Chroniques d'Arda
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 Les joies d'un tortionnaire

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Juliouk
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Juliouk
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MessageSujet: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptySam 30 Aoû 2014 - 19:35

[HRP] Début de l'histoire : https://rpglordoftherings.forumactif.com/t6257-rpun-reveil-des-plus-alarmant [HRP]

Juliouk avait voyagé à dos de ouargue quasiment toute la journée. Il avait perdu toute notion du temps en voyant les paysages défiler les uns après les autres, il ne se fiait plus qu'au coucher du soleil. L'homme s'était rendormit, sans doute que son état se détériorait. Juliouk était inquiet, il aurait adoré arriver au Mordor avec un prisonnier vivant. Malgré cela, il ne ressentait aucune pitié pour sa proie. Juliouk était un des rares orques à ressentir des sentiments humains mais il ne fallait pas pousser non plus...
Au fil du temps, les paysages étaient devenus de plus en plus arides, secs. Le soleil avait disparu pour laisser place aux ténèbres. Après un tournant, ils arrivèrent sur une grande plaine de petits cailloux secs, presque du sable. Au fond de cette trouée, se trouvait la célèbre porte noire. Cet immense édifice impressionnait véritablement Juliouk. Il l'avait vu depuis l'intérieur de son pays, deux ou trois fois, pas plus et avait déjà été marqué par la stature, par la grandeur du monument. Aujourd'hui, c'était une nouvelle étape. Les portes allaient s'ouvrir pour lui. Une première ! Les patrouilles avaient l'habitude de partir de Cyrith Ungol ou du Harad mais jamais de la porte noire. Juliouk était excité à l'idée de faire ouvrir la grande porte pour lui seul ! Pour son seul usage. A la vue de la construction, la monture des deux compagnons de voyage ralentit le pas. La ouargue et ses cavaliers s'approchaient lentement de l'édifice. Cinq-Six orques, arcs bandés, flèches prêtes, surgirent au dessus de la porte en regardant les probables intrus. Juliouk descendit de son ouargue et prit le prisonnier dans les mains.

Je suis Juliouk, soldat/rôdeur formé par Horashk. J'apporte un repas !

Il n'avait aucunement l'intention de donner son prisonnier à manger mais il savait qu'il fallait parler comme cela à son congénère en face de lui. Les noms de Juliouk ou de son formateur n'évoquaient absolument rien au garde orque vu le nombre de créatures présente à l'intérieur du Mordor mais la précision aidait à faire vrai. Et puis ce n'étaient là que des choses vraies. Quelques secondes passèrent et une voix encore plus atroce jaillit de la bouche de son vis à vis sur les remparts de la porte noire.

Formidable, bien joué vermine !

Un couinement retentit, suivi de deux ou trois claquements de fouets et l'entrée du mordor commença sa lente ouverture dans un fracas énorme. Juliouk sourit en imaginant les trolls en plein labeur de l'autre coté des battants de la porte. Lorsqu'il y eu un passage suffisant, Juliouk remonta à bord du ouargue avec le prisonnier en main, donna un léger coup de pied sur le corps de sa monture et celle-ci partit au galop vers la Tour noire, Barad-Dur. Un peu au sud de cet autre édifice, encore plus grand que le premier, Juliouk arriva dans le "quartier" qu'il connaissait.
Le Mordor était pareil sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, l'endroit grouillait d'orques tous semblables mais oui, curieusement c'était plus organisé qu'il n'y paraît de l'extérieur.
Juliouk passa rendre la ouargue au dresseur qui lui avait empruntée. Cinq autres bêtes, ainsi que le dresseur, ouvrirent leurs crocs en voyant l'homme mais aucun ne bougea. Un rire rauque, presque démoniaque, sortit de la gorge de Juliouk et il partit retrouver son Caporal accompagné de son prisonnier, l'homme était toujours endormi, son souffle s'était accéléré depuis leur entrée au pays des ténèbres. Juliouk marcha plusieurs minutes et croisa une petite centaine d'orque. Il n'y avait pas grand monde dehors cette nuit. Il faisait toujours une chaleur énorme qui dérangeait presque un petit peu Juliouk. Au fond, il était content de lui, content de sa première longue expédition. Il avait appris à monter une ouargue, à manier les armes, il avait fait un prisonnier, était le seul survivant. Il s’avançait, fier de lui et arriva devant son supérieur en pleine confiance.

Caporal, nous sommes revenus de la forêt de Mirkwood, enfin je suis revenu. Les neufs autres pourritures sont mortes, nous avons fait fuir un elfe, un homme nous as échappé et voici le troisième. En vie !

Bien...Grish..euh.. Juliouk, c'est ça ? En tout cas bien sale orque, réveille-le et interroge-le comme tu as appris à le faire à mes cotés.

Caporal, l'homme est blessé.

Pas grave, cela lui passera que ce soit par la mort ou la guérison.

Sur ces mots, le petit gradé tourna les talons et s'en alla. Juliouk regagna sa tente, commença par changer les bandages et soigner avec quelques herbes la plaie de l'homme. Etant donné que l'eau n'est pas la priorité en Mordor, Juliouk ne fut utiliser la fameuse tactique du seau d'eau en plein visage. Alors il opta pour une grande claque sur la joue de son prisonnier qui se réveilla en sursaut.

Bonjour vermine, bien dormi ? Tu sais qui je suis, maintenant à ton tour de te présenter à moi !
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Needa
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyDim 31 Aoû 2014 - 2:37

Needa avait dormi pendant toute la durée du voyage, non qu'il était fatigué, mais la blessure infligée il y a quelques temps par le gobelin l'affaiblissait grandement. Il n'avait donc pu voir les paysages elfiques de Mirkwood défilés sous ses yeux; il n'avait vu la très célèbre "porte noire", celle qui permettait de pénétrer en Mordor; il n'avait pu voir les terres arides et désertes de ce pays; il n'avait pas voir les légions orcs qui vivaient ici, et qui bien-sûr, auraient bien eu envie de le manger de suite.

Needa avait pénétré dans le pays du mal, mais cela il ne le savait pas encore. Il se trouvait un peu au sud de la légendaire et terrible forteresse du maléfique Sauron, Barad-dur, l'ennemi de toute la Terre du milieu. Le lieu de sa détention n'était pour le moment par un cachot morbide et lugubre, comme il y en a avait tant en Mordor, mais l'intérieur de la tente, qui servait peut-être d'habitation, à l'orc qui l'avait fait prisonnier. Il était bien-sûr attaché, afin qu'il ne s'échappe pas. Mais étant donné que des milliers d'orcs rôdaient aux alentours, il était peut-être plus en sécurité comme prisonnier que comme fugitif.

Plongé dans ses rêves, il se réveilla en sursaut quand l'orc le gifla très fortement. Sa première réaction fut de vouloir frapper son opposant, mais les cordes qui le maintenaient prisonnier l'en empêchèrent. Needa ne mit pas longtemps à comprendre où il était. Des rugissements d'orcs ou tous autres créatures pouvaient se faire entendre depuis l'intérieur de la tente.

*Mais...Mais ce n'est pas possible, on est dans leur monde, enfin je suis dans leur monde !*

Needa voulait ne pas y croire, mais il comprit qu'il était en Mordor, ou alors il était dans un campement d'orcs quelque part en Terre du Milieu, mais les rugissements terribles, qui se faisaient entendre à l'extérieur, écartèrent très vite cette possibilité.

*Je...Je suis en Mordor...Personne ne viendra me chercher ici...*

Lorsqu'il comprit qu'il était en Mordor, en une fraction de seconde, tout espoir d'être secouru l'abandonna, comme tout espoir de pouvoir sortir vivant de ce cauchemar. Tout semblait fini pour lui, à moins, qu'au lieu de le tuer, les orcs n'aient d'autres projets pour lui. Mais que pouvaient-ils bien vouloir de lui, des informations ?Il n'était qu'un simple forgeron du royaume du Rohan, il n'avait rien d'importants à dire.

Mais Needa possédait une force de caractère et un mental indestructible. Il se ressaisit aussitôt, quand tout espoir le quitta, pour ne pas sombrer et se laisser mourir. Il allait se battre, il tenait tant à la vie, il avait encore tant de choses à faire, à donner, à explorer...Il lui fallait un plan, mais pour le moment, il n'en avait aucun, la situation étant trop fraîche pour être analysé de la meilleure manière qui soit.

*Je ne me suis jamais laissé faire !Jamais personne ne m'a écrasé par le passé, beaucoup ont essayé, mais personne n'y est arrivé !Ce n'est pas un orc hideux qui va y arriver !Il va falloir être patient, et surtout, être très fort, je risque de passer de longs et de terribles moments ici !*

L'orc face à lui avait posé une question, et Needa n'y avait pas encore répondu. Une autre claque de sa part lui rappela que ce dernier attendait une réponse, et apparemment, la patience n'était pas l'une de ses plus grandes qualités. Needa se rappela alors que l'orc s'était présenté à lui à Mirkwood, juste avant de reprendre la route. Il s'appelait Juliouk. Il fut un peu étonné d'ailleurs qu'une créature de la sorte porte un nom, ça lui semblait irréel, car cela voulait dire qu'il avait une identité propre, un peu comme...les autres races de la Terre du Milieu. Needa ne voulut pas recevoir une troisième claque de la part de l'orc, surtout que celui-ci, malgré un physique peu avantageux, possédait une sacrée force. Le forgeron était un sacré encaisseur, mais vu son état, il fallait pas pousser non plus !

"C'est bon, c'est bon, calme-toi, je vais te répondre !"

Aussitôt ses paroles prononcées que sa pensée se tourna vers sa blessure, celle infligée plus tôt par le gobelin, car il put parler correctement, sans aucune douleur. Il...Il guérissait, aussi incroyable que possible. Les soins de l'elfe, additionnés avec ceux de l'orc, faisait réagir son corps positivement. Bien-sûr, il mettrait du temps à guérir complètement, mais il sentait que l'infection disparaissait petit à petit, au même rythme que la douleur.

*C'est incroyable, cet orc...cet orc m'a sauvé ?!*

"Juliouk, n'Est-ce pas ?C'est bien ton nom ?Je crois comprendre que nous sommes dans ton pays, au Mordor, n'est-il pas ?"

*Il faut que je lui donne plus d'informations, il va me frapper autrement !*

"Je...Je m'appelle Needa, forgeron du royaume du Rohan. Qu'Est-ce que tu veux savoir, ce que je faisais là, à Mirkwood ?"

*Disons la vérité, je n'ai aucune information confidentielle à cacher. On verra sa réaction.*

Needa ne savait comment se porter dans pareille situation, alors il opta pour la sincérité. Il allait lui raconter ce pour quoi il en était arrivé là, dans les grandes lignes bien-sûrs. Pendant plusieurs minutes, sans aucune interruption, il raconta son rêve de toujours, celui de voyager et de voir le monde extérieur. Il expliqua que jamais il n'avait quitté son pays, le Rohan, et que cela lui pesait. Il ne sut pourquoi, mais il raconta également qu'il avait été refusé dans l'armée du Rohan, à cause de sa petite taille, et que toujours il avait dû compter que sur lui-même pour s'en sortir. Il n'oublia pas de dire que cette "petite taille" avait été un grand handicape pour lui, car il eut à subir d'incessantes moqueries durant toute sa vie, et qu'il dût constamment se battre pour laver son honneur. Il avait toujours voulu être quelqu'un, mais toujours il avait eu des bâtons dans les roues.

Needa ne sut pourquoi, mais il raconta les grandes lignes de sa vie. Bizarrement, Juliouk ne l'avait interrompu, écoutant même ses paroles. Alors bien-sûr, cela ne l'empêcherait pas de le torturer, mais au moins il eut le respect de le laisser finir. Needa l'ignorait complètement, mais l'histoire personnelle de Juliouk, sur certains points, présentait des points communs avec la sienne. L'envie d'aventure, de voyager; l'envie d'être quelqu'un; le rejet des autres à cause de sa taille, etc. Ils avaient même eu le même surnom, "le nain" !

"Voilà un peu ma vie, dans les grandes lignes. Je me suis présenté à toi, et je pense avoir répondu à de futures questions. Que vas-tu faire maintenant ?Me torturer je suppose, quoique je trouverai ça complètement stupide. Tu m'as sauvé de la mort par tes soins, juste pour me torturer ?Si tel est le cas, je te félicite, tu es un géni, un grand géni de la bêtise !"

*ça va mal se passer...*

Needa était au fond du trou, mais cela lui donna une certaine assurance, comme se permettre d'insulter Juliouk, de lui faire face, car il se disait que la situation ne pouvait être pire.
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyDim 31 Aoû 2014 - 9:08

Bonjour vermine, bien dormi ? Tu sais qui je suis, maintenant à ton tour de te présenter à moi !

Voici la première question que Juliouk avait lancé dans l'air putride de son habitat. Le jeune homme en face de lui reprenait lentement ses esprits. Juliouk empila trois ou quatre peaux de chevaux dépecés la semaine passée et s'en servit de chaise. Il s'assit en face de son prisonnier, ligoté et attaché en face de lui. Des bruits et des rugissements d'orques se faisaient très forts à l'extérieur. Sans doute le début d'une petite bataille. Des fouets claquèrent puis tout le monde reprit son activité normale. Juliouk connaissait ces bruits mais sans doute pas le prisonnier qui devait avoir peur. Le tortionnaire laissa quelques secondes de blancs avant de lancer sa main dans les airs pour claquer l'autre joue de l'homme de toute ses forces. Il n'avait jamais été patient mais ce n'était pas la question, il voulait surtout prendre le dessus dans l'entretien, par la force. L'homme comprit que cela ne s'arrêterait que par une réponse et au moment ou Juliouk se demandait quel endroit frapper ensuite, le captif parla d'une voix la plus normale et posée possible.

C'est bon, c'est bon, calme-toi, je vais te répondre !

Le tortionnaire se renfrogna, laissa échapper un petit grognement affirmatif et se posa tranquillement sur sa "chaise" en attendant la suite. Son captif toucha sa blessure, l'effleura et laissa apparaître une expression de joie mêlée à de la surprise. Fort bien, il laissait apparaître ses émotions. De bon présage pour la suite. Il reprit d'une voix assurée :

Juliouk, n'Est-ce pas ?C'est bien ton nom ?Je crois comprendre que nous sommes dans ton pays, au Mordor, n'est-il pas ? Je...Je m'appelle Needa, forgeron du royaume du Rohan. Qu'Est-ce que tu veux savoir, ce que je faisais là, à Mirkwood ?

Cela semblait être vrai, l'homme avait l'air d'être honnête. Après tout il pouvait bien raconter ce qu'il voulait mais Juliouk croyait son prisonnier. Ainsi, il continua à l'écouter, sans l'interrompre et avec attention pendant presque une demi-heure. L'histoire avec beaucoup de détails expliquait tout, répondait à beaucoup de questions dont Juliouk n'avait que faire et qu'il n'aurait pas posées mais peu importe... Tout cela faisait très véridique. Needa, forgeron du Rohan avait la même envie que lui de voyager, de vivre des aventures, de devenir quelqu'un. Il avait été refusé dans l'armée du Rohan à cause de sa petite taille.

"Les dresseurs de chevaux sont sélectifs."

Voilà ce que pensait Juliouk en s'amusant. Needa était surnommé de la même manière que lui en Mordor, "le nain" Encore un détail qui amusait l'orque. Toute l'histoire de son prisonnier lui inspirait même un poil de pitié mais il n'y fit guère attention, ne voulant pas sombrer dans les sentiments. Ici, Juliouk était le maître et il ne se laisserait pas avoir.
Derrière la tente, d'autres hurlements retentirent, un Troll passait à proximité et n'était pas très calme visiblement. Ce vacarme fit interrompre quelques petits instants Needa qui finit son histoire en fixant l'orque.

Voilà un peu ma vie, dans les grandes lignes. Je me suis présenté à toi, et je pense avoir répondu à de futures questions. Que vas-tu faire maintenant ?Me torturer je suppose, quoique je trouverai ça complètement stupide. Tu m'as sauvé de la mort par tes soins, juste pour me torturer ?Si tel est le cas, je te félicite, tu es un génie, un grand génie de la bêtise !

Aie, c'était là une erreur, l'homme s'était permis de mal parler à Juliouk. Toute forme de pitié ou d'amusement disparu instantanément des pensées du tortionnaire et une lueur de désespoir passa dans les yeux jaunes de l'orque. L'homme était toujours attaché. Juliouk se leva, donna un coup de pieds dans son appui en peaux de chevaux et s'approcha à quelques centimètres du visage du rohirrim. Il détroussa ses lèvres, dévoilant une rangée de dents très aiguisées et poussa un léger grognement qui effraya l'homme. Satisfait de son effet, Juliouk tourna les talons et alla se placer debout dans l'entrée de son habitat, puis en se retournant vers son captif, il sortit dans un joli tintement métallique ses deux dagues du tour de sa ceinture. Avec une dague dans chaque main, en regardant son prisonnier droit dans les yeux, Juliouk fit son plus moche sourire avant de lancer une nouvelle salve de questions.

Il y avait un elfe, et un autre homme ? Qui étaient-ce ? Ou alliez-vous ? Qu'alliez-vous faire ? Comment les aviez-vous rencontrés ?
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyDim 31 Aoû 2014 - 10:33

Needa avait terminé sa nombreuse explication, relatant un peu l'histoire de sa vie, tentant d'éclaircir les choses avec Juliouk, cet orc si différent, du moins par son idée, il s'en faisait une tellement différente de ces créatures. Il attendait de voir la réaction de son tortionnaire, celui-ci semblait un peu indifférent, ou peut-être pas, mais il était difficile de cerner la moindre émotion ou sentiment au travers des yeux d'orc.

Un terrible sentiment de peur parcouru son corps tout entier quand le troll passa à proximité de leur tente, et bien qu'il ne fut pas visible, par les bruits de pas, causant comme un petit tremblement de terre, Needa comprit quelle créature se trouvait dehors. Il n'en avait jamais vu, mais tout ce qu'on lui avait raconté sur ce monstre ne le rassurait pour le moins du monde.

*Un troll ici ?!Après tout, nous sommes en Mordor, les pires créatures habitent ici. Plan numéro un, qui consiste à se libérer de ces cordes, à assommer l'orc et à partir en courant le plus vite possible en sortant par la tente, je peux oublier. C'est la mort assuré si je quitte cet endroit !*

Quand Needa insulta ouvertement l'orc, à la fin de son récit, ce dernier changea radicalement de comportement. Non qu'il était aimable ou gentil, non, mais au moins il était calme. Needa avait peut-être fait une erreur, ayant mal choisi ses mots très certainement. Juliouk menaça alors le jeune forgeron, collant pratiquement son visage contre le sien, tentant de lui faire peur en lui montrant toutes ses dents, aiguisées comme des aiguilles. Si ce dernier venait à le mordre, il arracherait très certainement une belle partie de la chair de Needa.

Il fut effrayé, bien entendu, même un grand guerrier pourrait avoir peur dans une situation comme celle-ci. Mais il essaya de se calmer, montrer ses sentiments à Juliouk n'était pas une bonne idée. L'orc était un tortionnaire, et il utiliserait sûrement toute forme d'émotion contre lui.

"Il ne faut pas lui montrer de la peur, il ne faut rien lui montrer du tout !Il faut que je me reprenne, il faut que je sois fort !"

Juliouk fit quelques pas ensuite vers l'entrée de la tente, avant de sortir deux dagues. L'air menaçant, son regard fixé dans celui de Needa, il prononça quelques paroles. Le forgeron aurait sûrement intérêt à répondre au plus vite s'il ne voulait pas finir en petits morceaux, ou pire, s'il y avait pire bien entendu, mais sait-on jamais avec les orcs.

*L'elfe...Le capitaine Eodan...*

Needa eut une pensée pour ses deux anciens compagnons. Il ressentit à nouveau une douleur dans son cœur quand il repensa au capitaine Eodan. Il pensait ce dernier mort, il ne savait pas qu'il avait survécu. La haine emplit alors son cœur, et sans peur, il s'adressa à l'orc de son plus mauvais regard.

"C'est ce que je pensais, tu n'es qu'une stupide créature !Vous avez tué mon ami, et maintenant vous voulez des informations dessus, quelle...quelle grande intelligence de votre part !"

Juliouk s'impatientait, il fallait que Needa se calme s'il n'avait pas envie de finir au menu de l'orc ce soir, ou était-ce déjà le soir en Mordor ?Il n'avait aucune idée du jour et de l'heure. Juliouk donna un coup de pied sur le sol, frappant un petit caillou qui s'écrasa un peu sous l'œil de Needa, ce qui lui ouvrit la peau, et bientôt, du sang se mit à couler le long de sa joue gauche. Mais le jeune forgeron ne calma pas pour autant ses paroles, au contraire, il provoqua ouvertement Juliouk !

"Espèce de lâche !Tu n'es qu'un misérable lâche, s'en prendre à quelqu'un de ligoter !S'en prendre à quelqu'un qui ne peut même pas se défendre !Je pensais les orcs forts, de grands guerriers, mais je me suis trompé !S'il n'y avait pas ces cordes, je doute que la situation soit ainsi !Je t'aurais brisé le coup, immonde créature !"

C'est la pensée de son ami, le capitaine Eodan, qui le mit en colère, et donc lui fit sortir ces paroles presque suicidaires au vu de la situation, mais pour le coup, il ne réfléchit pas, ses sentiments parlant à sa place. Juliouk s'était précipité sur lui, et bientôt, une lame se retrouva sous sa gorge, prête à trancher sa carotide.

"Attends, attends, ne t'emporte pas, je...je ne voulais pas, c'est l'émotion, t'emporte pas !"

*Il faut que je lui parle de l'elfe, mais pas d'Eodan, il faut que je garde le secret à son sujet, c'est un capitaine d'armée, je ne veux pas que le Mordor se décide à attaquer le Rohan s'il venait à apprendre qui est Eodan ?!Je ne veux pas que du mal soit fait à mon pays !*

Needa craignait pour son pays, si Juliouk parvenait à connaître l'identité du capitaine, il craignait que le Mordor s'en prenne au Rohan, lui qui déjà peinait à se relever après la terrible guerre contre les orientaux. Même s'il n'y avait sûrement aucun risque, dans cette situation, Needa n'avait pas vraiment les idées claires.

Il se décida à parler de l'elfe mystérieuse rencontrée à Mirkwood, au début ennemie, mais par la suite alliée. Bien qu'elle avait soigné Needa, alors que rien ne l'avait obligé à le faire, ce dernier éprouva une grande animosité pour cette dernière, qu'il jugea responsable de sa situation et de ses malheurs, mais aussi responsable de ce qui était, selon lui, arrivé au capitaine Eodan.

*Cette lâche, que les malheurs s'abattent sur elle !*

"Attends avant de me trancher la gorge, je ne connais pas le nom de cette elfe qui était là quand vous nous aviez attaqué, mais je sais certaine chose sur elle qui peut-être t'intéresserait."

Needa repensa aux paroles du capitaine, quand il provoqua l'elfe à Mirkwood.

"Il me semble que c'est une orientale !Elle était sauvage et hostile, elle voulait nous faire la peau !Nous nous sommes alliés simplement, car une horde de govelins nous a attaqué. Si tu veux la retrouver, aux derniers informations que j'ai eu d'elle, elle partait pour Esgaroth, enfin c'est ce que je pense, car elle nous emmenait là-bas pour me soigner."

Needa ne voulait parler du capitaine Eodan, et une idée de génie, enfin pour lui, arriva dans son esprit lorsqu'il fit un peu plus attention aux dagues de Juliouk.

*ça peut peut-être me permettre de respirer un jour de plus...*

"C'est...c'est une blague j'espère ?Je vois là tes dagues, et tu espères me trancher la gorge avec ?Ma parole, vous n'avez pas de forgeron ici ?Ou si vous en avez, faudrait sérieusement penser à ce qu'ils changent de profession !Je vais te dire une chose, Juliouk, dans ma vie je n'ai rarement vu des armes aussi peu entretenues et aussi lamentables que les tiennes !Si...Si tu me laisserais m'en occuper, sache une chose, je transformerai tes misérables dagues en quelque chose de majestueux et redoutable !Tu ne me crois pas, très bien, tu t'en fiches de mes paroles, très bien, mais sache une chose, un jour, sur un champ de bataille, quand tu combattras l'ennemi et que tu tenteras de l'achever avec tes armes, quand tu essaieras et que tu verras qu'elles sont inefficaces, tu réfléchiras peut-être à ce jour, et tu te demanderas pourquoi tu n'as pas fait le bon choix, mais il sera trop tard, et tu tomberas comme un vulgaire insecte !"

La stratégie de Needa pourrait s'avérer payante.
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyDim 31 Aoû 2014 - 11:30

Juliouk était de plus en plus énervé par les paroles de cet abruti de dresseur de chevaux mais il n'en montrait rien, ou du moins il essayait de n'en montrer rien mais il fut trahi par des accès de colères, il avait tapé du pied par terre projetant une volée de cailloux, l'un allant s'empaler sur le visage de l'homme et l'ouvrir. Du sang juteux, rouge, appétissant pour l'orque coulait le long de son visage. L'homme jouait. Il insultait le soldat orque du Mordor avant de le calmer et de lui révéler des informations. Juliouk n'aimait pas ça mais il reconnaissait volontiers que Needa savait se défendre. Toujours à l'entrée de la tente, l'orque fixait son vis à vis. Il réfléchissait au meilleur moyen de contrer, le silence entre les deux personnes dura presque une minute. Seuls les bruits habituels du Mordor, de l'autre coté de la paroi de la tente, meublaient l'ambiance, mettaient Juliouk en confiance et faisaient un véritable travail de sape sur le moral du forgeron. Le rohirrim avait tout déballé sur le mystérieux elfe. Cela ne préoccupait pas Juliouk outre mesure, un elfe corrompu ou un individuel sans doute. L'orque n'en avait rien à faire. Il voulait maintenant le faire parler sur l'autre homme qui avait combattu. Ensuite il jugerait si garder Needa dans le camp avait un intérêt et si sa vie en avait un aussi. Juliouk saisit ses deux dagues, bien en main après les dernières paroles du captif. Le tortionnaire déclama d'une voix affreuse pour les oreilles d'un simple humain.

Tu n'as absolument aucune idée de comment le combat s'est terminé ! Tout comme moi ! L'elfe a fui, je t'ai assommé et emmené. La première chose, c'est que toi comme moi nous avons envie de savoir qui a survécu et qui est mort. Alors si nous mettons en commun ce que nous savons, nous y arriverons.

Juliouk tentait de sensibiliser Needa, tentait de provoquer une réaction chez lui, ou en tout cas de le prendre par les sentiments.  Voyant que celui-ci ne marquait aucune réaction, il s'approcha de l'homme, vérifia que des bandages étaient à proximité. C'était le cas, tout tournait parfaitement bien. Juliouk prit ses deux dagues et les lança en direction des pieds de son prisonnier, la première s'empala au milieu du pied gauche, la seconde sur le côté du pied droit. L'homme hurla de toutes ses forces et le sang s'écoula petit à petit de ses deux pieds, il n'y avait aucun risque qu'il se vide de son sang, aucun gros vaisseau sanguin n'étant présent dans les pieds de l'homme. Juliouk l'avait appris de son caporal à force de tortures et d'expériences. Juliouk fier de lui attendit la fin de la plainte du forgeron avant de s'avancer, provocateur à son tour.

Tu n'es pas un bon forgeron, mes dagues marchent très bien.

Un bruit se fit entendre, de plus en plus près et quelques orques entrèrent dans la tente de Juliouk, attirés par le cri de l'homme. Ils furent tous intéressés par la scène mais Juliouk les refoula. Le passage d'un nouveau troll dans les environs l'aida à faire partir ses congénères. Juliouk laissa ensuite retomber le pan de la tente qui était ouverte replongeant l'habitat dans une semi-obscurité à peine dérangeante pour l'orque, bien plus pour son invité. Seule une torche dont le bout était un peu enflammé, éclairait la pièce. Il y avait un léger matelas dont les plumes sortaient de toutes part, un casque en guise d'oreiller, quelques peaux de bêtes, de chevaux principalement dans toute la tente, deux ou trois torches meublaient le sol et plusieurs araignées pendaient sur les montants de la tente. Sans doute des filles d'Arachne. L'homme était attaché à un poteau, sans doute porteur. Juliouk avait de la chance car les 400 000 orques n'avaient pas tous une tente à leur nom. Le tortionnaire savait qu'il avait quelques heures avant que la situation du forgeron ne devienne critique et qu'il faille le soigner à nouveau intégralement. En attendant, les deux dagues restaient fièrement plantées dans les deux pieds du jeune homme, le sang coulait maintenant de trois endroits différents sur le sol et Juliouk l'observa quelques instants, le temps était largement à son avantage. Au bout de quelques minutes, Juliouk fit quelques pas vers l'entrée de la tente, sa position favorite. Il se retourna vers Needa, enleva sa côte de maille pour être plus à l'aise, dévoilant une épaisseur d'un tissu bizarre qui recouvrait sa peau sur tout le corps. Juliouk enleva sa ceinture et sortit sa courte épée de son fourreau. Il la passa lentement sur son doigt et un filet de sang noir tomba sur le sol pour aller se mêler au sang rouge de son partenaire d'interrogatoire.

Celle-ci coupe...

Il pensa ces trois mots avec un sourire qui lui monta aux lèvres. Juliouk monta son épée au niveau de la garde et fixa dans les yeux l'homme du Rohan.

Qui était l'autre homme ?
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyDim 31 Aoû 2014 - 15:17

Juliouk disait peut-être la vérité, peut-être le capitaine Eodan était en vie, peut-être que...peut-être que tout cela n'était qu'une ruse manigancé par l'orc, que tout cela avait un plan, celui de faire révéler à la créature l'identité du Rohirrim ? Needa avait été assommé, il ne pouvait rien savoir ce qu'il s'était réellement passé.

*S'il disait vrai, et si le capitaine était encore en vie ?Que dois-je faire, qui croire ?*

Après mûres réflexions, Needa ne pouvait faire confiance à une créature du mal, surtout pas un orc, même si Juliouk semblait dire la vérité, quelque chose au fond de lui voulait y croire. Mais le forgeron décida de ne pas réagir, d'attendre la réaction de son tortionnaire. Il ne pouvait se risquer à dévoiler quoi que se soit rapidement, avant même de connaître les intentions de son opposant.

Needa crut un instant retenir l'attention de Juliouk, en jouant sur le fait que ses dagues étaient dans un état lamentable, mais malheureusement pour lui, ce plan échoua. L'orc, resté d'abord silencieux, effectua deux mouvements le plus rapidement possible. Il avait lancé ses deux dagues en direction des pieds de Needa, assis sur le sol crasseux et poussiéreux de la tente. Les deux lames pénétrèrent facilement la chair, et des cris de douleur se firent entendre. Needa avait tellement mal, mais il se calma aussitôt quand il vit d'autres orcs arriver, attirés par le bruit. Ceux-là avaient d'autres intentions le concernant, comme le manger immédiatement, mais Juliouk les fit dégager de sa tente, sans aucun ménagement.

*Il...Il faut que je me calme, il faut...que je surmonte cette douleur, cet abruti d'orc ne pourra toujours contenir les autres, il faut que je me calme !*

Needa avait compris que peut-être était-il plus en sécurité avec Juliouk, bien que ce dernier le torturait, que s'il essayait de d'échapper, avec tous les orcs rodant aux alentours. Si son tortionnaire n'avait pas été là, cela ferait bien longtemps qu'il aurait été dévoré vivant. Il oublia tout plan d'évasion, du moins pour le moment.

"Espèce...Espèce d'imbécile !Mes pieds sont nus, alors...alors bien-sûr que tes dagues coupent !Mais que crois-tu, que les soldats que tu rencontreras sur les champs de bataille seront aussi dévêtus que moi ?Je peux faire une lame si coupant qu'elle pourrait transpercer une armure !"

Needa avait repris son plan pour s'occuper des lames de Juliouk, tentant sa chance une nouvelle fois. Pour le moment, il n'avait pas d'autres choix, alors il s'accrochait à tout ce qu'il pouvait. Malheureusement, l'orc n'alla dans son sens, et bientôt, il reprit son jeu d'intimidation avec ses airs menaçants. Il assombrit totalement la pièce, ne l'éclairant que par des torches. Il voulait apparemment faire régner dans sa tente un climat de terreur, de désespoir. Il espérait sans doute que Needa cède, qu'il perde tout espoir et arrête sa vaine résistance.

Juliouk ôta certains habits encombrants, comme sa cotte de maille. En réponse aux paroles de Needa, il sortit une courte épée de son fourreau, avant de se blesser intentionnellement, pour montrer que sa lame coupait, et très bien apparemment. Il l'avait à peine effleuré de son doigt que ce dernier s'était mis à couler. Needa comprit alors que son plan n'avait aucun moyen d'aboutir, mais il ne perdit pas espoir pour autant, car déjà, il réfléchissait à une autre stratégie.

Juliouk ne cessait de fixer Needa droit dans les yeux, essayant par tous les moyens de l'intimider. C'était comme un jeu pour lui, et apparemment il s'en amusait beaucoup. Mais Needa n'était pas homme à se laisser si facilement impressionner, et il répondait à cela par de la haine et de la colère, en soutenant son regard de la même façon que son tortionnaire. Tout était psychologique, et Juliouk était très fort à ce jeu-là, ce qui montrait dans un sens que les orcs n'étaient pas tout dénués d'intelligence ou de réflexion. Il semblait vraiment à part parmi les siens, il était vraiment une créature des plus étranges.

Juliouk s'adressa encore à Needa, l'épée menaçante:

"Qui était l'autre homme ?"

*Il me lâchera pas, et je n'ai rien trouvé d'autre pour le moment. Il faut lui montrer que je suis pas prêt d'abandonner !*

"A...Approche...viens...viens plus près que je te le...dise...Ces blessures....Ces blessures m'affaiblissent, je n'ai plus trop...plus trop de force de parler..."

Needa joua sur le fait qu'il perdait du sang pour montrer des signes de faiblesse. Juliouk s'approcha alors du forgeron. L'orc se sentait trop sûr de lui par rapport à la situation, et il n'avait fait attention que Needa pouvait bouger ses jambes, bien que sa mobilité était réduite. Il était solidement attaché, mais sur la partie haute de son corps. Il frappa alors d'un coup de talon puissant dans le genou de Juliouk, qui ne s'y attendait pas du tout. Par deux fois, il s'était rapproché jusqu'à coller son visage sur celui de Needa, alors il ne vit le danger arriver. L'orc perdit un peu l'équilibre et tomba sur le forgeron, sa face hideuse se trouvant près de celle du forgeron. Needa pouvait à peine bouger le coup, à cause des cordes qui l'immobilisaient, mais ici, c'était largement suffisant. D'un geste brusque, il s'attaqua à l'oreille de l'orc avec sa mâchoire pour lui en arracher un tout petit bout. Juliouk se redressa violemment, rugissant de rage, tandis que Needa cracha le bout de chair putride qu'il venait d'arracher, le tout en fixant son tortionnaire droit dans les yeux, un léger sourire en coin, signe de provocation.

"Qu'Est-ce que tu crois saleté d'orc, que je vais me pisser dessus à la moindre de tes menaces ?Tu me prends pour qui, pour un enfant de cinq ans ?Sache une chose immonde créature, je ne me laisserai pas faire, je ne te dirai pas qui était l'homme avec moi !Si tu espères me briser, il va te falloir autre chose, il va te falloir ruser, mais comme je le vois, ce n'est pas l'une de tes grandes qualité ah ah ah !"

Needa se permit même le luxe de rire au nez de son tortionnaire. La réponse de Juliouk allait être terrible, il le savait, il allait souffrir le martyr, mais que pouvait-il faire d'autre si ce n'est montrer qu'il était encore présent, qu'il n'allait pas abandonner si rapidement ?Il ne connaissait pas les intentions de Juliouk à son égard. Il savait qu'il voulait des renseignements sur le capitaine Eodan, mais pourquoi, pour quelles raisons ?Juliouk avait été en position de force depuis le début, menant l'interrogatoire et cherchant à imposer la terreur. Mais si par le geste de Needa, l'orc ne le tuerait pas, alors cela voudra dire qu'il a une certaine importance, qu'il ne peut, pour le moment être tué. Si tel était le cas, alors les rapports de force changeraient de mains !
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyLun 1 Sep 2014 - 11:42

Qui était l'autre homme ?

Juliouk était confiant en posant cette question, il croyait que cette fois-ci, le forgeron, peu habitué à ce genre d'épreuve, blessé aux deux pieds, à la joue, mourant, faible en plein Mordor allait craquer. Needa se redressa le plus qu'il pouvait et la réponse ne se fit pas attendre.

A...Approche...viens...viens plus près que je te le...dise...Ces blessures....Ces blessures m'affaiblissent, je n'ai plus trop...plus trop de force de parler...

Juliouk se permit de sourire, il descendit de quelques centimètres son épée et s'approcha très sûr de lui. L'orque jubilait. Il attendait des mots, une réponse quand il sentit une douleur horrible à son genou droit. Il n'avait rien entendu mais l'homme lui avait asséné un puissant coup de talon sur l'os. Juliouk se retint de hurler et perdit l'équilibre sur l'effet du coup. Juliouk était impressionné de la force du forgeron alors que ses deux pieds étaient meurtris et qu'il était affaibli. L'orque s'affala de tout son long sur le corps de son prisonnier, son visage se retrouvant à quelques millimètres du captif. Juliouk en profita pour sortir ses dents pour tenter d'intimider son adversaire mais il ne s'en servit pas. Needa lui par contre se servit très bien de sa mâchoire et attaqua l'oreille de Juliouk. Cette fois-ci il ne put se retenir et laissa échapper une courte plainte. Le sang de l'orque jaillit sur le corps du rohirrim. Juliouk s'écarta, prit le dernier bandage et entoura son oreille en pensant que la blessure de Needa en aurait eu plus besoin que lui. Cela fit sourire Juliouk et ça plus les soins, la douleur diminua. Needa sur de lui, cracha un bout de peau de l'orque, il sourit, les dents noires de sang et attaqua à nouveau son tortionnaire, verbalement cette fois-ci.

Qu'Est-ce que tu crois saleté d'orc, que je vais me pisser dessus à la moindre de tes menaces ?Tu me prends pour qui, pour un enfant de cinq ans ? Sache une chose immonde créature, je ne me laisserai pas faire, je ne te dirai pas qui était l'homme avec moi !Si tu espères me briser, il va te falloir autre chose, il va te falloir ruser, mais comme je le vois, ce n'est pas l'une de tes grandes qualité ah ah ah !

Cette fois-ci, la douleur s'était totalement estompée pour laisser place à une colère immense. L'homme était allé trop loin, il n'avait aucune importance ne représentait rien. Juliouk remit tranquillement sa côte de maille, se dirigea vers l'homme et commença par arracher ses deux dagues des pieds de Needa. Un nouveau flot de sang coula dans la tente, de coloration rouge cette fois là. L'homme hurla à son tour. Juliouk cracha sur les lames, les essuya avec les dernières herbes destinées originellement à la blessure de Needa avant de les ranger à sa ceinture. Ce dernier l'observait faire en silence. Juliouk rangea également son épée recourbée dans son fourreau, il faisait tout pour montrer qu'il gardait son calme alors que ce n'était pas du tout le cas. Des flots de colère et de haine remontaient dans son esprit, il bouillait et consumait de l'intérieur. Il souhaitait voir Needa mort mais il voulait en savoir plus sur cet autre homme. De base, il avait interrogé le forgeron par routine, pour passer le temps car les activités étaient plutôt rare en Mordor. C'est également pour ça que Juliouk voulait monter en grade, un simple soldat s'ennuie selon lui. Le rohirrim avait déclamé toute la vérité sur son histoire, sur l'elfe, sur la forêt mais ne voulait rien dire sur l'autre homme. C'était donc quelqu'un d'important. La colère ne l'emporte pas sur la raison chez Juliouk, ou du moins pas totalement.
Il enleva les liens qui tenaient son captif, il le serra dans ses bras et le bloqua, il sortit et le jeta par terre en grognant telle un fauve enragé. Un orque apparut, puis deux, puis trois, puis dix, puis une ouargue, trois ourouk, un semi-troll, cinq autres orques. Juliouk et son prisonnier furent vite encerclés de curieux et d'affamés.

C'est la dernière fois que je le demande pourriture, car si je peux me maîtriser, je ne pourrais les maîtriser eux... Qui était l'autre homme ? Et ou est-il maintenant ?
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyLun 1 Sep 2014 - 12:53

Needa était allé trop loin, mais au moins il avait vu où voulait en venir Juliouk. Lorsque la créature lui retira brusquement les dagues plantées dans ses pieds, il hurla de douleur. Juliouk bouillonnait peut-être intérieurement, mais il n'en montrait rien, préférant continuer son jeu de terreur. Il remit alors son armure militaire, sa cotte de maille, et continuait de ne pas lâcher du regard Needa. Ce dernier souffrait le martyr, mais lui aussi préférait ne rien montrer, enfin ce qu'il pouvait dissimuler, car sa mine affreuse et son corps blessé de partout ne laissaient pas vraiment de doute sur son état.

Needa était très affaiblit, il avait perdu beaucoup de sang, et ses blessures lui faisaient un mal de chien. Mais il tenait encore bon, du moins pour le moment. Juliouk, après un temps de réflexion relativement rapide, vint vers lui, coupant ses liens. Needa ne s'attendait surtout pas à cela. Pris au dépourvu, il ne pensa pas une seule seconde à se défendre. Et pourquoi faire ?Juliouk était apparemment, malgré les tortures, ce qui le maintenant encore en vie dans cette région, car toutes les autres créatures désiraient sa mort.

Juliouk prit alors fermement Needa dans ses bras, avant de le jeter brusquement hors de la tente. Le forgeron tomba sur le sol crasseux et boueux des lieux. Dehors, l'obscurité permanente assombrissait les cieux. Il entendait des rugissements et des hurlements de toute part, et depuis le sol, il put apercevoir une gigantesque forteresse, des plus impressionnantes. Il se rendit compte qu'il était au cœur de l'ennemi, qu'il était au cœur des ténèbres, et il comprit, par cette vision, que toute tentative d'évasion était peine perdue. Même l'être le plus furtif et discret qui soit ne pourrait passer inaperçu ici.

Des créatures, de tous types, ne tardèrent pas à encercler Needa, dans l'espoir dans faire leur petit déjeuner, ou dîner, tout dépendait de l'heure de la journée, car le ciel noir ne permettait de la déterminer. Il fallait trouver une idée pour survivre, et le plus vite possible. Tout fusait dans l'esprit de Needa, un nombre incalculable de plans arrivaient et partaient aussitôt. S'il ne se dépêchait pas, alors rien ni personne ne pourrait empêcher l'inéluctable.

*Faut que je me dépêche, faut que je me dépêche !Merde, merde, et merde !Allez Needa, dépêche-toi, fais fonctionner ce qui te sert de cerveau !*

Needa était en panique totale, surtout quand un orc s'approcha de trop près de lui avec de vils intentions. Pour se laisser encore du temps, le forgeron se saisit d'un caillou, puis le lança en direction du visage de la créature, qui tomba à la renverse, la face ensanglantée. Cette riposte poussa les autres créatures à se rapprocher encore plus près pour en finir, mais c'est là que Needa eut l'idée qui allait peut-être le sauver.

"JULIOUK, JE VAIS TOUT TE DIRE, TOUT SUR TOUT, TU AS MA PAROLE !"

Mais Juliouk ne répondit de suite à ses paroles, et les créatures se rapprochèrent de plus en plus. Le tortionnaire était pensif, plongé dans sa réflexion. Un Ouargue faillit croquer Needa, mais ce dernier se baissa au moment où ce dernier l'attaqua. Les crocs de la créature trouvèrent alors un orc, qui fut déchiqueté aussitôt.

"MERDE JULIOUK, JE T'AI DIT QUE JE VAIS TOUT TE DIRE !"

Un gobelin arriva à hauteur de Needa avec une petite épée. Sans attendre d'être attaqué, le forgeron, avec le peu de force qui lui restait, sauta carrément sur la créature, tête la première, qui s'écrasa sur son visage. Needa réussit à mettre littéralement "ko" le gobelin, mais maintenant il gisait à plat ventre dans la boue, et bientôt, il vit des énormes pattes face à son visage. Il regarda un peu en hauteur, un troll était là. Cette fois, il ne pouvait se défendre, seul Juliouk pouvait le sauver.

*C'est la fin...*

*JULIOUK, TU VEUX DEVENIR QUELQU'UN, TU VEUX LA GLOIRE ET LE POUVOIR ?AIDE-MOI ET JE FERAI DE TOI L'ÊTRE LE PLUS PUISSANT DU MORDOR !*

Bien-sûr, Needa bluffait complètement, mais cela, personne, autre que lui, ne pouvait le savoir.
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyLun 1 Sep 2014 - 17:26

C'est la dernière fois que je le demande pourriture, car si je peux me maîtriser, je ne pourrais les maîtriser eux... Qui était l'autre homme ? Et ou est-il maintenant ?

Cette fois-ci, Juliouk était sûr qu'il obtiendrait une réponse. Tout homme avait ses limites et spécialement un forgeron qui n'était pas sans doute pas entraîné pour résister à ce genre d'épreuves. Le plan avait fonctionné à merveille. Plusieurs dizaines de créatures diverses observaient la scène ou même tentaient de tuer l'homme. Pour l'instant, Juliouk laissait faire, il n'était pas inquiet. Un homme si fort, si résistant, si combatif et intelligent résisterait forcément aux dix premiers assaillants. Et puis... de deux choses l'une, s'il venait à être tué ce n'était pas un drame. Celui qui se faisait appeler Needa était complètement dérouté et effrayé, il criait en direction de l'orque sans même savoir ou il se trouvait...

JULIOUK, JE VAIS TOUT TE DIRE, TOUT SUR TOUT, TU AS MA PAROLE !
MERDE JULIOUK, JE T'AI DIT QUE JE VAIS TOUT TE DIRE !
JULIOUK, TU VEUX DEVENIR QUELQU'UN, TU VEUX LA GLOIRE ET LE POUVOIR ?AIDE-MOI ET JE FERAI DE TOI L'ÊTRE LE PLUS PUISSANT DU MORDOR !


Juliouk devait reconnaître que l'homme se défendait bien, très bien même. L'orque décida que la partie était finie et que l'homme était assez apeuré. Mais il n'était toujours pas assez impressionné. Juliouk monta sur un petit rocher, prit une grande respiration et hurla de toute ses forces, le cri fut impressionnant, l'orque fit presque autant de bruit qu'un capitaine ourouk-haï ordonnant à son armée de s'élancer à l'assaut des murs de Fort-le-cor. Les créatures s’arrêtèrent quasiment toutes dans leurs mouvement excepté un orque qui se dirigea vers l'homme. Il fut arrêté à quelques mètres de Needa par une dague qui lui traversa le corps. Needa se releva, Juliouk alla ramasser sa dague encore une fois salie par du sang, la deuxième fois en quelques minutes. L'effet espéré fut au rendez-vous : Un orque qui en tue un autre appelle à une bataille et les orques commencèrent à s’entre-tuer sans vraiment de raison jusqu'à temps que des supérieurs interviennent. Profitant de cela, Juliouk lia les mains de Needa entre elles et l'emmena vers la grande forteresse de Barad-Dur. Ils marchèrent une petite dizaine de minutes, s'éloignant de la cohue. Le trajet se fit en silence, Needa devait très certainement réfléchir à un moyen de s'évader ou de ne plus parler mais Juliouk ne s'en préoccupait pas.
La taille de la tour était immense, cela devait sans doute impressionner Needa, même Juliouk était captivé, malgré l'habitude. Arrivés sur un ponton qui mène à la tour au dessus des douves remplies de lave provenant de la Montagne du Destin, Juliouk lia les pieds, en plus des mains, de son prisonnier, avant de le mettre au bord, à la limite de la chute qui serait mortelle et très "chaleureuse".

Je t'écoute.... Needa.
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyLun 1 Sep 2014 - 22:35

Needa avait eu la vie sauve...encore. Au dernier moment, alors que tout laissait croire que la fin du forgeron était arrivée, Juliouk, d'une voix puissante, imposa le respect à tous les siens, hormis une créature, mais elle goûta à la lame du tortionnaire, qui la tua sans une once d'hésitation.

Réfléchissant aux paroles de Needa, ce dernier avait tout stoppé avant que le massacre n'ait lieu. Le forgeron comprit que Juliouk, malgré ses apparences et sa petite taille, imposait le respect à tous. Ses qualités de tortionnaire étaient craintes de tous, même des siens, personne ne voulait en faire les frais. Il avait très mauvaise réputation, cette dernière s'étendant jusqu'au delà du Mordor. Il avait, par le passé, torturé bon nombres d'ennemis, et sa tête, hors des frontières de son pays, était mise à prix, mais cela est une autre histoire...

Quand Juliouk arrêta tout, et que toutes les créatures lui obéirent, Needa comprit que son tortionnaire n'était pas n'importe qui. Par ses paroles, sur la gloire et la puissance, le forgeron avait réussit à attiser la curiosité de l'orc, qui lui avait sauvé la vie. Il sut, à partir de cet instant, que Juliouk était en quête de pouvoir, qu'il ne voulait rester à son niveau social. S'il le pouvait, il gouvernerait le Mordor tout entier. C'était un orc pas comme les autres, ambitieux et intelligent.

Toute la peur chez Needa se dissipa alors, enfin, pour le moment. Il avait cru son dernier souffle arrivé, et c'était pas passé loin. A présent, il allait arrêter de jouer au plus fort avec Juliouk, car il savait que maintenant, cela ne fonctionnerait plus, son tortionnaire n'hésiterait pas à le tuer sans la moindre hésitation. Peut-être était-ce le but voulu par Juliouk, faire comprendre cela à Needa, qu'il n'avait aucun pouvoir sur lui et que sa vie ne l'importait pas. Si ce n'était pas lui qui dévoilerait des informations capitales, il capturerait une nouvelle victime pour la faire parler.

Mais alors que la situation laissait penser que Juliouk avait le pouvoir, la réalité était toute autre, bien au contraire. Par cette intervention providentielle, Needa comprit que l'orc attendait des informations, qu'il voulait des gradés pour grimper encore plus dans la hiérarchie du Mordor. Il allait lui donner des noms, mais ça n'allait être qu'un mensonge.

Pendant tout le trajet jusqu'à l'impressionnante Barad-dur, Needa réfléchissait à son plan, et petit à petit, tout ce mettait en place. Il allait devoir encore ruser, mais Juliouk était prêt à l'écouter, sinon pourquoi lui avoir sauvé la vie ?Dans sa tête, toute la stratégie fut mise en place.

*Tant pis, je vais devoir lui dévoiler l'identité du capitaine, mais si mon plan fonctionne, je pourrai alors partir à sa recherche pour le prévenir du danger. S'il sait que quelqu'un veut l'enlever, il prendra ses précautions, et vu ses qualités guerrières, je doute que les orcs l'attaquent de front.*

Juliouk stoppa alors la marche, et après avoir lié les pieds de Needa entre eux, il le fit reculer au bord. Il jeta un regard derrière lui, dans le vide, pour voir que s'il tombait, il finirait en barbecue dans la lave qui gisait en bas. Contre toute attente, Needa s'énerva un peu, du moins son regard s'assombrit.

*Non, mais il est pas croyable ce type !*

"Juliouk, c'est...c'est une plaisanterie, c'est quoi encore ce jeu, je pensais qu'on avait arrêté de jouer ?!Quel est l'intérêt d'empêcher tes congénères de me dévorer vivant juste avant, d'autant que ça aurait été, je pense, plus jouissif pour toi, pour me pousser dans la lave maintenant ?Je t'ai dit que j'allais te révéler des noms, tu crois vraiment que je te mentirai, alors que je sais que tu n'hésiterais pas à me tuer ?!"

Mais Juliouk ne répondit rien d'autre que cette phrase:

"Bon, je t'écoute...Needa." dit simplement Juliouk

*Bon, s'il veut vraiment que je lui parle ici, faisons-le !J'espère que ça va marcher...*

"Juliouk, je vais tout te dire alors. Je sais que tu veux monter dans la hiérarchie du Mordor, que tu veux plus de pouvoir, mais c'est pas avec quelqu'un comme moi que tu te feras remarquer, non, il te faut un gros poisson !Sache que l'homme qui était avec moi est un capitaine d'armée, le capitaine des armées du Rohan. Toi, comme moi, nous ne savons s'il est toujours en vie, alors nous devons nous rendre à Mirkwood, pour retourner sur le lieu de notre rencontre, là où tu m'as enlevé. Tu vas me demander pourquoi, ne t'inquiète, sois pas impatient, je vais tout de dire..."

*Il m'a pas encore jeté dans le vide, c'est qu'il commence à morde à l'hameçon, du moins, mon histoire l'intéresse.*

"Si nous nous rendons là-bas, nous allons voir qui a survécu et qui est mort, et si on ne retrouve le corps du capitaine, c'est qu'il est toujours en vie, quelque part. Là, tu vas me dire, s'il est encore en vie, il sera loin de Mirkwood, alors pourquoi y aller ?Ne t'impatiente pas, je vais y répondre !Beaucoup de patrouilles du Rohan patrouille à Mirkwood, pour assurer la sécurité, car depuis la guerre contre les orientaux, il en faut plus, afin de rassurer la population. Ils sécurisent les routes, et bien-sûr font diverses autres missions, comme des missions diplomatiques par exemple. J'ai même entendu dire qu'une fois, le grand roi Eothain lui-même c'était déplacé dans ce pays. Le Rohan et les elfes de ce pays sont alliés."

*Je m'en sors pas trop de mal, je commence même à croire à mes propres mensonges.*

"Maintenant, et je le vois à travers ton regard si...si...enfin bref, je le vois à travers tes yeux que tu dis que maintenant que tu as ses informations, je ne te sers à rien. Détrompe-toi, je te pensais plus malin Juliouk !Comment comptes-tu approcher une troupe rohirrim ou une personnalité importante de mon pays ?Tu crois qu'ils ne savent pas que ces routes sont dangereuses, tu crois qu'ils vont aller cueillir fleurette en attendant que quelque chose leur tombe dessus ?Non !Il te faut un appât. Je suis né au Rohan et j'y ai vécu toute ma vie, les gens me connaissent, il me reconnaîtront quand je me montrerai à eux."

*La plupart m'ignore complètement...ces imbéciles !*

"Seul, tu as plus de chance de te faire tuer ou de finir en animal domestique d'un Rohirrim, que d'enlever quelqu'un. Si tu m'utilises comme appât, alors tes chances de réussir seront presque parfaites. Sache une chose, depuis toujours, j'ai été rejeté des miens, j'ai subi des critiques et mes moqueries toute ma vie. On m'a toujours barré la route et jamais personne n'a cru en moi, alors je me moque de ce qui peut leur arriver s'il venait à être enlevé par toi, tout ce qui m'importe c'est ma propre survie !"

Needa c'était lancé dans un impressionnant monologue, attendant de voir la réaction de Juliouk, voir si ce dernier portait de l'intérêt à son histoire, et si tout allait se dérouler comme prévu. Avant même que l'orc ne le réponde, il l'interrompit pour placer une dernière parole :

"Une dernière chose, si tu me laisses la vie et m'emmène avec toi, il va falloir me soigner, et très bien même, car dans l'état où je suis, un gamin de quatre ans pourrait faire de moi sa chose. Tu me dois des soins, il faut que je sois en forme pour ce voyage. Ainsi, je ne tiendrai pas une heure, et je doute que tu veuilles me porter dans tes bras jusqu'à Mirkwood, à moins que tu aies masqué tes intentions et que je te plaise, ah ah ah ?"

Needa, sûr de lui après ce long monologue, c'était même permis une touche d'humour...peut-être était-il trop sûr de lui, et cette dernière moquerie allait sûrement lui coûter une droite en plein visage.

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Juliouk
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MessageSujet: Re: Les joies d'un tortionnaire   Les joies d'un tortionnaire EmptyMar 2 Sep 2014 - 8:19

Comme prévu, cette fois-ci, l'homme ne s'était pas fait prier pour parler. Il avait fait un long monologue, à chaque fois qu'il semblait avoir terminé, quelques mots s 'y rajoutaient. Juliouk était assez intéressé. Il écoutait Needa sans l'interrompre, en enregistrant et en retenant chaque mot.

Juliouk, je vais tout te dire alors. Je sais que tu veux monter dans la hiérarchie du Mordor, que tu veux plus de pouvoir, mais c'est pas avec quelqu'un comme moi que tu te feras remarquer, non, il te faut un gros poisson !Sache que l'homme qui était avec moi est un capitaine d'armée, le capitaine des armées du Rohan. Toi, comme moi, nous ne savons s'il est toujours en vie, alors nous devons nous rendre à Mirkwood, pour retourner sur le lieu de notre rencontre, là où tu m'as enlevé. Tu vas me demander pourquoi, ne t'inquiète, sois pas impatient, je vais tout de dire...
Si nous nous rendons là-bas, nous allons voir qui a survécu et qui est mort, et si on ne retrouve le corps du capitaine, c'est qu'il est toujours en vie, quelque part. Là, tu vas me dire, s'il est encore en vie, il sera loin de Mirkwood, alors pourquoi y aller ?Ne t'impatiente pas, je vais y répondre !Beaucoup de patrouilles du Rohan patrouille à Mirkwood, pour assurer la sécurité, car depuis la guerre contre les orientaux, il en faut plus, afin de rassurer la population. Ils sécurisent les routes, et bien-sûr font diverses autres missions, comme des missions diplomatiques par exemple. J'ai même entendu dire qu'une fois, le grand roi Eothain lui-même c'était déplacé dans ce pays. Le Rohan et les elfes de ce pays sont alliés.
Maintenant, et je le vois à travers ton regard si...si...enfin bref, je le vois à travers tes yeux que tu dis que maintenant que tu as ses informations, je ne te sers à rien. Détrompe-toi, je te pensais plus malin Juliouk !Comment comptes-tu approcher une troupe rohirrim ou une personnalité importante de mon pays ?Tu crois qu'ils ne savent pas que ces routes sont dangereuses, tu crois qu'ils vont aller cueillir fleurette en attendant que quelque chose leur tombe dessus ?Non !Il te faut un appât. Je suis né au Rohan et j'y ai vécu toute ma vie, les gens me connaissent, il me reconnaîtront quand je me montrerai à eux.
Seul, tu as plus de chance de te faire tuer ou de finir en animal domestique d'un Rohirrim, que d'enlever quelqu'un. Si tu m'utilises comme appât, alors tes chances de réussir seront presque parfaites. Sache une chose, depuis toujours, j'ai été rejeté des miens, j'ai subi des critiques et mes moqueries toute ma vie. On m'a toujours barré la route et jamais personne n'a cru en moi, alors je me moque de ce qui peut leur arriver s'il venait à être enlevé par toi, tout ce qui m'importe c'est ma propre survie !
Une dernière chose, si tu me laisses la vie et m'emmène avec toi, il va falloir me soigner, et très bien même, car dans l'état où je suis, un gamin de quatre ans pourrait faire de moi sa chose. Tu me dois des soins, il faut que je sois en forme pour ce voyage. Ainsi, je ne tiendrai pas une heure, et je doute que tu veuilles me porter dans tes bras jusqu'à Mirkwood, à moins que tu aies masqué tes intentions et que je te plaise, ah ah ah ?


Après quelques instants de silence, Juliouk libéra les pieds de Needa et lui poussa à continuer son chemin, ils obliquèrent vers le sud et retournèrent en direction de la tente de Juliouk. Tout cela sans une réponse de l'orque qui n'avait pas l'habitude de parler beaucoup inutilement. Il était malgré tout, convaincu par les propos de son prisonnier. La dernière boutade de Needa ne lui avait pas parlé, le syndrome de Stockholm n'étant pas encore inventé. Arrivés à la tente, Juliouk remit le forgeron dans sa position initiale et récupéra le peu d'affaire qu'il avait laissé dans sa tente. Quand au peu de possessions de son prisonnier, Juliouk avait tout brûlé dès leur arrivée un jour auparavant. Une fois prêt, Juliouk re-détacha Needa de la sorte de poteau qui lui servait bien depuis la veille. Ils partirent vers le nord du Mordor, dans les montagnes séparant le pays noir de Rhûn. Il existait une dizaine d'autres passages, peu connu des autres races de la Terre du Milieu dans ces montagnes, pour sortir comme entrer au Mordor. C'est d'ailleurs la raison de ce secret à garder qui poussa Juliouk à assommer son captif d'un coup simple et léger du fourreau de son épée contre la tête. L'homme s'effondra et l'orque le rattrapa dans ses bras. En chemin dans les plaines du Mordor, Juliouk ramassa huit orques à sa cause et ils partirent en direction de la forêt de Mirkwood pour vivre la suite de cette aventure...
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Les joies d'un tortionnaire
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