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Conte en vers de Tulkor 232342Grandebannire



 
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 Conte en vers de Tulkor

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Tulkor
Cyclope errant

Tulkor
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MessageSujet: Conte en vers de Tulkor   Conte en vers de Tulkor EmptyVen 3 Juil 2009 - 0:38

Le seigneur d'Harad, habile sophiste, aime à s'adonner à l'écriture et au rôle de conteur. Ce conte, qu'il nomma "Le Fifrelin Freluquet" (au féminisme fort dérangeant pour l'époque) ne fut déclarer à la foule qu'une seule et unique fois, à Minas Thirith, lors d'une visite officielle.

Il était une fois, dans les Terres de l’Ouest.
Un Fifrelin Freluquet férus de farandoles fringantes.
Fanfaron, Fou Furieux au faciès fâcheux.
Mais au-delà de ces vastes attentes :
Celles d’être un homme, doux, sensible et vertueux.
Il demeurait grognard, méchant, fort dangereux.

Il était brusque, violent, et ingambe
L’une de ces plus accoutumé victime,
Était sa femme, belle, somptueuse et divine
Qui de part tous mes mots je chanterais dithyrambes.

Car cette femme, au courage si grand
Était Ménagère majestueuse, et mère majorée.
Maîtresse maligne, femme féconde et feutrée.
Toutes les qualités du monde finement enchevêtrées.
Et cette dame, si jolie brune, n’avait pour unique souhait :
« Qu’on me délivre de l’emprise, de ce Fifrelin Freluquet ! »

Un jour, parmi les Divins, on entendit son message
Fut envoyé d'urgence, l’émissaire des nuages.
Qu’il fut grandement surpris, lorsqu’il aperçut :
L’ignoble être, bourrus, sombre et têtu !
« Barbare, balbutiants des Balivernes burlesques ! »

Il revint au ciel et demanda aux Divins,
Qu’une sanction, si puissante sois t’elle,
Lui tombe entre les mains.

Le Lendemain, celui qui parmi ses noms :
« Petit pantin péteux aux paroles porteuses de pestes ».
Agressa sa dulcinée, en l'alliant aux vils noms.
Fut punis, et ce fut geste : bien porté avec raison.

Sa femme en pleura, et durant de longues heures
Car si néanmoins cet homme là était la plus belle de ses fleurs :
Elle l’aimait, et n’osait encore le délier de son cœur.

Si vertueuse soit elle, elle en rendit la pareille
Et pria au Dieu, que de toutes ces querelles,
Comme punition suprême à son vil bourreau :
Il ne lui fallait plus être belle.

Les Dieux, du haut de leur nuage
Y trouvèrent que pensées sages.
Mais jugèrent, qu’il ne fallait punir
Cette femme, si grandiose, et si pure
Qui de part sa beauté, illuminait le pire :
Son mari, si affreux et si dur.

Celui-ci, avait reçus comme sanction.
Au milieu des yeux, en dessous du front.
A la place du nez, un boudin des plus longs !

Spectacle croquignole !
On se moqua de ce guignol,
Fut traité de tous noms :
« Grognard grondeur de gaudrioles »





Il en revint à son Château, en rage
Vint frapper sur l’hôtel divin
Et comme un Lion en Cage
Il hurle, s’énerve, rugit : en vain.

Les Dieux, furent ravis de leur geste
Qu’il trouvèrent juste, simple et leste
Et s’en retournèrent vers la Femme,
Toujours aussi belle : A son grand damne.

Elle pleura durant cent soleils
Mais les Dieux, toujours tournés vers elle
La firent mouvoir jusqu’au ciel
Pour mettre fin à son interne querelle.

Elle traversa les nuages, et arriva au Palais
Celui des divins, le plus beau qu’elle ait vu.
Et le Roi des Divins : beau, juste, et ingénu.
Lui parla d’amour, d’espérance et de faits :

«Tout au long de ta vie, tu n’as vécus que pour lui
Tu étais sa femme, au ménage et dans la literie.
Tu étais parfaite, n’était guère femme volage
Et lui, ignoble être, n'est jamais resté sage.
Il t’a violenté de milles mots acerbes
Employa ses injures, et ses mauvais verbes.

Ne pleure pas cet homme ubuesque,
Tu n’as perdu de sa beauté qu’un naseau
Et de tous ces affronts et ses fresques :
Il se donne nullement l’image du beau.

Je te fait reine du ciel, et je serais ton Roi
Je serais être juste, droit et courtois.
Soit femme vertueuse comme tu l'as été
Et de ton esprit, si grand et raffiné,
Puisse le monde, sous ton regard :
Vivre d'amour et de paix. »

La Femme de son homme récupéra l’image
Il n’était pas plus digne que le plus vilain page !
Elle décida donc de rester au ciel
Et durant huit milles années, arrangea les querelles.
Elle fut si réfléchie qu’on la nomma Déesse
Celle que les cultistes allouent à la sagesse.

Mais dans son souhait, avant le mariage
Elle pria le Divin de rester toujours sage.
Ils ne firent guère d’enfant, car la belle,
De sa progéniture, ne voulait voir au ciel.
Pensant que la vie, sur terre n’était pas incrédule
Et que malgré la bêtise des « Hommes-mules »
On pouvait y voir encore, un zeste d’espoir.

Elle demanda aussi, que son jadis époux
Perde la trompe qui lui pendait à la nase
Mais qu’on le laisse plus petit qu’un poux
Pour qu'évidemment : Les femmes l’écrase.
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