Bataille de Khazad Dûm

http://www.musicme.com/Bruno-Coulais/albums/Himalaya-bof-0724384847821.html?play=01


Après des mois de travail intense, les forteresses apparaissaient dressées dans l'air du soir. Les derniers créneaux allaient être achevés tandis que les couvreurs terminaient de fixer les tuiles sur les donjons. Et les ardoises luisaient des feux du crépuscule.
Hanzok parcourait joyeusement les chemins de ronde. Au pied des murailles, la petite ville éphémère bâtie pour les artisans grouillait de monde. Les forges fumantes crachaient encore leur trop plein de souffre. Et pourtant demain tout cette effervescence aurait disparue. Les artisans commenceraient à regagner leurs chaumières où ils profiteraient d'un repos bien mérité. Les maçons demeureraient encore un peu car il fallait ajuster les blocs de granit une seconde fois, afin que ceux ci restent à jamais soudés comme une seule pièce de pierre noire. Quand aux manutentionnaires et aux tailleurs de pierre ils étaient déjà sur le départ, aillant achevé leur ouvrage deux jours auparavant. Ces citadelles dominaient la grande vallée et ce soir seraient allumés les feux de leur tours de garde. La population de la Moria avait quelque peu augmenté ces derniers temps, du fait d'un retour de la diaspora qui s'était fait par un bouche à oreille discret mais efficace. De toutes les régions avaient accourus les naugrims pour bâtir ces îlots d'espoir. Les chantiers s'étaient passés dans une humeur enthousiaste, galvanisé par l'urgence de la situation. Les gobelins par chance étaient demeurés assez calmes, sans doute grâce à la pression que le forgeron avait exercé par des raids meurtriers et par un enfumage des galeries très important. Il avait même inondé une partie des mines en déviant un cours d'eau qui plongeait des glaciers.
Hanzok passa devant quelques badauds qui levaient la tête vers le donjon. Les imitant il put voir l'un des enseignes issus des compagnies indiennes grimpant sur le toit du donjon. Avec une maitrise de l'équilibre étonnante, il marcha sur les bords vertigineux avant de gravir en trois foulées la pente abrupte de tuiles fraichement posées. Il saisie le sommet de sa main aux longs doigts. Puis tirant de sa chemise de lin une étoffe, il la fixa sur la rampe de fer qui émergeait de la coiffe de pierre grise. Il la déroula l'espace d'une seconde et alors flotta dans l'air du soir l'antique bannière de Khazad Dûm.
La foule qui avait admiré le spectacle de différents endroits poussa le même cri de joie. Bientôt la puissance de Khazad Dûm renaitrait. Et les nains étendraient leur empire sur les régions des montagnes. La vallée résonna de ce cri d'espérance. Et dans l'écho des montagnes ont pouvait discerner la fierté de la race naugrim. Au loin le ciel s'empourprait doucement. Quelques minutes plus tard un cri similaire résonna à nouveau provenant de l'autre forteresse. Puis dans le soir les cors du bastion de Khâlim firent entendre la grandeur des fils d'Aulë. Les montagnes vibrèrent longtemps des cuivres frémissants. Un défi était lancé vers l'Orient. L'archiforgeron songea à son enfance, à la Grande Exode où il avait perdu se mère, à ces océans de poussière ocre où ses pas s'étaient dilués dans le vent. Les visages apeurés et les regards perdus. Mais il n'éprouvait guère de nostalgie bien qu'il eu encore en tête les murs de ces cité de pierre en Orient qui jadis l'avait vu naître.
La nuit tombée, il se rendit dans les ruelles où l'on festoyait. Dans les coins quelques indiens veilleurs de l'ombre semblaient ne prendre part à la fête que par leur sourire émus. Sans doute songeaient ils à la citadelle orangée, aux jungles pourpres et à ses luxuriances évasives. Et leurs plumes brillaient du reflets des torches rougeoyantes.
Hanzok alla commander une bière dans une échoppe de fortune. Il la savoura, admirant son teint d'ambre. Elle n'était guère mousseuse, mais l'altitude rendait ce genre de plaisir impossible. Cependant la satisfaction du travail achevé planait sur les langues accompagnant le goût d'orge et de houblon. Finubar vint lui parler, affichant un sourire alcoolisé. Son haleine confirma le pressentiment de Hanzok. Mais ce soir peu lui importait.

-Hé bien, il suffisait que ton ami revienne de nul part pour que la vie reviennent. Nous avions perdu espoir. Dès que nous serons suffisamment puissant nous reprendront les mines et récupèreront le mithril.

-Peut être mais il faudra un certain temps avant cela. Nos frères sont encore éparpillés à travers l'Empire. Et puis je compte dissoudre les compagnies indiennes. Ils nous ont rendus suffisamment de services. À présent ils doivent regagner leurs forêts dans le Sud. Nous les paieront d'une manière ou d'une autre quand nous auront recouvert suffisamment de richesses. Mais pour l'heure il est trop tôt...

-Nous devons une dette à cet Epixarkoïs. Peut être pouvons nous le payer en retour.

-Oh celui ci fait cela pour des raisons qui même à moi demeurent inconnus. L'or ne l'intéresse pas. Et le pouvoir pas d'avantage. En vérité le financement des forteresses vient du Gondor. Mais garde cela pour toi... Nous avons une dettes envers ces hommes de l'Ouest. Mais nous leur porterons aide quand le besoin s'en fera sentir ce qui n'est pas encore le cas. Pour Epixarkoïs nous pourrions lui offrir un objet de valeur. Je sais qu'il aime les artefacts. La musique aussi... Si une idée te vient parle en moi.


Il vida sa choppe d'un trait, salua Finubar et partit voir d'autres amis plus loin. Ce soir là il but tant que la mémoire de cette soirée ne lui demeure que par fragments. Il parla avec quelques marchands de Minas Tirith. But encore de la bière. Chanta joyeusement avec quelques bardes, bien que sa voix ne se prêta guère à l'harmonie. Il fit rouler avec d'autres compagnons ivres des tonneaux vides qu'ils avaient enduit de naphte avant de les enflammer le longs des flancs de la montagne.
Et au petit matin, il se réveilla parmi d'autre ivrognes au milieu d'une flaque de boue, le visage couvert de terre, les cheveux en bataille, la barbe crasseuse, à demi-brûlée. Le crâne lui pesait lourdement. Il alla boire de l'eau, fit un brin de toilette pour paraître convenable et prit le chemin du bastion de Khâlim afin de reprendre ses fonctions de chef de guerre. De nouvelles tâches commençaient.

Voila maintenant presque trois mois que la construction du fort est achevée. Bien que des mesures soit prises à l'encontre des gobelins, et qu'ils n'aient pas réellement tenté quoi que se soit pour essayer de prendre le fort, il plane toujours un étrange sentiment, mélange de terreur et de répulsion, sur les parties du fort proche de l'entrée de la mine. Les gardes se relayent régulièrement, car à l'entrée, même les plus brave ne peuvent résister éternellement aux bruits incessants des gobelins ou de bruits bien pire générée par quelques créatures immondes venu des profondeurs du monde.
Malgré une paix relative à l'intérieur du fort, il pèse toujours sur les habitants une peur presque croissante. La crainte de voir les soldats se précipiter vers les portes, la crainte d'entendre les immondes armées ennemis venir tenter de prendre d'assaut le fort, la crainte d'entendre le grand cor ordonner aux naines et aux plus jeunes enfants de se cacher, et ordonner aux nains de s'équiper pour livrer batailles.
Beaucoup de familles naines ayant survécu au désastre de la Moria, et n'ayant plus de réel espoir de voir leur royaume rétablit, ont fuit la forteresse, et bientôt, il ne restât plus à Khazad-dûm que des garnisons de soldats, et ceux qui ne voulaient pas abandonner sans combattre.

Herdam, après avoir participé à la construction de la forteresse ne souhaitait pas l'abandonner comme ça, pourtant, sa raison et son coeur lui disaient qu'il n'y avait plus rien de bon pour lui ici. Il tentait de faire taire cette voix en fréquentant les tavernes jusqu'à leur fermeture, en vain.
Un jour, alors qu'il était comme à son habitude seul à sa table, une bière à la main, il fût rejoint par un garde. Visiblement cela faisait un certain temps qu'il n'était plus sobre.
"Alors l'ami, on boit à la bonne santé de la forteresse ? Ou alors vous êtes comme moi, vous buvez juste pour oublier la catastrophe...... Je vous comprends, on a tout perdu la dedans, et pendant mes tours de garde j'entends tous ces monstres qui nous ont tout pris..... ça me révolte..... Approchez, j'vai vous dire un truc...... sa fait un moment que c'est trop calme là dedans à mon avis......il doivent préparer un truc..... Moi j'vous dit que ça sens mauvais, faudrait dire à nos naines de s'enfuir tant qu'elles le peuvent encore...... Et j'vai vous dire que......", sur quoi il s'endormi.
Herdam pris alors conscience que la situation dans le fort ne pourra pas durer longtemps sans l’arriver de renfort dans des délais plutôt bref.

Le matin suivant, Herdam entra dans la salle des gardes où Malakiël lui avait donné rendez vous. Il arriva dans une vaste pièce dans laquelle était entreposé des centaines de haches, marteaux, côtes de mailles, et autres fantaisie de guerre. Malakiël était déjà la, trois autre nains inconnus étaient avec lui, sûrement l'escorte de topographe dont avait parlé Malakiël.

"Herdam! Tu as décidé de nous aider, magnifique. Tu as fait le bon choix. Je te présente Borin, Dwain et Dorin, ils t'aideront lors de ton périple. Tu as une idée de quel côté tu allais orienter tes recherches ?"

"D'après ce que j'ai étudié, on pourrai accéder à une immense réserve souterraine un peu au nord. Sinon il est possible de s'alimenter aux grands torrents de Kibil-Tûr. Mais pour cela, il faudrai aller au niveau des glaciers. Mais d'après les légendes que j'ai pu étudier, la plus grande source de ces montagnes serait la source de Tarag, auxquelles il serait possible d'accéder par une ancienne caverne creusée bien avant la venu des nains sur cette Terre. Les textes ne mentionnent pas la position exacte, mais elle serait située non loin de la porte du Rubiconne."

"Nous n'allons tout de même pas risquer la réussite de cette mission en se basant sur des légendes ?" , dit alors Dwain.

"C'est pratiquement notre seule chance si nous voulons arriver à trouver assez d'eau.
Bien, alors tu sais où aller. Je te souhaite bonne chance, et tu peut te servir en matériel, cela sera mit sur les frais de mission."

Herdam inspecta longuement le matériel militaire, mais il prit seulement une côte de maille naine qu'il passa par dessus sa tunique, et un long manteau pour affronter les rudesses du climat.
Il quitta la pièce accompagné de ces trois acolytes.
Herdam était moins confiant qu'à son arrivée, et il lui sembla que ce périple n'allait pas être de tout repos.

Le groupe de Herdam parvint, à la suite de nombreuses heures de marche épuisantes, sur le chemin conduisant aux grands glaciers et aux torrents de Kibil-Tûr. Le froid était devenu de plus en plus intense, et le vent de plus en plus mordant au fil de l'ascension, et même pour les nains de la petite troupe, il faisait presque trop froid.
Ils s'arrêtèrent dans une petite grotte au bord du chemin, comme un abri de voyageur. Il ne faisait guère plus chaud, mais au moins ils étaient à l'abri du vent.
Herdam avait eu connaissance de ce chemin dans d'ancien récit datant de la terrible guerre entre les nains et les orques, et apparemment, le chemin n'avait pas changé. Un petit sentier escarpé taillé dans la montagne, recouvert d'une épaisse couche de neige, et quelques éboulis de temps en temps.
A un moment, Borin prit la parole:

Vous êtes sur que ce chemin mène bien aux grand torrents de Kibil-Tûr ? Je n'avais pas connaissance de ce chemin, mais d'après ce que je vois, s'il y avait de l'eau par ici, il y aurai une immense cascade à l'endroit même où nous somme.

Il y a bien une immense cascade, ou du moins il y a eu, mais elle est plus haut. Il me semble qu'il reste environ deux heures d'ascension avant de pouvoir apercevoir les grands torrents, et cinq pour y parvenir.

Tant que ça ! Mais pourquoi aller là bas ci c'est le point le plus éloigné de la forteresse ?, dit Dwain.

Parce que ce sont les seuls sources dont je sois quasiment certain qu'elles existent, ou qu'elles existent toujours, et il faudra bien y aller à un moment ou à un autre.

Il se reposèrent et mangèrent quelque vivre pendant une petite heure, puis il se remirent en route, et espérèrent gagner les grands torrents de Kibil-Tûr avant la tombé de la nuit.

La compagnie était en mauvaise posture, des ennemis trois fois plus nombreux qu'eux, aucun espoir de se cacher, la fuite serait inutile, car sur le chemin escarpé, il se ferait vite rattraper, et ils risquaient de se rompre le coup en tombant dans le précipice. Herdam murmura quelque chose pour lui même, il regarda sa hache, puis ses compagnons et il cria:

"POUR KHAZAD-DÛM !!!"

Il chargea, la hache en avant, suivit de près par les trois topographes.
Le choc fut bref, mais d'une violence inouïe. Le corps de deux gobelins furent décapité, un autre eu un bras arraché. Les gobelins tentèrent alors une charge, mais les quatre compagnons leur résistèrent, et trois gobelins de plus mordirent la poussière.
Cette prouesse mit les nains en confiance, et leurs cris remplirent le coeur des gobelins d'une terreur qu’ils ne connaissaient pas.
Les gobelins survivant crachèrent des jurons dans leur langage immonde avant de s'enfuir par où ils étaient venus. Ils allaient revenir, peut être ce soir, peut être demain, peut être dans une semaine, mais ils reviendraient, et à se moment là, ils ne céderaient rien, et ils tueraient tout ceux qu'ils trouveraient sur leur chemin.

Par miracle, la blessure la plus grave qu'ils eurent à déploré était une coupure faite par un poignard sur la joue de Borin. Le froid rendait cette blessure très douloureuse, mais au moins, elle ne risquait pas de s'infecter.
Herdam avait le visage couvert du sang noir de ces immonde créature, il regarda la hache de son père et regretta de ne pas avoir suivit plus souvent l'entraînement de son père.
Ils entendaient encore les grognements éloignés des gobelins qui regagnaient leur campement, ils reviendraient avant que la nuit ne retombe, il valai mieux ne pas traîner.

"Il nous faut effectuer les relevé cette nuit, sinon, nous n'auront plus l'occasion de les faire."

Ils se mirent donc à la tache, chacun savait ce qu'il avait à faire. Les topographes scrutaient la disposition et la qualité des roches. Herdam les assistaient dans leur tâche, bien que ce ne soit pas son domaine, il pût simplement dire que le chemin qu'ils avaient emprunté dans la journée avait été construit lors de la grande guerre des nains et des orques, bien longtemps auparavant.
A l'aube, les relevés étaient près, et les topographes avaient trouvé un endroit qui pourrait soutenir l'installation d'une pompe, elle serait à flanc de falaise, sur le flanc est de la montagne, et plongerait à un endroit où le courant était moins fort, pour ne pas risquer d'emporter les tuyaux.
Herdam suggéra de bien souligner le fait que des gobelins traînaient dans les environs, et que quelques gardes ne seraient pas de trop.

La marche avait été longue, oui la marche avait été longue et éreintante. Voilà ce à quoi pensaient la plupart des uruks qui formaient le groupe mené par Snikgrod.

Ses 50 uruks et lui-même avaient quitté leur Terre Noire natale sitôt après s'être réveillés de leur long sommeil natif. Ils avaient franchi la Porte Noire, confiant en leur nouveau destin. Ils allaient pouvoir servir le Maître, et pour cela, un étranger les avait accosté et leur avait demandé d'aller porter main-forte aux gobelins en prise avec l'ennemi Nain.

Ah, ces Naugrims, tous fiers guerriers qu'ils étaient, ils manquaient cruellement de discernement et de finesse. Ces brutes courtaudes, puantes de surcroît, apprendraient bientôt que se dresser face à la volonté du Maître était bien trop téméraire.

Les gobelins, si chétifs et si frêles, comprendraient eux aussi bientôt que leur stupidité purement mesquine ne le serait pas suffisante pour se débarrasser seuls des Nains.

La route avait été longue et semée d'embûche, Snikgrod se remémorait les paroles de son interlocuteur du Mordor : " Ne fais pas de vagues tant que tu ne seras pas à destination..." Il avait tout de suite adhéré à ce plan car en effet, pour mener à bien sa mission, il devait se frayer un passage discret jusqu'aux portes de Khazad-Dûm.

Sa compagnie voyaga de jour, se nourrissant de petits mammifères chassés la nuit. Bien sûr, les uruks hais suivant Snikgrod, auraient aimé manger de la viande tendre, mais il était inutile de perdre son temps à chercher de la nourriture plus dangereuse. Plus tard ils auraient le droit de se repaître de la vieille carne puante de Nain. Enfin, c'était secrètement le voeu que se faisaient tous les uruks.

La compagnie avait suivi les frontières du Mordor, s'était aventuré silencieusement le long de la frontière Est de l'Est-Emnet. Ils avaient ensuite suivi les rives de l'Anduin, la forêt environnante leur permettant de se camoufler facilement. Ils contournèrent ensuite la forêt de la Lorien afin de ne surtout pas permettre aux elfes de les tuer à vue. Cette garce de Galdariel et ce seigneur maudit de Celeborn étaient sans pitié et ils paieraient plus tard leur folie. Pourtant malgré la rage qui régnait dans le coeur de Snikgrod, en contournant la forêt il eut comme un léger pincement au coeur. En effet, sa jeune naissance lui laissait encore quelques souvenirs de sa vie d'elfe en tête. La Lorien avait été une belle forêt, douce, harmonieuse et si pure. Après un petit moment d'égarement, Snikgrod se ressaisit : cette vie était révolue, ses tourments avaient chassé à jamais son ancienne vie...

Après avoir contourné la forêt de la Lorien, ils arrivèrent à un gué au dessus du Celebrant qu'ils franchirent de nuit. Après deux jours et demi de marche, ils arrivèrent aux alentours des portes de Khazad-Dûm.

Snikgrod et sa compagnie restèrent tapis au milieu des rochers et Snikgrod glissa à ses congénères l'ordre de rester ici afin d'observer les lieux.

POST A SUIVRE

Snikgrod envoya un groupe de 5 uruks vers le Sud et 5 autres vers le Nord afin d'observer les lieux. L'endroit où son campement était établi, bien caché dans un petit vallon parsemé de rochers coupants était complétement exempt d'ennemis ou d'alliés...Probablement que les galeries souterraines et minières aux contreforts de la montagne devaient grouiller d'ennemis courtauds et téméraires ainsi que d'alliés chétifs et peureux. Il paraissait qu'un gobelin un peu moins faible que les autres avait ceint une couronne, peut-être que Snikgrod rencontrerait ce "roi" gobelin. La seule idée de voir un roi gobelin méritait déjà le détour. En effet, comment des êtres aussi couards pouvaient se rallier à un seul des leurs ? Parfois, Snikgrod se demandait comment le Maître pouvait s'entourer d'aussi vils et faibles alliés. Enfin, le Dessein du Maître devait avoir ses raisons.

Après quelques heures, temps pendant lequel Snikgrod organisa mieux son campement et envoya chercher des lapins et des poissons à manger, les écliareurs du Nord revinrent.

"Chef, nous avoir rampé vers Nord quand sortir des cailloux de ce trou. Nous avoir vu plein gros méchants armés de haches aiguisées. Nous sentir pas bonne odeur de eux. Eux petits, mais eux teigneux. Eux pas être nombreux mais eux être armés et eux avoir tués plein gobelins."

" Merci, Gorlanok. Toi et tes compagnons mériter beaucoup viande lapin ce soir. "



Snikgrod trouvait toujours ridicule le langage de ses congénères et devait s'adapter. Enfin, tous les uruks n'était pas forcément très à l'aise pour parler, ce que Snikgrod ne leur reprochait pas d'ailleurs.

Ainsi la voie du Nord était impraticable, enfin pour le moment. Il devait d'abord trouver les Gobelins avant de foncer au combat. Espérons que le Sud soit plus praticable...

Peu de temps après la troupe envoyée au Sud revint, porteuse de bonne nouvelle, en effet , au Sud existait un tunnel apparemment appartenant aux Gobelins. Leur étendart flottait à deux pas de l'entrée fermée par une porte.

Snikgrod rassembla ses séides et ils se dirigèrent vers le Sud.

Arrivés à destination, Snikgrod alla à la porte fermée et tabourina en criant :

" Vermine gobeline, du renfort est là pour vous. Ouvrez sur ordre du Noir Maître. Nous venons du Mordor afin de vous aider contre la menace puante des Naugrims "

Snikgrod et sa troupe de 50 uruks attendirent une réponse des Gobelins, à la fois inquiets face au combat à venir, mais aussi confiants car leur force était suffisante pour repousser avec l'aide des Gobelins, les quelques Naugrims téméraires qui osaient encore s'aventurer dans les mines de Khazad-Dûm...

La porte de la galerie Gobeline s'ouvrit et Snikgrod et sa troupe entrèrent et furent en sécurité face aux Naugrims qui paieraient tot ou tard leur trop grande estime de soi et leur manque de discernement. Il barra la porte et la troupe des éclaireurs qui étaient si doués à abattre des uruks hais, resta bloquée à l'extérieur comme de pauvres hères. Maintenant qu'ils étaient à l'intérieur, Snikgrod se jura de tuer au moins autant de sales nains puants que de frères morts sans même combattre. Snikgrod était surpris car à la base les Nains étaient réputés pour être de vaillants guerriers et non pas des couards qui évitaient la confrontation et tiraient des flèches (mdr).

Snikgrod sourit intérieurement, les Nains étaient trop bêtes pour mériter une place en Terre du Milieu. Sa vengeance viendrait, bien plus tôt que ce qu'il espérait. Et il prendrait un malin plaisir à détruire toutes les espérances de ce peuple minable. Snikgrod avait pensé que les Nains auraient essayé de comprendre son rôle, mais non, ils avaient déclenché les hostilités sans rien apprendre. Malheureusement pour eux, Snikgrod possédait une information capitale que les Nains ne sauraient jamais. Il regarda autour de lui, sa compagnie était décimée mais non anéantie.
Il regarda qui lui avait ouvert la porte, un gobelin. Il attendit que celui-ci commence à parler...

L'aide des indiens serait la bienvenue, non seulement, ils permettraient de protéger la zone durant la construction des pompes, mais en plus, en se proposant pour porter un message à Khazad-Dûm, la construction pourrait démarrer plus tôt.
Herdam écrivit à la hâte un message à l'intention de Malakiël, il espérait seulement que ce message lui serait remit rapidement, car il avait le pressentiment que les évènements allait s'enchaîner rapidement, et que le moindre retard pouvait causer la perte de tout son peuple.
Il relu à haute voix le texte du message pour être sur de ne rien avoir oublier:

"Mon cher Malakiël,
Nous sommes arrivés aux grands torrents de Kibil-Tûr, ils prennent leur source dans les neiges éternelles, près du Grand Sommet. Pour y parvenir, il faut emprunter un petit chemin escarpé à flanc de montagne. Vous pouvez accéder à ce sentier en longeant la falaise à la sorti du fort de Khazad-Dûm. Au bout d'un moment, vous passerez entre deux colonnes, elles indiquent l'entrez du chemin.
Nous avons croisé des gobelins près des torrents, et je pense qu'une compagnie de garde serait la bienvenue pour accompagner a construction des pompes.
Nous joignons un plan de l'endroit qui nous semble le mieux approprié à la construction.

J'espère à bientôt

Herdam"

Herdam passa la lettre aux typographes pour qu'ils y joignent un plan de la région. Bien que rapide, chacun de leur trait était précis et rien n'était laissé au hasard. Au bout de trente minute, le plan était tracé, et Dwain apposa une croix pour indiqué l'endroit prévu pour la construction. Et pour plus de sécurité, Borin planta une pioche dans la roche à l'endroit prévu.
Herdam donna le message aux indiens, demanda que trois viennent avec eux pour la fin de leur voyage, et que quelques uns gardent la zone.
Il souhaita bonne chance aux messagers, puis ils se remirent en route vers les eaux souterraines.

Snikgrod était enfin entré dans les mines. La route avait été longue et l'attaque menée par les Nains postés en sentinelle avait été ravageuse. Il ne restait plus que 15 uruks avec lui, ce qui était peu. Il maudit intérieurement ces éclaireurs et se promit de faire tout ce qui était en son pouvoir pour se venger.

Il avait réussi à entrer de force dans l'un des derniers passages appartenant aux Gobelins. Ces petits êtres chétifs avaient tout perdu, ils se terraient désormais dans les mines et c'était un miracle que les Nains n'aient pas encore réussi à reprendre le contrôle intégral de la Mine. Peut-être que le Balrog ne s'était pas encore calmé, en tout cas Snikgrod et les siens devraient rallier plus de Gobelins.

Il barra la porte, désormais ce passage serait bientôt condamné, il est évident que les Nains surveilleraient cette entrée, elle n'était donc plus utilisable.

Snikgrod se tourna vers les siens, ils étaient complétement désarconnés par l'attaque éclair. Ils semblaient apeurés et complétement déboussolés. Snikgrod prit la parole :

"Mes frères, les Naugrims nous ont pris en embuscade. Je sais que vous avez souffert de la perte de nos frères morts lâchement mais je vous promets que nous allons nous battre farouchement pour nos vies. La Moria ne sera pas notre tombeau, Khazad-Dûm sera à nouveau emplie du mal et reviendra de droit à notre très cher Maître. JE sais que vous êtes terriblement déstabilisés mais nous allons bientôt reprendre des forces et le combat sera alors à la mesure de ce que nous pouvons faire. Ils nous ont pris en traître, j'ai donc, dans ma perfidie, déniché un plan qui va rapidement venger nos frères. Le combat sera rude, difficile et sournois mais je vous promets la vengeance, le sang et la chair de nos ennemis en tribut."

Snikgrod avait mis toute sa hargne dans son harangue. Quelques uruks semblaient encore sous le choc mais la plupart allaient un peu mieux.

Il se retourna et vit enfin le petit être craintif et verdâtre qui lui avait ouvert la porte. Ce petit gobelin avait l'air effrayé. Il n'avait probablement jamais vu d'uruks hais. Il semblait terrorisé mais aussi un peu rassuré par la présence de guerriers alliés.

Snikgrod lui lança dans le langage noir :

"Merci, petit Gobelin. Je suis Snikgrod, de la compagnie des Uruk de la Phalange Noire. Sans toi, ces satanés Naugrims nous auraient fait à tous la peau. J'aimerais te remercier comme il se doit et t'offrir les honneurs des guerriers uruks-hais mais les choses ici sont telles que le temps nous manquerait. Il serait judicieux de me dire qui es-tu ? Que fais-tu ici ? Appartiens-tu à un régiment ? Si oui, combien êtes-vous ? Nous sommes envoyés par la Maître afin de vous aider à reconquérir cette foutue mine, pleine d'ennemis. "

Le petit gobelin répondit de façon sifflante :

" Maître Snikgrod, moi être Gorbslik l'Olivâtre, gobelin des profondeurs. Moi être ici ici avec petite bande 30 Gobelins. Nous errer ici car Balrog faire fuir la plupart de race dans tréfonds Mine. Ca être véritable désastre, et dans labyrinthe nous pas trouver autres gobelins. Moi passer ici pour récupérer eau pluie pour amener boire mon groupe quand avoir entendu vociférer dehors. Vous avoir ouvert porte juste à temps on dirait. Je croire que si Nains souhaitent attaquer, il faudrait que l'on se regroupe et décider quelle marche adopter. Ne croyez-vous pas ? "

Snikgrod répondit après un moment de réflexion :

" Vous avez raison, Gorsblik. Il me semble que notre arrivée va précipiter les choses du côté de l'Ennemi. J'ai envoyé une missive à un allié troll en prise avec les Nains. Il devrait probablement nous rejoindre. Cependant, comme je l'ai constaté, les entrées sûres sont rares. Il ne faut plus compter sur celle-ci. Je me demande si votre petite troupe de 30 gobelins pourrait essayer de creuser un petit passage secret loin de ce dangereux guet-apens créé par les Nains ? Il vous faudrait combien de temps ? Le temps là, je vous propose de mon côté de chercher si je peux trouver d'autres renforts ? Ce passage secret risque d'être essentiel si l'on veut se garder une sortie...Il faudrait creuser la nuit et créer une sorte de trappe quasiment indécelable à l'oeil. Pourquoi ne pas construire une galerie souterraine débouchant un peu plus loin que la sortie immédiate de la Montagne ? L'ennemi s'attendra à ce que l'on creuse une sortie peut-être mais certainement pas si la sortie se trouve loin du flanc de la Montagne..."

Le petit Gobelin réfléchit à l'hypothèse, mais puisqu'il n'avait rien à faire et que la capacité de réflexion d'un gobelin n'était pas très nette, il répondit :

" Mais ca être une excellente idée. Moi penser que nous allons retourner dans la petite pièce où mon groupe est, de là, nous pouvons creuser sous la montagne un nouveau corridor. Ce souterrain devra partir en direction est, et nous le poursuivre pour déboucher à au moins 2 milles du flanc de la montagne. Je penser que si toute ma troupe s'y met, qu'on se relaie, on devrait en avoir pour au moins une semaine de travail. Vous devoir aller rallier autres gobelins ou trolls. Lorsque nous nous retrouverons, le tunnel sera je l'espère, bien avancé. Suivez-moi, nous allons manger ensemble un peu de reste de cadavre gobelin et naugrim. Moi vous présenter à ma troupe..."

Le gobelin semblait satisfait d'avoir un nouveau but. Il est vrai que depuis l'apparition du Balrog, les Gobelins étaient complétement désarçonnés et perdus. La force des Gobelins était leur masse et non leur stratégie. A Snikgrod de bien gérer leur nombre et l'affaire serait beaucoup plus délicate pour les Nains dans ce cas...

Aussitôt le message reçu, Herdam se tourna vers les topographes, et il pris la parole:

"Nous devons au plus vite établir le tracé du canal de dérivation, les ouvriers arrivent demain, et les matériaux ne tarderont pas. Il faut que tout soit près pour leur arrivée.
Je suggère donc de ne pas faire suivre au canal le chemin que nous avons emprunté, cela prendrait trop de temps, et la longueur du chantier favoriserait les attaques ennemies. Je pense que l'on pourrai construire un chemin à flanc de montagne, en passant par le sud, cela réduirai considérablement la longueur du chantier, environ 5 km,......"

"4,7, pour être plus précis, en plus, si l'on suis directement la courbe de la montagne, les roches ayant une structure plutonique, ces roches sont moins dures, par rapport au granite microlitique sur lequel nous somme arrivé, le chantier mettra donc beaucoup moins de temps.", dit Borin

"Néanmoins, le chantier ne sera pas de tout repos, et les ouvriers devront recourir par endroit à de véritable numéro d'acrobate, mais notre peuple a déjà accompli des taches plus ardus. Je pense que nous avons toutes nos chances. Il serait même possible de créer une immense cascade, ce qui permettrai de gagner énormément de temps."

Les quatre Naugrims se mirent à tracer le chemin choisi sur une carte. Il descendrait au flanc sud de la montagne, et arriverait au bout de 4,7km, et 2km de descente au niveau des mines.

"Mon travail m'a permis de découvrir que non loin de cet endroit se trouve une ancienne entré utilisé par les marchands ne voulant pas payer les taxes, bien avant que tout cela ne commence. Il suffirait d'agrandir cette ouverture pour que le débit soit suffisant, et que le niveau d'eau monte assez rapidement, je pense aussi que le canal devrait être assez large pour permettre d'acheminer le plus d'eau possible."

Les tois topographes firent oui de la tête. Et ils retournèrent à leur travaux de mesure, et de calcul de densité des roches pour savoir combien de temps le chantier durerait.

Herdam invita le messager à prendre du repos, il était de toute évidence trop fatigué pour reprendre la route le lendemain.
Herdam vit les ouvriers revenir après une dure journée de labeur. Leur travail était exténuant, mais l'efficacité des naugrims pour se genre de tâche se faisait sentir, et le chantier avançais relativement vite.
Dorin remontait en tête, en grande discussion avec Dwain. Herdam alla les rejoindre, puis ils retrouvèrent Borin sous l'une de leur tente.

"Mes amis, un messager est venu m'inviter à prendre part à une réunion apparemment de la plus haute importance. Je suis obligé de retourner à Khazad-dûm, je pense partir demain matin à la première heure pour espérer arriver à Khazad-dûm dans la soirée. Je demanderai à deux indiens de m'accompagner pour me prévenir des dangers de la route.
J'ai toute confiance en vous, je vous confie la direction du chantier, et je compte sur vous pour me tenir au courant de l'avancée des travaux."

Herdam serra les mains des trois ingénieurs. Les moments passés avec eux les avaient rapproché plus qu'il ne l'aurai cru.
Il regroupa ensuite ses affaires, mit les doubles des plans du chantier dans son sac.
Il se demandait quelle serait sa nouvelle tâche, si les choses avaient évolués dans les profondeurs, et surtout si les travaux pouvaient être terminé à temps.
aux premières lueurs de l'aube, Herdam demanda à deux indiens de l’accompagner, et il se mit en route.

En arrivant en vu de la forteresse, Herdam vit qu'elle était entourée d'un épais nuage noir. Il compris que les préparatifs de batailles avaient commencés, et qu'il était presque en retard.
Lorsque Herdam entra dans le fort, il eu un mouvement de recul. En effet, le fort était en ébullition, les forges marchaient à plein régime, rejetant des vapeurs métallique plutôt désagréable, des soldats courraient en tout sens, et surtout le bruit permanent des marteaux sur les enclumes, des lourdes bottes de mailles sur le sol, l'agitation même du fort.
Tout cela contrastait énormément avec ce qu'il avait vu ces dernières semaines dans les montagnes, et l'atmosphère lui donnait mal à la tête.

Un soldat le rejoignit, et l'invita à attendre dans la salle des gardes, là où Malakiël lui avait donné rendez vous la première fois.
Herdam lui demanda s'il était au courant des raisons de sa présence ici, mais le soldat se contenta de hausser les épaules, et il répondit:

"La guerre."

Le soldat invita Herdam à boire une bière avant d'aller au lieu de rendez vous, cela faisait plusieurs jours qu'il buvait seul, à cause de l'agitation et du travail.
Il burent une pinte, puis Herdam décida qu'il était temps pour lui d'y aller, juste au cas où il serait attendu.
Il serra la main du soldat et le remercia pour la bière, puis il parti pour la salle des gardes.


Hrp: Mission accomplit, dernier RP avant la semaine prochaine, on est à 20 minutes du départ ^^

Le gros gobelin semblait un peu récalcitrant. Son langage grossier démontrait à Snikgrod qu'il ne possédait pas assez d'intelligence mais suffisamment de force pour être le maître de 30 gobelins. C'était peu mais c'était déjà pas mal. Il fallait que Snikgrod se fasse un allié car à 15 uruks, il survivrait aisément de ce groupe de 30 gobelins mais plus il perdrait d'uruk, moins il serait suivi par les gobelins. Ses uruks restaient sa meilleure arme de persuasion. Et si un groupe de gobelins se joignait à eux, ce serait plus facile d'en convaincre d'autre.

Grosh, il s'appelait Grosh. Ce gros tas verreux se prenait pour un chef car il avait sous son contrôle apparent une trentaine de gobelins. Cependant les gobelins n'étaient pas très fiables et ils se rangeraient sous les ordres du plus fort ou en tout cas, de celui qui serait le plus subtil et éviterait le combat.

Gorbslik, le petit gobelin guide s'éloigna du groupe de Snikgrod et rejoignit son chef, Grosh. Il semblait apeuré d'avoir amené à son chef des visiteurs impromptus. Qu'importe, Snikgrod aurait le dernier mot et Gorbslik serait un futur allié si Snikgrod le protégeait de Grosh.

Grosh semblait un peu trop sûr de lui au goût de Snikgrod. Il entama le dialogue par la réplique suivante :

" Je suis peut-être une larve du Mordor, je le reconnais. Mais mieux vaut être une larve qu'un bouseux dans ton genre. Je suis sûr que la plupart des gobelins que tu as sous ton commandement ne te suivent uniquement que parce que tu es plus gros qu'eux. J'imagine qu'ils pensent te suivre jusqu'à ta mort pour avoir plus de gras à manger sur ton cadavre. Enfin, trop de graisse n'est jamais un tort. Tant que tu ne suintes pas quand tu te bats. D'ailleurs j'ai des informations qui pourrait t'intéresser : les nauséabonds Naugrims se regroupent, ils ne vont pas tarder à attaquer les mines pour les reprendre. Les gobelins doivent se regrouper sinon vous allez être tous massacrés jusqu'au dernier. Je te propose de me suivre, toi et ton groupe de gobelins. On ne sera jamais de trop pour essayer de résister. Vous devriez d'ailleurs creuser une galerie de sortie vers l'extérieur au cas où, car l'ancienne porte que nous avons empruntée sera surveillée."

Grosh semblait avoir perdu un peu de son assurance. Il n'avait probablement pas prévu que les Naugrims allaient se lancer dans la bataille de la Moria. C'est avec un peu de peur qu'il s'exprima :

" Si toi dire vrai, nous être en grand danger. Nous allons donc t'écouter car nous détester méchants Naugrims. Nous allons creuser galerie de sortie. Toi devoir aller voir grand chef gobelin de campement voisin. Lui commander troupe de centaine de gobelins. Toi lui dire que Grosh être d'accord de travailler pour toi mais toi faire attention, lui être moins conciliant que moi."

Laissant Grosh à sa nouvelle tâche, Snikgrod intima à ses sbires uruks de le suivre à nouveau. Il s'était allié déjà à une trentaine de gobelins, ce serait peu. Il fallait qu'il trouve encore d'autres chairs à pâté pour résister à l'assaut des Nains. S'il trouvait une autre sortie libre, il pourrait aussi quérir de l'aide au Mordor ou peut-être existait-il d'autres alliés dans ces tunnels sombres. Peut-être aurait-il la chance de trouver des trolls. Mais les maîtriser serait autrement plus délicat que les gobelins.

C'est ainsi qu'il se dirigea vers le campement que Grosh lui avait indiqué. Si ces 100 gobelins se joignait à lui, peut-être que la bataille tournerait un peu plus en sa faveur qu'auparavant.

Sa troupe et lui arrivèrent vers le campement, deux sentinelles gobelines montaient la garde. Snikgrod se présenta:

" Bonjour, je suis Snikgrod , un Uruk Hai. Grosh m'envoie ici afin de quérir l'aide de votre chef car la menace d'invasion Naugrime est grande. Annoncez-moi à votre Chef."

Les sentinelles se regardèrent et l'une d'elles prit la parole...