Chroniques d'Arda
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Message par Ghâsh Ven 10 Déc 2010 - 19:39

Midi sonna. Le couloir vide que l’haradime avait emprunté s’emplis soudain de tout par. Le vas et vient des nobles, seigneurs, militaires, serviteurs et esclaves donna une certaine chaleur aux couloirs froids et dures du château.

Serrant dans ses mains les bouts de papiers comme si elle leur devait la vie, Ghâsh se fraya un chemin dans le brouhaha de l’heure du repas. La direction qu’elle avait prise était totalement aléatoire. Elle fut tout du moins fructueuse, car en marchant d’un pas rapide vers un point inconnu, elle croisa… plutôt se fit bousculer par une armoire à glace. Résultat, ses papiers si précieux s’envolèrent en un ballet de feuille. L’homme regarda bêtement les parchemins tombé sans bouger. Il devait peser près de 300 livres…
et ce n’est pas de la graisse…. Sortant brusquement de son effet de stupeur, il entreprit d’aider Ghâsh à ramasser ses parchemins. Leurs contenue ne le laissa pas indiffèrent.

« Qu’es que c’est que ca…, dit-il tranquillement. Tu es une étudiante pas vraie? »
« Non pas réellement » Répondit Ghâsh, en n’étant pas certain de ce qu’elle devait avancer.
« Mmmmm, une scripte? Tu n’es pas un peu trop jeune d’ailleurs? »
Ghâsh répondit gestuellement négativement.


Les yeux de l’homme se rapetissèrent écrasé par ses sourcils charnus.
« C’est étrange, pourquoi une fillette qui n’est pas une étudiante ou une jeune scripte serait-elle à deux pas du scriptorium avec des documents dans une langue étrangère à la main. Sois tu as l’aire beaucoup plus jeune que tu ne l’es et donc tu serais une érudit ou sois tu es une sale voleuse!!! » s’exclama-il soudainement en saisissant fermement le pognait de la jeune femme.

L’haradim avait pressentie la tournure des événements, donc elle avait prévu le coup. Tenant de son autre main le pendentif, elle le lui présenta.

Regardant étonné le petit collier, il la lâcha spontanément. Ne prenant pas la peine de cacher sa frustration, il tourna les talons et s’en alla sans dire un mot.



Quelques pas à peine et elle trouva la dite pièce qui ressemblait dans les moindres détaille à la description de l’Oberkommisar. Un silence de cimetière y régnait. Plusieurs érudits, scriptes, intellects et étudiants étaient afféré à leurs taches respectives. Elle serpenta entre quelques tables et pris la première place libre.

Elle regarda le texte qu’elle avait sous les yeux.

Comment je peux bien déchiffrer ce dialecte. L’écriture m’est complètement inconnue. Bon… je vais commencer par le commencement.

Elle prit la première page et se mis à regardé la structure des phrases et les lettres en tâchant de faire des liens avec sa langue maternel.

Ghâsh passa le reste de la journée afféré sur son problème. C’est seulement aux petites heures du matin qu’elle arrêta, sans réellement le vouloir… Les cheveux étalés sur son travail, la tête posé sur le parchemin et l’esprit au loin.
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Message par Ghâsh Ven 17 Déc 2010 - 23:39

Le jour se levait tranquillement derrière les montagnes de l’est. Ghâsh se fit réveiller par un vent brûlant qui caressa son visage et ébouriffa ses cheveux. Ses pieds reposaient au chaud sur un sol doux et agréable. La jeune femme leva la tête de ses papiers. Assi sur la petite chaise de pierre, elle fut surprise de se retrouver sur une plage. Le soleil brûlant qui se levait fit apparaitre un bateau qui chancelait au grès des vagues. Il était amarré et un canoë sur la plage indiqua la présence d’inconnu dans les environs. Elle regarda de droite à gauche l’étendu de la plage. Le sable blanc qui recouvrait le sol empruntait la couleur du ciel du lever. De fortes vagues qui scintillaient de mille couleurs, venaient se casser sur le littoral. Vers sa gauche, une silhouette lointaine faisait face à la mer. Celle-ci ne bougeait pas d’un centimètre. L’unique indice qui démontrait que c’était un humain était ses longs cheveux. Ils balayaient l’aire aux grès des vents.

Curieuse, l’haradim se leva et alla à la rencontre de cette statue vivante. En se rapprochant pas à pas, une impression de déjà vu la submergea. Elle connaissait cette personne.

Père? Se surprit-elle à dire en un petit souffle court.

Son père, grand, beau et droit contemplait la mer d’un regard vide, ses pensés perdu dans les vagues. Il ne semblait pas avoir pressentie la présence de Ghâsh. Celle-ci qui était arrivé à son hauteur lui prit la manche pour lui faire sentir sa présence. À l’instant même, l’homme tourna son visage vers la fille comme s’il avait sentie son doux touché. Il semblait regarder à travers Ghâsh, comme si celle-ci n’était qu’une ombre.

Ghâsh, si tu es perdu, cherche un point de repère. Souffla-il dans un murmure. En un clin d’œil, le ciel changea de couleur, pansant du rouge au noir. Le bateau avait disparu derrière un rideau sombre. C’était la nuit. L’aire se satura d’une odeur de mort. Le paternel de Ghâsh la fixait toujours du même regard vide, sans avoir remarqué le changement soudain des astres. Un bruit court et strident de métal qui s’entrechocs, retentie derrière l’haradim. Le son persista et commença à enterrer le ballet des vagues, comme si la source se rapprochait rapidement. Ghâsh tourna la tête vers le point d’émanation. Près d’un millier d’hommes sortirent du néant, arme au point. Ils s’élancèrent sans parole pour s’entretuer. C’était une guerre. Le seul son qui était perceptible était le choc des armes.

La jeune femme se retourna vers son père pour lui dire qu’il fallait fuir. Ghâsh figea de peur. Son père n’était plus là. À la place, un guerrier avec des yeux remplis de haine tenait fermement la main de sa victime. De son autre main, il tenait une épée courte mais coupante. Ghâsh avait beau se débattre rien ne l’affectait. Le colosse fit un mouvement brusque avec son arme. Une sensation de froid envahis sitôt le corps de l’haradim.
Ghâsh se réveilla en sursaut. Levant rapidement sa tête de ses papiers, elle regarda les alentours.


Ce n’était qu’un rêve… ouf, se dit-elle.

Il était si réel. Ca confirme une chose, j’ai une imagination fertile.

Elle pensa quelque seconde à son rêve se rappelant la phrase que son père lui avait dite. « Ghâsh, si tu es perdu, cherche un point de repère. » Elle regarda rapidement ses notes.
« L’art de la guerre » se dit elle a haute voix.

L’oberkommisar lui avait donné la clé de son problème. Le nom même du recueille. L’art de la guerre en commun, kurundaj cal en haradim d’Umbar et soboi layotam en ce dialecte. Avec ces donnés le seul problème était maintenant le temps.


Ghâsh prit une feuille neuve et commença à écrire les grandes lignes de ce recueille.



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Message par Ghâsh Dim 30 Jan 2011 - 21:26


Le plus grand ennemi d’une guerre c’est le temps. Car le temps c’est de l’argent… La guerre coute extrêmement chère, c’est pourquoi le général avisé saura vivre sur l’ennemi. Le grand général sera frapper rapidement et au bon moment. « Gagner du temps, c’est en faire perdre à l’ennemi » Pour trouver le moment adéquat, il faut que celui-ci fasse preuve d’une grande mémoire du détaille pour deviner les plans de l’ennemi. Pour se faire, il est fortement conseillé d’avoir des espions en territoire ennemi. On dénombre cinq sortes d’agents. L’agent indigène est recruté parmi les gens du cru. Les agents intérieurs parmi les fonctionnaires. Un agent retourné est un agent ennemi qui a été acheté. Un agent sacrifié est un espion qui transmet de fausse information à l’ennemi. Et l’agent préservé est celui qui revient transmettre l’information.

Pour résumer rapidement une grande partie du parchemin, une phrase de celui-ci me viens en tête : « L’ennemi avance, nous reculons, l’ennemi s’immobilise, nous le harcelons, l’ennemi s’épuiser, nous frappons, l’ennemi recule, nous le poursuivons ». Personnellement, je changerai la dernière partie par « l’ennemi recule, nous nous immobilisons » pour deux raisons. Pour référer à une autre partie du texte, qui dit qu’il ne faut pas tomber dans les pièges adverses. On peut facilement feindre une fuite en prenant soin de mettre plusieurs hommes embusqué sur notre passage ou pour rejoindre le gros de l’armée. La deuxième raison est que si l’ennemi se sens piégé, il sera en terre d’anéantissement et un homme qui se bat pour sa vie en vaut dix.

Un générale ne doit pas aimer tuer, car soumettre un peuple sans levé les armes, c’est le gagner. Pour se faire, on doit combattre l’ennemi dans ses plans. Devinez ses moindres mouvements et devancez-les. « À la guerre de masse, il faut éviter le gâchis de l’affrontement direct grâce à des techniques [et des ruses] permettant d’inhiber l’adversaire, de le paralyser et de le déstructurer, avant même qu’il ait pu intervenir militairement. »

« Qui connaît l’autre et se connaît ne sera jamais défaite »

Pour vaincre un ennemi, il faut user d’expédient qui sera capable de déstabilisé l’adversaire et ou de ruses extraordinaires dans le régulier de l’ennemi. Ces méthodes irrégulières peuvent facilement inverser le rapport et faire du plus faible le plus fort.

Tout homme qui montre des qualités donne prise à autrui. Un bon général doit arborer le masque poli du néant alors que les visées de l’autre doit lui être transparentes. Quant à l’armée, la forme suprême de celle-ci, c’est de n’en présenté aucune. Ainsi, l’ennemi ne peut savoir le nombre des troupes, la direction prise, la formation … Il est dans le néant.
Dans le recueil, il fait mention de cette phrase « Assiéger Wei pour sauver le Tchao ». Tchao était une capitale de se secteur et Wei, le cœur du territoire ennemi. Il veut ainsi dire qu’il est mieux d’évité le plein et frapper le vide.

Pour surprendre l’ennemi dans ses plans, il convient de faire une campagne massive de désinformation. De sorte que les espions adverses porteront des informations erronées à leurs supérieurs. Les soldats même doivent ignorer les plans de leurs supérieurs. Donc, pour qu’ils obéissent sans poser de question, leur fois en leurs supérieurs doit être sans faille.
Pour gagner le respect de ses hommes, le général devrait vivre comme ses soldats, imposé une discipline militaire en donnant récompenses et punitions. Il ne doit jamais reporté ses ordres. Ses plans et ses tactiques peuvent changer, mais sans que personne ne le sache.

La guerre n’est pas une affaire de force et de vaillance, mais de ruse et d’humilité. « La forme d’une armée est semblable à l’eau. L’eau fuit le haut pour se précipiter vers le bas, une armée évite les points forts pour attaquer les points faibles; l’eau forme son cours en épousant les accidents du terrain, une armée construit sa victoire en s’appuyant sur les mouvements de l’adversaire. Une armée n’a pas de dispositif rigide, pas plus que l’eau n’a de forme fixe. »

Point finale se dit-elle en élevant le crayon en signe de triomphe. Elle caressa les vieilles pages du parchemin.
Ce livre m'en a tant apprit. Le résumé c'est comme aller faire du bâteau sans voir d'eau.

Elle relit plusieurs fois son texte pour être sur qu'il tenait la route. Elle déposa sa plume sur la table en pierre...

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