Tagazok commençait à ne plus supporter cette discussion stérile, à propos de cet or. Après tout, ils n’avaient pas volé cet or en premier lieu dans le but de s’enrichir. Non, c’était juste pour l’excitation, et le plaisir d’avoir réussi à berner tous ces hommes... Aussi, alors que depuis quelques instants il s’était enfermé dans un profond silence, il fit s’abattre sa hache sur le sol, au milieu de ses compagnons, avec un énorme fracas.
- Assez !! s’écria t-il. Nous n’allons pas commencer à agir comme de manière vénale alors qu’on s’est à peine retrouvé... Nous ne pouvons pas mettre cet or dans une banque. Il y a toujours un risque pour qu’ils fassent une enquête pour savoir d’où provient cet argent. De plus, les banquiers de Minas Tirith doivent actuellement surveiller le cour des banques. Si une trop grosse somme est tout d’un coup déposée, alors ils sauront que c’est nous.
- Mais... commença Raspoutine.
- LA FERME !!! Laisse moi finir. On ne peut pas non plus confier cet argent à un autre. Qui garderait un secret de ce genre, si ce n’est un autre criminel ? Et on ne peut pas faire confiance à un autre criminel, par définition, puisque un criminel n’est pas honnête. Seuls des criminels en qui nous avons une absolue confiance pourraient garder cet or. Or, les criminels en qui nous avons le plus confiance, ce sont les membres de la bande à Ghazza, autrement dit : nous. Ce n’est donc pas possilbe. Les seules solutions qui nous restent sont : enterrer l’or sûr une île cachée, sachant qu’il y a toujours un risque pour qu’il soit découvert ; ou utiliser l’or dès maintenant... Les propositions sont attendues... Personellement, je propose d’organiser un coup d’état, mais sans pour autant prendre le pouvoir, juste pour se marrer, et prouver qu’on existe. Mais c’est au groupe de décider.