Turendil

Voyage à cheval de carn dûm à la trouée du Rohan en passant par le gué de tharbad:

13 cases, soit 52 heures.

Voyage interrompu (voir le topic "des elfes dans les contrées sauvages"

Nouveau voyage: Un endroit au sud de Carn Dûm vers brethil 18 cases, soit 72 heures environ

Un endroit au sud de Carn Düm vers brethil: 18 cases à cheval,

voyage terminé

Turendil abandonna derrière lui les frondaisons des arbres de Brethil, dont la forêt n'était qu'une partie de Doriath... Il souhaitait quitter au plus vite ces lieux, fuir l'infâmie qui était la sienne. Il se dirigea vers le sud, les larmes coulant sur ses joues. Il sentait au fond de son coeur que sa conduite l'avait condamné à une vie d'errances et de tourments. Il ne se sentait pas d'humeur à chanter, car son coeur était trop lourd.

voyage: brethil vers la trouée de Rohan, 28 cases à cheval, soit 56 heures)

Turendil chevauchait vers le sud. Une froide rage l’emplissait, et avait remplacé le remord dans son cœur. Le poison de la Haine coulait maintenant dans ses veines. Lorsqu’il songeait à nouveau à son accueil aux frondaisons de Brethil, il serrait le poing sur le pommeau de son épée et son regard flamboyait.

Quelle était la faute qu’il avait commise, songeait-il, pour avoir reçu si ignominieux accueil ? Son cœur s’était révolté devant la barbarie dont il avait été le témoin, les femmes et les enfants massacrés par les Haladins. Etait-ce là la hardiesse du peuple de Brethil ? On lui reprochait sa traîtrise, lui qui avait obéi au Roi et avait conduit à la bataille ses cavaliers. Il avait fui le massacre des populations civiles de Carn Dûm, mais n’avait pas déserté le Champ de Bataille ! Pourquoi le souverain des Haladins l’avait-il donc traité ainsi ? Parce qu’il avait refusé de cautionner ce massacre, cette offense à Eru ? Etait-ce là les qualités du roi des Haladins, et celles de ses hommes ?

En chemin, Turendil avait appris qu’en Rohan aurait lieu le couronnement d’un nouveau roi, et c’est pourquoi des ménestrels convergeaient vers ce pays. Il fit le reste de son périple avec ces ménestrels, se joignant à eux, et tous s’émerveillaient de sa belle voix, car il avait appris à chanter avec les bardes elfes de Menegroth. Il leur raconta l’ignominie dont il avait été le témoin, afin que nulle cour de l’ouistrenesse n’ignore quelle était la véritable bravoure des Haladins. Et voilà le chant qu’il leur apprit, dans la belle langue des Eldars, le quenya :

MoriHandir :

Massë in omataima arë lalahina cuilë ?
Uryaina yanen narë Brethil caïtaë,
Massë in nainië arë nië nissi cuilë ?
Narcivénëina yanen elwen Handir caïtaë.

Anàr arë eren, Halethrim hantëina raccië lië,
Losse arë lannë, nessë lantàina nuhuinenna macil.

Massë in huorë arë tuo cuilë ?
Yanen hisië arë yulmë caïtaë,
Massë in alcarinqua arë elwen Tur Handir cuilë ?
Yanen yàr arë hyastainqua caïtaë.

Lumbë arë on, Halethrim yaruina raccië lië,
Narë arë nië, lala lantàina nu Tur Handir taura !

Handir le Noir :

Ou sont les voix et les rires des enfants ?
Ils ont brûlé dans les feux de Brethil,
Où sont les lamentations et les larmes des mères ?
Elles ont été violées par la Pitié d’Handir.

Soleil et Acier, les haladins ont écrasé le peuple martyre,
Roses et soie, la jeunesse est tombée sous l’ombre des épées.

Où sont l’honneur et la force de Brethil ?
Dans les cendres et la fumée,
Où sont la gloire et la pitié du roi Handir ?
Dans le sang et le massacre.

Ombre et Pierre, les haladins ont détruit le peuple martyre,
Feux et Larmes, les rires ont disparus sous le puissant roi Handir.

Turendil chevauchait maintenant vers Edoras Il avait franchi les gués de l'Isen, et espèrait arriver à temps pour le couronnement. Chemin faisant, son humeur s'était adoucie, pour un temps. Les ménestrels qui l'accompagnaient chantaient avec lui, et c'était une troupe fort joyeuse qui se dirigeait vers la capitale du Rohan.

Quelques jours auparavant, de grandes batailles avaient eu lieu dans la région, et certains dans la petite troupe craignaient de faire des mauvaises rencontres. Mais cela semblait peu probable, maintenant que des cavaliers du Rohan et de l'ouistrenesse sillonaient le pays en tous sens, porteurs de la nouvelle du couronnement d'Eodred.

Toranur chevauchait avec sa troupe d'hommes sur les routes du Rohan.Passé maître dans le déguisement par la proximité de Sauron,la troupe arborait fièrement les insignes du Gondor pour mieux tromper ennemis et voyageurs.
C'est ainsi qu'elle apssa à proximité de la troupe de menestrels en route vers Edoras.

Toranur s'ennuyait ferme.Certes,porter son armure d'apparat était toujours un grand bonheur pour lui car c'était le seul habit dans lequel il se sentisse bien,mais voilà deux heures qu'il chevauchait et qu'il n'avait pas trouvé de quoi satisfaire son désir de violence.
Aussi la troupe qu'il vit au loin le réjouit.En effet,les ménestrels étaient en nombre avec chariots et jolis femmes et leurs habits bariolés leur donnaient de l'importance de loin.
Donnant un ordre silencieux,comme convenus,à ses hommes,Toranur se dirigea vers cette dernière.

Il se trouvait qu'en faite cette compagnie était bien miséreuse car il est bien connu que les ménestrels ne roulent pas sur l'or lorqu'ils sont sur les routes.Toranur fronça les sourcils mais il ne pouvait arréter son ordre.
Ses cavaliers entourèrent bien vite la troupe de ménéstrels qui interrompit ses chants et ses jeux pour observer avec crainte et silence ces hommes en armes.
Enfin,quand Toranur jugea la pression satisfaisante,il dit d'une voix seche et autoritaire.

"Par ordre de notre seigneur Aragorn,nul malandrins ne devra parcourir ses terres sans en être autorisés.Aussi,veuillez arréter votre amrche et nous alisser contrôler votre marchandise et votre destination."

Les cavaliers présents n'avaient même pas attendus la fin de la phrase pour se mettre en travers de, la route et renvoyer au centre du cercle formé les ménestrels trop entreprenants.
Un de ces derniers,plus courageux que les autres,demanda alors:

"Mais nous ne faisons rien de mal monseigneur.Nous sommes de paisibles..."

"Silence,ici c'est moi qui pose les questions aussi si tu ne veux pas finir en bouillie,je te conseille de te taire jusqu'à ce que je te le demande."

"Cela eut pour effet d'anéantir en chacune des personnes présentes la vélléité de résister alors que quelques que uns des cavaliers commençaient à fouiller les chariots tout en lorgnant sur certaines beautés qui se trouvaient là.

Le premier mouvement de Turendil fut de porter la main au pommeau de son épée, mais il se ravisa rapidement. Il n'était pas stupide, et ayant chevauché plusieurs jours durant en compagnie des ménestrels, il savait qu'il était probablement le seul à savoir se battre...

Il donna un petit coup d'éperons à sa monture pour serapprocher du groupe, et fit faire quelques pas à sa monture avant de la faire s'arrêter. Un des hommes s'approcha de sa monture, et son regard brilla de convoitise lorsqu'il se posa sur la garde ouvragée de son épée, et il tendit la main pour la prendre. De toute façon, les ruffians auraient tôt ou tard remarqué ses vêtements elfiques, sa magnifique épée et sa monture de bonne qualité. Le chef de la troupe n'avait pas vraiment l'air commode. Mais Turendil remuait de sombres pensées depuis son départ de Brethil, et il n'était pas vraiment d'humeur à se laisser martyriser. Regardant le soldat dans les yeux, il lui dit d'un ton froid :

"Pose ta main sur cette arme et tu es un homme mort, ruffian!"

Toranur faisait la moue.Non seulement il semblait qu'il n'y avait rien de satisfaisant à part les femmes.Mais en plus,ces hommes n'avaient aucune armes et n'osaient guère résister ce qui empéchait Toranur de faire un bain de sang.Bien qu'il aimat la violence,il la détestait gratuite,contrairement à nombre de ses camarades.

Il se résignait à prendre le minimum et à s'en aller semer le trouble autre part quand cette phrase retentit proche de lui.

"Pose ta main sur cette arme et tu es un homme mort, ruffian!"

Tournant la tête et plissant les yeux,Toranur vit un homme à la beauté presqu'elfique,fier et droit sur son cheval,menacer verbalement un de ses soldats.
Ce dernier d'ailleurs,avait vivement retiré sa main dans un premier temps et regardait maintenant le mystérieux cavalier l'air mauvais.

Autour,les ménestrels regardaient avec ahurissement la scène et se demandaient quoi faire entre venir en aide à leur compagnon ou rester tranquille à attendre que apsse la tempête.
Toranur se devait donc d'intervenir vite.
Aussi dit-il à son subordonné d'une voix douce:

"Laisse Rufius,laisse."

Ce dernier hésita à obéir mais il s'y résolut lorsque son chef se dirigea vers eux.
Toranur détailla l'étranger.Bien que surement pas très riche,l'homme portait des tenues elfiques et sa bête ainsi que l'objet à la source du conflit,étaient de grande valeur.A voir ses mains,l'homme ne devait pas être musicien de profession,ses ongles étant court et soigné comme ceux d'un maître d'arme.
Portant son regard dans celui de l'homme,il dit d'une voix égale:

"Il est parfois bon de savoir se taire seigneur chanteur,mais peut être avez vous oublié dans quelle situation vous êtes.Aussi vais je vous la rappeler.Vous êtes sous le coup d'un contrôle de l'empire.Et les membres de ce groupe ont comment dire?Tout pouvoir,même celui de tuer un à un dans d'atroces souffrances vos compagnons."

Après un dernier regard,Toranur commanda d'une voix forte:

"Bien,prenez tout ce qui semble contraire aux lois de l'empire et les suspects"

Les hommes ne se le firent pas dire eux fois.Saisissant les objets qu'ils avaient repérés,ils les chargèrent sur leurs chevaux tandis que 2 hommes et 8 femmes étaient arrétés et ligotés sous les yeux horrifiés mais terne de leur compagnons de route.En effet,dans une mare de sang baignait le seul qui avait eu le courage de s'opposer au départ de sa femme.Sa mort avait été fulgurante et rapide et le corps reposait désormais bien en évidence sur la route.

Le dénommé Rufius cependant,pensant que le discours de son chef avait suffit et désirant ardemment cette arme,approcha à nouveau sa main de l'épée avec la sienne dans son autre main,prêt à toute attaque.

La jeune âme de Turendil était outrée par l'attitude des hommes de l'empire mais, jetant un coup d'oeil à ses compagnons de route, il se dit qu'une attitude rebelle leur vaudrait sans doute des représailles. Son visage avait pâli sous l'effet de la colère, mais il préféra se contrôler. Serrant les lèvres, il décida de ne pas piper mot.

Le regard du chef de la troupe lui avait donné froid dans le dos... Ce n'était pas le regard d'un simple guerrier, mais celui d'un tueur habitué à voir le sang couler. Il baissa les yeux, souhaitant éviter une attitude de défi ouvert. Soudain, un cri retentit, vite étouffé par un atroce gargouillement: l'un des ménestrels, la gorge tranchée, bascula de son chariot, sa main serrant convulsivement l'étoffe de la robe de sa femme, qui reposait en travers de la selle de l'un des brigands, dont le regard mauvais scrutait les autres membres de la troupe. Turendil capta un mouvement à son coté: le guerrier qui se tenait près de lui avait dégainé son arme et tendait sa main libre pour lui saisir la sienne.

Le sang de Turendil ne fit qu'un tour: ces ménestrels l'avaient accueillis avec bonté, et celui dont la gorge venait d'être tranchée avait eu un bon rire chaleureux... Ni sa femme ni quiconque n'aurait plus le plaisir d'entendre ce bon-vivant.

D'un geste du pouce, il détacha la boucle qui retenait le fourreau de son arme à son cheval, et la lanière de cuir glissa sur le sol. Ses yeux jetèrent des éclairs tandis que d'un mouvement vif, il faisait décrire un arc de cercle à son épée, toujours dans son fourreau, ce qui eut pour effet de projeter le fourreau vers les yeux du cavalier. Celui-ci, surpris, leva son épée pour parer le coup, mais son arme ne dévia que le fourreau qui était venu taper sa lame.

Ce bref moment de surprise avait suffit à Turendil. Son épée Celebmacar était maintenant libre de danser une danse de mort. Celle-ci fut brève; presque une caresse en direction du poignet de son adversaire, et sa main tranchée tomba, tachant de vermeil l'encolure de son cheval. Puis l'épée elfique trancha net le cri qui avait commencé à sortir de ses lèvres. Un mouvement de son cheval de guerre fit basculer le corps lentement, la tête tombant du coté opposé.

Un rictus féroce déformait les traits juvéniles de Turendil, et son regard d'un gris d'acier semblait briller d'une froide lueur. Même s'il ignorait tout de son lignage, il était de la lignée d'hommes vaillants, et il ressemblait à cet instant à quelque héros des chants passés.

Il ne se faisait pas d'illusions quand à ses chances de survie face à une troupe aussi nombreuse, et eut une pensée amère en songeant au mauvais sort qui était sur lui.

"Maudit! Maudit!", hurla t-il, et il ne savait pas si ce cri s'adressait à l'un de ses adversaires ou à lui-même.

Toranur allait donner l'ordre à sa troupe de s'en aller quand un bruit de ferraille attira son attention.
Le jeune homme de tout à l'heure ne semblait pas avoir compris la leçon de tout à l'heure.Mais Toranur haussa les éapules,Rufius s'en sortirait bien tout seul.
Mais Toranur fut vite détrompé,Rufius eut à peine le temps de parer le fourreau que déjà sa main tomba au sol et que sa vie s'échappa peu de temps après de son envelloppe charnelle.

Le sang du général ne fuit qu'un tour.Avec toute la vitalité de sa jeunesse,toute sa hargne et tout son savoir,il allait montrer à ses subordonnés comment on matés un rebelle.
S'adressant à ses hommes,il dit:

"Laissez,celui ci est pour moi."

Les autres pestèrent mais n'osèrent intervenir,ils préférèrent se tourner l'air mauvais vers les menestrels qui se serraient les uns contre les autres l'air plus terrifiés que jamais.
Toranur fit bondir son cheval et Croc Noir qui était à ses côtés le suivit dans son bond.
Cela fit que le jeune général était proche du jeune étranger.
Le jaugeant un moment,Toranur pensa *Je ne m'étais pas tromper,c'est bien un maître d'armes.Sa position de garde est parfaite et son maintien celui de l'homme assuré.*

Cela avait évidemment duré qu'un centième de seconde mais cela fut suffisant à Toranur pour mesurer pleinement la force de son adversaire avant même de le combattre.

"Croc Noir,au pied.N'interviens pas.Il n'y aura pas de souci."

Le loup grogna et montra les dents mais se coucha tranquillement à l'écart prêt cependant à intervenir pour sauver son maître.

Toranur sortit alors son épée.Cette dernière réfléchit alord les derniers rayons du soleil.En effet,cette lame avait été forgé apr Hatori Hanzok,le meilleur forgeron de la Terre du Milieu et il était dit que ses lames étaient incassables.

Toranur chargea alors,ses yeux deux fentes d'acier en mouvements et sa lame décrivant un mouvement aprfait.
Turendil put à peine esquiver l'attaque que déjà celle ci se déplaçat et il put à grand peine se protéger de son arme.
La puissance du coup vint cependant le jeter à terre ou le rejoignit souplement son adversaire.
Turendil se releva d'un bond mais son adversaire était trop rapide pour lui et une estifade vint lui barrer la joue.Visiblement,le capitaine de la troupe prenait un grand plaisir à ce jeu.
Mais ce dernier dut juger la situation trop longue car il précisa ses attaques et envoya l'arme de Turendil loin dans le sol,laissant le jeune homme désarmé et aux mains de son adversaire.
Toranur resta un certain temps devant ce dernier et le temps sembla comme se ralentir autour des deux protagonistes.
Rengainant son arme,Toranur s'approcha de Turendil et lui dit:

"Aujourd'hui,je me sens d'humeur gentil.Aussi vais je te laisser la vie à toi et aux ménetrels.Mais pour cela,tu vas m'accompagner.Ton regard m'intrigue et je ne peux laisser l'empire avec un tel homme comme toi en liberté."

Faisant une prise adroite,Toranur bloqua les mains de Turendil et les lui attacha avant de le jeter en travers de sa selle.Ramassant l'pée elfique,il la lança à un de ses hommes en disant:

"Emmène le cadvre de Rufius."

Celui ci s'inclina et s'éxécuta.
Toranur,remontant en selle dit cette fois aux ménestrels:

"Pour toute réclamation,allez à Edoras,vous verrez comment on vous y répondra."

Et sur un grand éclat de rire,le général s'éloigna au galop suivit de ses comparses.

HRP:Sa te va comme ça ou je modifies pour laisser une plus grande place a combat?

Turendil ne quittait pas des yeux ses adversaires. Son regard était dur, et grande était sa détermination. Il songeait que son existence allait probablement se terminer ici, dans ce pays qui lui était étranger, et eut un pincement au cœur en songeant qu’Idrel, sa mère adoptive, ne saurait probablement rien de son Destin. Son existence lui importait peu ; depuis qu’il avait quitté Menegroth, il n’avait rencontré que Douleur et Peine, et il lui semblait que finalement, Dagdhagethil avait toujours eu raison de le considérer comme un être vil et maudit.

hrp: no problem

Il détestait les brigands qui se trouvaient face à lui, haïssait le manque de pitié du Roi Handir et maudissait l’idée de devoir mourir avant d’avoir pu tirer vengeance de lui mais, par-dessus tout, sa haine envers lui-même était immense. Ses sentiments violents menaçaient de submerger totalement sa raison, et il s’apprêtait à se jeter au milieu de ses adversaires dans une furie aveugle et meurtrière : au moins sa mort serait-elle digne d’être chantée, si l’un des ménestrels survivait à ce jour d’épouvante…

Un sentiment de pitié se fraya un chemin parmi ses pensées meurtrières, en songeant aux ménestrels qui allaient probablement payer avec lui sa rébellion… Et soudain, il retrouva le calme. Nul accent de harpe ne venait troubler sa pensée…

L'homme qui lui faisait face était le tueur au regard froid, le chef des maraudeurs... L'échange de coups fut bref, et Turendil fut rapidement maîtrisé. La colère faisait comme un sombre voile rouge devant son regard. Alors que le guerrier se remettait en route, sur de lui, Turendil se jeta vers l'avant, glissant de cheval, et se réceptionna tant bien que mal. Avec toute la vitalité de sa jeunesse, il se releva et, les mains liées, saisit le pied de l'étrier de l'homme qui avait récupéré son épée; avec une forte poussée, il le désarçonna. D'un geste vif, il tailla les liens de ses poignets sur la lame de son épée, puis se remit en garde:

« Hommes de l’Empire », dit-il en brandissant son épée au dessus de sa tête, « Voici Celebmacar, l’épée d’argent, et les forgerons elfes de Menegroth ont capté l’éclat de la lune dans cette lame. Puissante en vérité est cette lame, car il est dit qu’elle ne peut se briser tant que son éclat brille, et qu’elle brillera toujours si elle est portée par un cœur vaillant ! Je jure devant les Puissances de l’Ouest que si vous ne libérez pas également les femmes des ménestrels, je vous affronterai tant qu’il me restera un souffle de vie et lourdes seront vos pertes même si je meurs avec vous ! Mais faites preuve de clémence, et je vous donnerais cette lame sans combattre, et remettrai ma vie entre vos mains pour que vous puissiez en disposer à votre guise ! Songez à la valeur de cette lame, et au sang qui peut éviter d’abreuver le sol de cette contrée ! ».

Et il sembla à tous que sa stature avait grandi, et grande et terrible était sa prestance.


hrp: si tu lui flanques une nouvelle raclée, Turendil ne s'échappera pas; un peu d'irréalisme mais pas trop

HRP:

Toranur ne comprit pas très bien ce qui se passa.Certes,il tenait à l'oeil son prisonnier mais il n'avait pas du tout envisagé cette péripétie.Et cela l'énerva grandement.Aussi,quand il se retrouva à terre,se releva t il prestement pour éviter d'autres humiliations.
Il écoutit alors l'étranger mais la comédie n'avait que trop duré et les coups appellent le sang.
Levant le gant,Toranur cria à ses hommes:

"Tuez moi cette racaille!L'empire ne peut tolérer une telle vilenie."

Les hommes,trop heureux de se laisser aller à leur penchant,chargèrent les ménestrels désarmés et effrayés.
Une forte odeur d'urine et d'hémoglobine commença alors à monter dans l'air sous les coups des soldats de Toranur qui s'en donnnèrent à coeur joie ne laissant que deux trois survivants s'enfuirent en courant pour raconter l'injustice dont ils furent victimes.

En marge du combat,Toranur s'était précipité sur Turendil.Il aurait aimé épargner la troupe mais cela n'était plus possible;Il fallait que ses hommes trempent leur lame dans le sang pour oublier que leur général avait été tenu en échec par un misérable gueux.
Les deux lames s'entrechoquèrent alors que Toranur tentait une feinte.Il fit un moulinet qui écarta la lame de son adversaire mais elle revint menacer son flanc gauche.
Toranur n'aimait pas ça.C'était à lui de mener le combat et pas l'inverse.Aussi,quand Turendil revint frapper,il esquiva aul ieu de parer et attaqua à son tour.Il se fendit rapide comme l'éclair.
Turendil para alors,un sourire de folie sur ces lèvres.Mais Toranur sourit alors à son tour.
Car au lieu de reculer,il leva son bras ganté et brisa d'un grand coup de poing le nez de Turendil.
Ce dernier porta sa main libre à son visage pour épancher le saignement et calmer sa douleur.
C'est alors qu'une autre douleur vint s'ajouter.En effet,à sa cuisse pendait Croc Noir,le loup de compagnie du général adverse qui avait planté ses longs crocs dans la chair tendre de l'humain.

Toranur donna un grand coup du tranchant de sa main sur le poignet de l'étranger ce qui l'obligea à lacher son arme.Puis,il assoma littéralement Turendil d'un grand coup.

"Lache le maintenant Croc Noir."

Ce dernier obéit mais à contre coeur.Si Toranur l'avait laissé faire,il aurait probablement dévoré le corps de Turendil.

"Chef,les menestrels ont été abattus.Que fait on maintenant?"

"On va mettre un peu de distance avec ici et nous monterons...Non,nous revenons à notre camp de base.Cela fait longtemps que nous n'avons pas eu des nouvelles de la Terre du Milieu et celui là..."

Il désigna Turendil affalé par terre."

"...Pourra nous en donner."

Après avoir attaché Turendil par les pieds et par les mains,Toranur et sa troupe s'éloignèrent dans le lointain.

HRP:Désolé pour l'anti RP mais comme on s'était mis d'accord...Enfin si tu juges cela aussi un peu irréaliste on peut toujours changer.Et puis là c'est pour accélérer un peu le mouvement,après je ralentirai pour te laisser plus de liberté.lol
Suite là:https://rpglordoftherings.forumactif.com/viewtopic.forum?p=24046#24046

hrp: pas de souci, ça lui pendait au bout du nez à ce brave Turendil...

Voyage terminé! (on pourrait même dire terminé brutalement )