Les frontières de la Lothlòrien (pour les visiteurs ;))

Les frontières de la Lothlòrien sont constamment surveillées par pas moins de 800 rôdeurs, ce qui vu la taille relativement faible de la Lorien représente une forte concentration de gardes frontière. Il est donc presque impossible de pénétrer sur les terres des seigneurs Celeborn et Galadriel sans se faire intercepter par l'une des nombreuses patrouilles.

Les rôdeurs sont des spécialistes du camouflage et sont particulièrement entraînés à l'art de l'embuscade. Les étrangers sont traités de manière particulièrement rudes, surtout quand ils n'ont pas été invités dans les bois du royaume. Si les orcs et les autres serviteurs du mal sont tués à vue sans sommation, les rôdeurs ont la main plus légère lorsqu'il s'agit des nains et des humains. La plupart du temps ils sont interceptés et questionnés sur la raison de leur venue et soit amenés devant les souverains ou alors gentiment priés de quitter le territoire.

Une patrouille des gardes-frontières avait rapidement aperçu le groupe d'elfe, sans pour intant intervenir. Les bonnes relations entre la Lorìen et l'Eregion duraient depuis de nombreux siècles et se prolongeraient encore longtemps à l'avenir. C'était l'une des raisons qui permettant aux elfes de l'Eregion de parcourir librement les terres de Lorìen alors que tout autre intrus était impitoyablement chassé.

Le chef de la patrouille, un lieutenant nommé Arenol, avait donc décidé de laisser les visiteurs se mouvoir en toute liberté, bien que sous surveillance. Le soleil s'étant rapidement couché depuis leur entrée en Lothlorien, ils n'avaient pu beaucoup progresser à l'intérieur de la forêt et c'est donc relativement proche des frontières qu'ils décidèrent de faire une halte pour la nuit.

Si Arenol appréciait leur initiative de ne pas allumer de feu en revanche il ne souhaitait pas que les visiteurs dorment si proche de la frontière. Les gobelins s'activaient ces derniers temps sur les flancs des Monts-Brumeux et s'ils décidaient de s'introduire en Lorìen pour quelques mauvais tour, alors ils trouveraient certainement les elfes de l'Eregion qui dormaient à même le sol.

Sans un bruit la patrouille des gardes-frontières encercla le petit groupe, leurs armes rangées afin que leurs intentions ne soient pas mal pries. Puis Arenol se dirigea vers celui qui semblait être le chef du groupe, l'ayant repéré lors de leur observation des visiteurs.

Ce dernier semblait dormir mais quand Arenol fut à une ou deux coudées de lui, il ouvrit les yeux, plongeant son regard dans le sien. Le lieutenant leva une main en signe de paix, pour signifier qu'il ne fallait rien craindre:

- "Ne vous en faites pas, nous sommes des amis... Nous vous suivons depuis votre entrée dans la forêt.."

Il désigna d'un vaste geste du bras l'emplacement que Fëascalen et ses hommes avaient choisis pour la nuit et afficha un air sceptique:

- "Parfois des serviteurs du mal pénètrent en Lorien la nuit.. Bien qu'ils soient toujours interceptés avant qu'ils ne deviennent réellement gênants, cet endroit n'est pas sûr... Suivez-moi, je vous convie à venir passer la nuit en lieu sur..."

Attendant un bref instant que les visiteurs se préparent pour ouvrir la marche, Arenol et ses elfes les conduisirent un peu plus loin dans la forêt, uniquement éclairés de la lumière de la lune. Puis après une dizaine de minutes de marches silencieuses le groupe arriva devant un arbre massif de bonne taille, dont le feuillage était caché dans l'obscurité. Arenol prononça quelques mots en Sindarin et une échelle de corde argentée tomba des branches.

- "Voici une plate-forme de défense, où nous passerons le reste de la nuit.. Demain, vous serez libres de reprendre à votre gré votre chemin ou régler les affaires qui vous mènent ici.. Je vous en prie..." dit-il en désignant la corde

Une fois que tout le groupe fut en sécurité sur la plateforme, l'échelle fut remontée et on guida les visiteurs vers ce qui semblait être un dortoir sommaire. De la nourriture leur fut également apportée sous la forme de lembas et des fruits. Une fois qu'il se furent installés aussi confortablement qu'ils le pouvaient, Arenol vint les rejoindre et prit place parmis eux.

-"Veuillez excuser la frugalité du repas, mais il s'agit d'un poste militaire et nous avons peu l'habitude de recevoir des elfes de L'Eregion... Bien cela dit... Puis-je savoir ce qui vous mène en Lorìen?

Le nain savait que des yeux le fixaient étrangement dans les hauteurs des arbres. Après tout, pourquoi avec des temps de troubles, les frontières même du pays elfique ne seraient pas surveillés. Le capitaine ne savait que trop les aléas de la guerre, les maladies et les faiblesses d'un royaume en perdition sans aucune défense pour le protéger. Le nain d'un pas lourd avançait lentement, écrasant les feuilles d'or sur le sol, il tendit l'oreille pour écouter chaque mouvement étranger, dans les hauteurs des elfes. Passant d'arbre en marbre, de plateforme en plateforme comme des singes sans poils. Un large sourire ironique se dessina sur le visage du nain en imaginant la scène. Des elfes aux longs bras, les mains caressant le sol et poussant des cris immondes ne ressemblant à rien.

Orki marqua la pause, laissant une main ferme sur le manche de son arme. On ne sait jamais, avec les multitudes de sujet concernant les deux races, tout le monde comprenait parfois que le face des erreurs. Descendre un étranger dans son domaine, pouvais être seulement un accident de chasse. Une flèche perdu, pensant abattre une perdrix. Quand plusieurs elfes en tenu légère pour la rode. Se dressèrent devant le naugrim qui ne broncha. Aucun geste, pourtant l'envie de taillader quelques postérieurs élfiques le titilla beaucoup. Les voirs aussi grands, magnifique, reflétant la grâce des Valars. Les enfants d'Illuvatar, les puissants elfes, les enfants adoraient du tout puissant.
Puis l'elfe pausa ses yeux gracieux sur le nain, la gêne s'empara du court guerrier. Le nain tripatouilla son bardage, enfila une main dans ses poches pour en tirer le message, quand l'elfe parla sur un ton de dédain et autoritaire.

- "Tu es bien loin des Monts-Brumeux, naugrim.. Je me dois donc te demander ce que ta présence en ces lieus signifie, en espérant pour toi que ta réponse soit convaincante...

Orki ne saurait dire pourquoi, sa main resta au fond de sa poche. l'envie de retourner une baffe à marquer dans les manuscrits pour le reste de l'histoire le retint. La fierté, un nain malgré l'immense rancœur qu'il approuvait pour les elfes savait se tenir en compagnie d'oreille pointus. Orki salua le soit disant chef de la bande, avant de reprendre calmement pour montrer la politesse des nains.

-Bonjour elfe! Permettez avant de répondre à votre question de me présenter. Orki, Capitaine de Khazad-Dùm sous les ordres du grand régent. En cette journée pleine de soleil, j'ai eu dans l'idée de gambader pour me dégourdir les jambes avant de reprendre le rôle qui m'incombe et combattre les gobelins. Croyez bien que je regrette, mais mes jambes m'ont menait dans votre demeure éclatante, avec un message du Régent pour la dame de Lorien.

Orki ne daigna nullement offenser les elfes, après tout l'avenir des deux peuples allait se jouer dans le palais de la reine elfe. Le régent compter énormément sur l'aide des elfes. Les liens devaient être renoués, bien en prenne à Orki de sortir les tranchants et couper des oreilles. Pour peut-être sans faire un collier.
Le nain laissa transparaître un clignement de l’œil, un vrai manque de tact. L'elfe sembla ne prêter aucune sentiment envers le signe du nain. Orki se dit avoir de la chance sinon, sur un signe des dizaines de flèches l'auraient troué comme une pelote d'épingle.

- "Bonjour elfe! Permettez avant de répondre à votre question de me présenter. Orki, Capitaine de Khazad-Dùm sous les ordres du grand régent. En cette journée pleine de soleil, j'ai eu dans l'idée de gambader pour me dégourdir les jambes avant de reprendre le rôle qui m'incombe et combattre les gobelins. Croyez bien que je regrette, mais mes jambes m'ont menait dans votre demeure éclatante, avec un message du Régent pour la dame de Lorien."

Aronel resta silencieux quelques instants en observant avec attention le rude visage du naugrim. Ainsi donc il était porteur d'un message, comme il s'y attendait. Malgré l'envie de trancher la gorge de ce fameux Orki, il était clair qu'il n'avait pas le choix. Il fallait le mener à Caras Galadhon, respectant ainsi les instructions données en ce sens par la Dame de Lorìen.

Il soupira imperceptiblement et fit un signe de la main à ses rôdeurs, qui s'approchèrent des deux protagonistes. L'un des soldats s'approcha, un fin bandeau de tissu noir entre les mains. Aronel le désigna d'un regard entendu au nain:

- "Bien alors puisque vous aimez "gambader pour vous dégourdir les jambes", naugrim, en ce point je puis, je pense, vous aider! Je vais vous mener à Caras Galadhon, comme me l'imposent mes ordres.. Cela dit il est bien entendu évident que vous ne sauriez nous accompagner sans que vous ayiez les yeux bandés!"

Avec l'accord donné de mauvais coeur par Orki, on banda les yeux du nain de façon à ce qu'il ne puisse pas retenir le chemin menant à la capitale galadhrim. L'elfe qui lui avait bandé les yeux s'approcha de lui et lui chuchotta à l'oreille:

- "N'ayez crainte, Sieur Orki... Je me charge personnellement de vous guider!" dit-il en ricanant

[i]L'air réprobateur d'Aronel le fit cesser ses rires sarcastiques tandis que la plupart des rôdeurs retournaient à la surveillance du territoire, tandis que deux soldats et le lieutenant se chargeraient de convoyer le nain jusqu'à Caras Galadhon.

Ils prirent le départ, marchant aussi vite que le permettait la cécité du nain, qui parfois se prenait les pieds dans des racines, jurant dans la langue rocailleuse des nains. Ce qui, bien sûr, arrachait de grands sourires aux elfes. Quelques minutes plus tard, Aronel se porta à hauteur de marche du nain et entama la conversation:

- "Capitaine Orki, je crois savoir que ma soeur est passée par votre royaume souterrain il y a peu et je me suis dit que peut-être vous auriez des nouvelles à me porter à son sujet! Elle se prénomme Zarielle et c'est ma soeur..."

Espérant à moitié que le naugrim aurait une information à lui donner à ce sujet, il attendit une réponse de se part. En espérant qu'il ne souhaitait pas lui donner l'information, ce qui était possible vu la façon certe nécessaire mais agaçante de le mener à Caras Galadhon.

PNJ Orki

Plus aucune lumière pour le guider, seulement que des sons étranges l'environnant. Avoir les yeux bandaient pour un nain, n'était pas chose facile, surtout pour ne rien voir, pas même le bout de son large nez. Décidément les elfes avaient des coutumes bien étrange pour un peuple soit disant bien civilisé aux yeux du monde. Le capitaine n'appréciait pas d'avoir les yeux bandés, lui qui par habitude et de par sa race, vivait dans le noir sous les montagnes, ses globe oculaires, apte à vivre dans la pénombre et s'habituant aux endroits sombres.

Les elfes emmenaient le nain sur des chemins tortueux, le faisant parfois trébucher sur des racines et d'immenses cailloux. Le nain bougonna dans sa langue natale, se jurant de faire subir la même chose au capitaine de cette troupe infâme. Lui le grand seigneur de guerre nain, réduit à marcher dans le noir. Ne voyant rien, ressentant seulement les senteurs matinales de cette forêt. Rien ici n'était de bon gout pour l'ouïe ou l'odorat du nain. Mais ce moment n'était que de courte durée, seulement le temps de rejoindre Caras Galadhron et retrouver ses souverains.

Le temps de marche semblait durer des heures, Orki ruminait une vengeance sans nom. Quand le dénommé Aronel lui demanda des nouvelles de sa sœur.

- "Capitaine Orki, je crois savoir que ma soeur est passée par votre royaume souterrain il y a peu et je me suis dit que peut-être vous auriez des nouvelles à me porter à son sujet! Elle se prénomme Zarielle et c'est ma sœur..."

Entendre une fois encore le nom de Zarielle le renfrogna encore plus dans son esprit. Ce nom, le signe d'une perte importante pour le capitaine. Un ami très chère perdu durant l'affrontement des nains et des gobelins dans cette tour de garde. Alors le capitaine et la cartographe avait un lien de parenté. De surcroît frère et sœur. Orki s'attarda sur le moment de la rencontre avec la femme elfe dans la chambre du conseiller. Puis le moment de partir dans les mines et la bataille de Targar. Il passa sa grosse langue sur ses lèvres, bafouilla et reprit:

-Zarielle, ce nom ne m'est pas inconnu. Je connais votre sœur, il y à de cela une semaine , je fit sa rencontre dans les profondeurs de Khazad-Dùm. Mais je n'en dirais plus, pas avant que je retire ce bandeau de mes yeux et que je rencontre votre dame, Galadriel.

Le nain suggéra cette demande d'enlever le bandeau. Si jamais Aronel souhaite connaître la suite des événements concernant sa jeune sœur. Orki voulait simplement retrouver la vu et voir le monde par ses yeux. Il déglutit, l'approche de la capitale elfe se faisait sentir. l'allure se ralentit. Le naugrim arriva enfin au but et certainement qu'il pourrait raconter le reste de sa rencontre avec Zarielle.

Keylia en avait longuement discuté avec sa mère et elle avait finalement décider de le faire seule, son retour au pays. Elle connaissait les lieux par coeur et savait très bien qu'elle serait tôt ou tard arrêter par un sentinelle, un garde ou une autre personne qui surveiller les belles frontières de la Lorien. Keylia avait pris sa jument pour parcourir ce long voyage depuis l'Eregion, sa jument, qu'elle possédait depuis sa plus tendre enfance, connaissait aussi bien ces lieux que sa cavalière. Toutes deux arrivèrent donc à l'orée des bois de ce beau pays, Keylia contemplait les beaux arbres, si haut, si majestueux qu'ils étaient. Elle fit aller sa jument au pas pour bien prendre le temps d'admirer et de se rappeler les bons moments passer ici, elle revit son père et elle la veille de leur voyage, tout excités qu'ils étaient ils ne pouvait pas dormir et étaient sortis pour aller prendre l'air. La tête dans les nuages, en plein dans ses souvenirs Keylia ne faisait plus attention à la route faisant totalement confiance à sa belle jument. Elle reprit tout à coût conscience de ce qui se passait, elle mit pied à terre et continua de marcher en caressant doucement l'écorce des arbres si cher à son coeur...