Arrivée Discrète en Brethil

Arasûl après de longs moments de chevauchée arriva enfin en Brethil, à son grand bonheur. La trajet était long, mais ça en valait la chandelle, c'était un paysage magnifique et différent de la Lorien.
Il ne devait pas rester plus de quelques heures. Il ralentit cependant l'allure en entrant dans les bois, s'avança assez profondément pour pouvoir crier, résonnant à travers les arbres.

Arasûl : Gardes de Brethil, je suis Arasûl de Lorien, je viens transmettre un message de note reine, et une nouvelle qui devrait ravir Dame Siléas.

Ecoutant et regardant, il s'attendait à voir surgir des gardes de partout, comme en Lorien, mais ici peut-être n'en voyaient-ils pas la nécéssité...

PNJ : Gardes Haladins.

Dès l'entrée de l'elfe dans la forêt de Brethil, les Haladins l'avaient immédiatement repéré. Ils n'étaient pas intervenu car la visite d'un elfe dans leur forêt ne pouvait être un mauvais présage. Ils le laissèrent donc pénétrer dans leur belle forêt en attendant de voir ce qu'il ferait.
Leur attente ne fut pas longue car en effet l'elfe se présenta en parlant à haute voix, espérant ce faire entendre d'eux.

Le chef du groupe d'Haladin sauta au pied de l'arbre sur lequel il s'était caché et attérit gracieusement non loin de l'elfe et de sa monture.

"Bonjour noble elfe, et bienvenu dans la forêt de Brethil. Votre visite nous honore et je vais me faire un plaisir de vous mener jusqu'à notre reine Siléas."

Le chef des Haladins s'inclina respectueusement devant Arasûl et lui fit signe de descendre de sa monture.

"Malgré cela je me dois de respecter les consignes imposés par nos souverains. Je dois vous bander les yeux et vous prendre vos armes. Elles vous seront bien sur restituées à Amon Obel."

Arasûl eut un sourire. Cette façon de faire était fort semblable à celle de la Lorien, et malgré sa signification, agissait comme un point positif aux yeux d'Arasûl. Guidé à travers la forêt par les Haladins, les yeux bandés, à pied, et les rennes de son cheval à la main, Arasûl se demandait comment il annoncerait la nouvelle à Siléas.
Laisser planer le suspens, faire semblant de ne pas s'en souvenir jusqu'au dernier moment ; ou encore le révéler du tac-au-tac. Questions futiles, mais des heures de marches seraient trop longues sans un tel jeu. Ainsi donc ils arrivèrent en Amon Obel, et Arasûl put en admirer la beauté.

Arasûl : Sauriez-vous me conduire au Palais ? Je dois voir Dame Siléas.

Suite dans la salle du trône.

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