Chroniques d'Arda
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 Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?

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Raya
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MessageSujet: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyJeu 28 Oct 2010 - 12:35

La nuit était tombée depuis bientôt deux heures sur le glacial royaume d’Angmar.
Ce soir là, la neige tombait en fine pluie sur Carn Dûm. Les rues de la ville étaient désertes, tandis que certaines tavernes étaient bondées. Le vent murmurait de temps à autre un chant sinistre et glacial…
Dans les ruelles les plus étroites, aussi sombres que peu fréquentables, une ombre s’en détachait. C’était vraisemblablement une femme, vêtue habillée de noire des pieds à la tête, le visage masqué par une immense capuche. Ses fines mains gantées frôlaient les murs, et sa longue cape noire de velours, ornée de fourrure effleurait la neige et effaçait sur son passage les quelques traces de pas laissées par sa porteuse. Cette dernière portait sous son imposant capuchon une robe à longues et larges manches, de bonne facture. Malgré son visage masqué, on pouvait voir le bas de son visage légèrement hâlé et des lèvres violacées par le froid parfaitement dessinées.
Cette femme, ce n’était autre que Raya, cachée sous la fausse identité d’une certaine « Azalaïs » depuis son arrivée en Angmar.
Que fait-elle dans cette rue sombre ; pourquoi était-elle venue dans ce royaume déjà ? Dans ses souvenirs; elle s’était faite passer pour une Amazone, et avait tenté d’approcher Toranur son époux peu de temps après son couronnement. Elle était restée au Palais pendant presque un mois. Durant toutes ces journées à tenter d’apercevoir l’homme qu’elle aimait, l’Orientale n’avait pas supporté le froid hivernal de l’Angmar et avait fini par développer une pneumonie. Le fait de voir un souverain encore plus froid et hautain qu’auparavant ne fit qu’aggraver son cas. Brisée, affaiblie et dans un état de santé déplorable, elle avait accepté encore une fois l’aide de sa fidèle servante Layla. Cette dernière se méfiait de l’OberKomissar du Numénoréen, un dénommé Alaryc qui ne cessait de vouloir interroger sa maîtresse et par ailleurs, la guerrière avait fortement déconseillé à sa servante de l’approcher et de lui parler de sa véritable identité (rappelons que Raya et Alaryc se sont rencontrés par le passé).
Elle décida donc d’emmener la malade dans les montagnes, dans une bâtisse abandonnée qu’elle avait repérée quelques jours plus tôt au cours d’une de ses nombreuses explorations de la ville. Personne ne sembla remarquer le départ de la femme masquée.
Les trois semaines qui suivirent furent difficiles pour la jeune mère. On lui donna un lourd traitement médicamenteux à base de plantes, et resta alitée de longues journées durant.
Au cours de sa convalescence, Kisha, sa mère de substitution avait appris par une lettre de Layla l’état de santé de l’Orientale, et avait décidée de lui rendre visite avec les enfants de sa protégée, puis de lui ramener quelques affaires, dont sa fameuse double-faux.
Cette visite fit le plus grand bien à Raya, trop heureuse de pouvoir à nouveau serrer dans ses bras Gaïa et Raziel. Lorsque la courtisane refit route vers le Rhùn après la guérison de la jeune femme, elle lui laissa les deux bébés.
Ainsi commença une autre vie pour la guerrière, qui resta dans les montagnes avec sa servante et les enfants. Gaïa et Raziel, étaient les seules choses qui lui restait de Toranur ; ses enfants, des souvenirs et une alliance, qu’elle gardait toujours en toute circonstances, même sous ses gants…
Elle avait tenté de le haïr du plus profond de son être, mais le cœur avait bien plus de poids que la raison en ce qui concernait l’homme de guerre. Elle avait beau tout faire, elle était toujours éprise de son époux, et commençait sérieusement à regretter son départ, il y a un an. La jeune mère était partie pour s’assurer de la survie des enfants, mais après tout, n’aurait-elle pas pût en parler tout simplement au serviteur de Sauron et obtenir ainsi la grâce des enfants ?

C’est dans ces tristes pensées que Raya traversait la ville, tel un spectre, l’air inexpressif.
A vrai dire, elle prenait le chemin pour rentrer chez elle, après avoir pris une petite collation dans une taverne, laissant seule Layla et les enfants dans les montagnes pour la soirée. Elle venait de passer d’ailleurs une soirée épouvantable, à être dévisagée par tous les clients et entendre de nombreux ragots à son sujet.
Tout cela avait plongé l’épouse en fuite dans une colère noire…
Tout à coup, alors qu’elle s’apprêtait à prendre une autre ruelle pour continuer sa route, elle entendit des bruits étranges. Des bruits de lames et de coups non loin de là.
Elle jeta un coup d’œil discrètement, et vit un homme, entouré par une dizaine de gardes armés. L’homme encerclé, semblable à un mendiant se mit en position de combat sous les rires des gardes. Il avait sans réelle défense et dans un état inquiétant. Ses longs cheveux bruns cachaient son visage, et il ne portait qu’une simple tunique sale et déchirée. Il n’avait pas l’air armé qui plus es. Le combat commença. L’homme usa de ses poings contre trois hommes face à lui. Il avait beau avoir l’air affaibli, la puissance de ses coups était assez phénoménale et se défendait plutôt bien. Quelques coups lui furent portés ave l’aide des lances, mais il semblait ne pas tenir compte de la douleur. Un homme encore tomba, puis un autre. Il réussi à plaquer au sol un des soldats et commença à le rouer de coups. Sans prendre garde à ses arrières…
Un des hommes venait de se relever derrière lui, et se dirigeait vers l’homme, en brandissant une lance au dessus de son dos. A coup sur, le mendiant allait se faire tuer. La femme masquée, ne supportant pas cette vision plus longtemps, décida d’intervenir. Elle sortit discrètement de sa manche un poignard et pris la direction du combat. En longeant les murs furtivement, personne ne la vit, ou n’entendit le bruissement de sa cape. Tapie dans l’ombre, elle se mit derrière le garde armé prêt à porter le coup de grâce à son ennemi, et le poignarda entre les reins. Surpris, l’homme lâcha un cri de surprise, rapidement étouffé par une des mains gantées de la guerrière, qui l’entraina avec elle dans le noir. L’autre main lui tenait les poignets fermement ; seule la tête du soldat et le bas du visage d’Azalaïs étaient illuminés par l’éclat de la Lune. Son regard se porta rapidement sous la lame brillante sous sa gorge. Le poignard eu bientôt raison de lui, et sous le regard effaré des autres gardes encore conscients, leur camarade fut égorgé. Ils assistèrent à une mort lente et douloureuse, que Raya donnait lentement, sans aucune expression apparente, en prenant soin d’enfoncer profondément dans le cou de sa victime la lame. L’homme hurlait de terreur, comme un porc agonisant sous la lame d’un boucher à l’abattoir.
Il finit par rendre son dernier souffle, et la guerrière le laissa tomber lourdement sur le sol devant elle, tenant toujours dans sa main le poignard, à la lame ensanglantée.
Elle s’avança, passant au dessus du cadavre avec une démarche pleine de mépris, et serra de sa main encore libre la lance qui lui appartenait quelques minutes plus tôt.
Se plaçant alors devant Revan, elle prit la parole face aux autres gardes après avoir regardé du coin de l'oeil l'homme qu'elle protégeait.

« A qui le tour ? Il y a des volontaires ? », demanda t-elle d’une voix caverneuse, un sourire ironique aux coins des lèvres en voyant les quelques soldats se regarder, interloqués.
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyVen 29 Oct 2010 - 11:41

Depuis son retour à l’air pur , Revan était différent de l’homme qu’il était autrefois. Dans les ténèbres et la souffrance, le fier d’assassin d’autrefois avait prît les allures d’un martyre alors qu’on avait tenté de le brisé et le convaincre de servir comme tout ceux avant lui. Cependant, l’haradrim avait résisté à la torture pendant plusieurs mois avant que finalement que le destin ne vienne le tiré de cette enfer afin qu’il puisse avoir sa vengeance. L’assassin au cœur sombre n’avait qu’en tête la mort des responsables de sa souffrance et était en quête de vérité une nouvelle fois. Cependant, celui-ci avait pris de la maturité et avait réaliser avec le temps les erreurs qu’il avait commise durant sa folie meurtrière durant son court règne comme bourreau. Une rage qui sommeillait en lui qui ne faisait que s’abattre sur tout ceux qui voulaient se mettre sur chemin et qui n’avait cessé de brisé de vies. C’est lorsque Revan passa du temps avec la petite famille qui avait été responsable de son évasion, celui-ci y vit un reflet de se qu’il avait tourné le dos plusieurs années auparavant. Ceci lui fit réaliser que son égoïste lui avait failli être mortel car si il aurait accepté les événements, le cours des choses aurait pu être différent.

Aujourd’hui, il n’était plus que l’ombre de lui-même alors qu’il avait finalement atteint Angmar. Incessamment hanté par les rêves d’une femme revêtissent un masque dans les rues de la sombre cité , l’assassin avait décidé de suivre cette piste jusqu’au terre lointaine afin de trouvé des réponses. C’était sa seule piste pour mettre fin à cette hantise et cette sorcière qui n’avait cessé de le hanter depuis les épisodes au Rhun. Il croyait l’avoir tué sur place , mais celle-ci n’avait cessé de jouer dans son esprit. Les effets du sortilèges avait cependant été faibli et les rêves était la seule chose qu’il restait de leur liens crée par le sorcière. Il se fiait à se dernier lien comme seule piste qu’il lui restait pour retrouvé Xana et c’est dans les rues de Angmar que l’assassin commença ses recherches. Revêtissent un habit de mendiant avec sa barbe et ses cheveux long , l’assassin était loin d’être celui qu’il était autrefois et ceci lui donna la chance de se fondre à la foule facilement. Alors qu’il empruntait une ruelle, des gardes se mirent sur son chemin et l’encerclèrent. Le sergent en charge du groupe prît la parole en premier

- Toi, Mendiant. On te dit responsable du meurtre d’un des nôtres aux portes de la ville. Tu vas payer pour cette traîtrise !

L’assassin, étant faussement accusé cette fois-ci , aperçu alors autours du cou du sergent un pendentif qu’il connaissait bien. Un triangle…

Le signe de la croisade… Il était l’un d’eux.


Préférant combattre pour sa vie plutôt que de se faire capturer par la croisade de nouveau , l’assassin fut le premier a chargé profitant de l’effet de surprise pour assommé des gardes avec un violent coup de poings. Lorsque le premier tomba, les autres attaquèrent ensuite l’assassin qui usa de son agilité pour éviter les nombreuses attaques mais quelques attaques touchèrent la cible. L’assassin cependant ne broncha pas , continuant ses assauts incessant avant de finalement mettre au sol le sergent et de le rué de coups.

Se laissant emporté par sa rage, l’assassin fut prit de surprise lorsqu’un garde qui s’était relevé apparu dans son dos pour le prendre à revers. Cependant se fut l’intervention d’une femme qui lui sauva la donne. Cette même femme que l’assassin avait pu voir dans ses rêves assassina froidement l’homme et ceci força les gardes à prendre la fuite , pris de peur à la vue de la sorcière. L’assassin prît une lança au sol et acheva le sergent qui avait tombé inconscient après la rué de coups qu’il avait subi. Ignorant les blessures qu’il avait et le sang qu’il perdait, il pointa alors sa lance devant celle qui se dressait devant lui. Prêt à défendre sa peau comme celle qui croyait qu’était nul autres que la même sorcière qu’il l’avait tourmenté autrefois. Il fut celui qui répondit à son invitation


- Je suis prêt à t’affronter Xana , et tu va payer pour se que tu ma fait subir…


L’assassin brandit la lance, prêt à se défendre attendant des réponses avant de mettre fin aux jours de cette qui avait responsable de son martyr comme il l’avait souhaité depuis longtemps.
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyDim 31 Oct 2010 - 20:13

Les autres gardes prirent la fuite à sa vue, en l’insultant de sorcière. A croire qu’on ne la connaissait que par ce pseudonyme dans toute la ville… Cela la faisait bien rire.
Un sourire se dessina aux coins de ses lèvres, tandis qu’elle se retournait vers l’homme qu’elle avait défendu. Il venait d’achever le soldat à terre en lui plantant une lance en plein cœur, dans un excès de rage palpable. Il avait beau être blessé et perdre beaucoup de sang, le mendiant semblait ne pas sentir la douleur, sous l’effet de la colère.

« Je suis prêt à t’affronter Xana, et tu va payer pour se que tu m’as fait subir ! » hurla t-il, la voix étranglée.

A ces mots, il brandit la lance en sang vers elle, faisant reculer l’Orientale de quelques pas. Dans l’ombre, elle leva un sourcil, et se pinça le coin de la lèvre inférieure. Xana ? C’était bien la première fois qu’elle entendait ce nom ; et quand bien même, que diable voulait-il à cette femme ? Elle devait lui avoir fait subir de nombreuses tortures pour qu’il puisse souhaiter sa mort. Raya se racla la gorge.

« Je crois que vous faîtes erreur sur la personne . » rétorqua la guerrière de sa voix enrouée. « Mon nom est Azalaïs, et je ne connais pas de Xana. »

Son regard masqué par son capuchon se posa alors plus attentivement sur l’homme en face d’elle, sentant le regard insistant et rempli de haine de ce dernier. Elle le fixa dans les yeux, et recula d’un pas en reconnaissant un regard d’un bleu aussi clair qu’un ciel d’été. Ces yeux là, c’étaient ceux de Revan, mais elle eut bien du mal à reconnaitre son ancien amant derrière cette longue chevelure hirsute et cette fine barbe plusieurs semaines. Jamais elle n’aurait pensé le revoir, surtout en Angmar et dans un si triste état. Ces retrouvailles assez inattendues lui firent l’effet d’une claque, pour ne pas dire l’effet d’une douche froide.
Après quelques secondes d’effroi, Raya éprouva de la pitié à son égard. Elle aurait voulu avancer et le prendre par la main pour l’aider, mais elle préféra rester à l’écart, voyant que l’Haradrim semblait persuadé qu’elle était sa cible. Elle ne voulait pas lui dévoiler sa véritable identité, par peur de le surprendre à son tour, mais elle ne souhaitait pas non plus finir embrochée sur la lance de l’assassin. Puis, après avoir pris une grande bouffée d’air, elle s’avança vers Revan, avec une certaine appréhension. Jamais elle n’avait vu autant de haine, et elle craignait que le tueur aux yeux clairs lui saute à la gorge.

« Vous êtes blessé et vous semblez épuisé, vous n’avez pas toute votre raison » dit-elle dans un murmure, alors qu’elle baissait la lance de son ancien amant avec douceur. « Et quand bien même si j’étais cette femme qui vous veut tant de mal, je n’aurai pas pris la peine de vous sauver, vous ne croyez pas ? ».

En attendant une quelconque réponse de l’homme en face d’elle, elle regarda les alentours avec méfiance, et rangea son poignard maculé de sang séché dans sa manche.


Dernière édition par Raya le Mar 2 Nov 2010 - 18:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyMar 2 Nov 2010 - 10:15

« Je crois que vous faîtes erreur sur la personne. » rétorqua la guerrière de sa voix enrouée. « Mon nom est Azalaïs, et je ne connais pas de Xana. »


L’assassin n’en croyait pas un mot, il ne pouvait pas croire que la dame noire devant lui n’étais pas celle qui était responsable de sa tourmente. Depuis son évasion, l’assassin était hanter sans cesse par des images de cette sorcière qui l’avait mené jusqu’au terres lointaines du nord. Lorsque celle-ci s’approcha Revan ne cessait de fixer son interlocutrice alors qu’elle s’approchait avec précaution. Revan était méfiant, mais décida d’écouter la suite avant de prendre une décision.

« Vous êtes blessé et vous semblez épuisé, vous n’avez pas toute votre raison » dit-elle dans un murmure, alors qu’elle baissait la lance.« Et quand bien même si j’étais cette femme qui vous veut tant de mal, je n’aurai pas pris la peine de vous sauver, vous ne croyez pas ? ».


L’assassin baissa sa lance lorsque celle-ci rangea sa lame. Ne quittant pas son interlocutrice des yeux, l’assassin avait un pressentiment qu’elle lui disait la vérité. Mais pourquoi était-elle sans cesse dans ses rêves ?
Pourquoi ne pouvait t-il s’empêcher de voir cette dame noir de son esprit ?

Cependant, elle ne semblait ne lui vouloir aucun mal et son aide était la seule raison pourquoi il était toujours vivant. L’assassin dans un excès de rage, planta la lance dans la tête du défunt garde. Il y accrocha le pendentif de la croisade écarlate sur la lance avant s’adresser à la mystérieuse dame noir :

- J’apprécie votre aide, mais j’aurais été capable de me débrouiller tout seul.

L’assassin se pencha alors pour ramasser la bourse du défunt, sachant que ceci représentait peut-être une nuit à l’auberge plutôt que de dormir au grand froid. L’assassin avait beaucoup de difficulté à s’habituer au climat du nord avec son habit de fortune. Cela faisait quelques jours qu’il vivait à l’extérieur et qu’il tentait de trouver cette dame qui se tenait désormais devant lui. C’étais sa seule chance de retrouver Xana , mais pourquoi on l’avait guidé jusqu'à elle ? Le destin peut-être, mais Revan restait toujours méfiant de me ne pas tombé de nouveau dans les griffes de la croisade. Il décida alors de questionner son interlocutrice sur la raison du port du masque.

- Pourquoi caché votre visage alors ? avez-vous quelques choses à caché , Azalaïs?
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyMar 2 Nov 2010 - 18:22

La première phrase que Revan lui adressa la fit doucement sourire. Si elle aurait pu rire, elle ‘l’aurait fait sans hésiter. Ca lui rappelait leur première rencontre, une nuit dans une fôret près de Minas Tirith ; Raya s’en souvenait parfaitement. Es-ce qu’il s’en souvenait lui aussi…?
Elle se baignait paisiblement dans une rivière jusqu’à ce que des bandits ne l’encerclent, et que Revan ne viennent l’aider après qu’elle en ait tué un en hurlant. Frustré d’avoir été défendue, elle avait renié son aide, tout comme venait de le faire son ancien amant. Il ramassa la bourse du garde à terre ; il devait surement mourir de froid avec cet habit si peu approprié au climat de l’Angmar. Elle le regardait, avec un regard triste que le principal concerné ne pouvait pas distinguer, bien qu’il fixait encore de son regard perçant la silhouette sombre en face de lui avec méfiance.

« Pourquoi cacher votre visage alors ? demanda t-il soudainement. Avez-vous quelques choses à cacher, Azalaïs? »

Elle ne broncha pas mais leva toutefois un sourcil interrogateur en mordant discrètement l’intérieur de sa lèvre inférieure. Pourquoi es-ce que ça la surprenais après tout ? Elle roula des yeux ; l’Orientale ne trouva aucun moyen pour se dérober à la question de l’Haradrim, et décida de lui répondre.

« Je n’ai que mon horrible visage à cacher aux yeux du monde » mentit la jeune femme d’un ton sec malgré sa voix rocailleuse. « Un stupide orc m’a défiguré il y a quatre ans de cela, et j’ai perdu ce qui faisait de moi la plus belle femme de ma contrée. J’ai préféré m’exiler plutôt que de subir de nombreuses boutades. Ma laideur est telle que je pourrais faire fuir Sauron lui-même. »

L’épouse en fuite n’ajouta rien de plus après ce petit discours qu’elle avait appris presque par cœur. A la fois mal à l’aise mais ravie de retrouver quelqu’un qu’elle croyait mort, son regard se posa sur la chair de poule de l’assassin. Depuis quand il était ici, et surtout dans quel but. Avait-il au moins un toit pour être à l’abri de ce froid hivernal ? Tant de questions se bousculaient dans son esprit au sujet de Revan. Elle détourna le regard au profit de la lune derrière lui, et se retourna, laissant quelques flocons de neige caresser le bas de son visage. La neige, c’était certainement la plus belle chose qu’elle ait bue depuis son arrivée au Royaume de Toranur…

« Et vous, qui êtes vous ? Que faites-vous en Angmar avec un habit si peu commun pour un pays si froid ? » demanda la femme masquée d’une voix monocorde. « Ce qui est sur, c’est que vous n’êtes pas un Agmarien. »
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyVen 5 Nov 2010 - 10:58

L’assassin resta immobile alors qu’il attendait des explications de la part de la dame en noir. Il la fixait, tentant de percer le plus profond de son âme pour tenter de savoir si elle lui disait bien la vérité. Le masque cependant compliquait les choses et l’assassin n’avait que la gestuelle qui pouvait l’aidé à le deviner. L’assassin ne remarquait rien de spécial, donc il commençait à croire qu’elle racontait la vérité. Mais pourquoi Xana l’avait-t-elle envahi de ses images de cette dame ? Peut-être c’était un effet secondaire ou simplement l’haradrim qui perdait la raison ? Revan était en quête de réponse et la seule personne qui pouvait lui répondre pour le moment était cette mystérieuse dame qui se tenait devant lui. Cette rencontre lui rappelait étrangement une rencontre qu’il avait plusieurs années auparavant, une rencontre qu’il avait changé sa vie depuis.


Avant que Revan enchaîne d’autres questions, Azalais fut celle qui enchaîna avec :


Et vous, qui êtes vous ? Que faites-vous en Angmar avec un habit si peu commun pour un pays si froid ? » Demanda la femme masquée d’une voix monocorde. « Ce qui est sur, c’est que vous n’êtes pas un Agmarien. »

Revan savait que sa tenu était loin de convenir au climat d’ici, car depuis qu’il avait fait la connaissance de la merde blanche, l’assassin n’arrêtait pas de maudire son habit de fortune qu’il avait emprunté. Emprunté à long terme, disons-le, car son ancien propriétaire n’en avait plus de besoin désormais. Il tenta de répondre avec une réponse vague, pour éviter de lui causer des problèmes. Déjà qu’il était recherché par les assassins de la croisade, il préférait éviter d’être traqué par les chasseurs de prime avide de mettre la main sur sa tête qui valait plusieurs pièces d’or. Il décida d’utilisé son vrai prénom, celui de naissance afin d’éviter tout soupçons.


- Je suis Arouk , je vient du sud. Je suis en voyage ici en quête de réponses.

L’assassin tourna le regard ensuite, faisant signe qu’il ne voulait en dire plus. Celui-ci sentait la douleur lentement le gagné alors que son niveau d’adrénaline avait descendu depuis le combat. Sentant certaine plaie était peut-être plus profonde qu’il l’avait prévu donc valait mieux qu’il se soigne avant ceci se s’infecte.

• C’est peut-être ma dernière chance d’avoir des réponses.. je peux pas la laissé filer. Ah et puis… j’ai rien à perdre. *



L’assassin n’ajouta rien de plus et commença sa marche en direction de Azalais. Avec un seul but en tête. S’approchant de sa proie, la fixant dans les yeux. Il allait vérifier par lui-même, il voulait des réponses et ce n’était pas en jouant la comédie qu’il allait en avoir. Il allait lui retirer son masque.
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyDim 7 Nov 2010 - 14:05

Dans ses souvenirs, Raya n’avait jamais entendu Revan utiliser ce nom. Etait-ce sa véritable identité ou un banal nom de code pour se cacher ? Lorsqu’il lui affirma qu’il cherchait des réponses, elle haussa un sourcil interrogateur, et se retourna lentement vers lui, cachant un visage confus. Elle savait qu'il cachait des choses lui aussi. Il ne voulait pas justifier ses dires, et il semblait prêt à être terrassé par la douleur si il ne tentait pas de résister. Certaines blessures sur le corps de l’assassin étaient plus profondes que d’autres, et présentaient un véritable risque pour lui. Alors qu’elle s’apprêtait à s’approcher pour l’aider et analyser les plaies, l’Orientale le vit s’approcher, et son regard bleuté la fixer. Il arriva bientôt prêt d’elle, ses mains s’approchant dangereusement de son capuchon. Elle recula de quelques pas, sans succès. Bientôt, elle arriva dans le coin d’une petite impasse non loin d’eux, et elle se retrouva bientôt prisonnière, obligée de faire face à la curiosité du blessé. Il était tout près d’elle, si bien que son ancien amant pouvait sentir le parfum particulier, si propre à la guerrière. Il s’apprêtait à baisser son capuchon, mais semblait hésiter. Depuis quand le terrible assassin qu’elle avait connu hésitait-il ? Et surtout, depuis quand était-il plus que l’ombre de lui-même ?
Dominée par la peur et la colère, elle emprisonna rapidement les mains de l’Haradrim et lui donna un violent coup de poing, avant de placer sa lame sous sa gorge.

« La curiosité est un vilain défaut qui peut être plein de surprises Sire Arouk. » grogna l’épouse en fuite entre ses dents. « Même si je crois que je peux vous appeler autrement… »

Elle regarda derrière Revan, si personne ne passait dans la ruelle. Personne.
Ça ne servait à rien de jouer la comédie devant lui ; elle n’en avait pas envie, et elle commençait à en avoir assez de devoir se cacher aux yeux de tous. Pour une fois qu’elle retrouvait quelqu’un qui ne la traquait pas, elle ne se sentait pas obligée de jouer son rôle de femme froide et mystique. Qu’allait-il faire en découvrant sa véritable identité ? Elle l’ignorait, mais était quasiment certaine qu’il ne lui ferait pas de mal, et ne la dénoncerai pas.
Raya prit alors son courage à deux mains, dans une inspiration silencieuse tandis qu'elle relâchait son emprise et rangeai sa lame. Avec un visage inexpressif, elle ôta son masque. Sa chevelure de feu ramenée en arrière par une grossière queue de cheval apparu enfin, suivit peut de temps après par son visage terni par le froid reconnaissable entre tous grâce à l’épaisse cicatrice visible sur sa joue droite. Ses yeux dorés fixaient à présent un homme ébranlé, surpris par cette soudaine révélation qu’il n’attendait pas le moins du monde.

« Bonsoir Revan. » dit-elle simplement.

Un lourd silence s’installa, à peine interrompu par le sifflement du vent.
La réponse de Revan tardait, si bien qu’elle finit par se demander si elle avait eu raison ou non de lui dévoiler sa véritable identité. Mais elle ne laissa rien transparaitre de son trouble, et préféra attendre une quelconque réaction de la part de l'Haradrim -comme les véritables raisons de sa venue en Angmar- , tout en continuant de le fixer.
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyLun 8 Nov 2010 - 8:00

Le temps des révélations avait sonné. Revan en avait marre du mystère, des énigmes et des nombreuses questions qui n’avait arrêté de se multiplier dans sa tête. Depuis qu’il avait retourner à la lumière du jour, il n’avait qu’en tête que de finir cette tourmente qui avait commencé depuis qu’il avait été séparer de Raya. L’assassin n’allait pas laissé sa unique chance d’avoir des réponses lui filer entres les doigts, mais il ne s’entendait nullement à retrouver celle qu’il aimait tant dans de tel circonstance. Croyant que ceci était encore Xana ou bien la croisade qu’il lui jouait des tours, l’assassin avait prît l’initiative et avait forcé la suite des événements. Lorsqu’il s’approche de Azalais alias Raya, celui-ci pu sentir la peur commencer à dominer la dame noire. Lorsque l’assassin fut tout près d’elle, une odeur familière vint semer le doute pendant un instant.

Un instant qui suffi pour que sa proie n’attaque avec un coup de poings qui lui coupa le souffle et qu’elle ne retourne la situation contre l’haradrim. L’assassin prît un instant pour reprendre un souffle et lorsqu’il leva la tête il pu finalement voir le visage de son interlocutrice.

Revan fut paralysé pendant un instant, surpris par cette révélation. Il se releva et resta silencieux. Il s’approcha tranquillement de Raya puis délicatement sa main vint se poser sur le visage de la rousse alors qu’il avait de la difficulté à réaliser qu’il l’avait finalement retrouvé. Celui-ci caressa avec une délicatesse soudainement le visage de Raya, la regardant dans les yeux. Celui-ci ne trouva rien de mieux que de murmurer



- Raya...


L’assassin soudainement hypnotisé, semblait surpris par la vérité. Les questions furent rapidement remplacées par le bonheur qui ne savait comment expliquer. Un bonheur de l’avoir retrouvé, qui était rattaché à l’amour qu’il avait toujours eu pour la seule qui avait réussit à conquérir son cœur depuis leur première rencontre. Il ne pouvait s’empêcher de la regarder intensément dans les yeux pendant un instant avant de finalement revenir sur terre. La main de Revan quitta le visage de Raya alors que les souvenirs de leurs dernières rencontres lui revenait à l’esprit. Il n’avait que cette idée de folle de l’embrasser ou bien lui dire à quel point elle lui avait manqué, mais son cœur était pour Toranur désormais, et même si l’assassin avait de la difficulté à l’accepter, il ne pouvait rien n’y faire.

Prenant une profonde respiration et tentant de reprendre son focus , l’assassin avait de la difficulté à enchaîner. Il tentant de son mieux pour reprendre le contrôle de soi-même et décida finalement de dire :


- Que fais-tu ici ? Je te croyais avec…

L’assassin baissa les yeux une fraction de seconde, avant de finalement reprendre un contact visuel avec la guerrière. Une fraction de seconde qui lui suffit pour se rappeler, qu’un jour il allait faire payer le maréchal.
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyLun 8 Nov 2010 - 19:21

Lorsque la main de Revan se posa sur son visage et caressa celui-ci, Raya ferma les yeux, sereine. Il murmura son nom, submergé par l’émotion. Elle ouvrit les yeux, et soutint l’intense regard de son ancien amant, tout près d’elle. Malgré ses traits tirés, l’Orientale semblait radieuse ; elle esquissa même un petit sourire, ravie de le retrouver.
Au bout de quelques minutes, il retira sa main et pris une profonde inspiration. L’Haradrim avait bien du mal à tenir sur ses jambes, mais questionna l’épouse en fuite. Alors qu’il s’apprêtait à évoquer Toranur,il baissa les yeux avant de la regarder à nouveau. Il voulait toujours se venger du Numénoréen, c’était une certitude, il devaitsurement être en Angmar pour se débarasser du serviteur de Sauron. Elle savait aussi au fond d’elle que l’assassin l’aimait toujours ; il n’avait pas besoin de mots pour lui montrer ses sentiments. Il lui avait toujours été fidèle, et avait toujours essayé de la retrouver quoiqu’il arrive ; il ne l’avait jamais oublié.

« Je pense que je te dois quelques explications. » déclara la jeune femme dans un sourire bienveillant, alors qu’elle remettait sa capuche. « Il s’est passé beaucoup de choses depuis notre dernière rencontre, et je t’avoue que j’ai moi aussi quelques questions à te poser… »

Elle le regarda quelques instants, et lui offrit son épaule pour rester debout, voyant l’homme en face d’elle lutter péniblement contre ses blessures. Elle l’invita également à se glisser sous sa large cape, afin qu’il puisse se réchauffer un peu mais il refusa. Il était sale et fatigué, et devait certainement être dépassé par les évènements qui venaient de s’enchainer à une vitesse folle.

« On ferrait mieux de ne pas trainer » reprit Raya en maintenant Revan du mieux qu’elle pouvait contre elle.

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre, et l’entraina hors de la ruelle.
Les anciens amants prirent la direction des montagnes. Plus ils gagnaient en altitude, plus le vent et la neige redoublaient. Ils avaient une vue imprenable sur l’ensemble de la ville, ainsi que le Palais Royal.
La guerrière s’arrêta, sentant l’assassin ralentir et lâcher son bras. Le froid n’était vraiment pas bénéfique pour lui. Elle retira sa cape, et la mit sur les épaules de Revan avant de le prendre par le bras.

« On est bientôt arrivé, courage. »

Elle était entièrement couverte, et se fichait d’avoir froid ou non ; elle ne craignait pas une éventuelle rechute de sa pneumonie, et voulait à tout prix maintenir l’Haradrim dans un état de santé convenable avant des soins.
Après quelques minutes de marche encore, ils arrivèrent devant la porte une vielle bâtisse en pierre, vraisemblablement une chapelle abandonnée.
Raya frappa trois fois, puis deux fois encore. Quelques secondes s’écoulèrent seulement avant qu’une jeune femme ne vienne ouvrir la porte. C’était Layla, la fidèle servante de l’épouse en fuite. Elle fut surprise de voir sa maîtresse sans son déguisement, avec un inconnu, qu’elle toisa un long moment, les yeux écarquillés avant de refermer la porte derrière eux.
Arrivés dans la pièce principale la chaleur les gagna rapidement. Au bout de la pièce, ce tenait un grand escalier de pierre en spirale ; en dessous, une petite porte, puis, sur le côté gauche de la pièce, une autre porte.
L’Orientale installa son ancien amant sur un banc près de l’âtre et lui frotta les épaules à l’aide de sa cape tout en s’asseyant à côté de lui. Au dessus des flammes se tenait une immense marmite, qui dégageait un parfum, semblable à celui d’une soupe de légumes.
Layla, qui assistait à cette drôle de scène, s’avança vers sa maîtresse, le regard interrogateur.

« Vous vous connaissez Ma Dame ? » demanda la servante.

La guerrière, son bras toujours autour des épaules de l’assassin, répondu dans un sourire par un hochement de tête positive et prit la parole.

« Va faire couler un bain pour notre invité Layla, je pense qu’il en a besoin. Où sont les enfants ? »
« Ils dorment comme des anges à l’étage, ne vous inquiétez pas. »

Après ses paroles, la servante disparu dans une pièce voisine, laissant Raya et Revan seuls près du feu.
La guerrière remarqua le visage assombrit de l’assassin, plongé dans un contemplation du feu en face de lui. Elle était soucieuse, et s’en voulu d’avoir évoqué aussi naturellement ses enfants. Les enfants de Toranur…
Elle repensa quelques instant à son passé, à tous ces instants passés dans les bras de cet homme, qui se tenait en face d’elle ; leur première rencontre, leur histoire, et l’enfant qu’ils auraient pu avoir… le futur qu’ils auraient pu construire ensemble…
Elle chassa toutes ces images de son esprit dans un battement de cils, et se tourna vers son ancien amant.

« Ça ne va pas, tu as faim... ? » demanda la jeune femme avec inquiétude en se rapprochant de l’Haradrim. « Il y a de quoi te soigner si tu veux. »
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyMer 10 Nov 2010 - 11:14

La suite des événements ont passé très vite pour l’assassin, encore sous le choc d’avoir retrouvé la guerrière orientale. Revan suivi Raya jusqu'à son domicile quelques kilomètres plus loin afin d’avoir des réponses aux nombreuses questions qu’il attendait avec impatience. Cependant, l’assassin sentait la douleur et le froid l’handicapé alors qu’il commençait l’ascension vers les montages avec Raya. Un moment de faiblesse lui fit déposer un genou au sol, épuisée. Alors que celui-ci tentait de se remettre sur pied, il sentit la cape de Raya se poser sur ses épaules. Il canalisa les forces qu’il lui restait et continua son périple pour enfin arriver à destination. L’assassin avait peine à se tenir de bout lorsque Layla vint leur ouvrir la porte, il garde la tête baisser alors qu’il réussit difficilement à se rendre à l’intérieur. L’assassin avait passé plusieurs jours au froid et ses doigts bleu pouvait en témoigner alors que son habit humide semblait pesait une tonne sur ses épaules épuisée. La chaleur vint redonner un second souffle à Arouk alors qu’il prenait place près du feu. Il n’écouta qu’a moitié la conversation avec Raya et sa servante , mais la mention des enfants le surpris sur le coup. Celui-ci tenta de cacher sa réaction alors que son regard se détournait vers le feu. Des enfants ?

Revan se posait plusieurs questions dans sa tête, mais se fut la douleur qui le ramena à lui. L’assassin retira son survêtement qu’il portait par-dessus ses vêtements de paysan qu’il avait emprunté à la famille lors de leur séparation. L’assassin était sale et on pouvait voir que le voyage jusqu’en Angmar avait été long et pénible pour l’haradrim. On pouvait voir sur ses vêtements des tâches de sang sur son épaule et qui descendant le long sa manche. L’assassin avait été atteint à l’épaule par une lame lors du dernier affrontement et la blessure avait saigné beaucoup depuis la confrontation. L’assassin y jeta un léger coup d’œil alors que Raya était à ses côtés. Il pouvait la sentir près de lui , son parfum..

Il avait encore de la difficulté à le réaliser, après toute cette année.

L’assassin se retourna un instant et regarda dans les yeux celle qui le faisait encore vibrer aujourd’hui. La beauté de ses yeux le mal à l’aise un instant, il détourna son regard un instant avant de répondre aux questions qu’elle lui avait posé.


- Je n’ai pas faim pour le moment, je vais m’occuper de ma blessure avant tout..



L’assassin lâcha un bref regard autours de lui avant de finalement se tourner de nouveau vers l’orientale.


- J’aurais besoin d’un aguille et de quoi pour coudre ma plaie. Si t’aurais quelques choses pour la douleur, sa serait pas de refus..
termine-t-il en levant son épaule et en serrant les dents.


- Il ne m’a pas manqué cette ordure…

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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyLun 15 Nov 2010 - 20:37

Raya se leva aussitôt lorsque Revan lui demanda de quoi se soigner. La blessure à son épaule s’était affreusement infectée et n’était pas vraiment belle à voir ; par chance, l’os n’avait pas été touché, mais le muscle semblait gravement fragilisé ; il fallait agir rapidement. Sans faire attention à la dernière phrase de son interlocuteur, elle se dirigea vers là salle où était partie Layla quelques minutes auparavant et en ressortie quelques instants plus tard, avec une large boîte entre les mains, suivit de sa servante, qui s’empressa de déposer près du banc un récipient d’eau bouillante. Avant de disparaitre à nouveau dans la pièce d’où elle venait.
L’Orientale revint aux côtés de l’assassin et posa la boîte sur le banc, entre eux. Lorsqu’elle l’ouvrit, tout un nécessaire médical apparu aux yeux du blessé. Des chiffons, du fil, des aiguilles de différentes tailles, des plantes médicinales, et des petites fioles contenant différents liquides. C’était le minimum, mais suffisant pour qu’il puisse se soigner ; il était aussi rassuré à l’idée de savoir que la douleur allait bientôt être un mauvais souvenir.
La guerrière nettoya rapidement la blessure, après avoir trempé un des chiffons dans l’eau ; puis, comme pour entrer en contradiction avec les pensées de son ancien amant, elle pressa fermement un autre morceau de chiffon, imbibé d’un produit aux propriétés désinfectantes. L’Haradrim serra les dents, tandis que son poing serré tremblait de fureur ; une vive sensation de brûlure venait de s’emparer de lui, et il avait visiblement du mal à garder son calme. Puis des picotements, lui donnant une terrible envie de s’arracher la peau. Enfin, la douleur laissa place à une étrange sensation de bien-être, alors que Raya caressa de sa main libre son poing fermé. L’épouse du serviteur de Sauron resta immobile quelques minutes, le chiffon entre ses doigts, et écarta doucement le chiffon ensanglanté de la plaie, avant de le laisser tomber lourdement dans le bassin d’eau. En quelques secondes, l’eau devint rouge sang.
Revan regarda sa blessure propre, et tendit son bras encore valide vers la boîte, appelé par le fil et l’aiguille, mais il fut rapidement baissé avec douceur par la main de l’Orientale.

« Laisse ; je vais le faire. » dit-elle en le regardant droit dans les yeux avec un regard à la fois doux et autoritaire..

L’épouse en fuite ne lui laissa pas le temps de répondre : elle s’empara d’une aiguille et se rapprocha plus près de l’assassin. Doucement, elle commença à recoudre la plaie, minutieusement. Au bout de quelques secondes, entendant le blessé soupirer, elle s’arrêta et releva la tête vers lui, son visage à quelques centimètres du sien. Elle plongea ses yeux dorés dans le regard bleuté de son ancien amant, après avoir caressé du regard les moindres parcelles de son visage. En un an, il n’avait pas changé…

« Ça va, je ne te fais pas trop mal ? »

Le regard perçant de l’Haradrim la fit rougir ; elle détourna les yeux dans un sourire timide et continua le travail de fourmi qu’elle avait commencé. Toutefois, elle ne supportait pas l’idée qu’un silence puisse à nouveau s’installer, et décida de parler, tandis qu’elle terminait ses soins. Autant ne pas parler inutilement et répondre aux diverses questions que se posait certainement Revan.

« En apprenant ma grossesse il y a un an et les traitements réservés aux nouveaux-nés, j’ai décidé de fuir le Mordor » déclara avec hésitation la jeune femme sans lever les yeux vers son interlocuteur. « Je devais partir en guerre pour faire mes preuves ce jour là, et je n’avais jamais discuté avec Lui d’une éventuelle paternité. »

Lui, c’était Toranur évidemment. Sa seule obsession. Elle n’osait même pas dire son prénom en présence de son ancien amant, même si c’était actuellement le seul nom qui lui brulait la langue. Son visage se dessina en quelques secondes dans son esprit, plongeant Raya dans une sombre mélancolie, alors qu’elle continuait de recoudre la plaie de Revan, dans un geste devenu mécanique.

« J’ai eu peur, je voulais que les enfants vivent » continua-t-elle la gorge serrée. « Alors je me suis cachée au Rhun jusqu’à la naissance de Gaïa et Raziel. »

La guerrière plissa les yeux pour se concentrer sur son travail. Elle plissait le regard pour cacher ses yeux brulants de regrets, car son chagrin grandissait de fil en aiguille, et les visions de sa fuite hantaient son esprit…

« On ne m’a pas cherché… et je ne supportais pas de rester seule, sans un père pour les enfants ; alors j’ai voulu infiltrer le Palais Royal… »

Elle marqua une pause et repris la parole, la tristesse marquée sur son visage. Elle parlait, tel un fantôme en peine et continuait la tâche qu’elle s’était fixée, comme un pantin.

« Je suis tombée malade, et j’ai fuis à nouveau pour venir me cacher ici… Un Oberkomissar que j’ai rencontré par le passé m’avait reconnu malgré mon déguisement… Pendant trois semaines je n’ai pas pu sortir d’ici, alors ce soir, j’avais décidé de sortir un peu… et puis je t’ai… »

La jeune femme poussa un cri et s’arrêta de parler, prise d’une douleur dans le doigt. Elle venait de se piquer avec son instrument et de tirer sur la peau engourdie de l’assassin.
Elle mit le bout de son doigt dans sa bouche en fronçant les sourcils, comme une enfant et s’excusa auprès d’un Haradrim furibond. Cette piqure l’avait comme ramené à la vie, et avait fait disparaitre tout signe de mélancolie sur son visage. Elle se mit à rire et regarda la plaie de Revan en retirant de sa bouche le bout de son doigt. A sa grande surprise, elle avait déjà terminé, et était assez fière de la prouesse qu’elle venait de réaliser car la couture n’était pas vraiment sa spécialité. Dans un sourire, l’Orientale reposa posa l’aiguille sur ses genoux sortit de sa manche sa lame pour coupa le fil qui la reliait encore à la fraîche cicatrise. La guerrière s’exécuta rapidement, et essuya en quelques secondes son instrument à l’aide d’un autre chiffon, qui allait lui servir.
Doucement, elle se rapprocha à nouveau de l’assassin et commença à enrouler délicatement le chiffon autour de sa blessure.

« Et toi, comment est-tu arrivé ici ? » demanda Raya en regardant furtivement son interlocuteur. « On a vraiment plein de choses à se raconter… »

Une fois le garrot autour du bras de Revan terminé, la jeune femme plongea son regard dans le sien, et se surpris à s’y perdre en attendant sa réponse. Décidemment, il y avait bien longtemps qu’elle ne s’était pas noyé dans ce regard qu’elle connaissait tant, et les sentiments qui s’emparaient d’elle étaient bien étranges…
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyVen 3 Déc 2010 - 8:42

Alors que les minutes passait aux côtés de son ancienne amante , Revan sentait s’entasser dans sa tête les nombreuses questions auquel il cherchait réponse depuis si longtemps. C’est en silence que celui-ci se laissa soigner par Raya , il ne préférait rien rajouter alors qu’il écoutait en silence et analysait se que lui disait l’orientale. Cependant à chaque fois qu’il sentait le touché de son ancienne petite amie , il ne pouvais s’empêcher de ressentir cette sensation.. étrange qu’il avait peine à décrire. Cette sensation de bien être alors qu’on ressent après avoir retrouver celle qui avait les clés de son cœur. Le premier amour , le vrai , le pure.

Un mélange de tristesse, d’amour et de haine semblait le dévorer de l’intérieur alors qu’il écoutait le récit des mésaventures qu’avait vécu Raya depuis qu’il l’avait quitté. Lors de la mention de la naissance de ses enfants, l’assassin semblait fuir soudainement le regard de sa douce alors qu’il revoyait dans son esprit le visage de son némésis.

Les souvenirs du visage du maréchal ne fesait que réveiller les instincts primitifs de l’assassin qui ne pensait qu’a faire payer celui qui l’avait séparer de Raya et qui avait déclencher la suite de ses tourmentes qui avait changé sa vie à tout jamais. Les épreuves que l’assassin avait subi l’avait rendu plus fort , mais au prix de nombreuses cicatrices qui allait le suivre pour le reste de sa vie.

C’est grâce à cette force que l’assassin cachait derrière son regard vide , toute les tourmentes qui se passait dans son esprit alors que Raya continuait à le soigner de ces blessures. Il revînt à lui alors que Raya en eût terminé avec la blessure et lui demanda comment il avait aboutit dans les terres du nord. Avant de répondre , son regard se perdit dans celui de son ancienne amante pendant quelques secondes. Des secondes qui semblait durer une éternité mais ne fit que confirmer les doutes de Revan.

Il l’aimait encore…

Tentant de revenir à lui avec difficulté , il cherchait ses mots avant de finalement répondre à la question de Raya.


- Tout les chemins mènent jusqu’ici…


Prenant un instant pour réfléchir à la suite de ses explications , l’assassin hésita pour raconter la vérité. Il ne voulait pas impliquer Raya dans cette histoire folle auquel il avait été mêlé avec les adeptes de la croisade écarlante.

- Lors de mes haltes dans les auberges , on m’a parlé de l’influence grandissante de la cité et des nombreuses opportunités qu’avait des gens comme moi. Je me suis fait de nombreux enemis avec les années et je croyais que ceci allait être une bonne facon de me refaire…

Le regard de Revan se perdait dans les alentours alors qu’il fesait le récit des raisons qui l’avait poussé à voyager dans les terres glaciales du nord. Ne voulant en rajouter d’avantage , l’assassin se preparait de se lever mais se fut lorsqu’il toucha la main de Raya que soudainement qu’il sentit son cœur battre à toute vitesse. Soudainement paralysé , l’assassin attendu une réaction de Raya avant d’enchaîner.
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyVen 3 Déc 2010 - 11:28

Raya savait que son ancien amant ne lui racontait pas la totalité de ses aventures. Non, tous les chemins ne menaient pas jusqu'en Angmar, et mieux ne valait pas s'y aventurer sans aucune raison... Quelque chose n'allait pas, et le regard perdu de l'assassin laissait présager le pire pour la jeune femme. Regard qu'elle ne pouvait s'empêcher de quitter étrangement... qu'avait-il donc en tête ?
Il se leva sans dire un mot, et frôla du bout des doigts sa main. L'orientale sentit en quelques secondes ses joues s'enflammer et son coeur se serrer. Instinctivement, et sans réellement se rendre compte de son geste, elle emprisonna la main de l'Haradrim dans la sienne et se leva à son tour d'un pas aussi léger que l'air. Elle était si proche de lui qu'elle pouvait sentir le souffle saccadé de Revan au creux de son cou et son coeur bondir dans sa poitrine. Cela la fit rougir de plus belle. Le visage en feu, elle leva la tête vers son interlocuteur et le regarda dans les yeux avec interrogation alors que les doigts de sa main libres s'entremêlaient doucement dans les cheveux longs de l'assassin.

" Tu ne me dis pas tout je le sais" dit-elle d'une voix inquiète. " Tu me cache quelque chose... Je te connais par coeur..." fini t-elle par ajouter dans un souffle.

Oui elle ne le connaissait que trop bien, et savait interpréter à juste valeur chaque geste de l'Haradrim, et il l'aimait toujours... Mais pourquoi donc se perdait-elle dans ce regard qu'elle avait trop longtemps essayé d'oublier puisqu'elle était liée à un autre homme? Elle se sentait comme hypnotisé et terriblement impuissante face au regard bleuté de l'assassin et elle avait beau baisser le regard quelques secondes, elle retournait dans la contemplation de ce lagon dans laquelle elle n'aspirait qu'à se baigner. Son coeur se mit à battre furtivement dans sa poitrine, à l'unisson contre celui de son ancien amant. Bon sang mais qu'es-ce qui lui arrivait ? Puis, en plein milieu de ses interrogations, la guerrière se surprit à poser son front contre le sien en fermant les yeux, après avoir entouré de son bras la nuque de Revan et lui demanda dans un murmure:

"Je t'en prie, raconte moi..."

Elle rouvrit les yeux et se noya une fois encore dans son regard.
Un silence. Un vertige pour ne pas dire "fièvre". Des souffles mêlés.
Les lèvres de l'Haradrim se rapprochaient dangereusement de celles de la jeune femme et s'apprêtaient à l'embrasser avec passion. D'autant que l'épouse en fuite ne bronchait pas, vraisemblablement plus maîtresse d'elle-même. C'était comme s'il n'y avait plus rien autour d'eux, ni l'Angmar, ni Toranur, ni les enfants... La rousse n'y pensait même pas alors qu'elle effleurait de ses lèvres celles de l'assassin avec sensualité. Jamais elle n'aurait pensé faire encore preuve d'une telle douceur envers un homme, surtout qu'il ne s'agissait pas de son époux...qui avait dû certainement lui être infidèle d'ailleurs...Elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, et sentit ses doigts caresser la nuque de son ancien amant, prête à offrir un véritable baiser. Mais c'était sans compter sur la voix de Layla qui résonna à travers la pièce alors qu'elle fermait la porte de la salle d'eau.

"Ma Dame, le bain pour notre invité est..."

La servante se tût, interloquée par la scène qui se déroulait sous ses yeux alors que l'Haradrim se détachait -visiblement à regret- de l'étreinte de l'Orientale. Cette dernière aussi de dégagea de l'assassin, les joues en feu et l'air surprise en sentant le regard inquisiteur de Layla, comme si elle avait été prise en flagrant délit d'adultère. Était-ce vraiment le cas...? Un peu oui...
Toutefois la servante n'ajouta rien et emmena Revan au bain. Dans la salle d'eau, éclairée par de nombreuses bougies, régnait une chaleur humide agréable, qui rappelait les rudes températures du Sud. Elle lui donna simplement un savon ainsi qu'une clef permettant de fermer la porte à double tour, et quitta la pièce, claquant la porte derrière elle. Elle trouva Raya assise sur le banc près du feu, l'air perdu dans une vague contemplation des flammes qui dansaient devant elle. La jeune mère se remémorait en boucle ce qui venait de se passer avec son ancien amant, sans parvenir à chasser cette image de son esprit.

" Ma Dame, vous êtes mariée ! Mariée !! " cria t-elle d'une voix nasillarde sans remarquer la détresse de sa maîtresse. " Qu'es-ce qui vous prends ?! "
" Je l'ignore moi-même... "

C'était dans un soupir contrarié que la guerrière venait de déclarer ses paroles. Mariée elle l'était oui, mais pas auprès de mon époux aux abonnés absent... Elle avait un très mauvais pressentiment... Elle aimait son mari mais depuis tout ce temps, mais elle avait l'horrible sensation que le feu qu'elle avait pour lui se consumait et ne puisse pas renaître de ses cendres, contrairement au Phénix... Et le vent les emporterait...
L'arrivée de Revan y était certainement pour quelque chose c'était une certitude... La pulsion qu'elle venait d'avoir à son égard n'était pas anodine à son sens, car elle l'avait bien sentit: à ce moment-là, le Désir avait été plus fort que tout et elle s'était sentie comme autrefois: à lui...

" A l'avenir retenez-vous ! " continua la servante en regardant son interlocutrice.
" Silence !! " coupa sèchement la guerrière à bout de nerfs. " Je n'ai pas besoin de tes serments, et je t'interdis de me dicter ma conduite. "

La servante s'excusa d'une voix penaude face à la fureur de sa maîtresse et débarrassa les éléments ayants contribués aux soins de Revan rapidement. Une fois cela fait, elle entra dans sa chambre, qui n'était autre que la porte sous l'escalier, laissant alors l'épouse du serviteur de Sauron dans la pièce principale, visiblement plongée dans une profonde réflexion. Mais en fait elle était déprimée, et laissa un long moment son visage se déformer par la culpabilité. Reprenant ses esprits, elle se leva et se servit un bol de soupe, puis un verre d'eau alors qu'elle prenait place à une petite table près du feu en attendant que l'Haradrim ne revienne. Il devait avoir faim maintenant...
Elle pris son temps pour manger, et termina son maigre repas par son verre d'eau, qu'elle n'avait pas touché.

Enfin, au bout d'un quart d'heure, alors qu'elle commençait à s'assoupir sur la table, la rousse entendit le mécanisme de la porte des bains se déclencher. Elle se tourna dans un sourire vers l'homme qui sortait de la salle d'eau et fut assez surprise de retrouver Revan impeccablement rasé, et les cheveux coupés plus courts, bien que longs encore. Ca lui allait pas trop mal les cheveux longs... Elle rougit alors que son esprit s'égarait dans de triviales pensées, et se tourna vers le feu.

" Alors comme ça on a quelques contrats en Angmar ? " demanda l'Orientale sans regarder son interlocuteur, assaillie par le souvenirs de ce baiser qui n'en était pas vraiment un. " Tu n'as toujours pas faim ? "
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyLun 6 Déc 2010 - 12:40

Un simple frôlement n’avait suffit pour que soudainement, les deux amants d’autrefois s’enflamme et que leurs tourmentes disparaisse et qu’ils ne tombent sous le charme à nouveau. L’assassin ne trouvait pas la force de répondre aux questions de plus en plus insistante de l’orientale alors qu’il était hypnotisé par le regard passionné de celle qu’il aimait tant. Cette soudaine passion ne faisait que réveiller les sens de l’assassin qui sentait son cœur à battre à toute allure et qui n’avait qu’envie que d’échanger se baiser tant souhaité.

Ce fut cependant l’intervention de la servante qui vînt ramener les deux amoureux sur terre alors que ceux-ci avaient été prît en flagrant délit aux yeux de celle-ci. Le regard de l’assassin ne quitta point Raya alors que la servante vînt le séparer et que celui-ci fut conduit vers la salle de bain. Frustré par cette intervention, l’assassin sentit son amour se transformer en un instant en une haine envers celle qui l’avait privé du baisé tant attendu. Cependant, l’assassin décida de ne pas laisser ses pulsions lui faire commettre une acte qu’il aurait pu regretter. Layla était chanceuse que l’assassin avait apprît à se contrôler avec les années…

Lorsque Revan mis les pieds dans la salle de bain, il sentit la porte se refermer avec fracas derrière lui. Pénible était le retour sur terre pour l’amant alors que celui-ci regardait le bain fumant qu’on lui avait préparé. Ne prenant pas la peine de barrer la porte, l’assassin retira ses vêtements et s’installa dans le bain. Alors qu’il se lavait, il ne pouvait s’empêcher de penser à Raya et de cette passion qui avait réapparut après toutes ces années. Lorsqu’il sortit du bain quelques minutes plus tard, il prît une lame et décida de raser sa barbe de mendiant et de se couper les cheveux.

Lorsqu’il sortir de la salle de bain, il ressemblait de nouveau à se que l’orientale avait connu autrefois. L’assassin aux yeux bleuté ne perdit pas de temps pour retrouver son amante qui l’attendait dans la cuisine. Celui-ci sentit son cœur fondre de nouveau alors qu’il retrouvait celle qui n’avait pas réussit à chasser de son esprit après la soudaine passion qui les avaient possédé. Il sentit l’odeur de la soupe et aperçu alors la soupe que sa douce lui avait préparer. Sentant son estomac gronder comme un troll enragé, l’assassin décida de prendre place à la table et d’entamer son repas. Lorsque Raya se tourna vers le feu et qu’elle demanda de nouveau des explications à propos de la visite de Revan en Angar , celui-ci se contenta de garder le silence et de terminer son repas. Lorsqu’il eut enfin terminé sa soupe qui l’avait rassasié, l’assassin soupira avant de prendre place aux côtés de Raya. Fixant le feu, celui-ci se contenta de répondre


- Je ne veux pas te mêler à tout ça…


La main gauche de Revan vint se poser sur celle de Raya alors qu’il terminait sa phrase , fixant toujours le feu. L’assassin semblait perdu de nouveau dans ses pensées et l’idée que la croisade pouvait s’en prendre à Raya inquiétait Arouk. Les images qui l’avait mené jusqu'à elle était l’œuvre de Xana et le fait qu’elle sache la fausse identité de son ancienne amante ne faisait qu’amplifier la menace que posait la croisade. Il serra la main de Raya et se tourna vers celle-ci avant de plonger son regard dans le sien. Sa main droite vint se poser délicatement sur la joue de l’orientale tout en le caressant avec beaucoup de tendresse alors qu’il réalisait à quel point Raya était important pour lui.

- Je préfère que tu ne sache rien pour le moment, je t’en parlerais quand tout saura fini.. termina-t-il à voix basse.
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyMer 8 Déc 2010 - 10:56

Revan ne répondit pas aux questions de son ancienne amante et se contenta de dévorer silencieusement un bol de soupe que Raya venait de lui servir. Cette dernière continua de regarder le feu, l'air plus ou moins absent, jusqu'à ce que la présence de l'assassin tout près d'elle ne la fasse trésaillir. Elle était plongée dans une si grande réflexion qu'elle ne l'avait même pas entendu venir s'asseoir à ses côtés...
L'Orientale tourna les yeux vers l'Haradrim, et fut assez rassurée qu'il perde son regard dans le feu au lieu de la fixer. Le baiser qu'ils auraient pu s'échanger l'avait terriblement troublé, alors que le visage de Toranur se dessinait parfaitement dans son esprit; et pourtant tout y était si trouble en réalité...
Il lui répondit simplement qu'il ne voulait pas la mêler à tout ça.
Et c'était quoi "ça" au juste ? L'épouse en fuite fronça les sourcils, et chercha avec insistance et curiosité le regard de son interlocuteur jusqu'à ce que la main de celui-ci ne se pose sur la sienne. Elle rougit et baissa les yeux, à nouveau assaillie par les images de son passé avec l'assassin, mais aussi avec le Numénoréen.
Revan serra plus fermement la main de la jeune femme et plongea ses yeux bleus dans le regard doré de la guerrière avant de poser son autre main sur sa joue rougie, tout comme l'autre.

" Je préfère que tu ne sache rien pour le moment " dit-il à voix basse en caressant doucement son visage. " Je t’en parlerais quand tout sera fini... "

Un silence s'installa.
Décidemment, le retour de l'Haradrim plongeait la jeune mère dans une terrible confusion.
Que pouvait-il lui cacher de si grave -car elle se doutait bien que ça pouvait l'être- à son ancienne compagne ?
Et pourquoi sa présence lui semblait si...
Elle ne trouvait pas de mot pour définir ce que provoquait en elle l'arrivée de son ancien amant. Si elle écoutait ses pulsions les plus primitives, elle se serai depuis longtemps jeté au cou de Revan, mais elle ne pouvait pas se le permettre: son coeur et son être tout entier appartenait à un seul homme, avec lequel elle s'était engagé et qu'elle continuait d'aimer, quoiqu'elle fasse...
La rousse baissa les yeux quelques secondes sur l'anneau qui la liait à Toranur. Elle avait un mauvais pressentiment à chaque fois qu'elle regardait le bijou nuptial, mais en ignorait la nature. Quelque chose allait se passer, c'était une certitude.
Elle regarda à nouveau l'assassin, déçue qu'il ne lui dise pas la vérité.

" Comme tu voudra..." souffla t-elle dans un murmure alors qu'elle fermait les yeux, comme pour imposer une barrière entre leurs regards.

Bien qu'elle garda longuement les yeux clos, son visage prit une expression plus fermé alors que le feu de ses joues s'éteignait. Sa main toujours dans celle de l'Haradrim, elle garda le silence et resta immobile, jusqu'à ce que des pleurs retentissent à ses oreilles.
Les enfants !
Sa réaction ne se fit pas attendre: elle rouvrit les yeux soudainement en se détachant de l'emprise de son ancien amant puis monta les escaliers quatre à quatre pour se précipiter dans la grande pièce qui faisait office de chambre pour elle et les deux bébés, suivie par Revan.
La pièce était à la fois spacieuse et lumineuse malgré la nuit grâce à ses nombreuses fenêtres; les rayons de la lune éclairait la chambre d'une lumière spectrale assez étrange. Au beau milieu de la pièce, un lit deux places aux draps blancs, à l'aspect simpliste; puis, à quelques mètres de la couche de Raya, deux berceaux en bois plutôt anciens. Les pleurs venait de l'un d'eux. En faisant quelques pas, la rousse vit son fils Raziel rouge de colère et les joues humides. Le petit enfant se calma un peu en reconnaissant sa mère, et arrêta de sangloter lorsqu'elle le prit tendrement dans ses bras.

" Allons mon petit prince... Que ce passe t-il... ? "

Raziel regardait de ses grands yeux gris l'assassin alors qu'il venait de prendre dans une de ses mains une mèche de la chevelure flamboyante de sa mère. Il ressemblait de plus en plus à son père, si bien que cela en devenait parfois presque effrayant pour l'Orientale; la ressemblance était véritablement frappante. La paternité de Toranur était de ce fait bien difficile à cacher...
La jeune femme fit quelques pas vers son ancien amant en souriant, sans quitter des yeux son enfant. Elle remarqua que le sujet de préoccupation de son fils était d'ailleurs l'homme qui l'avait suivit. Sans aucun doute un étranger à ses yeux. Elle leva les yeux vers Revan et remarqua que celui-ci fixait le bébé avec une certaine tristesse qu'il tentait de cacher en se détournant. Elle plissa les yeux, comprenant très bien sa réaction: il devait certainement repenser à leur enfant et à l'avenir qu'ils auraient pu avoir si la rencontre avec le serviteur de Sauron n'avait pas changé les choses...
Un sourire triste se dessina quelques secondes sur ses lèvres tandis qu'elle baissait les yeux vers son fils qui la regardait avec un visage souriant.

" Attends moi ici Revan; " dit-elle soudainement. " Je reviens dans une minute ".

Elle descendit quelques minutes dans la pièce principale et en revint un peu plus tard, toujours son enfant dans les bras, avec une sorte de biberon dans la main. Le petit enfant en buvait goulûment le contenu et ne prêtait plus aucune attention aux deux adultes autour de lui.
La rousse se tourna vers Revan et le regarda dans les yeux. Il était surement épuisé même si il ne le montrait pas et devait surement avoir une furieuse envie de se reposer. Mais elle n'avait pas d'autre lit que le sien, et elle aussi commençait à fatiguer...

" Je n'ai pas d'autre endroit pour te faire dormir que mon propre lit; tu dois être épuisé, " continua l'Orientale à l'attention de l'Haradrim en rougissant. " Soit je te laisse mon lit et je dormirai ailleurs, ou alors on dors ensemble... C'est pas comme si on ne l'avait jamais fait. " s'empressa t-elle d'ajouter après un bref silence.

Raya attendit la réponse de l'assassin avec une certaine apréhension, les joues en feu alors qu'elle baissait les yeux vers son fils, perdue dans ses pensées. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas partagé sa couche avec un homme et voilà qu'elle allait certainement passer la nuit aux côtés de son ancien amant... et pourtant, elle n'avait d'yeux que pour son époux en cet instant, même si l'homme en face d'elle ne la laissait pas indifférente après tout ce temps; elle venait qui plus est de lui tendre une perche...
Dans la plus grande confusion et dans un soupir, visiblement agacée de penser ainsi, elle s'assit sur le lit et continua d'attendre la réaction de son interlocuteur en tentant de cacher sa gêne derrière un sourire qu'elle adressa à son enfant...
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyMer 2 Fév 2011 - 10:32

Les réponses de Revan avait été courte et donnait peu de détail sur la réelle raison de son arrivée dans les terres du nord. Un silence s'installa entres les deux amants qui semblait affecté par ses retrouvailles inattendus et par cette frénésie qui s'était emparer d'eux. Le silence lourd fut brisé par les cris d'un bambin venant du deuxième étage, son fils venait de se réveiller. L'haradrim suivit en silence la mère jusqu' à la chambre en silence, il observa en silence la scène qui s'en suivit. Lorsque son regard croisa celui du bambin, l'assassin remarqua toute suite la ressemblance avec son némésis. Le visage de Toranur venait le hanter alors que les souvenirs de leur dernière confrontation lui revenaient à l'esprit. Le bain de sang dans l'auberge avait le résultats de son excès de rage et il revoyait les visages des innocents qui avait tuer sans raison. Une colère qui lui avait perdre l'esprit et qui était capable de lui faire commettre les pires atrocités, cette même colère qui l'animait à chaque fois qu'il pensait au maréchal. L'amour était la seule chose qui était capable de l'apaiser. Il était le fils de Raya , donc il devait avoir quelques choses de bien dans se gamin... espérait l’assassin.


L'assassin ne répondit pas lorsque Raya descendit au sous-sol, perdu dans ses pensées et la mélancolie qui troublait son esprit. La fatigue de son voyage l'avait épuisé physiquement et mentalement. Il avait de la difficulté à garder son esprits clair alors qu'il n'arrêtais pas de se perdre dans ses souvenirs douloureux qu'il aurait voulu oublier. Lorsque Raya revenu quelques minutes plus tard et qu'elle fit sa proposition , l'assassin ne pouvait qu'être surpris par la deuxième offre. Revan prît place aux côtés de Raya près du lit , son regard perdu dans celui de son ancienne amante. Comment pouvait-t-il refuser une tel offre ?

Un lit chaud et douillet auprès de celle qu’il aimait tant. Il était épuisé de son voyage dans les terres du nord et avait trouvé la raison de toute sa mélancolie. Malgré les questions qui était toujours étrangement sans réponse, l’homme de main n’avait qu’en tête que de profiter de cette nuit. Oublié tout, être en paix seulement que pour une nuit. Cependant, il avait toujours en tête se baiser que sa servante lui avait privé par son arrivée. Les douces lèvres de son amante qui lui avait tant manqué durant toute ses années…

Il évita de trop regarder le bambin et préféra se concentrer sur Raya , ayant toujours de la difficulté à réaliser tout se qui s’était passé durant les dernières 24 heures. Il réussit à trouver les mots pour répondre à l’invitation.


- Je ne peux pas refuser ton offre. Le voyage à été long et j’avoue que de dormir dans un lit douillet me ferait du plus grand bien…

Et pour la suite ? Il ne savait pas…

Les souvenirs des nuits torrides qu’il avait passé avec Raya lui venait à l’esprit , mais nous n’étions plus à l’époque ou que les jeunes touteraux était loin de toute cette tourmente qui les hantait aujourd’hui. Cependant, Revan savait que cette époque était loin derrière et Toranur était désormais son mari.

Il retira son menu et laissa place à son corps nu couvert de cicatrices. L’assassin allait être marqué à vie par sa visite au donjon, mais il n’avait pas le goût de parler et s’installa dans les couvertures. Il attendait que Raya ait terminé avec le bambin et elle prit place à ses côtés. L’assassin sentait une soudaine fébrilité, mais était-ce de même pour son ancienne amante ?

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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyVen 6 Mai 2011 - 10:57

Alaryc et ses hommes chevauchaient à toute allure. Ils ne leur fallut guère de temps pour attendre le pied des montagnes, mais entretemps, la nuit était tombé et ils durent abandonner leurs montures. Leur destination était en effet à haute altitude et Alaryc ne savait que trop bien que la famille qu’il partait chercher n’était pas tout à fait « normale ». Il se devait donc d’être prudent et approcher le plus furtivement possible. Ses hommes formèrent deux groupes et partirent à l’escalade de la montagne tandis qu’Alaryc effectuait à son rythme, le plus tranquillement du monde l’ascension.
La damnée veuve noire avait bien choisie son trou ! Si le sentier était entretenu, il était raide et tortueux et plus on avançait, plus le vent vous collez contre la paroi, rendant plus abrupte la montée. Etait-elle donc folle pour risquer la vie de ses enfants dans un tel endroit ? L’Herrschaft eut une petite pensée pour ses hommes. Mais il se reprit rapidement. Les Spezial Kommissars qui l’accompagnaient étaient des montagnards chevronnés, tous habitués à ce genre d’expédition policière. La famille ne leur échapperait pas. Et c’est parce que cette famille était si spéciale que le chemin était si rude et que les enfants se devaient d’être protégés du regard des hommes.

Entamant une litanie de prières à Sauron (si en public il utilisait le terme de Tar-Mairon, dans son cœur, le Kommissar qu’il était continuait à appeler sa divinité par son premier nom), Alaryc continua son chemin, essayant de ne pas regarder en bas. S’il n’était pas sujet au vertige, mieux valait ne pas tenter les Impies ! Enfin, après un temps infini, il déboucha sur une petite aire agréable. De là, la vue était magnifique. Bien qu’avec la nuit on ne pouvait plus y voir très clair, on devinait les formes imposantes de la ville et celles plus effilées du Palais. La fumée des cheminées et les lumières aux fenêtres donnaient un côté calme et tranquille à cette ville très agitée, y compris la nuit venue ! Si l’ordre régnait, une population soldate se doit de trouver amusement et nourriture à toute heure du jour et de la nuit. Mais l’Herrschaft n’était pas là pour la vue. Probablement que ses hommes n’étaient pas loin de leur objectif. Il espérait qu’on n’aurait pas à recourir à la force, mais avec Raya, mieux valait penser à tout…

S’approchant de la porte d’entrée, l’Herrschaft frappa fortement trois coups à la porte et commença à attendre. Le fait qu’il se tienne devant une ancienne chapelle pour arrêter une famille qui pourrait modifier profondément l’échiquier politique de l’Angmar avait quelque chose de fortement ironique qui n’échappa guère à l’homme d’action qu’il était…


"Raya, vous feriez mieux d'ouvrir. C'est votre ami Alaryc qui vous apporte des nouvelles."

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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyLun 27 Juin 2011 - 11:50

La porte s’ouvrit. A sa hauteur, le Kommissar ne vit rien, mais en baissant la tête, il découvrit le visage naturellement enjoué de Raziel dans l’entrebâillement de la porte. De ses yeux gris pétillants de malice, le petit garçon dévisagea un à un les hommes en armures, puis Alaryc un long instant. Enfin, il jeta un rapide coup d’œil derrière lui, et invita les soldats à entrer dans un grand éclat de rire presque insolent.
Une douce chaleur régnait dans l’ancienne chapelle, lumineuse malgré la nuit, et une odeur de bois brûlé flottait dans l’air. Le mobilier était à la fois simple et minimaliste, mais il était certain qu’une certaine gaieté régnait dans l’étrange maisonnée.


"C’est le vieillard"; s’exclama à la cantonade le petit homme en refermant la porte derrière lui.

La jeune tête blonde dépassa les nouveaux venus, et se dirigea vers une silhouette noire, assise un peu plus loin près de l’âtre. L’imposante et sombre forme n’était autre que sa mère ; toujours vêtue de sa lourde cape noire et les lèvres violacées. Raya tenait fièrement d’une main gantée le manche de sa Faux, tandis que l’autre gardait fermement blottie contre son sein la petite Gaïa. Cette dernière fixait avec curiosité les soldats, après avoir attardé son regard sur la lame brillante au-dessus d’elle. Le garçon ne tarda pas à les rejoindre, et resta debout à côté d’elles, en attendant qu’un des adultes prenne la parole.
La petite famille se montrait enfin aux yeux d’Alaryc par le biais d’une peinture assez macabre, l’image de la Mort avec d’innocentes victimes était on ne peut plus claire, et pouvait sembler assez malsaine. En réalité, la jeune mère se préparait pour son entrainement nocturne quotidien.
Derrière son capuchon, aucune expression de surprise n’apparut sur le visage de l’Orientale, étrangement calme en apparence. La visite de l’Angmarien ne l’étonnait pas vraiment suite à l’esclandre de son fils le matin même ; c’était la première fois qu’il venait en personne à sa rencontre depuis toute ces années ; bien sur elle se doutait bien qu’elle était surveillée depuis toujours, mais la jeune femme avait cette fois-ci un pressentiment intense. Elle avait attendu ce moment toute la journée, avec une certaine appréhension, et avait même dis à ses enfants sur un ton mystique des plus inquiétants qu’un « vieux monsieur » allait certainement leur rendre visite ce soir. Cette pensée la fit sourire intérieurement, mais l’heure était grave. Ils étaient vraisemblablement prêts à être démasqués et à cette pensée, l’Orientale serra un peu plus fermement le manche de son arme. Puis, elle se tourna vers les visiteurs, et se leva, avant de se diriger d’un pas léger vers Alaryc.


« Eh bien cher ami » ironisa d’une voix tranchante et monocorde l’épouse en fuite dans un sourire énigmatique. « Quelles sinistres nouvelles m’apportez-vous ? Je m’attendais à votre venue. »
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MessageSujet: Re: Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses?   Le hasard -si ce n’est le Destin- fait-il bien les choses? EmptyMer 29 Juin 2011 - 18:22


« Le vieil homme est là. »

Alaryc fut surpris par le ton innocent et enjoué de l’enfant, d’autant plus qu’il mit un peu de temps à l’apercevoir, s’attendant à ce que ce soit un adulte qui lui ouvre. Mais en contemplant l’enfant, un sourire naquit sur son visage naturellement fermé. Raziel était tel que promis. Malgré son jeune âge, on sentait la force, l’esprit et la vie qui animait ce corps souple et beau. Alaryc n’avait jamais rencontré Toranur enfant, mais la ressemblance était frappante alors que plus de soixante ans séparaient ces deux êtres. Le petit bout d’homme s’écarta pour laisser passer le kommissar et les deux soldats qui l’accompagnaient puis referma la porte avant de se précipiter aux côtés de sa mère dans toute l’exubérance de sa jeunesse. Soigneux et respectueux du logis, Alaryc se débarrassa de son manteau qu’il secoua pour faire tomber la neige qui était dessus et le mit sous son bras puis fit la même chose avec son chapeau. Les soldats derrière lui, l’imitèrent mais remirent ensuite leurs affaires. S’il fallait intervenir, ils seraient prêts et le message n’échappa guère à la guerrière.

Lorsqu’il eut terminé, Alaryc observa avec attention l’intérieur de la maison profitant, après le froid de la marche, de sentir la chaleur de la pièce imprégner son corps petit à petit. Rompant le charme, il se décida enfin à regarder Raya et ce qu’il avait aperçut en entrant était malheureusement vérité. La macabre sculpture vivante était toujours là, sinistre et inquiétante : Raya habillée comme la Faucheuse, serrant précieusement sa fille d’un côté et gardant son fils de son côté armé. Il ne faisait aucun doute qu’elle s’attendait à sa venue en force. Ce qui était étonnant, c’est qu’elle se soit préparée au combat sans prendre la peine de cacher ses enfants. D’ailleurs, ceci ne semblait pas craintif. Certes, la petite serrait aussi fortement sa mère que celle-ci le faisait avec elle, mais les petites filles de 6 ans un peu timide se comportaient toutes de la même manière. Son magnifique regard enfantin ne manifestait pas de peur primaire, quand au garçon, il semblait plutôt heureux de voir des soldats de l’Angmar dans son logis. Raya pensait-elle tuer ses enfants et se suicider plutôt que d’être emmenée par les hommes de l’Herrschaft ? C’était une pensée déconcertante et dérangeante, mais le serviteur de l’Angmar avait vu trop de choses dans ce monde pour ne pas croire ce scénario vraisemblable. Il avait fait surveiller Raya depuis longtemps et savait qu’elle avait vécu une passe difficile il y a cinq ans lors des fiançailles de Toranur avec celle qu’on nommait désormais la Dame de Fer et qu’elle avait failli mourir. Depuis, seule la présence de ses enfants la maintenait en vie. La possibilité qu’on la sépare d’eux était une raison suffisante pour qu’elle rebascule dans la folie, du moins est-ce ainsi qu’Alaryc raisonnait. Il était à milles lieux d’imaginer que la tenue de la guerrière du Sud était pure coïncidence et qu’elle s’apprêtait simplement à aller s’entraîner.

Quoi qu’il pensât néanmoins, le kommissar sourit à la famille rassemblée et porta son poing sur son cœur dans un salut Rhùnien. Raya se leva alors, lâchant comme à regret sa fille et se dirigea de sa démarche souple et féline vers le serviteur de Toranur. Sans le saluer, elle lui demanda de but en blanc la raison de sa venue. Le fait qu’elle précise qu’elle s’était doutée de sa venue paraissait incongrue, mais pouvait tout aussi bien être une menace voilée. Le ton employait ne donnait guère envie de rire et Alaryc espéra que cela ne mette pas en tension les enfants. Il n’aimerait pas avoir à gérer, en plus de cette rebelle de Raya, des mouchards pleurnichant, quand bien même seraient-ils de sang royal… Aussi sans répondre, raccompagna-t-il la jeune femme près de la chaleur de l’âtre et fit une grimace aux enfants. Si la petite fille en sembla horrifiée, Raziel se mit à rire de bon cœur. Tendant les mains vers le feu, Alaryc se décida à reprendre la parole avant que son silence ne devienne trop pesant :


« Les dernières rafales de l’hiver… Ce vieux renard se sait perdu mais il ne nous fera grâce d’aucune journée de chaleur avant l’arrivée de son vieil ennemi le printemps. La neige ne fondra pas avant un moment… Ne serait-il pas temps de redescendre vers Carn-Dûm ? Le printemps sera là bas plus tôt qu’ici. »

Devant l’air inexpressif de Raya mais un rien menaçant, Alaryc crut comprendre qu’elle ne laisserait pas les enfants en dehors de la conversation et que les conversations sur le temps ne l’intéressaient pas. Soupirant d’agacement, le kommissar dut s’adapter :

« Les nouvelles d’en bas ne sont pas si sinistres Raya. Le roi désire rencontrer tes enfants. Il a été favorablement impressionné par l’intervention de Raziel ce matin et désire faire un geste pour lui. »

Cela n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et le Herrschaft aurait pu jurer que la jubilation était à son comble chez le garçon blond tandis qu’un sourire lui montait jusqu’aux oreilles. Mais le regard de Raya l’obligeait à ne pas dévier aussi dit-il continuer sans pouvoir s’en rendre compte :

« Il est temps de te confronter à lui, tu ne pourras pas le fuir longtemps et tu le sais… »
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