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Le Rhûn, société et traditions 232342Grandebannire



 
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 Le Rhûn, société et traditions

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Morrigane Agarwen
Reine du Rhûn

Morrigane Agarwen
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MessageSujet: Le Rhûn, société et traditions   Le Rhûn, société et traditions EmptyMar 11 Aoû 2009 - 3:35

La population du Rhûn est divisée en trois branches : les Adraïtes, les Aokhans et les Dayans. Les premiers sont les Balchots, et les quinze tribus qui virent à leurs côtés lors des grands guerres contre le Gondor ; au second groupe appartiennent les peuplades qui ne participèrent pas à la conquête du Rhûn, et qui vivent dans les déserts de l'est, au-delà de la mer. Le dernier groupe rassemble les peuples d’ascendance occidentale, notamment les Dorwen et les Shatowar vivant au nord du pays.

La plupart des tribus rhûniennes est nomade, et ces peuplades semblent apparentés à d’anciens peuples humains qui n’ont pas participé à la grande marche vers l’ouest, tel que le firent les peuples d’Hador et de Bëor. Ils ne semblent pas non plus apparentés aux orientaux tels qu’on les vit en Beleriand au Premier Age, mais descendent d’une très ancienne lignée pour l’heure inconnue. Ils parlent des eaux de l’éveil, ce qui pourrait être une vague réminiscence de la terre où les hommes s’éveillèrent, aux premiers jours du soleil ; selon toute probabilité, ils font partie des humains qui ne virent pas à l’ouest au premier age, mais demeurèrent dans l’est des Terres du Milieu pour y vivre. On suppose qu’ils eurent de brefs contacts avec les Eldar, par le biais de ceux qui demeurèrent près de Cuiviénen, ou errèrent à l’est; en effet, leurs histoires parlent d’êtres étranges dont les chants charmaient tous ceux qui les entendaient, et qui vivaient dans les arbres à la façon, semble-il, des Galadhrim de Lorien.
Les tribus nomades vivent selon des modes de vie assez semblables : qu’ils soient chasseurs, pasteurs ou bergers, ils déplacent leurs campements en fonction de leurs troupeaux ou des meutes qu’ils chassent ; si leurs cultures et leurs organisations sociales sont souvent différentes, les tribus restent unies par la religion chamanique qui est celle de tous les orientaux. Ils vénèrent une multitude d’esprits élémentaires, dont le plus important est celui du vent, au sommet du panthéon rhûnien.

Faisant office de prêtres, les chamans occupent une place prépondérante dans les tribus, et possèdent une autorité aussi étendue que les chefs des clans ; médecins, juges, prêtres, ils font communier les mondes visibles et invisibles, les humains et les esprits, et son les gardiens des rites et des traditions ; leur initiation commence dès leur plus jeune âge, et dure en général une vingtaine d’années. Chaque clan, chaque village a son chaman, qui officie le plus souvent seul, ou assisté de son apprenti. Ils forment une des castes les plus puissantes, à l’égal des guerriers.
Ceux-là ne font pas partie de l’armée de métier, mais s’apparentent plus à des mercenaires qui, hors des temps de guerre, exercent une profession tout en poursuivant un entraînement très exigeant ; ils sont l’élite de la société, et regroupent à la fois les chefs des tribus et des clans, ainsi que tous leurs guerriers.

La société rhûnienne possède des codes de vie et des lois strictes concernant l’organisation et la répartition des tâches : les hommes se battent, les femmes sont chargées de la gestion de la vie courante et des vivres, ainsi que des enfants en bas âge. Pourtant, il n’est pas rare de voir des femmes veuves ou ayant peu d’attaches familiales se battre aux côtés des hommes ; libérées des contraintes du mariage et de la vie domestique, cela permet à certaines d’occuper un rang que leur naissance ne leur aurait pas accordé.
Les tribus nomades sont en effet des sociétés patriarcales, régies par la loi des hommes et du sang ; mais que cela ne mène pas à des conclusions hâtives : nombreux sont en effet ceux qui croient que la femme rhûnienne est traditionnellement considérée comme une éternelle mineure, ce qui est faux. Dans un monde aussi dur et aussi hostile, chacun a sa place et se doit de la respecter, pour le bien du groupe ; les figures féminines ne sont pas rares dans la mythologie, et dans les faits, hommes et femmes sont élevés dans le même respect des valeurs et de l’honneur.
Ceci a une grande importance pour tous les rhûniens, et toute forme de trahison ou de mensonge est sévèrement punie. Par pure fierté, peu s’abaissent à commettre des actes qui leurs semblent aussi vils que se montrer déloyal envers qui que ce fût, et bien souvent les différents se règlent en duels sanglants. La force est, pour eux, une valeur aussi essentielle que la fierté et l’honneur ; qui se montre faible ne peut pas vivre dans un monde aussi dur que le leur.

Les lois sont édictées par l'Empereur, et relayées par ses représentants, mais dans les faits, chaque homme ou femme est libre de se faire justice soi-même. Ainsi, les duels closent nombre de différents, et les criminels, selon la gravité de la faute, sont réduits en esclavage durant une durée déterminée, ou livrés, dans le pire des cas, aux geôles royales. Faute de temps, et compte tenu des longues distances, les meurtriers et les traîtres sont souvent livrés à la justice populaire, pour qui la pitié est bien souvent le privilège d'une mort rapide.
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