Chroniques d'Arda
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Message par Kibilturg Mar 9 Sep 2014 - 19:23

Garfor, s'étant retenu assez longtemps, parla alors :

"Nous ne passerons pas. Le fleuve est trop large. Et puis, nous coulerons, nous ne connaissons rien à la nage ! Mais ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus... les eaux sont noires de nos jours. Un mal est à l'oeuvre en cet endroit, un mal occulte, tapis dans les profondeurs des eaux. Les gens dans le coin, disent que le fleuve tremble tout seul en ce moment. Sans un seul souffle, il bouge, ne trouve-tu pas cela étrange ?"

Mais Kibilturg resta de marbre. Il poussa un grognement, car - exigeant en matière d'hydromel, voyez-vous - il ne trouvait pas la liqueur à son goût. Elle était trop brune, et bien trop forte pour lui. Il l'aimait douce et claire, comme le ciel au dehors, le ciel d'une nuit qui allait bientôt virer au rouge.
La table, dégoulinante de bière et d'hydromel, se trouvait dans un coin sombre de l'auberge, et une petite fenêtre ronde, juste au-dessus de la tête des nains, était entrouverte. Kibilturg dit :

" Regarde plutôt la lune, ce cercle lumineux. Cet astre qui ne brille que quand le soleil lui cède la place. Un magnifique exemple de cohabitation et d'entente. Quand le soleil a dépassé son temps, il donne le relais à la lune, et ainsi de suite... c'est beau et... c'est..."

Mais Kibilturg ne finit pas sa phrase. Garfor tourna le regard vers la lune, et lui aussi ne pipa mot. En effet, la silhouette presque indistincte de bras et de jambes revêtus de pans de tissus déchirés semblait se dessiner à la fenêtre. Au bout d'un moment, lorsque la brume se dissipa, l'on put voir clairement des mains ridés et et des pieds mal chaussés défiler à l'extérieur, escaladant le mur de la taverne, sans bruit.
Alors lentement, sans que personne ne put rien entendre, Kibilturg et Garfor dégainèrent leur hache, et se levèrent.
Personne dans la taverne ne semblait avoir remarqué ces silhouettes floutées par l'obscurité, et Kibilturg, en son fort intérieur, ne put ressentir qu'un danger imminent. Puis l'on put ensuite distinguer comme le son de pas sur le toit, et le bruit sourd de petits coups, comme portés par des lames de métal...


Dernière édition par Kibilturg le Ven 12 Sep 2014 - 20:21, édité 1 fois
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Message par Urkeuse Jeu 11 Sep 2014 - 21:29

      La lune opaline baignait les berges de l'Anduin et la campagne alentour d'une morne lumière, lasse sans doute de n'y voir jamais rien changer. Pourtant cette nuit là ne ressembla aucunement aux autres, aussi la face de nacre devait assister aux événements à venir non sans étonnement, elle qui s'ennuyait dur.Tout commença au moment du crépuscule par un cri sauvage, lequel entraîna moult réponses dans le même genre. Alors il fut question de pieds et de mains et bientôt la forêt tout entière grondait d'une même clameur, déchirant l'air comme une furie. La chasse battait son plein.

     Ephalak courait à vive allure en direction du fleuve, quittant le couvert de la forêt agité par la force du désespoir. Filant comme un diable à travers l'herbe folle il jetait des coups d’œil sur ses flancs de temps à autres, le geste tout comme celui du chevreuil qui sait l'arc et la flèche à portée de tir. Bien que jusqu'alors aucun trait n'ait sifflé à ses oreilles. Le pied à moitié trempé Ephalak aperçut à la lisière de la forêt des ombres se dessiner, grandissant à vue d’œil. L'une d'elles brandissait une torche à bonne hauteur, laissant apparaître une expression courroucée,  avant-goût du sort qui me serait réservé si je venais à tomber sous leurs mains pensa le fuyard.  
 
    Sans hésiter plus longtemps il se jeta à l'eau là où le fleuve semblait être le moins large, aussitôt ses membres bottés de plombs l’empêchèrent d'avancer selon ses attentes. Tout engourdi Ephalak s’abîma dedans les remous de l'eau, abandonnant ses sens dans le courant de la nuit. Mais touchant   le fond de la rivière le rôdeur revint à lui et une simple impulsion suffit à le ramener à la surface, alors il se sentit comme débarrassé de toute charge et ne tarda pas à rejoindre l'autre rive.

     Le temps d'examiner l'état de ses affaires -qui pour la plupart étaient gâtées- et l'homme était de nouveau à prendre ses jambes à son coup comme si le diable en personne était à ses trousses, ce qui n'était pas tout à fait faux à la vue des gaillards qui l'avaient pris en chasse. Pourquoi d'ailleurs s'étaient-ils acharnés de la sorte ? La question devait se perdre au milieu de la confusion qui régnait dans son esprit, après tout il n'était pas urgent d'y trouver aucune réponse pour le moment, ce n'était là que partie remise.

     Se hasardant à considérer l'état des choses à l'arrière il comprit toute la détresse de sa posture, en effet la bande de vauriens gagnait de plus en plus de terrain, si bien qu'à présent quelques pas seulement les séparait tout au plus. Bien heureux est celui qui se croyant perdu trouve enfin l'échappatoire qu'il n'osait espérer, pour sûr Ephalak fut soulagé lorsqu'il aperçut non loin ce qui semblait être une auberge. La vision lui redonna de la vigueur et ses dernières foulées le portèrent à bonne distance,  arrivant au seuil de l'établissement sa joie fut telle qu'il l'aurait crié sur tous les toits si une vive douleur à la jambe ne l'avait remplacé par un hurlement des plus pitoyables. Bien qu'au final tout cela revienne au même, son entrée n'était pas passée inaperçue.
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Message par Orgim Ven 12 Sep 2014 - 21:33

Orgim et son groupe avaient quittés Arnor en passant par la Moria, ils arrivaient au fleuve d’Anduin avant leur prochaine destination la forêt noire, ils étaient épuisés, ils avaient marchés tous les jours sans s’arrêter, ils pouvaient se reposer seulement le soir et encore ils pouvaient dormir six heures par nuit. Une fois arrivé au fleuve, nos amis apercevaient au bout du fleuve la forêt noire, ils étaient fiers d’être arrivé là, plus que quelques jours avant la forêt noire.

Cependant ils étaient épuisé, ils ne pouvaient pas faire plus de kilomètres sans faire un repos et encore pas un petit repos de six heures comme les autres nuit durant le trajet, mais au moins un repos de onze heures. Heureusement, ils avaient vu une taverne pas très loin, le groupe décidait de se reposer là-bas pour repartir en pleine forme le lendemain, mais alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer à l’intérieur nos amis voyaient deux nains très baraqués sortir de la taverne armés sans les calculés et ils avaient l’aire de suivre quelque chose. Orgim fut étonné, il décida de suivre discrètement avec ses compagnons ces deux nains, une fois arrivé à destination les deux nains prirent une échelle et ils montèrent sur le toit. La compagnie fit de même, une fois arrivé au toit ils virent nos deux nains et un homme capuchonné les mains ridées et les pieds mal chaussés, la bande sortirent tout suite leurs armes devant cet homme capuchonné et Orgim dit aux autres nains :

« Nous ne voulons aucuns mal les anciens ! Nous vous avons suivis parce que on trouvait cela suspect, vous avez l’aire de suivre quelque chose et ce quelque chose se ne serait pas ce type là-bas ?! Demanda Orgim. »


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Message par Kibilturg Ven 12 Sep 2014 - 22:26

On aurait dit un homme, un petit homme, et malgré le fait que ses longs cheveux noirs dissimulaient la moitié de son visage, ses yeux, luisants, étaient bien visibles. Il avait le regard de quelqu'un qui, errant durant des jours et des jours, viendrait à peine de stopper son périple. De lourds cernes tombaient sous ses paupières noyées sous des litres de sueur. Il grattait de ses mains blanchâtres une barbe toute emmêlée, noire charbon, d'où s'écoulait une source entière de transpiration ; et de cette barbe s'échappait une forte odeur de bière et de pipe. Malgré cela, il parlait comme un nain d'honneur.

Ce nain, très jeune d'aspect, fit un pas vers Kibilturg, et le fixa profondément. Il lui dit alors son nom, et d'où il venait... la suite de la scène se déroula très rapidement, si rapidement que si quelqu'un se hasardait à la décrire, il est fort probable qu'il oublie un détail, fut-il décisif pour la suite de l'histoire...

Tout d'abord, Garfor ressentit une grande douleur dans le dos, comme s'il eût été brûlé de l'intérieur. Puis une pâle fumée s'échappa de derrière lui. Alors Garfor, rendu muet par les événements, s'écroula sans un mot sur le toit de l'auberge. Puis une silhouette familière se dessina derrière son cadavre, la silhouette d'un grand homme, mains ridées, pieds mal-chaussés, tenant une torche à la main. La lumière ainsi créée éclairait son visage, un visage sévère, où un vague sourire vint se tracer. Kibilturg et les nouveaux venus ne perdirent pas une seconde...

Kibilturg, terrassé par la mort subite de Garfor, fut empli d'une folie incontrôlable, et il se jeta - sans prendre la peine de se saisir de sa hachette - sur le meurtrier de son vieil ami. Mais ce dernier fila sous lui, et Kibilturg n'attrapa, n'étrangla, et ne tua... rien du tout. Et la vivacité extraordinaire de l'"homme aux mains ridées" profita de la fougue de Kibilturg pour lui asséner un coup fatal dans la nuque ; le nain s'écroula sur le cadavre de son ami Garfor.

Le "nain puant" - du moins c'est ainsi que Kibilturg considérait Orgim -, de son côté, se mit sur ses gardes, car la silhouette mal-chaussée avait disparu de nouveau. Puis, à l'autre bout du toit, éclairés par les torches d'Orgim et ses compagnons, d'autres hommes tous vêtus de couleurs sombres firent leur apparition... une apparition furtive, car dès qu'ils virent Orgim et sa troupe, ils s'en allèrent, et redescendirent pour entrer à l'intérieur de l'auberge.

Visiblement, ces mauvais hommes cherchaient quelque chose... ou quelqu'un.

Un cri, un cri de douleur, retentit en bas, et la porte de la taverne fut enfoncée quelques secondes plus tard...
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Message par Chaak Telzalcan Dim 14 Sep 2014 - 9:27

PNJ Ghanek



Ghanek et son clan venait juste d’installer leur campement à l’orée de la forêt noire. Ces nomades étaient venus vivre dans le Val d’Anduin à la recherche de nouvelles richesses. Au coin du feu les huit orientaux discutaient de leurs futurs méfaits. Un certain Telak, éclaireur du clan avait repéré un village au bord u fleuve à quelques lieux d’ici et proposait de piller et détruire ce petit village aux habitations de bois. Alors qu’il décrivait les lieux pour prévoir un plan d’attaque, un cri d’alerte du membre du clan chargeait de monter la garde alerta les orientaux sur la présence d’un intrus. D’un seul mouvement les sept autres compères se levèrent, prirent leurs armes et partirent en direction du cri. Ils trouvèrent rapidement leur compagnon.

« Un homme seul, encapuchonné. Je l’ai surpris en train d’espionner notre campement. »

Les huit orientaux partirent comme des furies à la poursuite du malchanceux. La lune projetait sa lumière pale sur tout le Val et repérer l’espion ne fut pas compliqué. Ce dernier venait de franchir le fleuve et semblait se diriger vers une auberge. L’archer du groupe parvint à effleurer la cuisse du fuyard mais cela ne sembla pas le ralentir et l’homme parvint à rentrer dans la bâtisse. Les orientaux mirent quelques minutes de plus à arriver devant l’auberge, le passage du fleuve s’avérant particulièrement difficile. Ghanek prit personnellement sur lui de monter sur le toit du bâtiment pour préparer une attaque commune et ainsi empêcher toute évasion du fuyard pendant que ses hommes encerclaient l’auberge.

Malheureusement le pas lourd des bottes métalliques du chef de clan ne passa pas inaperçu et rapidement deux nains firent leur apparition sur le toit. Ghanek cachait derrière l’imposante cheminée vit arriver en renfort une bande de quatre autres nains. Devant cet imprévu, l’oriental décida de changer de plan mais un des deux premiers nains bloquait la descente du toit. C’est alors qu’une flèche enflammée venant d’en bas vint se loger dans le dos du nain esseulé. Chamboulé par la disparition de son compagnon, l’autre nain se jeta sur Ghanek alors à découvert. D’une rapide roulade arrière, l’oriental parvint à esquiver l’attaque plus guidée par la folie que lancée comme un acte réfléchi. Disparaissant dans l’ombre de la nuit, le chef de clan rejoignit ses hommes, abandonnant les nains à leur perte.

« Trouvez moi ce lâche et massacrez tous ceux qui tenteraient de le protéger! »

ils entrèrent dans l’auberge par les deux entrées et criant de rage, les huit orientaux se mirent à saccager et tuer tout ce qui passait sous leurs lames aiguisées.
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Message par Kibilturg Lun 15 Sep 2014 - 20:09

PNJ Garfor


Un bourdonnement très désagréable vint aux oreilles de Garfor. Il gémit, puis, se mouvant maladroitement, finit par se rendre compte qu'il était écrasé par la masse du cadavre de Kibilturg. Il avisa aussi qu'il ne pouvait plus faire un seul mouvement, son corps était comme paralysé par la douleur. Il sentait encore la pointe de la flèche fichée dans son dos, et le feu le brûler. Il poussa un deuxième gémissement, quand le bourdonnement atroce laissa place à un grand brouhaha. Il venait d'en bas, d'à l'intérieur de la taverne.

Alors il commença par - de ses mains glacées - dégager le corps de son gros ami. Ensuite il posa un genou à terre, puis un autre, et se leva enfin. Cette fois-ci il cria, car la douleur venait de le lancer farouchement dans la colonne vertébrale ; heureusement, celle-ci n'avait pas été touchée. Il fit un pas en avant, et un en arrière, et tomba. Et dans sa chute, il dégringola, roula sur lui-même, et son corps vint sauter du haut de la toiture de la vieille taverne, pour venir assommer de tout son poids, en tombant, un mauvais homme qui espionnait le bâtiment.

Le mauvais homme ne se releva pas, mais la chute de Garfor avait été amortie par cette énergumène, et bientôt, il fut de nouveau debout. Une petite fenêtre ronde - placée un peu au-dessus de la tête du nain - donnait la vue sur l'intérieur de l'auberge, et Garfor se risqua à jeter un coup d’œil...

Mais la petite fenêtre éclata, et en sortit un nain tout ensanglanté qui fut aux pieds de Garfor en deux secondes à peine. Celui-ci, un nain jeune d'aspect, faisait partie de la bande du "nain puant", Garfor s'en souvenait, et il se risqua de nouveau à observer le tumulte de l'intérieur. C'est là que - voyant le combat intense, et non sans un élan de folie -, tout revigoré, Garfor sauta à la fenêtre, et pénétra dans la taverne...

Il fut saisi de stupeur : une flèche venant de nulle-part faillit transpercer son œil, et, sautant à terre pour l'esquiver, le vieux nain atterri sur ce qui semblait être un homme en détresse. Cet homme était visiblement très essoufflé, et il poussait de minces gémissements, presque inaudibles au milieu du vacarme des combats. Garfor comprit bien vite ce qui affaiblissait autant l'homme : sa jambe était traversée d'une grande fissure, et le sang coulait à flot, un sang presque noir. Sans hésiter, le vieux nain à la barbe rousse sortit de sa poche un vieux morceau de tissu mouillé (cela lui servait de mouchoir généralement, voyez-vous), et l'enroula autour de la vilaine blessure. L'homme hurla fort et faillit cracher tout son estomac, et il cria au nain : "mais que faites-vous !" Mais Garfor ne répondit pas, il était trop concentré sur son bandage improvisé.

Une nouvelle fois la stupeur le frappa, car trois grands hommes, à l'apparence d'orientaux - loyaux au mauvais Krell -, accoururent et dégainèrent leurs armes. L'un tenait une grande serpe à demi rouillée et un bandeau retenait ses longs cheveux. Un autre banda son arc en if noir, et le dernier sortit une vieille hache de fer, qu'il cachait dans son grand manteau écarlate. Ils se jetèrent sur le nain et l'homme en détresse, mais au dernier moment, l'homme blessé se leva et chuchota à l'oreille de Garfor : "je vous serai gré de votre bonté, et vous protégerai, maître nain"...


Dernière édition par Kibilturg le Sam 20 Sep 2014 - 14:21, édité 1 fois
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Message par Urkeuse Jeu 18 Sep 2014 - 17:55

          La taverne, du moins ce qu'il en restait, grondait à en défaire l'oreille du plus sourd des diables. Et tout en même temps Ephalak hurlait avec force coups de poings depuis sa cachette de fortune. Ce qu'il venait de traverser pour y arriver avait la texture de l'impossible, l'avait-il seulement vécu ou bien était-il tout à fait abusé par la fièvre qu'il traînait, ça n'avait que peu d'importance. En revanche ce qui en avait, sa blessure à la jambe, quelque vilaine flèche plantée avec des intentions de meurtre nocturne, était un raté des plus douloureux. Alors que le rôdeur fouillait nerveusement dans ses affaires trempées de quoi se confectionner un bandage des bruits de pas tombèrent du plafond, et levant le regard de la poussière lui arriva à la face tout d'un coup, comme si elle avait attendu tout son temps qu'une botte la dégage de ses hauteurs pour qu'elle s'envole aussitôt vers quelque malheureux, lui.

   Enfin le sort s'acharnait contre le bonhomme et tout autour des bruits d'angoisse perçaient l'épaisse fumée soulevée par le piétinement des gens affolés. La folie guettait Ephalak plus que jamais. Alors un petit homme -vraisemblablement un nain- fusa tout droit juste au dessus et traversa la fenêtre comme s'il n'y en avait jamais eu, chose étrange : il reparut aussitôt tout dispos. Non, à y regarder de plus près c'en était un d'un autre genre, le poil roux et l'air grave de celui qui se sait en danger. D'un coup d’œil il aperçut le rôdeur à ses pieds, s'agenouilla et fouilla ses bagages pour y dégager un tissu. Le geste réveilla la douleur d'Ephalak qui avec tous ces imprévus l'avait oublié un peu, pourtant le sang coulait à flot, mêlé à de la sueur. Le bandage appliqué il ne put réprimer un cri de douleur, qui ne tarda pas à se perdre dans le tumulte de l'endroit. Il ne tomba pourtant pas dans l'oreille d'un sourd puisque trois grandes formes s'approchèrent d'Ephalak et du nain, leur regard parcouru d'une lueur qui en disait plus long qu'aucun mot, en effet se tenaient là ses poursuivants de la forêt.

   Ni une ni deux le rôdeur s'élança au devant de la bagarre, glissant au passage quelques mots de remerciement au nain. Sa jambe gauche bien qu'empêchée le portait à peu près droit et tout n'était pas si désespéré en fin de compte, dégainant son épée Ephalak s'en remit à ses talents d’épéiste. Renversant la table derrière laquelle il s'était réfugié sur la bande d'orientaux il grimpa avec maladresse sur sa tranche  pour embrocher le premier gaillard au bandeau avant de se laisser rouler à terre, évitant ainsi de peu la hache de son compagnon d'armes, laquelle vint se ficher en plein dans la planche de bois massif. Presque remis sur ses pattes Ephalak entendit siffler une flèche à ras de l'oreille, coupant net quelques mèches de sa longue chevelure. L'instant parut propice au rôdeur pour une contre attaque, l'archer faisait jouer ses mains dans son carquois et ces quelques secondes de vulnérabilité suffirent à Ephalak pour se ruer sur lui, le tailladant à mort avant qu'il n'ait put bander à nouveau son arc. Enfin se retournant il vit le dernier bougre se borner  à récupérer sa hache, aussi un coup de pied résolut le problème : l'oriental l'avait enfin sa hache, plantée dans le crâne en une parfaite symétrie.

  Tout essoufflé de son combat Ephalak s'affala à terre à côté du nain, là où il était resté tout le long de la danse macabre. Et sa voix était ponctuée d'un râle lui soulevant le torse à grand renfort de glaires .

« Allons ne restons pas là, l'endroit n'est pas sûr. (toussote) Voudriez vous bien me dire d'abord ce que vous êtes venus faire ici ? Je doute que sauver le rôdeur mis à terre ait été votre intention première. »
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Message par Orgim Ven 19 Sep 2014 - 21:42

Orgim et ses compagnons virent les deux « vieux » nains tombés aux combats, l'homme capuchonné qui les avaient blessés s'enfuit, il sauta du toit sans avoir une égratignure et il partit en courant vers le sud. Nos amis décidèrent de le poursuivre et de l'attraper pour l'interroger ce qu'il faisait ici, mais aussi pour venger les deux « anciens » nains. Ils descendirent du toit et ils le poursuivirent, mais alors qu'ils le poursuivaient il s'éloignait de plus en plus de la taverne. Orgim entendirent de loin les cris et les bruits des combats vers la taverne, mais il pensait que c'était juste une bagarre générale entre ivrognes, alors qu'en faites c'était une bataille entre les orientaux et les gens de la taverne armés. Nos amis ne pouvaient pas intervenir dans la bataille, car ils étaient trop éloignés de la taverne pour voir les combats et ils étaient trop occupés à poursuivre l'homme capuchonné.

Alors qu'ils le poursuivaient, nos amis apercevaient, pas très loin un pont en bois qui menait à la forêt noire, alors qu'il allait traverser ce pont Dondur lança une bombe ce qui le détruisit. Cette erreur fatale coûta cher pour l'homme capuchonné, le pont qui permettait de traverser la longue crevasse du fleuve avait été détruit, maintenant il était encerclé derrière lui se trouvait la grande crevasse du fleuve s'il tombait il ne survivrait pas et devant lui se trouvait la bande d’Orgim mieux armés que lui.
Orgim dit à l'homme capuchonné :

« Rends-toi et t'auras la vie sauve ! Si tu refuses nous te capturerons par la force et tu risqueras d'avoir énormément mal ! »

Mais il ne répondit pas, il cachait quelque chose de derrière la tête et il commença à arborer un sourire méprisant.


Dernière édition par Orgim le Dim 28 Sep 2014 - 19:20, édité 4 fois
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Message par Kibilturg Sam 20 Sep 2014 - 8:58

Dans les yeux de Kibilturg, il y a avait de la haine. Une haine mêlée à de la pitié. Il considéra silencieusement les sombres masses qui l'encerclaient... il venait de s'éveiller de son sommeil. Les hommes qui l'entouraient, grandes silhouettes intimidantes, ne manquaient pas de rester immobiles, attendant du nain un mouvement ou un signe d'attaque et de révolte. Il venait de se relever, sur de frêles jambes endolories. Sa tête aussi, le lançait par à-coups, et cela provoquait en Kibilturg une démence intérieure, pourtant forte, mais invisible sur son visage. D'ailleurs ce dernier était grave, les traits raides, comme s'il eût passé un froid hiver avant de se ravitailler à l'auberge, une auberge où les combats faisaient rages. En-dessous, des cris et des jurons fusaient comme une nuée de flèches, et les coups s'entendaient de loin. Mais sur le toit une toute autre scène se déroulait : un nain seul, immobile, était encerclé par de grands hommes sombres, encore plus immobiles les uns que les autres. Kibilturg s'attendait à des cris sauvages et à voir de grandes haches se dresser contre lui, mais les hommes attendaient... le vieux nain à la barbe argentée ne savait pourquoi.

La terre trembla. Et le sol près du fleuve fut ébranlé. Et ainsi les jurons et les hurlements cessèrent, et le silence revint en bas. Le bruit jusqu'alors incessant des lames se fracassant entre elles se stoppa, et laissa place au grondement sourd du sol. Et, dans l'obscurité profonde de la fin de la nuit, Kibilturg sentit le toit de l'auberge se dérober sous lui. Il sentit tout son ventre et son cœur remonter jusqu'à sa gorge, et sa masse chavirer dans un trou. Le toit pourtant d'apparence solide de l'auberge s'était dégradé sous son poids, et il dégringola du au de celui-ci pour atterrir trois mètres plus bas, en plein milieu d'un groupe d'orientaux en armes. Les jurons avaient depuis peu repris, et ils cessèrent de nouveau, à l'arrivée surprenante de ce nouvel individu, qui, semblant assommé, suscita un grand étonnement auprès des hommes de l'Extrême-Est qui se tenaient autour de son corps endolori. Kibilturg était tombé sur une grande table de chêne, et celle-ci s'était brisée à sa chute, provoquant alors un craquement tel que les orientaux sursautèrent quand le bruit parvint à leurs oreilles.

Garfor et le mystérieux rôdeur furent saisis de stupeur à la vue de Kibilturg, qui, à présent, était aux mains de l'ennemi, à la merci de leurs plaisirs. L'immobilité des sombres hommes en haut, le trou formé dans le toit, et la chute du nain au milieu des orientaux auraient-ils été préparés à l'avance ? Cela semblait plausible, car c'était là une étrange coïncidence ! Et si les orientaux avaient voulu piéger le vieux nain, le tremblement de terre avait été leur allié dans l'entreprise. Néanmoins, Kibilturg était dans la détresse la plus totale, et son compagnon et le Dunedain devaient s'unir pour sauver le nain, qui maintenant se tenait derrière un mur de grands hommes de l'Est, armés jusqu'aux dents, criant et vociférant à en perdre la voix...
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Message par Chaak Telzalcan Dim 28 Sep 2014 - 9:34

PNJ Ghanek


Les combats avaient été durs et les rangs des orientaux avaient été décimés. Ces derniers ne s’attendaient pas à rencontrer une si grande opposition, causée notamment par la présence des nains dans la taverne. Le boucan créé par la bataille avait attiré un autre groupe d’orientaux. Ils étaient restés un moment à l’écart tentant de comprendre la situation. Un des leurs se fit alors écrasé par la chute d’un nain du toit. Il n’en fallait pas plus aux guerriers qui se séparèrent. Un groupe monta sur le toit et chercha d’autres nains, pendant que l’autre groupe pénétrait dans la taverne. Ils y rencontrèrent Ghanek qui leur expliqua la situation. Les orientaux s’étaient regroupés et ils formaient désormais face aux nains et au rôdeur.

« Nous voulons juste la peau de ce rôdeur ! Vous ne le connaissez pas, pourquoi risquer votre vie pour lui ?! Si vous nous le donnez, nous vous laisserons la vie sauve. Nous n’avons qu’une parole. »

Ghanek se doutait que cela ne marcherait jamais. Ils avaient appris à connaitre le peuple naugrim en vivant dans le Val d’Anduin, ils étaient fiers et une grande animosité liée ces deux peuples depuis le siège d’Erebor par les armées de l’Empire de l’Est. Dans aucun cas les nains ne livrerai un innocent aux mains de ses ravisseurs, mais avec l’arrivée des renforts, les orientaux se retrouvaient en supériorité.

C’est à ce moment-là que la terre trembla et que dans un grondement terrible le toit du bâtiment s’effondra. Un nuage de poussière s’éleva et le silence tomba dans la taverne, personne n’osant bouger le temps de comprendre ce qui venait de se passer. Puis quand la poussière retomba, les orientaux furent surpris de voir un nain sonné au milieu des leurs. Dans un mouvement rapide Ghanek s’empara de l’intrus profitant de son étourdissement pour passer son bras autour de son cou et tenir un poignard à la lame effilée le long de sa gorge.

« Ahah peut être serez-vous plus coopératif maintenant naugrims. Si on ne récupère pas le rôdeur dans les cinq secondes, je tranche la gorge de votre petit compagnon ! »

Ghanek ne plaisantait pas, la vie du nain qu’il tenait entre les mains n’avait aucune importance à ses yeux. Des nains ils y en avaient un paquet dans les montagnes et un de moins ne changerait rien pour les orientaux. Le reste du clan se tenait derrière Ghanek, leurs armes à la main prêt à en découdre.
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Message par Kibilturg Dim 5 Oct 2014 - 19:54

PNJ Garfor

Voir son ami aux mains de l'ennemi, le voir sans défenses face à une vague de violence et de barbarie, c'était comme supporter le regard froid de l'enfer pour Garfor. Sa hache à la main, une main ensanglantée par des combats acharnés, le vieux nain voyait rouge. Il avait devant lui l'exemple parfait d'un peuple sauvage et sanguinaire : le peuple des orientaux. Ces grands hommes criaient et vociféraient comme des loups ou des truies que l'on égorge, tentant d'intimider leurs adversaire, des adversaire qui, sachant se contrôler pour la plupart, restèrent de marbre face à la provocation.

L'un des orientaux, qui semblait plus humain que le reste de la bande, se détacha du groupe et s'avança devant Garfor et ses compagnons. Il tenait à terre Kibilturg, un couteau à la gorge. Et Garfor savait fort bien comment l'un des fervents représentants de la barbarie de l'Est pouvait égorger sans vergogne un adversaire sans défenses.

" Ahah peut être serez-vous plus coopératif maintenant naugrims. Si on ne récupère pas le rôdeur dans les cinq secondes, je tranche la gorge de votre petit compagnon !"

Présentant un malheur imminent, Garfor n'hésita pas à s'avancer au-devant de l'oriental. Ce dernier avait un regard froid, moqueur et hautain, mais cela ne manqua pas d'encourager le nain, qui voulait montrer à ce grand homme sa véritable nature, et qui souhaitait lui montrer ce qu'il était réellement.

Le couteau bien aiguisé de l'oriental commençait à irriter la peau de Kibilturg, et du sang se répandit sur sa gorge. Voyant cette image insupportable, Garfor versa une larme - en proie à une grande colère et à une haine féroce - et cria à l'homme : "Prend-moi à sa place ingrat ! Tu es lâches et sans honneur, tu es le rejeton d'une tribu sans foi ni loi, ta lâcheté ne t'apportera que la haine !" Et Garfor, qui comptait sauver la vie de son ami, lâcha sa hache et celle-ci s'effondra sur les pieds de l'oriental.

La scène avait apporté le silence avec elle, et l'on entendait plus que le vent soufflant au-dehors.

"Relâchez mon ami Kibilturg, et prenez-moi en échange ! S'il faut sacrifier une vie quelle qu'elle soit, mieux vaut que ce soit la mienne ! Dit Garfor, que ce rôdeur vous a-t-il dont fait pour mériter telle punition ?"
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Message par Urkeuse Dim 12 Oct 2014 - 22:35

              A peine s'était-il dépêtré d'un combat à trois contre un qu'Ephalak voyait la bande d'orientaux plus gaillarde que jamais, à croire qu'il en poussait partout là où la promesse du sang et de l'acier plombaient l'air. Sa jambe le lançait terriblement, la plaie qui s'y trouvait fichée en plein milieu se dilatait à vue d’œil, puis reprenant sa taille d'origine revenait de plus belle à la manière de la lame de fond, couvant en ses plis autant de douleurs nouvelles au Dunedain. Tout juste capable d’entrouvrir les paupières Ephalak se laissait gagner par la sûreté d'une mort imminente, et la perspective éclipsa sa peine durant un temps, sûr qu'une hallebarde d'oriental viendrait le tirer de son calvaire. Que nenni,  la taverne et tout le monde autour se convulsèrent d'un même coup, même sa blessure s'emporta dans le mouvement. Si la douleur n'avait été là à le faire haleter Ephalak aurait cru le rêve du plus bel effet, car à l'instant même le nain dégringolait du ciel, emportant dans sa chute tout l'étage du dessus, aurait-il du plomb dans le sang que le rôdeur ne s'en serait pas plus étonné, à force de traîner dans ses galeries au cœur du roc.

       Le temps d'intégrer la chose et voilà que le plus entreprenant des orientaux était pris d'un lapsus d'intelligence, ça se voyait d'ailleurs tout à fait puisqu'il fit son geste brusquement, presque étourdi par cet élan créatif, maintenant la bande de brigands tenait le nain en otage et l'assurance d'obtenir tout ce qu'ils voudraient, autant dire le rôdeur. Pour s'être égaré là où la canaille prépare ses razzias, il paierait de sa vie, plus de doute, il s'était évanoui à l'instant même où ses mollets  avait soufflé l'herbe haute, il y a à peine une demie heure, une éternité. Bientôt le ton grimpa, le regard se croisa et comme une gerbe d'étincelles électrisa tout l'endroit, Ephalak était au cœur de la discussion  et aurait décemment apprécié en prendre part, seulement de ses efforts d'articuler des idées, des mots, il ne résulta qu'un piaulement grave, étouffé, sans queue ni tête.

« Je crois enfin que la mort s'ouvre à moi, m'enveloppe dedans ses bras, linceul et trompettes à l'horizon, mais je suis toujours à prendre la poussière, m'a-t-elle dédaigné, s'en retournant à ses affaires ? Je sens son souffle pourtant, sur ma joue, et partout d'ailleurs, que me veut-elle à la fin !  Déblatéra Ephalak le regard tout droit dirigé dans le vide, agité de spasmes nerveux. »

      Puis reprenant la mesure de la situation, réalisant que tous les regards s'étaient tournés dans sa direction, Ephalak profita de l'attention suscitée pour faire jouer sa rhétorique.

« Eh bien, qu'attendez vous pour relâcher ce pauvre nain ? Venez plutôt me réclamer en personne, puisque je suis votre homme après tout reprit Ephalak avec le plus d'éloquence du monde, en proie à une lutte intérieure, s'efforçant de garder l'expression la plus sévère possible. Reculez vous maître nain, et cessez donc de dire des sottises, trop de sang a coulé sans raison pour qu'on en fasse l'addition du votre,  laissez moi faire maintenant rengaina-t-il en relevant le nain d'un geste amical »
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Message par Orgim Sam 18 Oct 2014 - 19:11

Retournons en arrière, Orgim et ses compagnons se trouvaient loin au sud, ils avaient poursuivi un homme capuchonné au bord du fleuve, celui-ci avait blessé les deux « anciens » nains qui se trouvaient vers la taverne au nord, maintenant il était encerclé par la compagnie. Orgim avait demandé à l'homme capuchonné de se rendre, mais celui-ci ne répondait, à la place il sortait un sourire machiavélique sur son visage à moitié caché par sa capuche.
Puis c'est alors que l'homme capuchonné sortit un couteau avec sa main droite de sa poche et il chargea sur Orgim.

Mais heureusement, alors que l'homme capuchonné chargea inconsciemment, Orgim attrapa son bras droit, il le souleva et le mit à terre, le couteau de l'agresseur s'échappa de sa main sous le choc. Une fois l'agresseur mit à terre, Taïn le frappa tellement fort sa tête qu'il s'évanouit. Après cela, Taïn demanda à Orgim :

« Qu'est-ce qu'on fait ?! On retourne à l'auberge ? »
« Evidemment ! S'exclama Orgim. »
« Mais qu'est-ce qu'on fait de cet assassin ?! S'interrogea Taïn. »
« On le ramène à L'auberge et quand il retrouvera ces esprits ont l'interrogera ! J'espère que les deux vieux nain sont encore vie. »

Nos amis décidèrent de retourner à l'auberge, ils avaient attaché les mains et les pieds de l'homme capuchonné, mais il était inconscient pour marcher, alors Orgim le portait tout au long du voyage. Mais dès qu'ils arrivaient à destination, ils voyaient par la fenêtre de la taverne des hommes se battre avec des armes tranchantes, tout à l'heure Orgim avait entendu des bruits qui semblaient être une bataille, mais il pensait que c'était une bagarre d'ivrogne. Dès qu'ils entendirent ces bruits de bataille, ils sortirent leurs armes et ils se dirigèrent vers la porte d'entrée, mais c'est alors qu'ils voyaient nos deux « vieux » nains et un inconnu capturé par une bande d'orientaux bien armée et bien équipée. Tout de suite Orgim et sa banda pointèrent leurs armes sur les orientaux, puis Dondur les interrogea :

« Qui êtes-vous ?! Et pourquoi vous prenez en otage ces trois personnes !? »
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Message par Kibilturg Ven 24 Oct 2014 - 10:02

Tous ces événements, tout ce qui s'était passé à l'instant n'avait duré que quelques secondes, et pourtant de multiples imprévus avaient eu le temps de s'immiscer dans le déroulement des choses. Kibilturg, encerclé par une horde d'orientaux, et suite à un tremblement de terre, avait dégringolé du toit de l'auberge, et avait atterri au milieu d'une grande troupe d'orientaux. L'un d'entre eux l'avait capturé, et menacer de le tuer si le dunedain ne se rendaient pas à sa place. Garfor s'était présenté pour donner sa vie à la place, mais le dunedain, comme un homme d'honneur avait répliqué :

"Reculez vous maître nain, et cessez donc de dire des sottises, trop de sang a coulé sans raison pour qu'on en fasse l'addition du votre,  laissez moi faire maintenant."

Et alors étaient arrivés Orgim et sa troupe, ne sachant que trop peu de quoi il avait été question depuis le début de la soirée...

"Qui êtes-vous ?! Et pourquoi vous prenez en otage ces trois personnes !? Avait déclaré l'un d'entre eux."

A présent il y avait deux clans, d'un côté les orientaux, par lesquels Kibilturg avait été capturé, et d'un autre Garfor, le dunedain, et Orgim et sa troupe. Visiblement il était question d'un arrangement. Ce serait soit Kibilturg, soit le dunedain qui subirait le tranchant de la lame de l'oriental...


* * *


Le dunedain s'avançait vers une mort certaine, pensa Garfor, qui se releva avec l'aide de l'homme blessé. De par son parlé et de par sa tenue, l'on pouvait deviner qu'il provenait d'une famille relativement noble, noble de cœur du moins. Et pourtant gâcher une si belle vie ! La faire périr sous le tranchant de la lame d'un barbare serait une honte.

Le sang commençait à couler sur la gorge de Kibilturg. L'étreinte s'éternisait pour lui, et sa respiration devint de plus en plus haletante, comme s'il manquait d'air. Mais il ne bronchait pas... il regardait le dunedain en face de lui. Un homme de pitié, un homme de compassion, un homme de devoir, comme le serait un grand roi de sa race ! Malgré cela il était perdu et blessé. Personne ne sut à ce moment-là comment sauver sa vie. Une vie au bord d'un ravin, au bord de la fatale chute sans retour !

Kibilturg ne pouvait pas même parler, de peur de se faire égorger. Ses pieds et ses mains - libres malgré eux - ne lui servaient à rien. Alors il fit ce que tout le monde pouvait s'attendre à ce qu'il fasse : il se tut, et attendit. Garfor était muet, l'instant était si dur à soutenir. Le vieux nain à la barbe rousse réfléchit à la suite... le dunedain serait pris en otage par la troupe de barbares, et tout ceux-ci s'enfuiraient de l'auberge, comme un le prédateur s'en va après avoir capturé sa proie.

Une troupe de nain était arrivée entre temps. L'un d'eux avait posé une question, mais aucune réponse ne vint de quiconque. De nouveaux le silence s'installa, silence solennel durant lequel un homme devait se livrer à toute une horde de sauvages, afin de sauver une piètre vie. La vie d'un nain en détresse, la vie d'un vagabond - du moins à cette époque -, mais une vie malgré elle ! Car chaque vie compte pour qui est juste !

Mais Garfor ne put supporter d'attendre plus longtemps. Il céda à la colère, à la haine. Il courra et se jeta sur l'un des orientaux, sortit sa hache et lui asséna de multiples coups violents partout dans le corps. Il se risqua à lui trancher la main, et lui écraser la partie génitale, et à lui fendre le crâne, avec une folie incontrôlable. Tous restèrent figés devant cette action. Action qui s'apparentait à de la torture, ou même à de la charcuterie...
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Message par Chaak Telzalcan Sam 8 Nov 2014 - 9:26

HJ: Kibil je me suis permis de prendre pas mal de liberté par rapport à Garfor, si tu trouves que c'est trop, dis moi, je changerai  Wink


PNJ Ghanek


Le chef de la troupe orientale sentait que son geste avait eu l’effet escompté, l’autre nain et le rôdeur s’était immobilisé immédiatement et même s’ils étaient indignés, aucun d’eux n’osa bouger. De toute évidence le rôdeur avait un certain honneur comme l’avait espéré Ghanek. Suite à son discours, l’oriental vit là la chance d’avoir ce qu’ils étaient venu chercher, de provoquer ce code d’honneur avait mis le rôdeur dans une sale situation, il devait se livrer à ses bourreaux.

Alors que Ghanek attendait le dénouement de cet acte, une autre troupe de nains débarqua dans la taverne. D’où pouvaient-ils bien sortir ? Depuis quand le Val étaient-ils parcouru par autant de nains ? L’arrivée de cette troupe changea le rapport de force. Les nains étaient désormais en majorité, mais heureusement pour les orientaux, ils avaient un otage.

C’est alors que le compagnon du nain capturé se lança à l’assaut, peut être ragaillardit pas l’arrivée de ses frères ou simplement las de voir son compagnon sous la menace d’un couteau. Ce geste surpris tous les orientaux  et même Ghanek ne sut comment réagir face à tant de rage. Ce fut finalement un autre oriental, après que le nain se soit acharné, qui lança un couteau qui se planta dans la cuisse du nain et le fit stopper son acte de barbarie.

S’en était trop pour Ghanek, il venait de voir un de ses frères sauvagement attaqué et tué. Tout en gardant le couteau sous la gorge de Kibilturg, un autre oriental, celui qui avait lancé le couteau, vint poser le pied sur la cuisse de Garfor, enfonçant un peu plus la lame dans la plaie. Ce dernier poussa un gémissement de douleur et Ghanek profita de l’instant pour parler au rôdeur :

« Très bien vermine, voilà ce qu’on va faire : ça sera toi contre moi, aucun autre n’intervient et personne d’autre ne sera blessé, peu importe l’issue du combat. »

Ghanek était sûr de son coup, comme tout oriental, il se savait né pour combattre et affronter un rôdeur estropié ne serait pas bien compliqué. Après les nains pouvaient faire ce qu’ils voulaient, les orientaux disparaîtraient aussi vites qu’ils étaient apparus. Ils connaissaient le Val comme personne et à la faveur de la nuit, ils pourraient disparaître aisément.
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Message par Urkeuse Sam 8 Nov 2014 - 15:09

          Entre temps Ephalak puisa le peu de force qu'il lui restait et se dressa le plus droit et le plus haut possible comme l'aurait fait le tronc d'un solide arbre avant que ne lui soit asséné le coup fatal, celui qui le ferait se coucher à même la terre, spectateur de sa propre agonie. Il comprit alors qu'il était grand, non pas que la compagnie de nains  lui donne de fausses idées, ce n'était pas ce genre de grandeur dont il avait pris la pleine mesure. Ephalak observa les gens s'agiter, se taire et se renfrogner mais rien ne l'affectait plus, il lui semblait déjà goûter à la bise douceâtre de la mort. Les sens lui manquaient comme s'ils n'avaient jamais été qu'un voile d'illusions, autant de chimères qui l'avaient maintenu loin d'une réalité silencieuse, l'homme voyait au delà de la terre et de l'eau, il accueillait l'éternité avec calme.

     Là où il se trouvait l'air de la taverne paraissait davantage respirable, et humant ce qu'il croyait être ses dernières bouffées d'oxygène il avança tranquillement au devant du chef de meute, de l'oriental qui venait de prendre la parole avec l'accent détestable de son peuple barbare. Enjambant le nain mis à terre un simple regard suffit à faire lâcher prise l'oriental qui l'instant d'avant prenait un savant plaisir à piquer la jambe dudit nain. Ephalak bien que sévèrement blessé n'en restait pas moins un Dunedain des terres de glace, ses membres connaissaient la morsure du froid et avaient appris à porter l'épée par nécessité plus que par loisir, ce n'était pas là un adversaire à sous estimer, et la troupe d'orientaux l'avait bien compris. Arrivé en face de l'homme au teint de charbon  Ephalak fixa longuement les braises fumantes qui se trouvaient plantées de part et d'autre de sa face courroucée. Un silence comme la taverne n'en n'avait jamais connu de pareil s'installa parmi les querelleurs venus s'amuser du spectacle, ils devaient saisir tout l'enjeu du moment sans doute, et il était bien réel. Ephalak resta ainsi le temps qu'il estimait nécessaire, il savait qu'une fois la machine lancée rien ni personne ne pourrait plus l'arrêter, alors il guettait, attendait le moindre signe en sa faveur.

     La ruse le sauverait, pas ses talents d'épéiste, le premier coup devait  également être le dernier. Pour autant une méfiance le gagna à mesure qu'il scrutait l'ombre sur le visage de l'oriental, un sourire mauvais agitait ses traits, il jouissait sans doute intérieurement de sa victoire à venir, échafaudant coup bas sur coup bas dans sa soif de sang. Enfin Ephalak finit par prendre l'initiative et entama alors ses premiers mouvements, ceux qui détermineraient la suite des choses.

« Mon cœur se réjouit de tes belles paroles, oriental. Et ce serait là la fin de mes tracas si mon esprit ne couvrait pas d'une vilaine ombre ces promesses crachées contre le vent. Tu mens comme tu respires, essaie donc de garder l'infect poison au fond de ta gorge et tu verras qu'il deviendra miel et lait maternel. Tu réclames le duel par excès de confiance, ma jambe libre tu ne te serais certainement pas épuisé à de pareilles formalités, riposta Ephalak sans se détourner de l'oriental une seule fois, le ton à la fois mesuré et inquisiteur. J'accepte l'offre, mais n'espère pas me faire croire davantage que ce que ton visage laisse présager continua-t-il la mine résignée devant l'expression satisfaite de l'oriental. »

      Achevant sa litanie Ephalak jugea chacun des orientaux attroupés autour de leur chef de bande, ils paraissaient chacun à sa manière agités par l'annonce du duel à présent imminent, les deux partis s'étant accordés sur la question. Alerte aux bruits et aux mouvements le Dunedain contracta sa jambe gauche, le moment était venu, il le pressentait à l'haleine précipitée de l'oriental.
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Message par Chaak Telzalcan Lun 15 Déc 2014 - 16:33

HJ: pas trop de temps pour développer, je post pour vous faire avancer.

PNJ Ghanek


Le rôdeur avait acceptait le duel lancé par Ghanek, l’honneur et la droiture des rôdeurs du Nord n’étaient donc pas une légende. Pour l’oriental, Ephalak venait de se jeter dans la gueule du loup et cette soirée agitée allait bientôt se clore sur la victoire des orientaux. Le chef du clan se débarrassa du nain qu’il tenait encore sous la menace de sa lame en l’envoyant rejoindre son frère blessé. Ghanek ne se méfia pas des naugrims qui observaient le combat, il savait ce peuple droit et personne ne viendrait gâcher le duel.

Après le petit discours pompeux du rôdeur, l’oriental se jeta sur lui, le heurtant de son épaule lancée à toute vitesse. Il voulait déstabiliser son adversaire, le faire tomber au sol. Mais son attaque n’eut pas l’effet escompté et  Ephalak tint le choc, se redressant pour parer la prochaine attaque. Ghanek sûr de sa force et de sa supériorité se précipita sur le rôdeur l’étouffant sous les coups de tailles et d’estocs portés par sa lame arrondi caractéristique des orientaux. Les autres orientaux se mirent à crier, encourageant leur chef pour la victoire et se moquant du rôdeur.

« Vas-y Ghanek, tu vas en faire qu’une bouchée de cette vermine ! »
« T’en as affronté des dizaines plus forts que lui ! »
« Le Val appartient au Balchots ! »

Tous ces cris d’encouragements ne faisaient qu’envenimer Ghanek qui redoubla d’effort pour continuer ses assauts contre le rôdeur. Ses coups se faisaient de plus en plus puissants et ils venaient se heurter à la lame de son adversaire dans un tintement sourd. Mais le rôdeur était résistant et à user de sa force comme cela, le chef oriental allait rapidement se fatiguer. Il devait en finir au plus vite. Quant à Ephalak s'il ne trouvait pas rapidement la solution, il allait succomber sous la force de l’oriental.

Pendant ce temps les autres membres du clan commençaient à encercler le lieu du combat car sentant la victoire proche de leur chef, ils craignaient les représailles des nains. Ils guettaient particulièrement du coin de l’œil le nain blessé à la jambe et son ami que Ghanek venait de relâcher. Deux des orientaux dont celui qui avait poignardé le nain vinrent se poster à leurs cotés, leurs lames sorties.
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Message par Orgim Sam 27 Déc 2014 - 20:08

L'homme se faufila derrière la compagnie d'Orgim sans se faire repérer et il attaqua comme un lâche à coups de poignard dans le dos de Per. Cet homme était probablement l'un des voyageurs qui étaient venus se reposer dans la taverne et qui s'était battu contre les Orientaux. L'homme se faufila derrière la compagnie d'Orgim sans se faire repérer et il attaqua comme un lâche à coups de poignard dans le dos de Per. Notre ami s'effondra par terre par les coups de cet homme capuchonné. C'est alors, qu'Orgim regarda cet homme avec tant de mépris et avec une grande rage. Il sortit son arbalète le pointa sur cet homme et dit :

« Sale ordure ! Tu vas le payer ! »

L'homme capuchonné s'enfuit dès qu'Orgim le pointa avec son arbalète, notre rôdeur nain le poursuivit avec tant de rage contre cet homme qui a attaqué son ami comme un lâche que même un orque ne le fera pas. Taïn fit de même en sortant ces deux grandes haches et Dondur prit Per sur son dos et il suivit en courant ses amis qui poursuivaient cet homme. Encore une nouvelle fois, nos amis poursuivaient un homme capuchonné pour se venger de ce qu'il a fait. Alors qu'ils le poursuivaient, la compagnie s'éloigna de plus en plus de la taverne pour finir par arriver dans la forêt-noire après de très longues heures de poursuites. Puis c'est alors, que l'homme capuchonné poursuivit par nos amis tomba dans une grande crevasse et finit par mourir. Nos amis s'arrêtèrent près de la crevasse où ils virent le cadavre de cet homme. Qui était-il ? D'où venait-il ? Pourquoi a-t-il attaqué Per ? Pour une histoire de vengeance ? Ou il a eu un contrat dans lequel il devait tuer Per et tout le reste de la compagnie ? Mais la compagnie de nains n'en savaient rien.
Les nains avaient quitté la taverne et ils se trouvaient de cette histoire entre les Orientaux, le rôdeur dundain et les deux autres nains, mais cela ne les concernait pas. Cependant, Orgim voulait y retourner pour aller sauver le dundain et les deux autres nains. Mais c'était trop tard, le temps qu'ils reviennent le soleil se serait déjà levé et cette histoire se serait déjà finit. De plus, nos amis devaient s'occuper de leur ami blessé. La compagnie décida de partir et d'aller dans un village plus loin au sud, afin de permettre de soigner leur ami blessé.

Fin du rp pour Orgim
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Message par Kibilturg Ven 20 Mar 2015 - 9:20

HRP : allez, je vais relancer ce RP abandonné depuis un p'tit bout de temps !

Kibilturg courut au secours de Garfor, affalé dans un coin de l'auberge. Sa jambe transpercée était maculée de sang, le couteau de l'Oriental avait pénétré profondément la chair, et le coup de pied du barbare avait eu raison de son os. Le nain hurla de douleur, et Kibilturg pleura pour lui. Voir son ami ainsi, rien que pour l'avoir défendu, fit émerger en lui une rage immense. Il retira brusquement le couteau de la cuisse, et déchira un pan de sa cape, qu'il utilisa pour couvrir la plaie en la serrant beaucoup. Quand il eut bandé le membre sanglant de son ami, il se redressa, et observa la scène de duel entre le chef des Orientaux et Ephalak le Dunedain.

Ils avaient commencé à donner quelques coups, et déjà le combat s'intensifiait et devenait de plus en plus violent et acharné. Le Dunedain - bien que sa blessure l'empêcha d'utiliser tout son champ d'action - était précis et tactique, mais l'Oriental était fort, furtif, réactif et alerte. Il anticipait à l'avance les mouvements du Dunedain, mais celui-ci ripostait à chaque contre-attaque.

"Auraient-ils vécu plusieurs années de service dans une armée ?" se demanda Kibilturg, voyant les lames virevolter et repartir à l'attaque coup sur coup. Le groupe de nains d'Orgim s'était enfuit, mais on ne pouvait pas les en blâmer, c'était un combat désespéré. Des fois qu'Ephalak blesserait Ghanek, toute la horde d'Orientaux se jetterait sur ses ennemis et les taillerait en pièces. Cependant, bloqué dans un coin, Kibilturg observa un avantage pour lui et Garfor : le combat était le seul centre d'intérêt des personnes présentes, et les barbares semblaient ne point se douter que les nains puissent revenir à la charge.

Il s'approcha de son ami : "Garfor ! Chuchota-t-il, regarde, nous sommes à l'abri des regards nous pouvons nous enfuir !"

- Mais le Dunedain ? Nous le laissons à la merci d'une mort certaine !"

Kibilturg ne répondit pas, il se contenta de prendre son ami par le bras, de le soulever, et d'indiquer du doigt la petite fenêtre ronde qui donnait sur l'extérieur. "Il suffit de contourner le groupe des Orientaux, et de se glisser au-dehors..."

Garfor lui fit savoir qu'il avait l'air un petit peu trop confiant, et qu'il fallait qu'il se pose deux minutes, mais Kibilturg ne l'écouta pas et le traîna en silence, le long du mur de la taverne...

***

Tout s'était passé comme prévu, le combat des deux hommes avait dissimulé la fugue des nains, et ils se trouvaient à présent sous la petite fenêtre ronde - qui ne pouvait assurément laisser passer qu'un nain, un homme serait trop volumineux. Kibilturg ne perdit pas une seconde, il attrapa son ami par les aisselles, le souleva - il y mit beaucoup d'énergie - et le glissa au niveau de l'anfractuosité. Garfor, affaiblit par sa blessure, dut se faire aider pour atterrir sur le sol de l'extérieur. Kibilturg le suivit de prêt, et il sortit sans plus d'encombre. Seulement sa sortie ne passa pas inaperçue.

Un Oriental, curieux de ne voir plus qu'un seul ennemi à combattre, avait sondé l'auberge, et il n'y avait pas vu les nains. Il avait regardé derrière lui, et avait vu un pied se glisser par une petite fenêtre ronde. A présent il épiait les deux nains couchés sur l'herbe boueuse, un arc à la main, flèche encochée. Il visait Kibilturg, son crâne. Il décocha la flèche.

Kibilturg, accroupi, s'affala sur le sol, et par ce geste inattendu il évita la mort. Garfor, témoin de l'attaque éclair de l'Oriental, se précipita sur sa jambe valide, et fit un bond qui le fit atterrir sur son ami chanceux. Il dégaina l'une de ses haches et la lança sur la fenêtre, d'où l'Oriental venait de décocher une autre flèche. Cette fois-ci elle vint se hisser dans la plaie de la cuisse de Garfor, et, la blessure étant déjà creusée, la flèche s'enfonça encore plus profondément et vint pointer à l'autre bout de la jambe. Garfor hurla de douleur, ne pouvant réaliser, puis s'évanouit.

Kibilturg se releva en vitesse, dégaina sa hache et s'avança vers le tireur derrière la fenêtre, mais celui-ci avait une lame dans le crâne. La hache qu'avait lancé Garfor lui avait fendu le visage, et il s'écroula au pied des autres Orientaux à l'intérieur du bâtiment...

Vite, Kibilturg emporta Garfor loin de la taverne et le déposa sur l'herbe en déchirant un autre pan de sa cape. Puis il repartit au combat, pensant à l'infortune du Dunedain. Il se demanda comment avait-il fait pour ne pas encore être blessé, et si Ephalak n'était pas déjà mort. Dans ce cas il s'avançait vers la mort, et il valait mieux s'enfuir rapidement le plus loin possible. "Il y a quand même une chance que cet homme du Nord résiste !" Pensa-t-il, et il courut.

Arrivé au mur de l'auberge il prit appui sur l'estrade que creusait la petite fenêtre, se redressa, attrapa le rebord de la toiture et s'y glissa grâce à un grand coup de hache vers lequel il se tira. En haut, il courut sur le toit, et détermina par le son où le combat entre les deux hommes se déroulait. Quand ce fut fait, il creusa un trou avec son arme dans la toiture pour jeter un coup d'oeil - un trou assez large pour laisser passer un nain.

Quand il en eut assez vu, il se glissa dans le trou, tomba au milieu du combat - en écrasant par la même occasion un malheureux Oriental - et fit tournoyer la lame de sa hache pour semer la panique parmi ses ennemis. Beaucoup moururent fauchés.
Kibilturg
Kibilturg
Général des armées de Khazad-dûm

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Race: nain de Khazad-dûm
Possessions: un manteau noir et un pourpre, un gilet en cuir écarlate, une armure, une hachette, une pertuisane naine, une Urgrosh naine (dans sa réserve personnelle), une ceinture sertie de joyaux, et une longue pipe en hêtre peinte de noir
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