Ce qui troubla la nuit du Crapaud
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Borin
Ancien Glorfindel
Nilù
Irsum
Meinor
9 participants
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Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Des brumes meurtrières sur le sud
Le crapaud glissait silencieusement sur l'eau,
seul sur l'étendue calme et chaude de l'océan.
Sur l'immense navire, un elfe veillait là-haut
surveillant l'horizon couvert d'un duvet blancs.
seul sur l'étendue calme et chaude de l'océan.
Sur l'immense navire, un elfe veillait là-haut
surveillant l'horizon couvert d'un duvet blancs.
Soudain du Sud surgit deux navires ennemis,
les draps noirs perdus dans des volutes de fumée.
Les chaloupes troublaient le liquide endormie
s'approchant sans cacher leur intention de tuer.
les draps noirs perdus dans des volutes de fumée.
Les chaloupes troublaient le liquide endormie
s'approchant sans cacher leur intention de tuer.
La nuit sans étoiles, sans murmures, sans vents,
fut le cercueil de cette bataille sans pitié.
Les grappins prirent tous leurs envols en sifflant
rejoint par la clameur des pirates assoiffés.
fut le cercueil de cette bataille sans pitié.
Les grappins prirent tous leurs envols en sifflant
rejoint par la clameur des pirates assoiffés.
Sans attendre d'invitation, ces malpolis
s'invitèrent sur le paisible bâtiment.
Mais sur le premier pont patientait aujourd'hui
nombre de soldats et courageux combattants.
s'invitèrent sur le paisible bâtiment.
Mais sur le premier pont patientait aujourd'hui
nombre de soldats et courageux combattants.
Ce furent les flèchent qui moissonnèrent d'abord,
prélevant ce qui leur était du dans les rangs.
Le combat se poursuivit au corps à corps
couvrant le sol de gigantesque mares de sang.
prélevant ce qui leur était du dans les rangs.
Le combat se poursuivit au corps à corps
couvrant le sol de gigantesque mares de sang.
Et parmi l'entrechoquement sourd des épées,
les malheureux bastingués criait de douleur
pour fuir leur destiné. Des voix désespérés
mais qui résonnait comme une mélopée de pleurs
les malheureux bastingués criait de douleur
pour fuir leur destiné. Des voix désespérés
mais qui résonnait comme une mélopée de pleurs
Longtemps le combat naval resta incertain,
qui de ce chaud océan resterait le maître ?
La Mort ne différenciait les camps des marins,
îlot de justice dans ce monde de paraître.
qui de ce chaud océan resterait le maître ?
La Mort ne différenciait les camps des marins,
îlot de justice dans ce monde de paraître.
Mais le courage n'est pas le panache des forbans
la peur s'insinua dans leurs cœurs maléfique.
Ils lâchèrent prises et s’enfuirent du grand bâtiment
laissant les cadavres pour leur voyage magnifique.
la peur s'insinua dans leurs cœurs maléfique.
Ils lâchèrent prises et s’enfuirent du grand bâtiment
laissant les cadavres pour leur voyage magnifique.
L'aube silencieuse se leva dans un maelstrom
de flammes, colorant d'écarlate le ciel et l'eau.
Mais comment distingué le rouge sang des hommes
de la beauté du soleil levant sur les flots ?
de flammes, colorant d'écarlate le ciel et l'eau.
Mais comment distingué le rouge sang des hommes
de la beauté du soleil levant sur les flots ?
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Merci Irsum ça m'a fait plaisir de raconter la défaite de tes congénères
Sans rire la pluie Bretonne est inspirante
Sans rire la pluie Bretonne est inspirante
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Wawh j'adore !
franchement bravo je trouve ça magnifique, c'est super bien fait... ^^
franchement bravo je trouve ça magnifique, c'est super bien fait... ^^
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Joli poème,bravo à toi et bonne continuation pour les prochains !
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
la suite du recueil:
Des éléments déchaînés sur l'Océan
Mais les pirates ne sont pas le seul danger,
sur cet océan légendaire sans limite.
Rempli de contes et de vieux mystères infondés
où se mêlent histoires, vérités et autres mythes.
Lorsque les vents se mettaient soudain à souffler
et les vagues a frappé la coque avec violence
le bateau glissait sur les vagues couronnées
d'écume, froides et dures comme un fer de lance.
Alors que les imposants nuages roulaient
sur la masse sombre et difforme de la mer,
les hérauts de mauvaise augure présageaient
une dure nuit peuplée de coups de tonnerre.
Et dans les entrailles du navire les marins
appréhendaient le reste de la traversée.
Car ce n'était que les prémices du typhon
qui s'approchait sous une inextinguible ondée.
Le bateau atteint le plus fort de la tourmente,
seul sur cette étendue traîtresse et sans pitié.
La coquille de noix subissait une mort lente
où chaque mât criait contre l'adversité.
Enfin les vagues perdirent de leur énergie
laissant libre le pont de ses langues gelées.
Sur le bordage les cadavres d'une orgie,
pauvres alevins de leur milieu arraché.
Le soleil perça les épais nuages sombres,
l'océan perdant son visage maléfique
et le navire ses compartiments pleins d' ombres
pour qu'il puisse rejoindre une rade tranquille.
sur cet océan légendaire sans limite.
Rempli de contes et de vieux mystères infondés
où se mêlent histoires, vérités et autres mythes.
Lorsque les vents se mettaient soudain à souffler
et les vagues a frappé la coque avec violence
le bateau glissait sur les vagues couronnées
d'écume, froides et dures comme un fer de lance.
Alors que les imposants nuages roulaient
sur la masse sombre et difforme de la mer,
les hérauts de mauvaise augure présageaient
une dure nuit peuplée de coups de tonnerre.
Et dans les entrailles du navire les marins
appréhendaient le reste de la traversée.
Car ce n'était que les prémices du typhon
qui s'approchait sous une inextinguible ondée.
Le bateau atteint le plus fort de la tourmente,
seul sur cette étendue traîtresse et sans pitié.
La coquille de noix subissait une mort lente
où chaque mât criait contre l'adversité.
Enfin les vagues perdirent de leur énergie
laissant libre le pont de ses langues gelées.
Sur le bordage les cadavres d'une orgie,
pauvres alevins de leur milieu arraché.
Le soleil perça les épais nuages sombres,
l'océan perdant son visage maléfique
et le navire ses compartiments pleins d' ombres
pour qu'il puisse rejoindre une rade tranquille.
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Très beau poèmes, on en veut d'autres! C'est un vrai plaisir de te lire
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
J'en connais qui va pas être content xD
Merci à tous en tout cas ça fait plaisir
Et nilù quand Elda dit: En Alexandrin s'il vous plaît
en fait il veut dire: et c'est en alexandrin ^^
Merci encore !
Merci à tous en tout cas ça fait plaisir
Et nilù quand Elda dit: En Alexandrin s'il vous plaît
en fait il veut dire: et c'est en alexandrin ^^
Merci encore !
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Ah ok dsl je croyais qu'il demandais à ce que ça soit en alexandrins...^^"
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Ah ben que non en plus c'est des rimes suffisantes embrassées c'est magnifique
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Sonnet sur son lit de niaiserie ou Vestige d'un amour passé
Abandonnant la fraîche cachette du bois,
je marchais sous le couvert des feuilles jaunies,
pour me perdre sous cette chaude après midi
où les Alyzées semblaient imposer leurs lois.
Abandonnant la fraîche cachette du bois,
je marchais sous le couvert des feuilles jaunies,
pour me perdre sous cette chaude après midi
où les Alyzées semblaient imposer leurs lois.
Soudain sous un ciel bleu parsemé de nuages,
surgit cet être à la beauté fatale, déesse,
dont les beaux yeux échapperont même à Hadès,
dont le seul sourire traversera les âges.
Que dire de plus de la noblesse de ses traits
sauf l’impact de ces larrons sur mon cœur défait ?
Pauvre âme esclave de cette idole ravissante.
Cette apparition si brève mais si étrange
qui l’espace d’un instant laissa voir un ange
et me fit prisonnier d’elle, qui toujours me hante.
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Très joli ! Je ne sais pas pourquoi je ne les avais pas vus jusqu'à présent, mais c'est vraiment bon ! Je te souhaite bien de l'inspiration encore pour l'année à venir ! Et tu devrais voir à les faire protéger, si tu en écris énormément !
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Merci ça fait plaisir de voir qu'ils plaisent !
Les protégés ? Comment peut on faire ça ? Mais j'en ai écrit qu'une quinzaine
Les protégés ? Comment peut on faire ça ? Mais j'en ai écrit qu'une quinzaine
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
C'est déjà bien ! Moi, je dois en avoir une vingtaine, en comptant ceux que j'ai publié pour le Forum. Il y en a deux qui portent sur le seigneur des anneaux, je ne peux donc pas mettre mes droits dessus, mais les autres oui ! Celui qui était dans la gazette reste à moi, bien qu'il soit déjà publié. Pour savoir comment faire protéger tes textes, je te conseille de lire ceci:
http://www.inpi.fr/fr/l-inpi/la-propriete-industrielle/comment-proteger-vos-creations/le-droit-d-auteur.html
http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/
Voilà, ça te donnera pas mal d'infos judiciairement parlant, même si le second lien est un peu prise-de-tête ^^ En gros, système tout con pour prouver que tu l'as bien écrit à telle ou telle date:
-L’auteur peut également s’envoyer à lui-même ou à un tiers l’œuvre sous pli fermé avec accusé de réception sans ouvrir l’enveloppe lors de la réception, le cachet de la poste faisant foi.
http://www.inpi.fr/fr/l-inpi/la-propriete-industrielle/comment-proteger-vos-creations/le-droit-d-auteur.html
http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/
Voilà, ça te donnera pas mal d'infos judiciairement parlant, même si le second lien est un peu prise-de-tête ^^ En gros, système tout con pour prouver que tu l'as bien écrit à telle ou telle date:
-L’auteur peut également s’envoyer à lui-même ou à un tiers l’œuvre sous pli fermé avec accusé de réception sans ouvrir l’enveloppe lors de la réception, le cachet de la poste faisant foi.
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Gage de la bombe: un poème d'un nain à une elfe. Je me suis basé sur l’idylle de kili et la rousse d'elfe. Bonne lecture !
Terrifiante Beauté
Dieu, quelle merveilleuse apparition !
Mon cœur, depuis longtemps esclave de ses charmes,
Semble prendre plaisir à céder à ses armes
Et bloquer mon âme à la moindre réflexion.
Je ne sais pas ce qui la rend si adorable,
Mon cœur, depuis longtemps esclave de ses charmes,
Semble prendre plaisir à céder à ses armes
Et bloquer mon âme à la moindre réflexion.
Je ne sais pas ce qui la rend si adorable,
Pourtant tout mon esprit reste sous son emprise.
Cette fleur, dont mon affection c’est éprise,
Rend ma vie sans elle absolument détestable.
Me voilà donc perdu dans sa contemplation,
Me voilà donc perdu dans sa contemplation,
Sans pouvoir former la moindre déclaration
Terrifié à l’idée d’être repoussé.
Le temps passe sans que je n’y prête attention,
Le temps passe sans que je n’y prête attention,
Quand je la vois fuir dans une autre direction,
Alors ma peur de la perdre bat ma fierté.
Re: Ce qui troubla la nuit du Crapaud
Les mots succèdent aux mots comme naturellement
Et ce ruisseau moqueur, nostalgique ou rêveur,
Talentueux poète, emporte ton lecteur
Dans un tourbillon d'images bien loin du présent...
Bravo !
Et ce ruisseau moqueur, nostalgique ou rêveur,
Talentueux poète, emporte ton lecteur
Dans un tourbillon d'images bien loin du présent...
Bravo !
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