Histoires et légendes du Harad

Au cours des dernières années du Troisième Âge, les habitants du Harad sont de plus en plus retournés à leurs traditions passées et ont tendance à revenir à un mode de vie tribal sous la direction d'un chef dont l'autorité est souvent dérivée de ses capacités martiales plus que de son charisme, mais cela n'a nullement empêché cette culture de perdurer au fil des siècles. Les Haradrim mènent une existence nomade au cour du désert, échangeant leurs marchandises avec d'autres tribus, même s'il arrive de temps à autre qu'ils s'attaquent aux territoires de leurs rivaux pour piller et voler. Lorsqu'on s'approche des cours d'eau et de la côte, il est possible de trouver de petits villages de fermiers très similaires à ceux rencontrés dans le reste des Terres du Milieu. Toutefois, ces colonies ne connaissent qu'une paix très relative, car les tribus sont constamment en guerre les unes contre les autres. Cette lutte pour la possession des terres rend impossible l'établissement de frontières fixes et fait des Haradrim des guerriers nés : le Harad n'existe que par ses hommes, leur fierté et leur courage

Haradique

Les Haradrim parlent leur propre langue, l'Haradique. Ils sont nombreux à parler aussi le Langage Commun et, pour ceux vivant à Umbar, l'Adûnaic (la langue des Nùmenoréens). Le Pr Tolkien indique juste dans ses écrits qu’une langue distincte existe au Harad.

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Adunaïc

L'ancienne langue de Nùmenor, parlée par tous les descendants des Nùmenoréens (Dùnedain et Nùmenoréens noirs).

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Noir Parler

Langage inventé par Sauron et commun à tous ses serviteurs. La magie subtile du Seigneur des T énèbres emplit ce langage et affecte ses ennemis. Mais il ne faut pas oublier que de nombreuses langues orques existaient aussi (différentes à tel point que les orques entre eux étaient obligés parfois de se parler en Langage Commun pour se comprendre) et que la langue créée par Sauron ne fut jamais "universelle" au sein de ses troupes.

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Harad
Le Harad n'est pas un territoire à proprement parler, mais il englobe plus ou moins toutes les terres au sud du Gondor. Il se divise en deux grandes parties : le Proche-Harad, essentiellement désertique et plus ou moins familier des Gondoriens, certaines parties telles le Harondor ou Umbar ayant parfois été colonisées par ces derniers; et le Harad-Lointain (ou Extrême Harad) d'un climat plus tropical voire équatorial et qui était très mal connu des populations du Nord-Ouest des Terres du Milieu. C'est de cette région que viennent les légendaires Mûmakils ou Oliphants.

Khand
La région de Khand est un plateau semi-aride situé au sud-est de Mordor. Ses habitants, brutaux et semi-nomades, ont longtemps été influencés par Mordor et les guerres constantes avec leurs voisins. Le Khand est peuplé majoritairement d'humains, surnommés variags , qui se sont alliés plusieurs fois au Harad et au Mordor pour attaquer le Gondor. Une de ces tribus, les Gens-des-Chariots, appelée ainsi car ces nomades attaquaient sur des chars attelés à des chevaux, a attaqué le Gondor en 1851 TA

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Mûmak
Au troisième age, dans les régions d'Harad, les terres du sud, vivaient d'énormes créatures nommés Mûmakils (mûmak au singulier). Il est dit que ce sont les ancêtres des éléphants d'aujourd'hui, mais leur taille et leur puissance sont incomparables. Se dressant du haut de leurs 20 mètres, ils balayent le champ de bataille avec leurs longues trompes et leurs énormes défenses. De grandes tours sont arrimées sur leurs dos, destinées à transporter des soldats et des archers qui laissent peu de chances à leurs adversaires depuis cette position avantageuse. Les seuls points faibles d'un Mûmak sont ses yeux, qui peuvent facilement être touchés par une flèche, aveuglant alors la bête.

Depuis la disparition de Tulkor, le Harad a changé. Au pouvoir, en remplacement de l'Empereur, s'est mis placé le Conseil du Harad, siégeant dans le palais de Tulkor. Au fil du temps, le Conseil a perdu de son importance, si bien que les neuf conseillers se sont contentés de garder leur poste prestigieux sans avoir grande influence sur le pays qui s'est divisé en tribus et sombrant dans l'anarchie, chacun se repliant sur soi-même. La pauvreté a atteint des taux très important, d'autant plus que la famine, impulsée notamment à cause du blocus des importations fait par le Rohan, a touché une grande partie de la population.
Au final, seul le secteur maritime a connu une progression grâce à la forte augmentation de la piraterie, conçue au départ comme illégale mais qui est apparue comme secteur d'avenir en Harad. La piraterie a notamment permis l'incroyable agrandissement du port des Havres d'Umbar, ce qui a valu une forte renommée des célèbres pirates, dont Azûul Li, capitaine des Corsaires d'Umbar, a plus grande compagnie d'Umbar.