Celebrimbor et Cyrion

Le portier surveillait l'entrée de la forteresse du Gwaith-i-Mirdain. La nuit c'était infiltrée sur la plaine vallonée de l'Houssaye. Le silence qui s'était installé l'oppressait et la chute de la température n'améliorait pas cette sensation de peur. De sa cabane en pierre, insérer dans la tour gauche de la lourde porte, il inspecta l'horizon et le chemin qui menait sur la colline. Rien, pas une âme qui vive... Quelque peu rassuré il retourna dans la loge pour se réchauffer. Au milieu de la pièce trônait un brasero, sur le mur face à la porte une paillasse en paille avec des draps défait indiquaient que l'elfe c'était accordé une petite sieste. La douce châleur pénetra dans ses muscles et ce sentiment si désagréable fit place à la satisfaction. Une sorte de béhatitude l'envahit, lui faisant oublier les problèmes de son temps. Son esprit voyagait dans les terres de la superbe Valinor, il crut apercevoir Kôr et ses habitants:les noldor. Puis il se dirigea vers Valma, la ité des Valar. Son imagination reconstituait Aman à partir des récits de ses parents et autres éxilés. Il se dirigeait alors vers Tol Erëssae quand des bruits de pas rompirent la douce musique du charbon qui se consument. Il soupira avant de sortir, qui pouvait bien venir voir la guilde à cette heure là ? Le premier né regarda la route sinueuse qui s'étendait sur plusieurs milles. Il ne vit d'abord rien puis la silhouette d'un eldar apparut. Seul se dirigeant sans hésitation vers le bâtiment. il essaya de dinstingué ses traits mais il ne put que discerner une chevelure blonde. Il attendit donc l'étrange visiteur, quelques minutes suffirent pour qu'il atteigne sa destination. Le nouveau venu demanda avec une voix douce et remplit de l'accent d'Aman
"- Bonsoir, je cherche la guilde des forgerons noldor. Serait-ce ici ?
-Oui, Vous venez pour l'expeditions ? Suivez-moi."
Il se dirigea dans la cour et pénétra dans un corridor sans porte ni fenêtre, et atteint finalement une grand pièce où plusieurs personnes s'affairaient. Les uns apportant des vivres les autres des livres diverses tous écrit en Quenya. Le portier dit à l'un d'entre eux.
"Préparez un nouveau sac pour lui, il se joint à l'aventure."
Quelques minutes plus tard, il recevait un sac avec du pain et des fruits secs. A peine l'avait il reçut qu'il fallut partir.

*
**

Celebrimbor sortit de son bain revigorer et il partit préparer ses affaires. Dans sa besace, il mit quelques provisions, une copie d'un livre de son grand père Fëanor ainsi qu'une autre de Telchar le grand forgeron de Nogrod. Dans un second sac il mit ses outils, un marteau,... Quand ce fut finis, il le mit sur un cheval et il ordonna le départ. Deux personnes devaient l'accompagner, un vieil elfe qui avait connut dans son jeune âge la puissance de Nargothrond et un jeune artisan plein d'avenir. Mais ce dernier se fit porter pâle. Il était donc résolu de partir sans personne d'autres. Pourtant qu'elle ne fut pas sa surprise quand on lui apprit qu'un autre noldor allait se joindre à l'aventure! Surtout qu'il ne le connaissait pas. Mais Celebrimbor réfléchissait trop à sa mission pour que cela change quelque chose. Il descendit de son appartement et atteint la cour. Plusieurs torches l'illuminaient et trois chevaux étaient près au départ. L'un portait son ami, l'autre ses outils et le dernier, l'inconnu. Il sella sa monture et ordonna le départ. La petite troupe se mit en branle et sortit du fortin. En quelques minutes le bruits des sabots se perdirent dans la nuit. Ils prirent la direction de l'est, vers les montgnes. Leurs ombres s'élevaient plus noir que le ciel et la neige éternelle briait sous la lumière des étoiles. Ils allaient tranquillement, au pas, ménageant leurs montures. Car bientôt les elfes atteignirent les racines des monts Brumeux, et commencèrent leurs montées. Un vent frais d'ouest accompagna la chute de la température dut à l'altitude. Les nuages cachèrent Isil et ils accélèrèrent pour éviter le grain. Le ciel se faisait de plus en plus menaçant quand ils parvinrent à une crète surplombant la vallé en contrebas. De là, ils pouvaient voire la plaine qui s'étendait à perte de vue. Soudain une lumière les éblouit suivit d'un bruit sourd. L'enfer se déchenait, les éclairs frappaient le sol et peu à peu s'approchaient de la position des premiers nés. Ils décidèrent de reprendre la route avant que la pluie ne les atteignent. Les noldor suivirent le Sirannon qui prenait sa source près de la porte ouest. L'eau vive sintillait sur les rochers rouge, aucune végétation ne subsistait dans ce désert de rocailles. Bientôt le chemin de pierrailles laissa place à une route pavée et délimité par un mur, les empêchant de tomber dans la vallée en contrebat. La nuit avait laisser place au jour, les deux heures du voyage n'avaient pas fatigué leurs montures. Ils continuèrent donc en direction du sud quand ils arrivèrent à un brusque tournant, ils continuèrent leurs route pleine est. Les voyageurs tombèrent alors sur une magnifique cascade; la chute de l'escalier. Ils profitèrent de l'eau bouillonante pour remplir leurs gourdes. Ils reprirent leur voyage en enjambant des marches tailler dans le roc, et arrivèrent enfin à la vallée, face aux murs de la Moria. Ils descendirent donc suivant le sentier bordé de houx que les serviteurs de Celebrimbor avaient planté. Ils atteignirent rapidement la porte, six heures après leur départ. Le petit fils de Fëanor frappa à la porte, bien qu'il ne la vit pas, il se souvenait de son emplacement. Puis d'une voix forte et clair il dit:
"- Mellon"
La porte s'ouvrit doucement et ils pénetrèrent dans la mine. Elle était éclaireux par des flambaux étincelants et plusieurs nains accoururent pour neutraliser les intrus.
"-Je suis Celebrimbor, fils de Curufin, petit-fils de Fëanor. Je voudrais voir l'Archiforgeron Hatori Hanzok."

Celebrimbor suivit le garde dans les escaliers taillés à même le roc. Leur guide roux avançait rapidement malgré la lourde armure et sa cote de maille. Les chevaux restèrent près de la porte, la mine n'étant pas adaptée au monture à quatre pattes. Les deux cents marches furent rapidement franchit et ils arrivèrent dans un passage éclairé par des centaines de torches sur les deux murs. Le corridor serpentait avant de descendre vers les entrailles de la terre. Les flammes léchaient le plafond et l'air se fit de plus en plus lourd, rendant la respiration de l'elfe difficile. Heureusement ils sentirent bientôt une légère brise venue d'une ouverture invisible. Ils continuèrent maintenant sur un sol toujours unis mais horizontal. Sur le côté s'ouvrait des passages menant à d'autres niveaux, parfois un écho résonnait à travers des puits et de fosses. Le silence s'étendit seulement interrompu par l'écoulement lointain d'un ruisseau. Le temps semblait s'être arrêter dans l'obscurité et seul la fatigue leur indiquait qu'ils avançaient... La soif aussi, l'air sec et chaud avait desséché la langue des voyageurs. Soudain au détour d'un tournant, le noldor arriva à une intersection où la route se divisait en trois voies, l'une, celle de gauche, plongeait. A côté la voie continuait unis et la dernière montait. La petite troupe s'installa dans la pièce d'à côté, où se reposaient déjà une dizaine de nains. Le guide salua ses compatriotes avant de se diriger vers le puits situé quelques mètres devant la porte. Il lança un seau accroché à une chaîne en argent finement ouvragée. La corde se déroula et un "plouf" retentit. Le fils d'Aulë tira sur la manivelle et un grincement retentit. Cinq secondes plus tard l'eau tant attendus fit surface. Il prit une tasse en argent et récupéra un demi-litre du précieux liquide... Car les rivières qui parcouraient la montagne était contaminé par des minerais de cuivres et d'autres produits que les nains utilisèrent pour extraire l'or de la roche. Seul les puits les plus profonds restait potable. Le maître forgeron prit avec précaution le calice et but à grande gorgée. Puis il le donna à son ami qui le finit d'un trait. Le nain le re-remplit et le donna à Ciryon. Le guide quand à lui but directement au seau, mouillant sa barbe et collant ses poils roux à sa peau sale. D'un coup de manche il s'essuya et s'éloigna à l'autre bout de la pièce. Il s'arrêta devant un coffre de chêne ouvragé sertit de fer qu'il ouvrit pour en sortir de la viande séchée. Il en donna à chaque membre du groupe qui mangea avidement. Ils profitèrent de cette pause pour se reposer et masser leurs jambes douloureuses. Le vieil elfe s'approcha de son ami et chuchota:

"- Je ne me souvenais pas que la mine fut si grande."

Malheureusement pour lui, sa mémoire faisait parfois défaut. Peu à peu ses souvenirs se brouillaient et disparaissaient. Il devait lire et relire la bibliothèque du Gwaith-i-Mirdain pour ne pas oublier les derniers trésors des forgerons eldars. Il devint ainsi l'archiviste et il comptait prendre sa retraite au Havres après cette dernière aventure. Mais ils n'eurent pas le temps de s'étendre sur le sujet, il devaient déjà repartir derrière leur infatigable guide. Ils repassèrent sous l'arche et prirent le chemin de droite et continuèrent à grimper. Cette route était très empruntée et ils croisèrent de nombreux mineurs ou soldats. C'est en comparant les équipements du nain de tête à ceux qu'ils rencontraient qu'ils remarquèrent qu'il possédait des vêtements et accessoires adaptés aux longues marches. Ainsi il avait une gourde au mois trois fois plus grande que celle de ses congénères, une armure plus légère formé uniquement composé d'une tunique de cuir. Mais ce qui interpella le plus Celebrimbor ce fut l'arme accrochée à sa ceinture qui ne ressemblait pas à une hache, amie par excellence des fils d'Aulë mais à une épée noldorine car plus légère et aussi efficace dans ce royaume pacifié. Il remarqua aussi la semelle de ses chaussures qui mesurait 7,5 centimètres et semblait usé. L'étape était longue et devrait marcher sur au moins vingt milles, sur un terrain unis et en montée légère mais serpentant vers l'est. Les murs étaient eux aussi sans fissures ni tunnels annexes. La lassitude l'envahit un peu plus à chaque tournant et la monotonie des lieux n'améliorait rien. Son ami avait essayé de lancer plusieurs conversations mais l'écho les avait dissuader de les continuer. Le fils de Curufin commençait à ressentir un peu de claustrophobie quand ils ressentirent un courant d'air frais sur son visage et ils débouchèrent dans une immense pièce illuminée par des fenêtres sans verre. La chaleur qui les étouffait disparut remplacé par un vent glaciale. L'archiviste frissonna et rabattit sa capuche verte sur ses oreilles pour se protéger. Par contre son ami était subjugué par les hauts piliers de la salle, taillé dans le style Naugrim. Le Nornalië ne prêta pas attention à ce paysage familier et entra dans une pièce à plafond plus bas. Au centre trônait un tombeau et un étage faisait le tour de la pièce. Le noldor s'écria:

"- La Salle de Mazarboul!!"

Les rayons du soleils illuminaient la bibliothèque. Le sol était propre et les murs étaient couvert de livres, à l'étage aussi et des tables faisaient face au centre de la pièce. La petite troupe s'arrêta et ils burent, mangèrent un peu avant de se poser sur un banc. L'archiviste se précipita sur les étagères et essaya de déchiffrer les titres en Khuzdul car il en avait quelques notions. Il porta finalement son choix sur un manuscrit sur l'histoire de la cité. Les autres détendirent leurs jambes et s'étirèrent pour évité les courbatures. Le Nornalië profita de la pause pour se reposer, s'endormant en trois secondes. Pendant une demi-heure ils profitèrent de la tranquillité des lieux pour reprendre des forces. Trente minutes exactement après c'être endormit le Naugrim se réveilla et invita les Eldars à le suivre par une porte dérobée. Les escaliers plongeaient dans la montagne et l'air était lourd, les flammes des torches restaient droite et n'éclairaient pas beaucoup. Une odeur âcre les prit à la gorge, arrachant une grimace au gnome avant que le petit groupe s'enfonce dans le souterrain. Ils atteignirent bientôt le niveau suivant et continuèrent leur route sans bifurquer ni à droite ni à gauche. Puis une autre volée de marches suivit, puis une autre et encore un autre. Au final sept escaliers furent franchient pour autant d'étages et une heure plus tard, ils atteignirent le niveau des portes. La troupe continua à marcher dans la descente et quand ils passèrent sous l'arche, les elfes découvrirent la Seconde Salle de l'Ancienne Moria. De nombreux nains patrouillaient car ils se trouvaient près de la porte est. Mais les étrangers ne passèrent pas inaperçu et l'archiviste se sentit un peu mal à l'aise. Heureusement ils atteignirent rapidement le Pont de Durïn et le traversèrent sans difficulté... Enfin presque car la vue du vide qui s'étendait sous ses pieds faillit faire défaillir le vieil elfe et c'est avec soulagement qu'il retrouva la terre ferme. Mais son sourire s'évanouit à la vue du large l'escalier qui lui faisait face. Ils grimpèrent donc bon gré mal gré et en haut des marches un peu d'air frais caressèrent le visage des enfants d'Iluvatar (Hrp: en partant du principe que les nains en font partit/hrp). Ils accélérèrent donc heureux d'avoir presque terminé la traversé de Cassarondo. Il passèrent dans un couloir sans doute le plus large de la mine et pénétrèrent dans la Première salle. Personne n'aurait put dire qui était les plus heureux, le nain ou les premiers nés. Finalement, ils sortirent enfin et devant eux s'étendirent Azanulbizar couvert d'un manteau blanc, le Nen Cenedril reflétait les premières étoiles et les sombres versant du Caradhras surmonté de neige sur son eau lisse et glaciale. Les noldor restèrent sans voix devant ce paysage majestueux et la solennité des lieux rehaussé par le silence environnent.

[Hrp: tu as omis un unique détail: à la sortie on émerge sur le Bastion de Khalim. Mais c'est pas bien clair et je vais refaire la carte de Kazad Dûm!]

Après avoir franchit les imposantes portes de la mine, la petite troupe se retrouva sur un vaste promontoire de pierre. Quelques gardes montaient la garde le long des parapets taillés à même le roc. Ils dominaient la vallée de Khazad Dûm plongée dans le grand silence des montagnes majestueuses. Il faisait nuit et seule quelques torches indiquaient l'entrée du bastion. Il traversèrent donc l'esplanade avant de plonger par un large couloir à l'intérieur de ce poste avancé. Ils franchirent une première herse, puis une seconde avant de parvenir à une grande salle semblables à celles que l'on trouvait dans l'antre de la montagne, mais cependant de moindre mesure. De hautes colonnes supportaient un plafond où des dizaines de lanternes en fer forgé donnaient une puissante clarté orange à la salle. Le lieux à cette heure pourtant tardive était animé par les allés et venus de troupes en armes. Groïn, le guide se permit un commentaire en parler commun, une langue qu'il semblait assez mal maitriser. Mais malgré son accent à couper au couteau, il se fit comprendre.

"Si vous n'êtes pas venu depuis longtemps, cette extension de la mine vous est inconnue... Elle a été bâtie il y a de ça vingt ans. Nous avons creusé à même le roc de la montagne, et avons ensuite complété par des travaux de maçonnerie. L'ensemble fait prêt de cinq cent coudée de sa base jusqu'à sa plus haute tour. Lorsque le Balrog s'est réveillé, nous avons fuit la mine et nous sommes réfugié en son sein. Bien sur la forteresse ne pouvait contenir toute notre population, aussi seuls les meilleurs guerriers demeurèrent ici dans l'espoir de reprendre un jour notre royaume. Pendant dix ans, ils tinrent tête aux orcs, et même le Démon de l'Ancien monde ne parvint à briser ses herses de mithril. Nos maitre des runes y avaient gravé suffisamment de runes pour nous garder de la magie destructrice du Balrog.
Et c'est à partir du Bastion de Khâlim que nous lançâmes la reconquête. Nombre de nos frères tombèrent au combat, mais à la fin, le Démon de Feu fut vaincu et les orcs se replièrent dans les galeries les plus profondes. Nous avons chassé les derniers survivants lors d'une ultime bataille il y a de ça un an. Depuis nos mines ont retrouvé leur vie de jadis et notre cité prospère à nouveau. Ma mission s'achève bientôt: je vais vous mener au bureau des affaire externes. Là ils trouverons une escorte pour gagner le conseil des forges."

Ils traversèrent alors la grande salle. Groïn salua quelques connaissance parmi les guerriers à l'air farouche. Leur masque d'acier ne laissaient parfois entrevoir que leur yeux et les mèches de leur barbe et il parut curieux aux elfes que Groïn put reconnaitre quiconque. Ils empruntèrent de nouvelles galeries descendant le long de l'édifice. Puis ils pénétrèrent dans une autre salle. De larges arches avaient été taillés dans l'un des murs et lorsqu'ils s'approchèrent ils se trouvèrent face au vide. Ils dominaient une muraille haute de plus de cent pas. Devant chaque ouverture, une baliste et des munitions étaient installé. On dénombrait ainsi plus d'une trentaine de machines de guerre. Les voyageurs prirent alors un escalier et après quelques marches, ils pénétrèrent dans une pièce identique. Quelques nains semblaient afféré à réparer les rouages de l'une des balistes. Contrairement au baliste traditionnelles, celles des naugrims, par un savant mécanisme, projetaient des boulet de pierre ciselé avec soin. Il y avait aussi des dizaines de petits tonneaux remplis de carreaux d'arbalète.
Ils descendirent un second escalier et se trouvèrent dans une salle moins vaste mais pas moins étrange: en plus de trouver des dizaines de nains, il y avait aussi des hommes et des elfes. C'étaient là les membres des Compagnies Indigènes, une armée de mercenaire à l'équipement léger chargé de surveiller la vallée et ses alentours et d'escorter les caravanes marchandes. On dénotait parmi eux nombre de haradrims, mais aussi des elfes de la forêt noir exilé après l'annexion de leur royaume par les orientaux. Les nains, grâce à leur or, maintenait cette troupe hétéroclite en bon ordre. La plupart des officiers était des naugrims, mais ce n'était pas la règle. La compagnie était d'ailleurs dirigée par un homme originaire du Harad: Artaxerxias. Ils trouvèrent l'homme à son bureau en train de rédiger quelques rapports à la lueur d'une chandelle. Ses yeux minces quittèrent les parchemins après que Groïn eu expliqué leur cas.

"Le Conseil des Forges? Et bien je dois moi même m'y rendre pour visiter Hanzok. Je me ferais une joie de vous y mener, d’autant que depuis mon retour de Rhovanion, l'activité y fourmille. Attendez-moi dans la salle de garde et prenez y du repos. Je viendrais vous chercher dans une heure et nous partirons avec le levée du jour."


***

Aux premières lueurs de l'aube, ils franchirent une série de portes identiques à celles contrôlant l’accès du haut. Ils se trouvèrent alors sur un chemin serpentant dans la montagne jusqu'au fond de la vallée. Mais avant d'atteindre ce dernier point, ils bifurquèrent vers le nord. Artaxerxias avait emmené avec lui cinq archers montés qui ne tardèrent pas à prendre les devant. C'était là en fait le rôle de ces troupes. Les armées naugrims ne disposaient pas de cavalerie et pour palier à ce manque, les Stratèges de Khazad Dûm avaient créé cette unité au double rôle: patrouiller dans les vallées du royaume et servir d'éclaireur lorsque les armées naugrims partaient sur le sentier de la guerre.
Après trois heures de marche, ils parvinrent au pied d'une montagne. Elle était fort abrupte, et sur un grand promontoire, on devinait un vaste manoir duquel s'écoulait de vaste pans de fumée noir. Le soleil avait envahit le fond des vallées, et à quelques pas d'eux, un ruisseau chantait, lançant des rayons des remouds de son flot. Après quelques minutes d'ascension le long d'un sentier rocailleux, ils parvinrent au Conseil des Forges.


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