Chroniques d'Arda
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 L'envol d'Alcibiade.

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Alcibiade
Gouverneur de Pelargir, Amiral de l'Empire de l'Ouest
Alcibiade
Nombre de messages : 365

Feuille de personnage
Race: Númenóréen
Possessions: Des cartes de navigation, une pierre de soleil, le cor du Gondor
Statut: Joueur(se) actif(ve)
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MessageSujet: L'envol d'Alcibiade.   L'envol d'Alcibiade. EmptyMar 30 Nov 2010 - 20:34

Cela faisait plus d'une vingtaine de jours que l'amiral de Numenor avait remonté l'Anduin jusqu'aux chutes de Rauros. Ils avaient ainsi franchit tout l'Ithilien. Son navire était amarré dans une crique de sable beige où un petit campement de tentes noires et blanches avait été dressé. Et le longs des falaises qui surplombaient l'immense espace, de longs câbles de chanvre pendait et ondulaient dans le vent produit par la cascade. En haut, au milieu des rochers on avait installé des grues de fortune qui remontait une machine des plus étranges. Elle avait l'allure d'un navire d'envergure assez faible mais au volume plus imposant. Des dizaines de perches de roseaux distordus et des lames souples en pin blanc se jetait de l'armature principale. Des filins de tous les diamètres tressaient ça et là comme une toile d'araignée des champs. Et des voiles de soie blanche étaient replié autour de la mâture dense qui entourait la coque sur prêt de deux cent degré de pourtour. De toute évidence, cette voilure ne servait pas pour voguer, car alors elles auraient trempée dans le flot et freiné le navire.

Du campement, Alcibiade contemplait l'élévation de cette étrange oiseau de bois. Il remontait lentement, suspendu dans les câbles. Des ingénieurs s'affairaient au pied et au sommet de la falaise, tournant de grandes manivelles qui actionnaient l'engrenage, ou bien vérifiaient l'équilibre de l'ensemble à l'aide de leur règles de calcul.

Un naugrim se tenait auprès de l'amiral. Il était l'envoyé de Hanzok qui avait révélé à Alcibiade la situation de l'Indien Epixarkoïs et l'implorait de le secourir. En ami de confiance, le Numénoréen avait répondu présent à l'appel et avait fait remonté ce navire volant jusqu'au chute où il espérait pouvoir se lancer dans l'air plus facilement. C'était un prototype et son utilisation s'avérait dangereuse, même pour un pilote du talent de l'amiral. Mais c'était pourtant chose rendu possible grâce au savoir transmis par les elfes et développé à Nùmenor pour franchir la Ligne Droite. Et c'est ainsi que les navigateurs de l'île étoilé avait exploré les régions reculés de l'Orient jusqu'à mesurer que la terre était ronde. Ils n'étaient pas parvenu en Aman et leur échec les avait plongé dans l'oubli pendant quelques siècles, mais par chance Alcibiade avait cherché à développer à nouveau ce savoir antique. S'il était loin de posséder la maitrise de ses pères, Alcibiade était néanmoins parvenu à des résultats concluants et parvenait à parcourir des distances de plusieurs centaines de milles nautiques. Le problème majeur, c'était le décollage. Mais il avait là un endroit parfait pour tenter de rallier les nuages.



***


Le lendemain, aux aurores, Alciabiade avait gagné le plateau du Rauros d'où s'élançaient les chutes du même nom. Ses serviteurs avaient préparé le navire pour son envol et il reposait sur la berge Ouest de l'Anduin. Derrière l'Amiral qui contemplait le sud, l'Argonath dressait ses silhouettes majuestueuses. Il faisait bon ce matin là et des chuttes remontaient d'épaisses brumes chargé d'eau fraiche qui sans cesse se condensait et vous mouillait le visage à plusieurs centaines de pas alentours.
On mit l'esquif à l'eau. L'amiral était à près d'un mille-et-demi du point de basculement des eaux. Il attendit qu'une bonne brise se fut levée dans le matin, descendant des montagnes au travers des méandres du fleuve pour propulser le navire à la vaste voilure. On déploya la partie supérieur des mâts et les phoques se gonflèrent d'air frais. Et le lorsque le vent fut suffisement constant, le marin s'élança, solitaire, sur son vaisseau blanc. Ses voiles claquaient hautes et fortes, et la coque fendait le flot comme un banc de poissons volants. Le navire rebondissait sur les courtes vaguelettes que le vent agitait, et rapidement il prit une bonne vitesse qui ébouriffait le visage du pilote.

Alcibiade gouvernait le navire, usant de toute sa force et de son attention. il mesurait le vent, arpentait le flot du regard afin d'anticiper la direction de la brise. Toujours il maintenait une inclinaison qui donnait à l'embarcation plus de vitesse. Les chutes se rapprochaient à grande vitesse. Dans quelques secondes il se lancerait dans le vide à l'assaut de l'espace.
Mais pour le moment il fallait repérer un point d'air chaud. Pour cela les serviteurs d'Alcibiade avaient disposés autour des chutes de grands bûchers cpuvert de résines et d'huiles animales. Les tas de flammes lançaient leur fumées âcres le long de la cascade et révélait ainsi les courants aériens. Alcibiade choisit l'un d'eux, le plus au centre du précipice et entama une courbe pour parvenir vent arrière au dernie instant.

Le navire s'élança dans les airs. Pendant quelques secondes il chuta. Mais l'amiral actionna un levier qui vint tendre la mâtures latérale qui ne pouvait servir à naviguer sur les flots. Puis une autre qui en déploya les voiles. Aussitôt le vaisseau pivota vers l'avant et sembla comme reposait sur une lame d'air. Il prit une vitesse folle qui le plongea dans les fumées épaisses et noires. Et alors qu'il semblait foncer vers les eaux mousseuses, le pilote redressa la courbe du navire qui remonta selon une courbe très serré.

Alcibiade chercha les courants ascendants. Il se fixa sur l'un d'eux et lentement, mais surement, il s'éleva dans les airs. Et comme un grand cygne qui prend son envol il ne tarda pas à voguer sur les airs, ivre des sensations aériennes qu'il éprouvait pour la première fois en ce lieu si chargé d'histoire.
Les forêts parurent bientôt des bouquets d'automne presque trop mûrs.
Le navire glissa en remontant selon le fleuve. il profuta des nappes allant à contre courant de la brise des montagne et survola de haut les statues de l'Argonath. Elles paraissaient maintenant moins puissantes, mais leur contour dominait cependant les alentours à plusieurs lieux à la ronde.
À l'ouest on apercevait la colline d'Amon Hen et ses ruines grisâtres. Le matin se levait à l'est et les rayons firent rosir la voilure si imposant de la nef. C'était grand miracle pour les hommes car peu d'entre eux ont vogué dans l'atmosphère et seuls aigles ont idées de l'apparence des terres contemplé du ciel immense. C'était comme être un Valars parcourant Beleriand aux temps ancien.
Bientôt quelques franges de nuages entourèrent l'appareil, mais ce n'était là que brumes sans importance et le temps serait clément. L'amiral bloqua les commandes, sortit une longue vue d'une étuis de cuir et se mit à scruter les environs. Car pour le moment, le barde pouvait être en de nombreux endroits. Et le long du grand fleuve se dressait aussi Karam kar, la Porte de l'Ouest, construite par les orientaux pour protéger leur royaume des territoires occidentaux.

À présent il lui fallait survoler le Val d'Anduin et les monts brumeux en espérant y repérer Epixarkoïs. Cela ne serait pas chose aisé, mais l'amiral y mettrait toute son habilité. Après tout il "devait une vie" au barde et c'était le moment de s'en acquitter....



[HRP: oui c'est un peu original, mais ici tout est fidèle à l'univers de Tokien, cf Tolkiendil: http://www.tolkiendil.com/encyclo/saviez-vous ]


L'envol d'Alcibiade. Cielenfeu02copie

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