Chroniques d'Arda
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 Le palais du dernier Hraban

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Theodulf Hraban

Theodulf Hraban
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MessageSujet: Le palais du dernier Hraban   Le palais du dernier Hraban EmptyLun 6 Juin 2011 - 22:43

Le premier jour de cette histoire


Theodulf joignit ces mains sur sa poitrine comme il avait toujours vu les figurines de Heilige faire ainsi, et poussant un soupir, il ouvrit les yeux quant dans son crâne s’illuminait l’idée que le jour s’était imposé face à la nuit. Cependant, soit par indolence, soit par nécessité, il resta couché sous ces draps de lins dans son lit normand, même si par un réflexe aussi nerveux qu’ancien sa main droite s’exposait à l’extérieur en froissant et en jouant avec un coin tissu. Il y avait à faire glisser ainsi le tissue comme un stimulus chatouilleux le long de sa main, sensation qui prouvait bien qu’il était réveillé, mais véritablement, par cette sensualité de bon vivant, il profitait de cette lourdeur de sommeil feint. Quelques parts en Theodulf un ronronnement tourné continuellement, et se fût pour la doublé sur une autre harmonie qu’il tira le drap d’avantage autour de lui en un froissement bref, puis il ajouta pour faire bonne mesure un long gémissement de plaisir en étirant la pointe des pieds tout en cambrant la colonne vertébrale pour s’étendre de tout son long.

Néanmoins, la situation se devait de cesser, non pas parce que Theodulf le voulait ainsi, mais parce que ces servantes avaient décidé cela et qu’elles refusaient formellement de négocier avec lui. Theodulf était de ces maîtres qui supportent la dictature du prolétariat parce que sans cela, ils seraient incapables de gérer leurs propres vies. D’ailleurs ces liens avec les bonnes étaient on ne peut plus singulier. Il ne les impressionnait pas par une libido qui en neuf mois sabordé la carrière d’une honnête soubrette, pas plus que son intellect ne créait de respect car elles s’étaient fait un devoir de ce considérer elles-mêmes comme étant sottement bête, mais au moins elles savaient gérer un manoir, et puis Theodulf n’avait pas un je ne sais quoi qui dans une physionomie peut créer le respect comme une opulente moustache, voir une barbe baveuse ou un front marmoréen. Non, il n’y avait rien en Theodulf qui ne força le respect, et sa légèreté en tout ce qui n’était l’art ou la manière de festoyer (Ce qui est aussi une forme d’art après tout.) faisait que les dignes servantes regardés leur maître d’un air exaspéré de son grand manque de facisme. Cependant, ce maître faible et pataud avait pour lui un atout irrésistible : Il faisait tellement enfant, que les demoiselles ne pouvaient s’empêcher de sentir des effets de leurs fibres matérielles encore inassouvie qui les faisaient dorloter leur seigneur, qu’en définitive elles ne pouvaient qu’adorer. Et puis, au moins il n’avait jamais poursuivit une seule servante de ces assiduités, car jamais nul servante n’avait été troussée de force lorsque Theodulf sortant du bain en surprenait une en train de nettoyer sa chambre. Pragmatiquement, les bonnes voyaient aussi qu’il était un maître peu regardant, généreux, faible, et surtout amusant car ils les emmenés régulièrement aux spectacles de ces poulains pour former une claque ravissante qui avait généralement plus de succès que l’œuvre présentée. Autant dire qu’elles adoraient cela, et puis c’était si drôle les spectacles du seigneur Hraban.
Au théâtre on y voyait des gros bonhommes avec des armures trop petite en train de déclarer leurs flammes éternelles et toussa à des demoiselles ridées et poilus que les Monsieur trouvaient malgré tout superbe, et la Dame en réponse leurs demandait de faire tellement des actes tellement énormes que personne n’y étaient jamais arrivé, mais les balourds y arrivaient en balançant pleine de grande phrase pompeuse. L’opéra c’était encore plus chic, et amusant, on y voyait des gens qui ne savaient pas s’ils devaient parler ou chanter, et qui se répétaient tout le temps. Les chanteuses étaient obèses avec des tresses blondes comme des blés commençant à pourrir, et les hommes faisaient montés et descendre leurs glottes avec des sourires de coqs comme un bouchon frétille lorsqu’il est tiré vers le fond par un poisson. Et puis, la musique, sa c’était le mieux ! Toujours pleines de finasserie qu’on n’en entendait jamais la mélodie, puis quand on l’ouïssaient on l’oublié aussitôt tellement était compliqué. Ah, décidément, qu’elles aimaient bien leur seigneur, il était tellement amusant.

Theodulf devait éprouver le même genre de sentiment, car lorsque la petite Bonne Flore entra en lui disant de se lever car il était l’heure -ce qu’elle prononçait d’ailleurs comme «Il faut se lever, il est l’or ! »- il lui jeta un oreiller au visage qui était fort jolie. La demoiselle était toute mignonne à aller cueillir des roses, avec sa poitrine qui se dessiner joliment, et des hanches encore fluettes d’adolescentes qu’on aurait adoré embraser. Son visage n’était pas en reste avec des traits presque peint par un habile peintre du genre de Poussin, mais surtout cette face avait un atout indélébile qui était des petites taches de sons sur ces pommettes et qui lui donnait un air un peu gaillarde qui était très peu liés à son comportement très prude. Toujours est-il qu’elle rougit, roula des yeux, qu’elle cacha bien vite sous ces mains avant de s’enfuir légèrement comme un oiseau, ou plutôt comme une plume voletante de celui-ci, vers le couloir d’où elle venait. Theodulf pali comme un grand-père frappé de râle-mort, et tira son draps comme une muraille entre lui et la personne dont les talons frappés le sol d’une manière toute wagnérienne. Il avait raison de faire cela car la visiteuse était celle que tous titré craintivement du nom de Gorgone, car elle provoquait de terrible esclandre avec le maître de la maisonnée qui cédait toujours par peur qu’elle ne le frappe, parce qu’il faut dire qu’elle l’avait fessé dès le premier jour de son arrivé parce qu’il avait faillit en maculant ses chausses d’un porto à l’esprit ouvert. Il y a dès fois ou l’on accueil le serpent dans son lit, et c’est ce qu’avait fait Theodulf avec cette dame d’un certain âge qui la moustache tressautante avait une telle emprise sur lui qu’il n’avait encore trouvé le moyen de s’en défaire.

Elle entra en mugissant :

« Qu’est-ce tu lui as fait à la petiote ? »

Theodulf bravache derrière sa muraille, la cravache d’un :

« Je l’ai lapidé d’un oreiller pour qu’elle cesse de tenter de me réveiller, en tant que despote de mes servants je puis faire cela, et je dois même le faire envers cette péronnelle puisqu’elle ose me perturber dans un sommeil de la plus haute importance ! »
Gorgone se cabra en arrière en jetant un regard persuasif comme une hache de bourreau suspendu au dessus de votre tête, et elle dit alors d’un ton plus plein de morgue que ne l’est le nez d’un elfe :

« Tu m’parais bien éveillé pour un réveillé ! Et puis, qu’est ce que cette raison de me foutre la petiote tête en bas et cul en… »

« Ah, mais parlez correctement, je vous en prie. » Interjecta Theodulf en dressant un doigt vengeur de Dieu vers le ciel, ce qui eut pour effet de faire chuter la moitié de la muraille en tissue, et de recouvrir sonorement à demi le mot « l’air. » Gorgone fût un peu désarçonnais par cet éclat de rébellion, et habilement, elle changea de stratagème. Un homme c’est le ventre et le bas-ventre, pensa-t-elle avant de s’en aller en trainant des sabots sur les carreaux de faïences oranges et bruns, et en grommelant à voix audibles contre son maître qui ne saisissait rien à la sensibilité des jeunes filles, qui ne disait jamais merci ou un mot plaisant, et qui faisait faire plein de chose inutile à une vieille femme âgé comme elle qui ne méritait pas tant de méchanceté de la part d’un maître qui la chauffé mal, et ne lui donnait du vin qu’une fois par semaine, le dimanche en plus, et puis ce maître devrait être bien plus reconnaissante à une vieille bête comme elle de se décarcasser comme un âne pour qu’il soit choyé comme un diamant par un nain, et …. Et… Elle reprit son monologue bien trop long qui était infligé pour l’instant à d’autres servantes affligés par cet ennuyeux discours.

Theodulf quant à lui, avait chassé cet incident pour se verser un regard amoureux à son visage dont il adorait voir bouger les lèvres quant il disait en l’instant en vers impromptu:

« Tiré le cerceau du visage en ovale
Et admirait alors la forme royale.
Pour les yeux abordait deux tirets charbonneux
Qui s’envolent, comme des oiseaux, vers les cieux.
Quant au menton frappé-le d’une fossette
Profonde et charmante comme une assiette. »

Il s’arrêta-là, car sa main venait d’onduler dans ces cheveux, et l’éclat légèrement nécrosé de la peau sèche fît que le chagrin étouffa le pépiement du poète qui ramena sa main sous ces yeux pour déplorer la gravité des maux. Par ailleurs Theodulf malgré ces efforts par on ne sait quel atavisme avait des mains fortes, et malgré ces efforts pour qu’elles soufflent une essence artiste, elles n’en restaient pas moins forte. Un instant, Theodulf repensa aux mains d’un de ces oncles. Il les avait observé pendant un long moment, lorsqu’enfant celui-ci avait assisté à la cérémonie religieuse avant la crémation. Les mains de l’Oncle Vania ressemblait à cinq tiges de fer sur lesquelles ont aurait empalés des boules de bois couleur de chair et qui se réunissait sur une espèce de carré de chair calleuse qui s’effritait en minuscule boulette de chair nécrosé. Cette pensée causa comme une espèce de frisson, probablement froid, dans l’esprit de Theodulf, et bonne patte comme il l’était, il chassa ce souvenir pour ce concentrer sur l’acte difficile qu’il s’apprêtait à faire, tout en passant sur ces sourcils du fard noirs.

C’était un jeune peintre, disait-on, plein de talent, et doué d’une grande sensibilité. Il avait dans sa chaumière misérable, malgré la lumière pauvre, peint des œuvres d’un grand tempérament et d’une finesse extrême. Cependant, point encore de chef d’œuvre, mais pensez-vous, il n’a pas encore vingt ans et n’aborde pas encore cette barbichette naïve qu’on souvent les jeunes lorsqu’ils se veulent artiste. C’était donc un génie à nourrir, et cette matrice allait être fécondé avec l’aide de sa personne ; s’il en valait la peine ! Theodulf n’était pas de ces hommes vulgaires qui aimaient ne rien faire et qui encouragé le désœuvrement, au contraire, il était laborieux, fécond et avide de terminer ces actions, et Ô nom de cela ceux qui le suivrait ferait de même. Pendant ce temps, le seigneur avait fini sa toilette mordoré pour aujourd’hui, puis regarda l’homme sur qui il plaçait tant d’espoir qui entra, en dépliant son corps malingre pour s’incliner avec un respect qui n’avait probablement rien de feint. Cependant, il eut une quinte de toux pendant quelques instants, doit-on y voir l’émotion ? Assurément !

Car, il avait entendu parler du dernier des Hrabans. L’homme était presque une légende, et pour tous ceux qui voulaient vivre d’art au mépris de sa famille, il apparaissait immédiatement comme le modèle premier, car il était celui qui accepta de tout perdre pour produire une œuvre que nul n’avait jamais lu, mais dont l’on savait déjà qu’elle ferait date. Après tout, quelques poèmes évadés avaient déjà marqué toute une jeunesse avide de nouveauté et de beauté.

« Pourquoi as-tu laissé, dans ton départ, mon cœur ?
Aujourd’hui, je le vois souffrir de l’absence
Et dès lors je comprends tout ce vide en moi. »

Le reste était tout aussi superbe sans la rimaille qui n’était qu’un procédé de barbare qui ne savent user des sons et du rythme pour faire de la poésie. De ces mains, le jeune peintre fit des contorsions baroques, et n’y tenant plus, il débuta car il avait à vendre pour la beauté de l’art, et la maigreur de sa bourse.

« Voici une Flore sortant des bois. »

Le palais du dernier Hraban 150px-11

En disant cela, il écarta ces bras pour désigner informellement une toile rangé derrière lui. Elle sauta littéralement dans l’esprit de Theodulf qui céda à sa beauté en un alexandrin qu’il fit sombrer d’entre ces lèvres :
« Elle est superbe à l’égal d’une déesse. »
Satisfait de son petit effet, le peintre devenu plus courtisant que vendeur répondit pour conclure la rime:
« Elle a les formes songeuses d’une maîtresse. »

Ce fût une erreur manifeste, car Theodulf ne vit plus en face de lui un jeune artiste peinturlurant qui avait besoin de lui, mais une espèce de jeune arrogant qui venait lui broyait sa bonté avec sa poésie médiocre, et son hétérosexualité revendicative. Il est d’ailleurs probable que ce soit ce dernier point qui est le plus irrité jusqu'à la détestation. L’affaire fut planté en deux secondes, Theodulf acheta toute les toiles, et fît répandre par des petites bouches à sa solde qu’il avait vidé la collection du peintre pour éviter que quiconque ne se trouve en face de t’elle laideur. Cela, bien évidemment eut un effet redoutable, car on ignora dès lors autant le génie de ce peintre qu’il ne l’était avant.

Pendant qu’une secrétaire emmenait l’heureux peintre vers la trésorerie, une soubrette entra suivit d’un jeune homme au corps débile, mais qui avait un petit air pathétique dans ces joues et dans les cernes de ces yeux qui lui donnait un certain charme, et puis qu’importe c’était un mâle éreinté de l’ignorance de la puissance des amours de Sodome, et rien que pour cela, Theodulf acceptait de désarmer les réserves de l’esthétique pour la beauté de la pédérastie. C’était avec ces espèces de résolutions que Theodulf avait bien involontairement chassé tout les mâles de son palais, et cela sans jamais trouvé d’âme sœur, mais après tout un génie comme lui pouvait-il trouvé un être sur cette terre qui puisse saisir la profondeur de ces perceptions ?
Ô douleur ! Ô douleur ! Tu nous ronges la vie,
Et l’obscure ennemies qui nous ronge le cœur
Du moindre sang versé croit et se fortifie.(Baudelaire, l’ennemie, les fleurs du mal 1857)
Ce tercet était sublime, il lui semblait l’avoir toutefois l’avoir déjà entendu, assurément il devait être de lui, c’était aussi simple que cela.

Et tout heureux de ce trait d’esprit, il sourira de l’air le plus idiot qu’un homme peut avoir y compris sous l’effet de l’amour. Dubitatif devant cet acte, le servant ce débina en disant qu’il avait apporté l’invitation au roi bien-aimé du plus puissant royaume de ce monde qu’est l’Angmar. Le visage de Theodulf se couvrit d’une rougeur timide, et d’une langueur qu’on hasardera faute de mieux à qualifier de « pleine de vacuité », tandis que dans l’esprit de Theodulf sonnait en cette instant comme les trompettes du Mordor cette divine pensée qui calcinait tout autre :

« Et si seulement il venait. »

La fascination de la pensée fût suffisante pour qu’il la répéta plusieurs fois à voie basse, mais audible.
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MessageSujet: Re: Le palais du dernier Hraban   Le palais du dernier Hraban EmptyVen 10 Juin 2011 - 23:43

HRP:C'est court, mais promis, je me rattraperai par la suite!

Le jeune serviteur était très fier alors qu'il parcourait en courant les rues animées de Carn-Dûm. Fils de paysan, il n'avait pu rester sur le domaine familial qui ne réussissait plus à assurer la subsistance quotidienne nécessaire. Trop faible pour devenir soldat, trop beau pour être un apprenti, il avait réussi par son habileté à être engagé au Palais où il officiait depuis 2 ans. Le travail était ingrat, pénible même, mais on y mangeait bien et aujourd'hui, on venait enfin de lui confier une mission d'importance: porter à un messire d'une lignée connue en angmar une réponse d'invitation paraphée par la HandsKoenig (Main du Roi) elle même. Rien qu'à cette pensée, le jeune Ar-Keny se sentait pousser des ailes et inconsciemment, il accéléra le pas.

Tout à sa joie, il n'avait pas vu le sourire embêté de son supérieur qui n'avait guère aimé les consignes qu'on lui avait donné. Von Zismagen avait en effet tenu à ce que ce soit un serviteur et non un messager qui soit envoyé chez Theodulf, jusque là, rien d'anormal, et que ce dernier soit reconnu beau et docile. Si le critère de la beauté était très subjectif, il était néanmoins clair que ce serviteur devrait se plier à tous les caprices qui pourraient passer par la tête de cet homme étrange nommé Theodulf comme accompte à la présence de Toranur à la fête de ce soir. Le supérieur de Ar-Keny avait donc du envoyer le jeune homme tout droit dans la gueule du loup en lui recommandant d'obéir en tout au sieur chez lequel il se rendait. Si la pédérastie n'était pas encouragée et même fortement désapprouvée par les Kommissars, elle n'était point un crime et le vieux filou de Zismagen avait tenu à faire honneur à l'Hraban pour qu'il n'en subisse que plus docilement les camouflets que le roi Toranur ne manquerait de lui infliger. La HandsKoenig était aigrie et insupportable, le sang pur d'une famille comme celle de Theodulf lui importait et il tenait à conserver vivant le dernier cette dernière.

Tout à ses pensées, le jeune Ar_Keny faillit être renversé par une charette débouchant brusquement d'une ruelle qu'il n'évita que d'un leste saut de côté. Quelques pas plus loin, il était arrivé à la demeure. Se présentant virilement à la vieille et laide concierge, il dut faire preuve d'une certaine autorité avant qu'on ne le mène à la Gorgone qui lui fit une terrible frayeur. Mais il garda son précieux parchemin entre ses mains jusqu'à ce que, excédée, la Gorgone finisse pas le conduire à Theodulf. Tremblant d'émotion, Ar-Keny vient déposer respectueusement et en silence la précieuse missive. Les yeux fixés sur le plancher, il attendit anxieusement la suite des événements.

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MessageSujet: Re: Le palais du dernier Hraban   Le palais du dernier Hraban EmptyJeu 23 Juin 2011 - 1:13

HRP: Inutile de t'expliquer les raisons de mon retard, vu que tu les connais déjà.

Theodulf dansait, non pas pour de vraie, mais métaphoriquement. On le voyait s’envoler d’un bout à l’autre de la salle en drainant son lourd corps comme s’il s’était agit d’un drap que l’air soulève en s’engouffrant. Si musique, il y avait pour rythmer ces pas c’était alors celle des discussions et des bruits lourds, voir des frottements aigues des travailleurs. Car dans la salle de réception, qui cinglait à votre droite après être sortit du vestibule, se trouvait une masse de travailleur qui supportaient plus leurs employeurs que le travail qui relativement aisé consistait autant à disposer les différents éléments du banquet qu’a suivre les changements d’avis intempestifs de Theodulf qui semblait avoir une tellement claire idée de ce qu’il désirait que fixer un objet moins de trois secondes était inévitable. On entendait d’ailleurs Theodulf murmurait entre ces dents qu’il savait exactement ce qu’il fallait et qu’avec une paire de seconde il noierait l’absolue dans sa réalité. Cela avait tellement peu de sens, que très rationnellement les serviteurs prirent le plis de grignoter les plats, quant le maître avait le dos tourné, pour s’occuper un peu tandis que l’autre déblatérait, levait ces bras en faisant choir ces manches vers le bas pour tempêtait contre les cieux ennemies, ou encore ne chipote avec un fournisseur sur une nuance de couleur.

En fait, il n’y avait qu’une seule personne qui était attentive à cette gestation de désordonné mauvais gout, c’était la gorgone, ou plutôt pour enfin donner son nom de jeune fille, qu’elle portait encore bien qu’elle ne soit plus ni fille ni jeune, qui était Luthringen van Geshriken. Elle s’amusait de voir les sottises dûment superbes du maître du logis, et elle aurait probablement ainsi passé la journée a pointé ces deux yeux noirauds rempli de scepticisme, si une soubrette sensément égal à elle ne lui eut dit qu’un messager attendait un bas pour porter un message. La gorgone fila un sourire sinistre en pensant que si Theodulf eut ouï cela il aurait porté son inquisition linguistique contre ce pléonasme. La scène avec le messager fut si longue qu’on la fera courte, elle l’embêta, il résista, elle l’enquiquina, il réagit et gonfla comme un crapaud d’importance en la sonnant de faire venir le maître du logis. Elle obéit en cachant en son cœur la remarque suivante : « Toi, mon mignon, tu vas te prendre ma vengeance dans ton arrière de boute en train quant le maître va te fricasser. » Quelque part, il faut bien se l’avouer, elle n’avait guère tord, et elle se donna d’ailleurs les moyens d’avoir raison en soulignant rapidement à Theodulf des caractéristiques vitales des moins attendus chez un messager. Theodulf qui oublia tout aussitôt sa fête, et la raison de la présence du message, au profit de la recherche d’une atmosphère propice à une séduction poussée.

C’est en cela, qu’on pouvait voir à quel point la molle volupté de celui-ci pouvait avoir des conséquences désastreuses, et l’on comprenait dès lors facilement la raison qui faisait qu’il avait comme obligation délégué par la royauté d’être censé tenir à jour les archives royales, car le passée est toujours écrit en retard, donc une individualité comme lui réduisait dramatiquement les dégâts d’autant plus, qu’il ne pouvait-être raisonnablement tenu pour responsable de l’état de celle-ci. Cela faisait déjà longtemps, que nul ne voulait jeter un nez dans les annales de peur de ne pouvoir l’en sortir.

Toujours est-t-il que le jeune messager entra dans une pièce ou l’attendait Theodulf drapait dans une cape noir qui dévalait du haut de son coup jusqu’au sol, de cette masse sombre sortait sa main comme un reflet d’ambre, et sur celle-ci on pouvait voir luire un anneau, sa chevalière. Le symbole de l’ancienneté et de la puissance de sa famille. Naïvement plus qu’ignorant, le messager du en faire cas, car il se fendit d’une révérence véritablement respectueuse, ce qui n’était plus arrivés depuis longtemps. La missive ensuite fût récupéré doucement par Theodulf qui la glissa en la froissant dans une poche, trop obnubilé qu’il était par la beauté du messager, et en son crâne un satyre lubrifié son bouc d’un air lubrique. Oh, oui, il était coruscant et frétillant comme un poisson, un véritable brochet à farcir. T’elle fût la poétique pensée de Theodulf, avant que celui-ci pose sa main encore dissimulé sur l’épaule du jeune homme qu’il avait silencieusement contourné en humant abondement l’odeur de sueur et de peur qu’il exhalait.

Theodulf dit : « Doux enfant, je vous remercie de m’apporter ce précieux courrier. Sache que je vous en suis reconnaissant et que je saurai vous récompenser si tu confortes l’excellente opinion que j’ai de vous en cette instant bénie par les Dieux et conduit par la destiné. D’ailleurs comment t’appelles-tu ? »

Theodulf s’admira fugacement de ce glissement du tu ou vous, qu’il souligna par un sourire qui orgueilleusement montrait son intacte bien que jaunâtre dentition.

La pression de la paume se fît plus forte, et le souffle plus profond, quant Theodulf en admirant la courbe du dos pensa : « Il faut inévitablement que je le sauve du mariage ! » suivit d'un effeminé "Ah, que l'air est chaud et propice à l'amour."
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MessageSujet: Re: Le palais du dernier Hraban   Le palais du dernier Hraban EmptyJeu 30 Juin 2011 - 17:35

Le messager ne repartit que deux longues heures après son entrée. Ne comprenant pas les intentions du sieur Hraban, il avait candidement répondu à toutes les questions du seigneur et ignorer l’agitation étonnante du gras homme. Ce n’est que lorsque se dernier aventura ses mains dans des endroits inhabituels que le jeune homme comprit la situation dans laquelle il était et le danger auquel il devait faire face. Il voulut se débattre mais l’auguste bonhomme minaudait et le tenait fermement. Et puis, ne lui avait-on pas dit de s’abandonner aux désirs du maître des lieux ? Dégoûté par sa faiblesse, il se laissa faire et ne fut sauvé que lorsque Theodulf se rendit compte de l’importance du pli qu’on lui avait transmis. Il chassa donc le corps souple et tendre de son esprit et le messager royal, piteux, dut retourner à son office. Se perdant dans la demeure, il fut trouvé par la gorgonne qui lui vociféra dessus et se vengea allègrement de son obstination de tout à l’heure. Aussi fut ce avec tout le plaisir du monde qu’il retrouva l’air frais mais nauséabond de la rue. Il se jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y reprendrait plus dans cette maison de fous, quand bien même l’expérience vécue le laissait dans un certain trouble…

Avec tout ce temps gâché, il ne restait néanmoins plus beaucoup de temps à Theodulf pour préparer son gala. Déjà au palais qui dominait Carn-Dûm, les serviteurs terminaient les derniers préparatifs des tenues de Toranur et de ses fidèles qui participeraient à la fête. L’honneur qui était fait au Hraban se devait d’être relevé et si Sa Majesté ne trouvait pas la fête à son goût, il pourrait en être fait de la fulgurante carrière du dernier survivant de la famille…

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