la bataille de Helm

ici se deroulera la bataille de helm entre les armées coalisées de l'ouest retranchées dans for le cor zet une importante armée d'orc descendu des monts brumeux

[Mj On]

Les orcs étaient au nombre de 5000 postés face au gouffre de Helm. La bataille serait très dure. Des énormes quantités de sang seraient versés tant du coté des humains que des orcs. Et bien sur tout ce qui allait avec la guerre.. Les atrocités barbares commises lorsque des combattants seraient capturés, tant d'un coté que de l'autre.

La tension était à la limite du palpable. Les orcs étaient dirigés par le plus grand, le plus fort mais aussi le plus brutal d'entre eux. Ce n'était pas lui qui concevait les tactiques, il n'en était certes pas capableet recevait ses ordres de plus haut.

Du coté de la forteresse, les soldats étaient parés, les armes au poing, et leur Roi les exortait au combat, à defendre leur liberté et leurs terres. Il ne manquait que le coup d'envoie de cette bataille qui resterait longtemps dans les mémoires. Et ce coup d'envoi serait donné du coté des orcs qui restaient sans bouger pour le moment..

La bataille s'annoncait...

[Mj Off]

« Disposez les hommes en ligne sur les murs »

Comme un rang les hommes se mirent en position. Droit sous la pluie battante qui commençait à tomber. Grimbold et Eldarion défendaient la porte avec leur homme. Theodwyn commandait la droite des remparts et Eodwyn était derrière avec les archers dans la cour :

« Armez les trébuchets, armez les scorpions, ils ne doivent pas mettre les pieds sur le mur. »

Il se tourna vers Nirdin :

« Nirdin, je suis heureux, de vous connaître, si jamais nous devons mourir ce fut un honneur.

- Moi de même Eodred, vous etes l’un des rares hommes que je respectent. »

L’homme et l’elfe s’enlacèrent puis ils se tournèrent vers la bataille. Devant eux l’armée orc se déploya :

« Bandez vos arcs, ne tirez que sur mon ordre. »

Il tira son alors épée parer à donner le signe le cas échéant.

Sur les mur du Gouffre de Helm, la tension était palpable. Chaque soldat tripotait nerveusement son arme avec inquietude. En bas du mur, les orcs étaient très confiants car ils sentaient que la peur qui régner dans le fort pourrait prendre la place du courage de tout ces soldats humains.
Grimbold se tenait aux côtés de son frère et soeur, atendant avec anxiété le début de la bataille. Lui et le prince, ainsi que les deux autres Mréchaux de la Marche se trouvaient sur une sorte d'estrade derrière le chemin de ronde principal. Mais Grimbold pouvait sentir d'ici la peur qui s'installait petit à petit dans le coeur des hommes en première ligne. Les orcs quant à eux, grogner avec férocité.
La charge était proche. Très proche.
Grimbold saisit la poignée de son épée, et la serra avec force, attendant la bataille, tandis que son frères donnait les ordres aux archers...

[Mj on]

Aucun mot n'était échangé parmis les ocs, et personne ne connaissait le plan d'attaque. C'eut été d'ailleurs bien inutile puisque les orcs ne vivaient que pour la bataille... Et en l'occurence pour obeir à leur chef. Lorsque ce dernier viendrait à leur donner un ordre, il serait executé au plus rapidement.

Les soldats avaient pris place sur les remparts, et chacun attendait le signal pour engager la bataille. Les orcs étaient à pieds, seul le général et ses sous fifres étaient à cheval. Le départ était de plus en plus imminent, et la soif de sang emplissait les orcs d'impatience.

Le génaral Orc devancait ses troupes. Ce serait lui qui donnerait le signal de départ puis resterait en arrière pour diriger tant bien que mal les créatures. Un silence de plomb. L'immobilisme génaral. Puis soudain, le génaral talonna son cheval et parti à la charge poussant un hurlement, repris en coeur par les 5000 orcs qui suivaient. La bataille était engagée et la solution était simple. Soit Helm tombait soit les orcs étaient massacrés jusqu'au dernier.

Pour l'heure, le général observa la riposte de Helm. Certes, ce n'était pas une bonne tactique de faire tuer ses orcs, mais il avait des ordres precis, et si Helm pensait gagner facilement, alors ca ne pourrait qu'être à leur avantage...

[Mj Off]

Le silence des deux armées était intense. Chaque orc, chaque homme, chaque personne sur le champ de bataille ne troublait ce silence. Quans tout à coup, le général orc chargea en hurlant vers les murs de Fort le Cor, suivit bientôt par toute l'armée orc.
La bataille du Gouffre de Helm avait commencé. Grimbold dégaina son épée et se retourna vivement pour faire face à son frère :

-Eodred, je m'occupe de contenir les orcs sur le flanc gauche du mur avec mes hommes, selon tes ordres. Theodwyn s'occupe du flanc droit. Bonne chance !!

Il se retourna et partit vers le côté gauche du mur, suivit par les hommes qui se trouvaient sous ses ordres. Le bruit était insoutenable, on était passé d'un silence de mort à une cacophonie titanesque. Les orcs foncaient vers les murs à vive allure,beuglant des cris de guerre et des insultes dans le noir parler du Mordor.
Grimbold et ses hommes se postèrent sur la muraille, attendant que les orcs soient assez proche pour commencer à se battre.
Grimbold se retourna une dernière fois, regardant ses hommes. Levant son épée, il cria :

-Rohirrims tenez-vous prêts !!

Puis il se retourna face à l'ennemi, prêt à défendre le Gouffre de Helm contre tout les malheurs qu'apporté ces orcs...

Pendant que l’assaut débutait, les Isengardiens restaient enfermés dans la salle principale du Fort.
Les futiles menaces de Grimbold les avaient fait rire intérieurement, mais rester ainsi enfermé ne leur plaisait guère, eux Numénoréens de souche, bien que tourné vers l’adoration de Melkor, et donc très enclins aux grands voyages, la mer, l’air libre.

Cessant leur discutions en Noir Parlé, ils marchèrent jusqu’au capitaine chargé de les surveiller, un homme devant bien s’ennuyer puisqu’il n’avait rien à redouter d’eux.
Le diplomate demanda à l’officier Rohirrim :

-« Allez avertir votre supérieur, quel qu’il soit, que nous souhaitons combattre. Cette guerre n’est peut-être pas la nôtre, mais nous voulons manier l’épée aux cotés des fameux chevaucheurs de chevaux pourtant privés ici de leurs montures. »

La bataille faisait rage devant les murs de Fort le Cor. Les archers Rohirrims et surtout la Compagnie Grise criblaient de flèches l'armée ennemie qui se pressait devant les murs du Gouffre. De part et d'autre fusait les ordres donnés aux archers de tirer sans relâche sur les orcs.
Grimbold patientait, car lui et la plupart de ses hommes ne disposaient que d'armes de corps à corps. Il patientait alors tandis que la bataille continuait, quand tout à coup, un homme dirigea l'attention vers la chaussée, car des orcs commencaient à s'approcher dangereusement de la grande porte. En cas de submergement des hommes qui protégeaient la porte, il faudrait que Grimbold et ses hommes aillent défendre cette dernière. Mais pour l'instant, ils veillaient sur la partie gauche du mur, selon les ordres. De toute facon, les orcs allaient bientôt atteindre les murs, et ils utiliseront diverses moyens, nottament des échelles, pour grimper sur les remparts.

Grimbold restait donc immobile , attendant que l'attaque ennemie soit plus néfaste pour rentrer en action. Il scrutait quand même l'armée ennemie, pour ne pas se faire surprendre par des traits ennemis.

Malgré les cadavres d'orcs qui s'entassaient pitoyablement devant les murs, la marée noire du Mordor ne faisait qu'avancer.

Le corps à corps était tout proche...

Eodred regardait l’ennemi avancer sous la tornade flèche et de rock. Les corps s’entassaient au fur et a mesure de l’avancé. Lui-même pris son arc et décocha de nombreuses flèches. Mais il regarda attentivement la bataille :

« Bizarre, je sais que les orcs sont stupides mais pourquoi viennent t’il se suicider sous nos murs sans le moindre matériels de siège. Ils nous préparent quelques choses, c’est une diversion, mais pour ou l’attaque principale."


Pendant que les orcs atteignaient la base de murs, Eodred se retourna. Eodwyn commandait les troupes de réserve et les trébuchets de la cour :

« Eodwyn, reste sur tes gardes, l’ennemis pourraient bien debouler ici »

Il se retourna. Malgré des pertes importantes les orcs étaient sous les murs. Ils lancèrent alors des grappins par multitudes certain avec des chaînes, d’autres avec des cordes :

« Restez en ligne, en ligne, tenez les murs, dégainez vos épée. »

Le corps a corps était proche. Le sang allait gicler.


Pendant ce temps dans la grande salle les homes de l'isengard voulaient se batte. La capitaine responsable leur repondit:

"J'ai recu des ordres, nous tiendrons mais en attendant vous etes consignés ici."

[Mj on]

La bataille était d'une atrocité sans pareil. Des membres arrachés, des crânes fendus, certains combattants avaient leurs organes à l'air libre, mais la rage de vaincre les soutenant encore, ils continuaient à combattre jusqu'a n'en plus pouvoir.

Vu de loin, les orcs et les humains étaient semblables. Reduits à des points, à des fourmis. Certains tombaient, et que ce soit des orcs ou des humains, impossible de faire la diffèrence. Pour tous, la mort est la même...

En observant un petit peu mieux les mouvements de foule, on apercevait plusieurs choses. Tout d'abord, les hommes tenaient les remparts, et de nouveaux arrivant venaient remplacer les morts. La ligne semblait infranchissable, et elle l'était bel et bien pour le moment. Ensuite, les orcs montaient aux remparts, comme toute attaque un tant soit peu normale. Mais... Il y avait un autre mouvement aux pieds des échelles, completement indécelable pour les combattants du fort. Certains orcs creusaient la terre, se relayant pour aller le plus vite possible.

Le génaral, toujours en arrière, observait et affichait un petit sourire. Certes les orcs mourraient, mais la vraie attaque aurait bientot lieu... Et aucune possibilité de fuite ne pourrait etre accordée aux combatants du fort si ca marchait.

[Mj off]

Repoussez les échelles à bas ! cria Handrad.

Lorsque les échelles parvinrent aux murs, plusieurs dúnedains s'empressèrent de les repousser. On entendit alors les cris de rage des orcs suivis de près par les cris d'agonie de ceux qui se voyaient écrasés par le bois et le fer. Certains tentèrent de sauter tant qu'ils le pouvaient. La plupart n'atteignirent pas le rempart et ne firent qu'accélérer leur mort en allant s'abattre violemment au sol.

Mais les dúnedains ne réussissaient pas à repousser toutes les échelles et tous furent bientôt submérgés par la vague ennemie qui s'écrasait sur les hommes comme la mer déchaînée le faisait sur la pierre. Handrad était là qui tuait chaque orc se trouvant sur son passage. Seulement, il n'en avait pas encore achevé un que dix autre arrivaient.

Tenez vos positions ! Ne reculez pas, hommes du nord ! C'est pour votre liberté que vous vous battez. Pour le Rohan et pour tous les peuples libres de la Terre du Milieu !

A ces mots, les dúnedains s’avancèrent et repoussèrent une bonne vingtaine d’orc à bas des remparts. Les orcs, eux, avaient un avantage considérable. Ils ne connaissaient pas la peur. Ils vivaient pour tuer et pour le plaisir de tuer. Quant aux hommes, ils se battaient pour leur famille, leurs biens, leur vie. Ils avaient tout à perdre. Puis vint Eldarion. Le jeune capitaine apporta un peu de confiance aux hommes. Lui et Handrad perçaient les lignes d’orcs et peu à peu un cercle se forma tout autour de ces deux combattants. Le cercle rétrécissait puis se rélargissait au fur que les ennemis s’avançaient puis tombaient. Dans la foulée du combat, Handrad lança à Eldarion :

Nous ne pourrons tenir plus longtemps. Il va falloir penser à se replier.

Tout pendant qu’il parlait, Handrad trancha la tête d’un orc. Puis il en transperça deux de sa lame. Un peu plus loin, Elegost se battait aussi, faisant tomber nombre d’ennemis. Alors que le dúnadan achevait un orc tombé à terre, une épée le traversa de part en part. Elegost se retourna et fendit le casque de cette bête immonde et sa lame s’arrêta à hauteur de la bouche. Elegost s’écroula ensuite. Handrad qui avait assisté à cette scène poussa un cri de colère et courut jusqu’au corps de son ami qui gisait là et se faisait piétiner. Dans son élan, Handrad tua cinq orc qui s’étaient jeté sur lui. Il s’agenouilla près de la dépouille et la porta contre lui.

Non. Pas lui. Pas maintenant.

Handrad se releva péniblement, s’appuyant sur son épée. Eldarion le rejoignit bientôt et le capitaine ne put que constater les dégâts.

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Eldarion s'empressa de suivre Handrad qui avait fuit à toute vitesse, inconscient du danger. Son visage était passé du rouge sueur au blanc stupeur. Ses yeux avaient perdu la clarté et il ne semblait désormais absorbé que par une seule chose, comme vitale.
Eldarion qui l'avait tout d'abord vu dans cet état n'en comprenait pas la cause, il n'en n'avait d'ailleurs pas le temps, un regard signifiait un risque de lame dans le visage la concentration était la seule chance de survit.
Tournant son regard il vit donc Handrad courir. Courir, chose quasi impossible à ce moment, si serrés était les affrontements que l'on pouvait à tout moment se retrouver à terre sans même savoir pourquoi. Apeuré de le voir en pleine inconscience, il se fondit dans la masse pour pouvoir au mieux le suivre. Handrad tranchait avec une violence inouïe n'importe quel obstacle, au contraire d'Eldarion qui éprouvait un mal fou à se frayer un chemin.
Le bruit était intense, les boucliers s'entrechoquaient, les pieds glissaient sur le sol jonché de sang et s'entremêlaient aux morceaux de corps méconnaissables. La pluie avait mêlé la crasse des orcs à l'odeur de la terre humide, et l'odeur de la chaleur des corps encore fumant rendait l'air impossible.
Eldarion le suivait toujours mais avec plus de mal encore qu'auparavant, et dans le tonnerre de cri et de supplice appelé sans réponse Handrad.

"Handrad! Revenez c'est un ordre! Vous allez vous faire massacrez..HANDRAD!"

Plus sa voix s'élevée plus sa fatigue s'accroissait, et il ne semblait avancer parmi les corps qui se ressemblaient tous.
Plus rien, Handrad avait comme disparut, un orc sur la gauche et un coup de lame donner dans son épaule droite encore un second qui le surpris par derrière et le toucha peu profondément dans le creux de sa jointure entre son épaule gauche et son cou.
La main sur la plaie pour empêcher le sang de couler il put enfin voir Handrad étendu sur le sol près d'un cadavre et tous deux entourés d'une vision de guerre atroce. La scène fut des plus éprouvante et marquante, les gens étaient comme au ralenti et Handrad n'en croyait pas ses yeux, tout s'opposait tant a haine qui se transcrivait par les épée et le sang tant l'amour qui pouvait ressortir d'Handrad envers le mort.
Arrivée enfin aux cotés d'Handrad qui venait tout juste de se relever, après quelques coup d'épée donné d'ici de là, il lui posa sa main sur son épaule, son regard se tourna à son tour vers le mort puis vers Handrad, un silence de mort.
Puis revenant dans la réalité tenace Eldarion s'avança de l'oreille droite de Handrad pour se faire simplement entendre.

"Handrad je compatie à votre douleur mais nous ne pouvons pleurer nos amis, nous ne le pouvons pas pour l'instant!
Aller, venez sinon nous allons nous faire tuer.."

Le secouant discrètement, Eldarion jeta sans attention un fébrile regard vers le pied des murs. Un attroupement anormal d'orcs entassés. Impossible de voir leur action, mais l'agitation les avait prit...Eldarion ressentait comme un malaise, une intuition. Il empoigna de nouveau l'épaule d'Handrad qui se retourna surpris.

"Handrad...regardez..En bas, qu'en pensez vous?!"[color:425d=white:425d]

Lorsqu'il sentit la main sur son épaule, Handrad se retourna vivement.

"Handrad je compatie à votre douleur mais nous ne pouvons pleurer nos amis, nous ne le pouvons pas pour l'instant!
Aller, venez sinon nous allons nous faire tuer.." lui dit Eldarion.

Handrad ne l'écoutait pas, il ne l'entendait même pas. Il était toujours là, penché au dessus du corps inerte. Puis il revint peu à peu à lui-même. Tout en se retournant, il fut surpris du réflexe qu’il venait d'avoir sur un orc qui s'apprêtait à le frapper dans le dos. L'orc avait été décapité net. Il fallut qu'Eldarion interroge à nouveau Handrad pour que celui-ci prenne conscience du danger que tous deux couraient.

"Handrad...regardez...En bas, qu'en pensez vous?!"

Handrad se pencha alors et aperçut un attroupement d'orc qui s'afférait au pied du mur. A première vue, rien ne semblait indiquer qu'il fallût s'en inquiéter.

Je ne sais pas... C'est étrange... on dirait que...

Handrad n'eut le temps de finir sa phrase que plusieurs orcs s'étaient jetés sur les deux hommes. Dans l'élan du combat, Handrad fut éloigné de son capitaine. Il tua un des orcs mais deux autre arrivèrent et bientôt le dúnadan fut pris, acculé contre un merlon, à deux doigts de tomber de l'autre côté, coincé entre le vide et six orcs qui l'encerclaient. Sans hésiter plus longtemps, Handrad fonça dans la mêlée. Les orcs, surpris, s'écartèrent et Handrad sauta de l'autre côté du mur, dans la cour. Chance pour lui, une énorme botte de foin qui aurait dû servir à nourrir le bétail amortit sa chute. Séparé du reste de ses hommes et de Eldarion, Handrad alla en direction de la porte où là aussi on s'activait durement. Des coups puissants de bélier sur le chêne de la porte résonnaient dans le Fort. Après plusieurs coups portés, un trou d'au moins quatre pieds se forma dans le bois. Au prochain coup, la porte ne tiendrait plus et les assaillants pénétreraient facilement dans le Fort. Là, étaient une trentaine d’hommes qui tentaient de fermer cette ouverture à l’aide de poutres et de planches. Handrad s’approcha et donna quelques ordres à la va-vite.

Cessez de vouloir boucher l’orifice. Préparez-vous ! Préparez-vous à les recevoir dès qu’ils entreront.

La plupart des hommes réunis ici n’étaient que paysans, voire artisans et n’avaient aucune expérience du combat. Seuls quelques hommes équipés.

Tous ceux possédant des arcs et armes de jet, mettez vous derrière et tirez dès que la porte s’ouvrira.

Heureusement pour eux, la porte ne céda pas au coup d’après. Mais allait-elle tenir encore longtemps ?

La bataille battait son plein. Les orcs avaient pris d'assaut le mur a l'aide d'échelles. Le chemin de ronde était recouvert d'une multitude de cadavres et il était impossible de savoir la différence entre un cedavre humain ou un orc.
Grimbold, de son coté, bataillait fort de sa lame. La moindre parcelle de son corps était recouverte de sang, soit du sang noir d'orc, soit du sang humain, et voire même du sien.
Autour de lui, les cris fusaient de toutes parts, les hommes blessaient tombé a terre étaient piétinés presque instantanément.
Le flanc gauche de Grimbold était pratiquement submergé. Lui et 3 de ses meilleures hommes formaient un barrage devant les trois échelles principales d'où les orcs affluaient. Mais ils ne pourraient pas tenir encore longtemps comme ça car son bras le faisait souffrir et son épée était de plus en plus lourde.
Les orcs qui montaient aux échelles étaient tranchés de toutes parts ; car la rage des hommes, bien qu'inespéré, était débordante de folie.
Un coup d'oeil vers la porte lui permit de voir qu'elle allait céder, et déja des hommes se tenaient devant, prêt au contact proche avec les orcs. A sa grande surprise, il apercut Handrad donnant des directives aux soldats retranchés devant la porte, alors que ce dernier devait se trouver sur les murs, avec sa compagnie de Dunedains.

Alors que Grimbold, les quelques hommes qui lui restait et le flanc gauche allaient tombés, des hommes apparurent et vinrent renforcés la défense fébrile du mur gauche.
Incrédule, Grimbold les regarda.

-D'ou venez-vous comme ça ?
-Nous venons de la part de votre soeur, qui a reçu un appel au secours du flanc gauche du mur.
-Ah, je comprends mieux alors. Comment se passe la bataille sur le reste du mur ? questionna Grimbold.
-Mal, monseigneur, mal ! Les orcs sont nombreux, et pourtant leur attaque n'est pas furieuse ! Ils nous préparent quelque chose, c'est certain.

Le dialogue avec le nouvel arrivant avait été très rapide, et pratiquement inaudible, car la bataille avec ses bruits de métals et ses cris d'agonies, produsait un son épouvantable.

Grimbold cognait dur sur les orcs, il sentait les os craquaient sous le poids de son épée, et les orcs tombaient sur l'énorme quantité de cadavres qui recouvrait la chaussée.

Grimbold était en train de se questionner quant à l'existance d'une attaque surprise des orcs.