retour à brethil

La Dame de Haleth suivie de ses troupes franchit la muraille de sa cité. Des regards interrogateurs se posaient sur elle, et elle n'appréciait pas tellement ça. Elle savait ce que pesait son peuple, pourquoi ce retournement de situation? Même elle n'était pas sûre de comprendre. Mais elle fut quand même surprise par la réaction de son peuple. Après un sentiment de surprise, c'était de la joie que l'on apercevait sur les visages . Une joie que Kaliane ne connaissait pas, celle de revoir leur souveraine.
Quand ils eurent traversés l'allée principale, ils partirent vers les écuries où on l'aida à descendre de sa monture et elle se dirigea vers son palais, au coeur de la cité, saluant les personnes qu'elles croisaient dans les rues. A ce moment, elle était une simple villageoise et cela surpris certaines personnes qui se proposèrent pour l'escorter mais elle leur répondit avec un sourire bienveillant.
Arrivée à son palais, elle monta les marches qui la séparait du balcon et expliqua la situation à son peuple, elle lui devait bien cela.
Mes amis, je suis navrée de vous apprendre que j'ai reçu, ce matin même, deux jours après notre départ, un message me certifiant que le temps n'était plus à la guerre.Je sais que vous vous posez plusieurs questions mais moi aussi donc je ne peux vous répondre.
Elle partit en direction de ses appartements, le regard triste et l'air songeur.

Peu de temps après un grand évènement apparant, un Elfe seul sur un cheval s'approcha des grandes murailles.
Les gardes l'interpelèrent, et lui demandèrent qui il était et ce qu'il venait faire ici.
Mon nom est Astyan, guerrier et magicien Noldor, je souhaite m'entretenir avec votre reine à propos de sujets alarmants.
Notre reine à mieux à faire qu'à écouter les ragots d'un amuseurs de foire !

Astyan se concentra l'espace d'un instant, resserant ses mains. Il les écarta petit à petit, et une boule rayonnant de lumière blanche se fit voir.
Astyan la lança, l'orbe percuta un garde, le fit tomber en arrière et l'aveugla un moment.
*dernière fois que j'ai pu utiliser ce pouvoir...*pensa-t-il.

voilà ce que sait faire un amuseur de foires ! Je vous prie de me laisser entrer, ou alors appeler moi quelqu'un de raisonnable...

La reine, alarmée par le bruit de son peuple se demanda ce qui se passait, ce ne devait pas être quelque chose de joyeux, bien au contraire. Car son peuple ne riait pas, il criait. Elle revint surses pas et observa la place. Un garde s'approcha d'elle.
Que cache cette agitation?
Le garde, confus lui exposa la situation. Elle analysa rapidement la situation.
Je ne veux pas d'effusions de sang, faites entrer cet étranger dans le salon et dites-lui de patienter, le temps que j'arrive.
Sur ce, elle quitta le couloir et se dirigea vers le salon.

Astyan patienta un moment, puis la grande porte s'ouvrit. A l'intérieur, il vit nombre de gens le fixant, d'un unique regard de curiosité mêlée à de la crainte...
Il laissa son cheval à un palefrenier, et deux gardes le conduisirent au travers des bâtiments, jusqu'à un grand donjon.
Il remit ses armes avant d'y pénétrer. A l'intérieur, on le guida dans les longs couloirs, entre les différents appartements, pour l'emmener dans ce qu'ils appelèrent "un salon".
On lui dit d'attendre ici que la Dame de Haleth arrive, et c'est ce qu'il fit....

La Dame de Haleth marcha d'un pas ferme vers le salon. Elle était un peu paniquée à ce qu'elle allait découvrir à l'intérieur et surtout qui. Elle prit son courage à deux mains et ouvrit la porte. Elle dévisagea son invité, qui c'était plutôt invité lui même et ne le reconnut pas. Elle s'approcha d'un fauteuil et s'aasit.
Qui êtes-vous? Je peux savoir pourquoi vous avez attaqué mes hommes?
Elle le fixa en attendant sa réponse.

Astyan regarda avec curiosité la nouvelle arrivante autant que celle-ci le dévisageait. Elle lui posa deux questions, auquelles il répondit de cette manière:
On me nomme Astyan, ô dame des Haladins, et sachez que je n'ai pas attaqué vos hommes ! Ils ont voulu se confronter à un amuseur de foire, et bien ils en on désormais un souvenir. Si j'avais voulu vraiment leur faire du tort, je n'en aurai pas aveuglé un par un pouvoir minime.

il attendait maintenant les questions suivantes....

Les réponses de Astyan amusèrent Kaliane.

[/i]Vous n'avez pas voulu faire de mal à mes hommes, comment ce fait-il alors que l'un d'entre eux se retrouve aveuglé? C'était un brave combattant de plus! Je trouve le terme amuseur de foire assez juste.
Elle le gratifia d'un regard amusé.
Je voudrai savoir que me vaut cette visite de votre part?

Comme je l'ai déjà expliqué, votre brave combattant retrouveras bientôt la vue car le sort n'est pas permanent....
Et je vous prierait de ne plus me traiter d'amusuer de foire, avec tout le respect qu'il vous es dû !
Pour la raison de ma visite, c'est assez différent ^^. Comme vous le savez désormais, je suis magicien et de surcroît Elfe, et mes aptittudes ne se limitent pas à impressionner comme penses beaucoup de gens.
J'ai ressentis qu'une puissante magie noire s'affairait et amenait le désespoir sur les terres du milieux.
L'ennemi est en marche, reine de la forêt de Brethil, mais pas de la façon dont vous le croyez....


Astyan s'arrêta là dans son récit, sachant que cela donnerait déjà matière à réfléchir.

Après que Astyan se soit tu, Kaliane sentit un frisson glacé la traverser. Elle savait que ce que lui rapportait comme nouvelle ce personnage n'était pas des mensonges, bien au contraire. Elle aurait préféré que cela cette solution. Mais elle se résigna .
Ce que vous me racontez, va dans la logique des choses, j'en est bien peur. Plus tôt que de ne pas accepter la réalité, ceratins s'obstineraient à vous contredire, hélas , moi , Reine de Brethil, veut vous croire.
Pourriez-vous m'expliquer ce que vous entendez par " l'ennemi est en marche "?

Aux paroles de la dame de Haleth, le coeur d'Astyan se relacha.
Voilà de sages paroles que les votres.
L'ennemi est en marche, si vous en conviendrez, vers le Mordor et Anfauglith. de là, d'immenses armées se regroupes et se forment, tandis que les plus puissant êtres de leurs rangs sillonnent les terres pour semer confusion, la terreur et la crainte parmi les habitants.
Voyez vous, quasi tous les peuples libres de la terre du milieu vont en renforts à la cité blanche, qui est une sage décision, car c'est certainement là que le marteau frappera en premier le plus fort
mais....

La dame écouta attentivement le récit de Astyan.
Je sais déjà ces faits, mais je suis sûre que vous êtes ici pour autre chose, quelque chose de plus important pour vous. Je le vois dans vos yeux, uen requête qui vous tient à coeur.Expliquez-moi de quoi il retourne et je pourrai peut-être vous soutenir.

Sans écouter la dame de Haleth, Astyan continua son récit...

mais cependant se vider de ses terres ainsi est très peu recommandé ! Il ne faut pas oublier Angband, les Haradhrims aussi qui frapperont du sud, et sans compter que de plus en plus de patrouilles ennemis traversent maintes frontière sans moindre surcupule et tuent tout opposant ou non.
Je crois savoir que vous avez été rappelée ? j'approuve cette décision de qui que ce soit qu'elle vienne, car ce royaume est nouveau et à besoin de vous à ses côtés.
Sachez que l'ennemi affaiblira vos terres et testera les défenses encore longtemps, le temps qu'il lui faudra pour semer la discorde parmi les gens de la terre du milieu.
Si vous n'apprenez rien de nouveau, alors je m'excuse de vous avoir dérangé.
Mais sinon, j'ai senti un être qui pouvait ramener espoir et force plus que tout autre...nausicaa, la fille de dame Galadriel. Cependant je ne sais où elle se trouve, et je ne sais à qui demander cela.
Je suis déjà allé en Lorien, faire un rapide repérage, mais j'ai constaté à l'évidence que ce royaume n'est plus ce qu'il était.

*voilà...ma tâche ici s'arrête désormais*pensa-t-il.

Astyan se releva.

Je comprends. Mais je n'ai jamais dit qu'elle résouderait TOUT, mais elle peut être une puissante alliée. Il nous faut la trouver avant que les forces ténèbreuses la retrouve et la tuent ou pire encore la convertissent.

Sachez ceci, dame de Haleth, l'ennemi est aux portes des royaumes des hommes libres.
Je vous dit au revoir, car je compte bien que nos chemins se recroisent.

Dans un dernier salut, le Noldor tourna les talons.