Chroniques d'Arda
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 L'île de Tolfalas

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Azûul Li
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MessageSujet: Re: L'île de Tolfalas   L'île de Tolfalas - Page 2 EmptyMer 20 Nov 2013 - 23:02

Il est question de négocier ! Tes méthodes t'on amenées dans les geôles de l'amiral de l'ouest. Maintenant on va plutôt faire ce que l'on aurait du faire depuis le début, à savoir se fier à mon instinct.

La réaction du conseiller n'avait pas été ce à quoi s'attendait la corsaire, mais il n'avait pas tord. Après tout, Azûul Li, quand bien même était forte, avait été exténuée par ces derniers jours et sa fatigue n'était pas prompte à combattre le gondorien ainsi que le conseiller. D'ailleurs sa rage s'était plutôt tournée vers Ashrâan à présent, qui avait trahit Azûul Li, du moins c'est ce qu'elle pensait, mais au fond, elle voyait comment le politique avait agit en la faveur de la corsaire rouge et mieux valait à présent le laisser faire.
Elle avait du mal à tenir sur ses jambes et elle préféra s'appuyer le dos contre le mur du bureau tandis que les deux finissaient les négociations. Certes elle n'était pas d'accord avec l'intention des deux hommes mais souhaitait-elle retourner dans sa prison jusqu'à ce que la faim et la fatigue ne venaient à la prendre tandis qu'elle était si prêt de rentrer en Umbar avec l'opportunité de prendre le trône d'Umbar aisément ? Toute cette négociation aurait été à réfléchir davantage, à tête reposée et non dix minutes après avoir été emprisonné dans une obscurité totale pendant toute une vie.
Le gondorien et le haradrime se serrèrent la main en signe d'accord puis l'amiral se tourna vers la femme aux cheveux rouges et lui demanda :

"Quant à toi, tu n'as pas encore donné ton accord il me semble? Qu'en est-il?"

Les regards se rivèrent sur la femme qui ne répondit rien dans un premier temps puis, la tête rivée sur le sol, elle leva son regard de façon à croiser celui du gondorien et annonça :

Si tu touches à l'un de mes hommes ou navires, je saurais te retrouver.

C'était là l'expression de son accord. En fait, quand bien même ses paroles étaient menaçantes, le ton de sa voix ne l'était plus car elle était lassée. Le regard de la femme se tourna vers le conseiller cette fois-ci et l'on pouvait distinguer chez elle une vraie fatigue qu'elle n'arrivait plus à cacher. Azûul Li voulait rentrer en Umbar, loin de la prison et de la maltraitance. Toutes les émotions voulaient resurgir à présent mais elle tenait bon, elle s'accrochait un maximum pour donner l'apparence qu'elle donnait l'habitude. Elle remis sa colère à plus tard, et de toute façon, elle savait qu'elle allait devoir refaire face à cet homme au beau visage mais qui l'horripilait tout autant.
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Alcibiade
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MessageSujet: Re: L'île de Tolfalas   L'île de Tolfalas - Page 2 EmptySam 23 Nov 2013 - 16:22

L'accord était donc conclu. C'était une bonne chose de faite. Dans le fond, l'amiral pensait que tous le monde avait tiré profit de la situation dans un sens ou dans l'autre. Certes, tous trois se trouvaient désormais lié par un échange bien étrange. Et Alcibiade préférait son indépendance. Mais en ces temps difficile, il fallait savoir nouer des alliances là où il y en avait. Les choses étaient devenues difficiles ces dernières années: L'Empire de l'Est avait perdu son roi, le Harad était divisé depuis la disparition de son monarque, et à présent l'impératrice Thais avait plongé le royaume dans une guerre civile... Morgoth avait étendu son influence et l'avenir semblait compliqué. Aussi Alcibiade devait profiter des opportunités que lui offraient le destin.

« Je respecterais l'accord aussi longtemps que vous tiendrez vos engagements. Aucun mal ne sera fait à vos hommes durant ce temps, vous avez ma parole... »

L'amiral tourna son attention vers Ashrâan.

« Aidez votre protégée à faire un brin de toilette et à manger un morceau. Mes gardes vous fourniront ce qu'il vous faut. Dans deux heures vous repartirez pour retrouver votre navire. L'un de mes lieutenants se chargera de récupérer l'or et vous pourrez alors tous les deux partir. D'ici deux jours vous recevrez un premier navire chargé de blé. Les autres suivront à quelque jours d'intervalle.

Dans un mois j'enverrai un messager pour fixer un point de rendez-vous duquel je puisse récupérer les troupes promises. Si cela s'avère indispensable, vous pouvez me contacter par l'intermédiaire de mes lieutenants. Je puis aussi vous fournir une aide quelconque si elle s'avère nécessaire et raisonnable... »


L'amiral s'inclina pour saluer les suderons. Puis d'une démarche empreinte de traces militaires, il quitta la salle pour retourner vaquer à ses propres affaires, laissant ses hôtes en présence des gardes qui gardaient l’accès de la pièce.

***

Alcibiade regagna sa demeure de pierre où régnait la fraicheur. Il discuta un long moment avec Ménéor et Almaride. Le second navire prototype était achevé dans sa partie de charpente. Il fallait à présent faire chauffer les lames de bois et les couvrir de goudron afin d'en rendre la coque étanche. C'était d'ailleurs la tâche là plus aisée. Car Tolfalas, martelait par le soleil et l'air sec de la mer luisait en milliers de points de flaques de goudrons, épaisses et noires comme l'obsidienne. En dehors du fer, c'était la seule denrée que l'on trouvait en abondance sur l'île et elle n'avait qu'une utilité pratiques des plus réduite. Jadis Alcibiade avait proposé à ses supérieurs d'exploiter ces gisements de naphte pour imperméabiliser les toiles de des tentes et ainsi réaliser un commerce lucratif pour le Gondor. Mais sa proposition était demeurée lettre morte...Au fil des années il avait cependant répandu son usage dans la flotte de l'Ouest et la plupart des coques étaient à présent étanchéifié de cette manière. Quand aux toiles des Falas, c'était une denrée de qualité qui fournissait la plupart des chantier navals de par le monde. Les bénéfices étaient rondelets et permettaient de maintenir le renforcement des murailles. L'amiral n'avait jamais demandé ni perçu la moindre pièce d'or venant de l’État. Aussi la réfection du phare de Tolfalas était-elle de son fait, et même davantage de ses habitants sous la gestion de l'amiral. Alcibiade redistribuait tous les profits et engendrait ainsi une motivation commune où les habitants de l'île bénéficiaient directement du fruit de leur investissement.
L'amiral songea à la somme coquette que l'échange avec les pirates lui permettrait d’acquérir. Cela constituerait dans un sens un butin de guerre qui servirait à payer les troupes. Dans la situation actuelle, le royaume du Gondor allait voir le commerce tourner au ralenti et parfois même en vase clôt. Grâce à la pêche et aux plaines fertiles de l'Ithilien du Sud, Alcibiade pouvait espérer bénéficier de quelques rendements alimentaires. Le bois ne devrait pas manquer. Ni le sel ni le fer d'ailleurs. Restait la pierre. On pouvait remédier à ce problème par l'intermédiaire de briques. Les deltas de L'Anduin cachaient quelques puits d'argiles encore inexploités. Mais c'était là une terre de piètre qualité et les fours de cuisson étaient trop peu importants pour en produire en grande quantité. Cela servirait à faire des baraquements en dur, mais guère davantage. Et il était hors de question de construire quelque ouvrage fortifié que ce soit en usant de tels matériaux. Les bois rares allaient manquer, mais les stocks étaient encore suffisant pour quelques semaines et la flotte pouvait se contenter cela pour ses réparations.
Assis à sa table, Alcibiade rédigeait des lettres et des missives par dizaines. Un copiste en dupliquait certains, lui soumettant alors sa signature. Invariablement, les courriers étaient scellés du même sceau: celui de l'amiral de la flotte, un navire surmonté de trois étoiles symbolisant les trois anciens royaumes des fils d'Elros: Arnor, Gondor, et Nùmenor.

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Azûul Li
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MessageSujet: Re: L'île de Tolfalas   L'île de Tolfalas - Page 2 EmptySam 23 Nov 2013 - 20:28

[RP pour conclure, très bref, mais ce n'est pas fini, rendez-vous dans deux semaines ou moins pour la suite des événements Very Happy]

L'amiral quitta la salle en s'inclinant, Azûul Li le dévisagea et marmonna en ricanant  :

"Votre protégée"...

Cela étant dit, la corsaire ne devait pas avoir allure à gouverner le Harad ni même diriger une troupe de pirates avec cette allure, et quand bien même Azûul Li en voulait toujours au lieutenant, il fallait admettre qu'il agissait selon une bonne logique et qu'il était réfléchit, c'était peut-être aussi cela qui énervait tant la corsaire chez cet homme. Alcibiade avait rappelé à la femme qu'elle n'était pas belle à cause de ses blessures et qu'il fallait y remédier, cela était vrai, et il fallait être plus que présentable pour le jour où elle allait arriver aux Havres d'Umbar, sa blessure à l'arcade allait-elle partir d'ici-là ?
Ashrâan se releva pour quitter la salle. Elle décolla son dos du mur et tenta de ne pas montrer sa fatigue en le suivant. 


Sur le chemin, la corsaire put enfin découvrir l'île, elle qui ne la connaissait que de l'extérieur, vue de la mer. C'était une terre bien bâtie, occupée complètement par les gondoriens, essentiellement faisant partie de l'armée gondorienne. 
Quelle que fut la négociation, il était bon de revoir la lumière du jour, de pouvoir marcher librement et de repartir vers le Harad, en espérant ne trouver aucun problème. Mais il semblait qu'Ashrâan avait encore de l'influence sur beaucoup de chose et qu'il avait agit brillamment, ainsi était-il indispensable pour la prise du trône et la gouvernance de la femme. 
Après une dizaines de minutes qui se firent dans un quasi silence, car Azûul Li ne voulait pas admettre ses fautes à Ashrâan et n'avait pas l'habitude de remercier, ils rejoignirent le port de Tolfalas et embarquèrent à bord du navire sur lequel Ashrâan était venu, tandis que tous les navires de la pirate allaient rester ici, ainsi que tout l'équipage, au grand désespoir d'Azûul Li. 
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MessageSujet: Re: L'île de Tolfalas   L'île de Tolfalas - Page 2 EmptyMar 10 Déc 2013 - 18:41

Jour après jour, le temps passa vite et bien sur l'île de Tolfalas. Sur les flancs sableux de la côte Nord Est, les armées commençaient à se lasser de cette situation provisoire. Mais pour remédier à l'ennuie, l'amiral les contraignait à de vastes opérations de manœuvre. Il s'agissait parfois de sorties les jours de haute mer quand les vents soufflaient forts dans le golfe. Ou bien d'exercices de tirs pour les équipages et les servants d'arme de siège. Le corps de génie n'était d'ailleurs pas en reste. Il avait élaboré un véritable petit village permettant de gérer l'intendance et ils s'attelaient à présent à l'érection d'un quai. Un lieu avait été trouvé, une sorte de bras de mer où les marées remontaient parfois furieusement pour se jeter dans les zones de marais qui dominaient cette partie de l'île.Cela rendait l’accès au lieux difficile, la mer se retirant parfois aussi brutalement. Les terres avoisinantes en étaient stériles, mais quelques paysans avaient aménagée des salières et récoltaient les fleurs cristallines jours après jours. C'était l'une des rares ressources de cette île par ailleurs. À cela s'ajoutait un maigre commerce de fer d'une qualité cependant digne des orfèvres naugrims. Le savoir des fils de Nùmenor n'était pas encore éteint. C'était d'ailleurs l'unique moyen de se procurer du métal à présent que le Gondor était coupé en deux. Il faudrait tenter de rétablir des relations avec les nains ou les hommes d'Isengard. Les routes vers le Nord étaient coupés et la seule opportunité résidait dans le fer de l'Ered Luin ou l'Ered Nimrais. Les mineurs en descendaient parfois pour faire commerce de leurs biens dans les ports du Lindon ou de Long Daer. Mais pour le moment, L'île ne pouvait servir éternellement de refuge au fidèles d'Aragorn.

Au dernières nouvelles, les partisans de Thais n'étaient d'ailleurs pas très agités... Ils craignaient sans doute le moindre mouvement de la flotte, seule armée capable d'écraser et de prendre une ville.  En définitive, personne ne pouvait rien tenter en Gondor en dehors de l'Alcibiade. Mais l'amiral avait l'intention de porter la guerre le plus loin de ce royaume déchiré. L'impératrice était dans le Nord. C'est là qu'il fallait la rencontrer et l'affronter. Des alliances seraient bien aisées. Mais vers qui pouvait-il se tourner... ? Il bénéficiait déjà d'un premier soutient, certes plutôt malgré que bon gré, avec Azûul Li. L'Arnor était divisés et ses seigneurs reclus dans la crainte de Thais. Sa capitale était tombé, mais Alcibiade espérait tout de même pouvoir lever quelques armées supplémentaires. Il avait à ce sujet ordonné que l'on produise en priorité des arcs et des flèches : même des paysans, dirigés d'une main d'acier pouvaient être des adversaires redoutables. Il fallait cependant mieux espérer dans l'aide du Rohan : ces derniers disposaient d'une cavalerie nombreuse, chose qui manquait cruellement aux troupes d'Alcibiade.

Et Aragorn ? Ou diable était-il bien passé ? Nul n'aurait su le dire. Certains murmuraient qu'il étaient allé chercher de l'aide chez les elfes et les gens de l'Est. C'était là inattendue et presque offensant pour les gens du Gondor : la moitié du pays lui était fidèle mais le Tar ne daignait pas montrer son nez auprès de son propre peuple... Il devait se trouver bien mal en point pour parvenir à une telle situation. C'est en cela que la fidélité d'Alcibiade était plus que jamais nécessaire. Et l'amiral le savait et priait chaque jour les Valars de nourrir son espérance et son courage.

***

De son côté, Alcibiade était plus que jamais plongé dans ses projets. Les ordres donnés, il avait confié l’exécution des tâches à Hamilcar, son second, qu'il pressentait désormais pour lui succéder à la tête de la flotte. En vérité le marin ne se sentait pas capable de diriger plus longtemps. Sa liberté de jadis lui manquait éperdument et pour rien au monde il ne désirait porter cette charge plus longtemps. Conduire une flotte était une chose. Un pays divisé en était une autre et elle requérait trop d'investissement et de sacrifice pour qu'il toléra tant de concessions. Le poste de gouverneur de Pelargir l'avait déjà quelque peu déprimé et il s'était trop longtemps langui à des pupitres plutôt qu'à la barre d'un navire.

Aussi l'amiral trouvait à présent du temps pour parachever son ultime œuvre. Il travaillait à faire renaître les belles nefs d’antan, celles des nùménoréens à leur âge d'or lorsqu'ils cherchaient à percer le mystère de la voie droite. Il n'en avait résulté que des prototypes capables de s'élever dans le vent, comme ces cerfs volant avec lesquelles jouent les enfants. Et par ces navires extraordinaires, les numénoréens avaient bâtit un empire, explorant le monde plus loin que tout autre peuple auparavant. Il en avait conclu que la terre étaient ronde et le monde des Valars était maintenant inaccessible pour ceux qui en ignoraient les chemins.

Par le passé, déjà, Alcibiade aidé de ses deux compères, Ménéore et Almaride, était parvenu à réaliser une telle construction. Mais l'ensemble s'était écrasé dans les Monts Brumeux en faisant évader Epixarkoïs le Barde de Guerre. Il avait fallu retrouver une à une les techniques nécessaire à un chef d’œuvre pareil. Des mois durant, les trois amis s'étaient attelé à cette tâche. L'amiral finançait sa réalisation sur son propre denier. Les deux jumeaux pour leur part, travaillait avec enthousiasme chaque jour. Ils usaient de denrées venus des quatre coins de la Terre du Milieu. Pour la coque ils s'étaient procuré du malorn. Ils l'avaient raboté en fines lamelles souples et solides. La mature utilisait un bois rare venu du Harad Sud : du bambou flexible comme un arc mais léger comme les essences d'arbre les moins denses. Les gouvernails étaient faits de pin, solide et résistant à la corrosion. Les voiles, étaient d'une étoffe comme seule les noldors sont capable d'en tisser. Quand au cordages ils avaient été tressé dans le meilleur des chanvres et noyés dans des cuves de résine pour les préserver de la pourriture. Enfin la coque étaient enduite d'huile de roche mélangé à une liane à la sève blanchâtre.

Après des semaines d'assemblage et de travail minutieux du bois dans les arsenaux du Phare de Tolfalas, l'équipe avait achevé les préparatifs. Le navire, baptisé le Zéphyr comme son prédécesseur malchanceux, flottait ébouriffant au milieu du port. Il dressait ses voiles courbées à l’extrême comme des silhouettes de goéland dans le lointain du ciel. Alcibiade s'entrainait à  manœuvrer l'ensemble chaque jour. Lorsque la brise était constante et suffisamment puissante, il glissait sur l'air comme sur le flot, effleurant à peine la crête blanche des vaguelettes. Il pratiquait cependant cette activité en toute discrétion et les capacités d'un tel navire avaient étaient dissimulé aux propres hommes de l'amiral à l'exception bien entendue des jumeaux ingénieurs. Au fil du temps, la main de l'amiral devenait plus sur, plus habile et il retrouvait les sensation d'autrefois. Il parvint à s'élever à plus de vingt pas. Trois jours plus tard, les vents déchainés le portèrent jusqu'à la cime de nuages couvrant la mer.

Mais le calendrier finit par rattrape l'amiral et ses rêveries nautiques. La nouvelle vint du couronnement d'Azûul Li. Cette dernière serait donc bientôt en mesure d'honorer sa dette. Il fallait donc dépêcher des émissaires à Isengard. Le meilleur moyen était que l'amiral se rende lui même au cercle d'Orthanc. Il décida d'utiliser le Zéphir pour gagner du temps. L'amiral préférait voyageait avec pour seule compagnie ses deux acolytes. Qui plus est, la discrétion était de mise. S'il dévoilait ses manœuvres la camp adverse pourrait agir en conséquence et tenter de lui nuire.
Il quitta donc le port de Tolfalas par une belle nuit d'automne. Ils s'orienta avec les étoiles et prit la direction du Nord. Il avait auparavant chargé le capitaine Barahir de veiller à faire parvenir un message à la futur impératrice : il lui donnait rendez-vous dans trois lunes pour gagner l'Arnor et affronter Thais Laelias.
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