Chroniques d'Arda
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 La baie de Dor Bozisha

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MessageSujet: La baie de Dor Bozisha   La baie de Dor Bozisha EmptyJeu 17 Juil 2008 - 16:07

(Nous sommes dans sa capitale...)

La brume était encore bien présente dans le port de port de Bozisha-Dar et le soleil essayait tant bien que mal de percer les collines nord de la baie.
Ayn’Dahab était accompagné d’un intendant d’Umbar et d’un maître marchand.
La discussion, bien que matinale, semblait déjà tourner au vinaigre. En effet, même si l’intendant d’Umbar était en pays conquit et soumit, il devait se soumettre aux traditions et à la patience sans fond des 2 bozishariens.
Ayn’Dahab ainsi que le maître marchand dépassait d’une bonne tête l’intendant, le rendant encore plus ridicule qu’il n’était déjà. Ils descendaient tous les 3 la ruelle principale qui commençait à s’animer. Il y avait encore ça et là quelques ivrognes qui rentraient dormir chez eux où quelques putains sortant de leurs clients, mais dans l’ensemble c’étaient d’honnêtes pêcheurs qui partaient en mer pour la journée.
Ayn’Dahab avait posé sur son bras droit une foule de papiers, des certificats, des statuts, des lettres de navigations pour les bateaux arrivant en début de matinées.
Au cours d’un instant, en aparté, Ayn’Dahab dit au maître marchand :
« - Nous sommes d’accords, les lettres de l’intendant sont erronées d’au moins une année?
- Oui monseigneur, j’en suis arrivé à la même conclusion.
- Bien… Quand nous serons proche du bateau des Soriya, fait signe à ces hommes de me débarrasser de cet imposteur, j’ai une journée plutôt chargé.
- Je ne mets pas votre parole en doute, mais êtes-vous sur de vous monseigneur ? »

Ayn’Dahab releva les yeux vers son interlocuteur et le regarda dans les yeux, ses yeux dorés spécifique de sa famille, qui glace le sang instantanément.
« - Au début de la conversation avec cet imposteur, je voulais bien le croire. Je voulais bien croire qu’il venait d’Umbar et qu’en plus il était un des intendants, il en avait l’accoutrement en plus. Mais dès qu’il s’est mis à parler et dès que nous sommes entré dans le port, je n’ai vu nulle trace de bateau impérial du Harad, seulement un petit bateau avec un vieux drapeau Haradrin.
- C’est donc ce qui vous a décidé à le supprimer ?
- Non, c’est le manque de respect envers moi. Non pas son intonation, j’ai l’habitude avec le Harad , mais c’est de m’avoir menti. »

Les 3 personnes s’avancèrent en direction des quais, et l’intendant imposteur demandait à Ayn’Dahab de lui signer des avis de recommandations pour les territoires de l’extrême Harad, car c’était le moyen le plus sûr d’atteindre ces contrées qui étaient encore plus difficiles d’accès que la baie de Dor Bozisha.
Le bateau des Soriya était maintenant à quelques pas, quand, dans un grand mouvement fugace, Ayn’Dahab égorgea sa victime avec ses dagues. La population aux alentours marqua un temps d’arrêt, on aurait pu penser qu’elle s’en offusquerait, mais comme c’était un seigneur de la baie qui venait de commettre le crime, tout le monde retourna à ses occupations.

Ayn’Dahab continua d’avancer vers les quais de droite pour inspecter un équipage diplomatique.
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MessageSujet: Re: La baie de Dor Bozisha   La baie de Dor Bozisha EmptyMar 29 Juil 2008 - 0:24

Ce bateau, un des fleurons du sultanat, un 3 mât, des voiles rouge et or semblable au manteau d’ Ayn’Dahab, le drapeau du Harad et celui du sultanat flottaient à la légère brise de ce beau matin. La température douce pour le moment ne tarderait pas à augmenter comme cela se passe dans ces régions au sud de la terre du milieu.
Les collines verdoyantes au nord de la baie annonçaient avec discrétion la grande forêt de Suza Sumar où une délicate odeur de Jasmin s’envolait déjà en direction de la baie et de l’eau. C’est pour cela que des commençants surnommaient autrefois la baie de Bor Bozisha, la baie au Jasmin.
Ayn’Dahab s’approcha vers le ponton où une demi-douzaine d’hommes en costume qui attendaient leur commandant en chef, en vue d’une inspection avant de partir vers Umbar.


« Regardez-vous, soyez fiers de servir le sultanat, soyez fiers d’être l’élite de la noble société du Harad. N’oubliez pas que vous êtes plus intelligent que la plupart des gens que vous avez le privilège de représenter. J’espère que vous avez conscience qu’auparavant j’étais à votre place, et bien plus jeune que vous je connaissais vos peurs vos envies vos espoirs, mais que désormais cette tache ne m’est plus du en ce temps de faiblesse Haradrine. Diplomates vous êtes beaux ! Diplomates vous êtes fier ! Diplomates vous êtes les nouveaux soldats de notre territoire. Vive Bozisha!!! »

Ayn’Dahab se dirigea vers le dernier homme et lui indiqua les dernières informations.

« Je compte sur votre tact pour bien faire comprendre à nos jeunes recrues qu’ils sont avant tout des Rajans et non des Haradrins. Nous ne pouvons nous permettre de trahir nos intentions, mais nous ne pouvons non plus rester encore plus longtemps sous le joug de ces barbares du nord. Il faut jouer finement, ne parlait de nos intentions qu’à ceux dont vous sentez un fort patriotisme. J’exècre profondément ces débiles profonds d’Haradrins, passer du temps avec les aristocrates haradrins me donne un profond dégoût pour ces bêtes avides de nourriture, de sexe et de luxure. »

Le capitaine de l’équipage donna une conséquente pile de papier à signer avant que le bateau ne prenne la mer en direction de la capitale du Harad : Umbar. Les premiers documents établissaient la route de transport aller- retour, la seconde les qualifications sommaires de l’équipage, la troisième d’un laissez-passer impérial pour circuler librement dans la capitale, la quatrième… La quatrième était étrange, Ayn’Dahab au départ lu le document, examina l’écriture, puis regarda tous les hommes en face de lui. Il entra dans une colère contenue mais extrêmement vivace.

« Attendez une minute ! Qui a mis ce document au milieu des autres ? J’attends… Je ne veux pas, d’un document de l’empire des hommes du nord au milieu de document Harad !!! Qui cherche à trahir et à décrédibiliser nos rangs, qui n’a pas juré allégeance au sultanat ? J’espère et souhaite ardemment que le responsable va avoir l’intelligence et la volonté de montrer quel homme il est !!! »

Les poings serrés, les yeux à l’affût, Ayn’Dahab enleva sa capuche protocolaire et dévoila une longue chevelure brune avec quelques fils d’or tissé sur certains cheveux. Ce geste avait une symbolique particulière, il révélait ainsi que désormais il se plaçait à l’égal des hommes sur ce bateau, et que les conséquences n’auraient rien à voir avec la fonction qu’il occupe. Ainsi il montrait à tous que ses gestes et ses paroles transpiraient de conviction.
Il remarqua le regard fuyant d’un des diplomates qu’il venait d’inspecter.
Il s’approcha et fixa le regard de l’homme dénué de pupille doré. Ayn’Dahab le regarda longuement en fronçant de temps en temps les sourcils.
Puis il rapprocha encore la tête de celle de l’homme si bien que ces 2 derniers pouvaient sentir leurs souffles contre leurs cous. Mais au lieu de tuer ce traître, Ayn’Dahab lui tendit une de ses dagues.


"- Tue-moi, je pense que c’est la raison pour laquelle tu as été formé, non ?
- Vous êtes des monstres, bozisharien, des montres avec leurs grands yeux qui lisent tout.
- Je répète donc à nouveau ma question qui me semblait pourtant étonnamment simple, par qui a tu étais formé ?
- Vous vous pensez noble et sage, mais vous n’êtes que des dissident qui ont entre leurs mains le sang de milliers de haradrins mourant de faim.
- Tu parles beaucoup trop fort et mal pour un Bozisharien, homme du Khand !
- Vous voyez, votre maudite magie est enc…"

Dans un geste ferme et rapide, Ayn’Dahab sectionna le doigt du traitre , lui fit une clé de bras et l’obligea à écouter toutes ses paroles.

« Maintenant, homme du Khand, tu vas m’écouter attentivement. Depuis des générations, mon peuple vis sous le joug de pillard, de barbares prénommés Haradrins. Ils pillent légalement nos récoltes, violent délibérément nos femmes, abusent consciemment de leurs autorités d’occupants, mais bien sûr nous devrions rester les yeux fermés.
Le Khand récemment entré dans le Harad pense que le Raj doit lui fournir tout ce dont il a besoin sous prétexte qu’il combat en première ligne les hommes du nord. Et donc j’ai ouï dire que notre réputation de flemmard, de vantard et de privilégier commençait à susciter la grande jalousie des hommes du Khand. »

Puis il appelle deux bozishariens et assène un coup de lapin au traître.


« Majir, Smirad venait ici s’il vous plait !!!
Voilà mes ordres vis-à-vis du traître. Vous savez comme moi que je n’ai pas la toute puissance juridique. Laisser le dans la capitale, faites lui porter des vêtements du Gondor, laisser le dans les bas quartiers, mais auparavant vous lui administrerez des coups et des blessures pour bien lui faire comprendre ses fautes. Mais je veux qu’il reste en vie, je prend le risque que le Khand soit au courant de se qui ce passe chez nous, mais cela tournera à notre avantage… »
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Herunumen
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MessageSujet: Re: La baie de Dor Bozisha   La baie de Dor Bozisha EmptyMar 9 Sep 2008 - 23:35

Un jour, un navire de l'Ouest accosta dans la baie de Dor Bozisha. Celui qui semblait être le capitaine était vétu de la tenue traditionnelle des officiers de l'Empire. Il était grand, les cheuveux long lui tombaient sur les épaules, et son regard était gris bleuté, et rappelait la mer. Damar, car c'était son nom, était un nùmenoréen, d'une lignée noble tel que les Nùmenoréens Noirs savaient préserver. Au port, on le regarda étrangement. L'officier du port l'accueillit avec extremement de froideur, et l'officier annonca qu'il était venu rencontrer le Sultan. On le mena alors à celui-ci, et il fut annoncer. Il attendant alors aux portes de la Grande Salle qu'on l'autorise à pénétrer afin de délivrer son message, donné par l'Empereur Herunumen...
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MessageSujet: Re: La baie de Dor Bozisha   La baie de Dor Bozisha EmptyDim 14 Sep 2008 - 18:09

Plic, plac, plic, plac… Le bruit des gouttes d’eau sur le marbre indiquait en quelques sortes les longues secondes d’attentes devant la grande salle du sultan. Une grande porte a double battant, où étrangement aucun son intérieur n’était audible.
Ayn’Dahab, chargé des relations avec l’extérieur du territoire, avait tenu personnellement à accompagner un messager de l’empire de Nùmenor. Cet étranger en terre Bozisharienne ne pouvait pas passer inaperçu au milieu de la foule bigarrée de Bozisha-Dar. Il dépassait tout le monde d’une tête et ses déplacements ressemblaient à une grue se mouvant près d’un lac, alors qu’Ayn’Dahab, pourtant déjà grand, paraissait plus voûté mais plus massif et discret que Damar.
Ayn’Dahab précéda le messager à l’entré du palais, il n’avait pas décroché ni un regard ni un mot envers le nùmenoréen, car ces êtres bénis d’une longue vie étaient tout aussi puissants que les Haradrins et qu’il valait mieux se méfier des personnes qu’on ne connaissait pas.
Il invita Damar à s’asseoir sur un banc de marbre afin de patienter. Puis, le bozisharien appela un messager courtisant pour donner la nouvelle d’un messager impérial.

L’attente serait sûrement longue, nous étions en plein milieux d’après-midi, et le sultan se divertissait avec ses amis dans le jardin rose.

Ayn’Dahab c’était accolé à un mur, un peu loin de l’étranger, mais en ayant un regard de front avec lui pour le surveiller au mieux. Mais comme il avait affaire à une personne de haut rang, il lui semblait judicieux d’être plus disposer à atténuer le léger climat de tension que Ayn’Dahab avait volontairement instauré entre eux deux. Il tapa 3 fois dans ses mains et un serviteur arriva. Il lui glissa à l’oreille un ordre qui fit détaler le serviteur. Moins de 3 minutes plus tard le jeune serviteur revint avec une large coupe pleine de fruits et la déposa sur le rebord d’une fenêtre.
Puis Ayn’Dahab s’approcha de la fenêtre, attrapa un fruit et regarda l’étranger.


« Prenez un fruit, vous vous sentirez mieux après. En cette saison, les mangues sont délicieuses et je ne pense pas que, sur votre île, vous en trouviez d’aussi bonne. »

Puis Ayn’Dahab pris un de ces fruits, sorti un couteau et coupa lentement sa mangue comme s’il venait d’achever une personne. Le bruit du craquèlement de la peau du fruit ressemblait à s'y méprendre au son d’une peau humaine.
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Herunumen
Ancien Empereur de l'Ouest

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MessageSujet: Re: La baie de Dor Bozisha   La baie de Dor Bozisha EmptyJeu 18 Sep 2008 - 10:32

Partout dans Dor Bozisha, en un autre temps, Damar aurait était vu comme un étranger apportant la mort et la guerre. Les Haradrims n'aimaient pas les Nùmenoréens, cela était de notoriété publique. Mais en ces temps plus que troubles, la venue d'un Homme de l'Île Bénie des Dieux n'était pas considérée comme un affront envers ce peuple, mais plutôt comme une main tendue par l'Empereur de l'Ouistrenesse au Sultan.
Herunumen avait un plan bien précis, et avait depuis quelques temps déja décidé que si Harad devait tomber, il rendrait Dor Bozisha au seul commandement de l'Altesse de la Sublime Porte.
Damar avait donc suivi Ayn'Dahab dans la cité qui était la sienne. Il était un envoyé diplomatique, et en cette qualité, il ne fit aucune remarque sur l'extrême froideur de celui qui était chargé des relations extérieures. Il avait traversé toute la ville, sans prendre le temps d'admirer la richesse de l'architecture, ni celle des souks qui abondaient dans la ville. Son oeil vif avait néanmoins repérer des choses interessantes et qu'il devrait sans aucun doute restituer à son Empereur.
Enfin, on lui proposa de manger un fruit. Il tendit sa main, pris le coutelas qu'il portait au ceinturon, coupa sa mangue et en croqua un bout de la chair qui était si douce, si goûteuse, si juteuse. Il termina sa mangue, s'éponga la bouche d'un revers de manche, nettoya sa lame avec sa cape et la reporta au fourreau avant de poser ses yeux sur Ayn'Dahab


Vous avez tout à fait raison, Sire, les mangues ne sont pas aussi bonnes à Nùmenor

Il quitta son banc et s'approcha du Bozisharien, avec un visage doux et souriant. Il n'y avait aucune agressivité dans son regard. Il tendit alors une main amicale

Je suis Damar, Capitaine de la flotte Impériale de l'Ouistrenesse. Je suis envoyé par son Altesse Impériale Herunumen afin de sceller une amitié avec votre Sultan...
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MessageSujet: Re: La baie de Dor Bozisha   La baie de Dor Bozisha EmptyJeu 4 Déc 2008 - 15:45

« Honoré Damar de votre présence en ces lieux. Je suis un des représentants de la famille Ayn’Dahab au titre de chef des relations commerciales et diplomatiques pour le territoire de la Baie de Dor Bozisha ».
Le ton très solennel faisait aussi très répétitif comme si le discours sans âme avait été apprit par cœur sans en connaître la valeur.
« Notre sultan est le représentant sur notre sol de nos « frères » Haradrins. J’espère que vous arriverez à communiquer avec notre chef au cours de votre entretien, car ces derniers temps, je n’ai pas eu le loisir de le voir en ville s’enquérir de l’état de santé de nos frères en ville. »

Ayn’Dahab regarda furtivement l’émissaire de l’île des hommes sages et il l’invita à s’approcher de la fenêtre donnant une vue magnifique sur la baie et sur la ville basse. De là où ils étaient dans le palais, ils regardaient au moins à 10 Kms à la ronde avec sur leur droite les premières collines de la forêt exotique de Suza Sumar où les arbres en ce début de saison avaient encore des fleurs aux couleurs rougeoyantes. Sur leur gauche les dunes verdoyantes de Brij Mijesec où les cultures pouvaient pousser en saison des pluies, et en face baignée d’une vive couleur bleue, la baie.

« Connaissez vous le nom de cette baie, Monseigneur ? Vous devez sûrement la connaître sous le nom de la baie de Tulwang, comme tout étranger venant ici.
Dit Ayn’Dahab d’une voie qui laissait transparaître de l’amertume.
Mais son nom réel est Azra’m Miraz… »
Au moment où il prononça ce nom, le domestique dans le coin fit des signes de tête négatif comme pour signaler à l’étranger qu’il ne devait pas utiliser ce terme, comme pour lui indiquer que ce terme était blasphématoire. Mais il ne continua pas plus longtemps quand Ayn’Dahab le regarda de ses yeux froids et pourtant luisants.

« Je vous prie de me pardonner ses divagations territoriales. Vous êtes ici pour une noble et importante cause dont j’espère que le dénouement sera favorable à nos 2 peuples qui vivent depuis des années éloignés par de mauvais souvenir commun. »

Ayn’Dahab remit en place sa capuche pour cacher ses yeux, et alla s’asseoir sur le banc de marbre.
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