais, marchant sur un sol pavé de marbre et de nacre. Les couleurs étaient claires et éblouissaient lorsque le soleil le frappait. On ne pouvait que se demander comment un monument aussi prestigieux pouvait être aussi bien dissimulé dans la forêt.
Aucun chemin n'y menait, il fallait seulement connaitre la forêt pour pouvoir s'y repérer.
L'haladin entra dans la salle du trône, cet dans cette immense pièce que se tenait les deux trônes d'Amon Obel, celui d'argent pour le roi et celui d'or pour la reine.
Cette dernière se tenait près de l'arche menant aux jardins. Son regard était perdu dans le lointain mais les bruits de pas des soldats la fit revenir à la réalité.
Elle tourna ses yeux azur vers le groupe et leur fit un grand sourire.
Dans un bruit d'étoffe légère, Siléas, reine de Brethil, s'avança dans sa longue robe blanche et or comme son trône. Une fine couronne dorée était posée sur sa tête et ses cheveux d'or était attaché en une tresse légère.

D'un pas lent elle s'approcha de l'étrangère qu'accompagnait le groupe d'haladin.

"Bonjour ma Reine" dit le chef du groupe en s'inclinant d'un même pas avec ses hommes.

" Nous avons trouvé cette jeune femme dans un secteur encore dangereux de la forêt, nous avons donc pensé qu'il valait mieux pour sa sécurité qu'elle soit conduite ici à Amon Obel"

Sans un mot Siléas se plaça devant la jeune femme en question et la regarda profondément en lui souriant. Elle avait l'aspect quelque peu sauvageonne et elle avait l'air d'avoir beaucoup voyagé pour arriver dans un état pareil.

"Vous avez bien fait, Hedrin. Vous pouvez rester aussi longtemps que vous en aurez besoin dans ce palais. Vous serez conduite pas Néla dans votre chambre et vous pourrez vous rafraichir et vous changer."

Siléas lui fit un grand sourire

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