Chroniques d'Arda
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Une demeure bien étrange 232342Grandebannire



 
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 Une demeure bien étrange

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Simor
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MessageSujet: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptyMar 28 Oct 2014 - 17:37

La nuit venait de tomber sur le pays de Sauron, la pénombre avait recouvert le ciel pourtant déjà si sombre. Les activée qui se produisait en Mordor diminuait, mais ne disparaissait pas totalement, en effet Le Mordor est une terre ou il y a toujours du mouvement, on pouvait voir des feux de camp, entendre des bagarres, des cris, et d’autre bruit que l’on ne pouvait distinguer.

Simor était sur le chemin pour revenir à la grotte où il avait élu domicile avec Needa et Gubur. Simor s’était rendu plus loin dans les terres pour une affaire urgente qui concernait la réparation d’une partie de sa cuirasse, en effet elle avait subi quelque déflagration lors du dernier combat.
Sur le chemin, Simor fut interpellé par des bruits étranges qui semblaient venir du bout d’un sentier de terre. Piquée dans sa curiosité l’ourouk tendit l’oreille pour essayer de discerner l’origine de ces bruits, après quelque instant, les bruits recommençaient.

*il me semble que ce sont des cris de chien ou des grognements plutôt, peut être une meute *

Simor de nature curieuse, voulait en savoir plus, ignorant la peur, car oui c’est un concept qui n’existe pas cher les guerrier ourouk, Simor s’enfonçait dans la nuit en empruntant le sentier de terre, le guerrier ne savait pas du tout ou ce chemin conduisait, d’ailleurs il n’avait jamais remarqué qu’il y avait un chemin à cet endroit-là.
Après un court moment de marche, Simor perçu une grande forme dans le noir, Simor s’arrêtait un instant afin de s’assurer que ça ne soit pas une menace, il pouvait discerner les contours d’une étrange bâtissent, elle semblait vielle, mais habiter.

*Qu’est-ce que ça fait là ça ? Je n’avais jamais remarqué cette habitation, enfin s’il y a bien des occupants…. Ah oui, je peux percevoir une lueur qui provient de l’intérieur, qui peut bien habiter pareil endroit ? *

Simor s’avançait en direction de l’habitat, mais il remarquait vite qu’il n’était pas seul, des yeux le guettait dans la nuit, Simor percevait des ombres, et il se rendait compte, que c’était plusieurs chiens qui se mettait à grogner au fur et à mesure que l’ourouk se rapprochait de la bâtisse.

*Des chiens ? Surement qu’ils appartiennent au maitre de ces lieux, sinon il m’aurait déjà sauté dessus, intéressant tout cela*

Mais ce n’était pas les seules créatures qui rodait, Simor pouvait aussi voir, a ce qui ressemblait a des corbeaux, certain volait en traçant des cercles au tour de la maison et d’autre était perchée sur le toit, guettant les moindre fait et geste de l’ourouk.

Simor, sentit que quelque chose n’était pas clair ici, quelque chose d’étrange. Simor était désormais à la hauteur de la porte, il attendait comme si quelque chose devait se produire, derrière lui, les chiens grognaient et se rapprochait tout doucement à pas de loups. Simor se décida tout de même à frapper à la porte, une coutume humaine et qui lui parut étrange d’appliquer. Simor venait de frapper trois fois la porte, maintenant il était dans l’attente.
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Mordren Magdar

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MessageSujet: Re: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptyMar 28 Oct 2014 - 18:44

Comme en tout temps il fait sombre, autour de la demeure de Mordren Magdar. La lune perce les nuages au-dessus de la plaine et de la cité abandonnée. Mais sa lumière ne pénètre pas l'édifice empli de ténèbres toujours croissantes. Le vent au-dehors fait claquer violemment les volets des rares petites fenêtres de l'habitation. Il souffle sur les murs, tel un féroce démon. A l'intérieur, les flammes jaillissent de l'âtre. Et la lumière du feu traverse les fenêtres pour venir se refléter sur le sol noir et boueux de l'extérieur. Les crépitements du bois brûlé ont toujours fasciné Mordren. Ils montrent que le bois souffre, se craquelle, se noircit et se blanchi de douleur.

Les ronces ont envahi le bâtiment, elles ont pénétré les murs, et toujours se faufilent au travers des obstacles. La mousse recouvre le toit, et recouvre les parois. L'endroit paraît mort, mais tant de vies s'agitent à l'intérieur. De temps en temps l'ont peut observer, si nos yeux transpercent l'obscurité, une araignée rentrer dans la faille d'une poutre ou tisser sa toile ; un chat noir dans un panier, ou à l'écoute de la fenêtre. Des corbeaux sont constamment juchés sur les perchoirs quels qu'ils soient, et de gros chiens féroces gardent l'entrée calmement.

La demeure de Mordren s'apparente à un petit manoir, et tout ce que cela implique. la peur, l'angoisse, les portes qui grincent, le bois qui craque, et les êtres étranges qui apparaissent dans l'ombre de la nuit. Il y a des miroirs un peu partout, qui déroutent et perdent les intrus, et les conduisent au supplice et à la mort... Mordren.

Mais Mordren ne joue pas à chat avec de ridicules jeux de miroirs, bien que cela l'amuse dangereusement. Il préfère admirer le feu dans l'âtre, feu qui disperse, qui décompose, qui consume, qui désintègre, tout comme lui. Et c'est ici qu'il est, le numénoréen noir, cette nuit-là. Devant les flammes, à aiguiser un vieux couteau rouillé. Bi-djii se réfugie sur son épaule, et Mordren le caresse doucement. Puis le petit lapin disparaît dans l'ombre, et le maître des lieux commence à somnoler.

Mais il suffit d'un craquement, d'un son inconnu ou improbable, pour le rendre alerte et vif. C'est la porte, elle a tremblé. Elle semble même avoir été frappée, à cette heure de la nuit. Les chiens grognent au-dehors, Mordren l'entend, le sent. Puis il disparaît. Il s'est volatilisé, signe de l'avenir funeste de celui qui ose déranger son sommeil. Il laisse la porte ouverte, pour que l'intrus puisse pénétrer tranquillement sa demeure, et il attend, dans son obscure cachette, que sa proie tombe dans son piège si malicieusement tendu...
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MessageSujet: Re: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptyMer 29 Oct 2014 - 1:07

Il fallut un court instant entre le moment ou Simor avait frappée a la porte et le moment ou c’elle si s’ouvrait, Simor était étonnée, car personne n’était là pour le recevoir, en effet la porte était bien ouverte, mais il ‘n’y avait personne a l’intérieur.

*Voilà qui annonce les problèmes*

Simor hésitait fortement a rentré, il avait flairé le danger, il venait de jetée un rapide coup d’œil derrière lui, les chiens n’étaient plus très loin et leur grognement se fessait de plus en plus fort. L’ourouk avait pris la décision de rentré, il franchissait donc le seuil de la porte et pris soin de fermer c’elle ci tout en restant face à l’intérieur de la pièce, elle était sombre, éclairer par un feu qui brulait dans l’âtre.

Simor ne perçut rien, mais il y avait quelque chose ici, un mal qui rodait, et Simor le sentait, après tous, c’est une créature des ténèbres lui aussi. Tel un guerrier en alerte, Simor avait dégainé son épée, car il avait senti une odeur. Simor prit la parole d’une voix dure et féroce :

“Qui que tu sois, tu ne peux te cacher éternellement dans l’ombre, je sais qu’il y a quelqu’un ici, et tu n’es pas un démon, car ton odeur te trahit, tu es un être pourvu de chaire, si tu ne te montre pas, je jure qu’elle sera tailladée et je la gouterais avec plaisir."

Espérant que cet avertissement dissuaderait l’occupant de l’attaquer depuis l’ombre, car le guerrier aux yeux bleus n’aimait pas quand son adversaire était furtif. Simor n’avait d’autre choix que d’attendre et de ne pas explorer les lieux, car il se préférait dos a une voie close, c’était plus stratégique en vue du combat qui allait surement ce passée. Simor écoutait chaque bruit, guettait le moindre signe traitre de la présence du propriétaire. L’ourouk se postait en mode offensif, il contractait ces muscles saillants et commençait à pousser des grognements féroce, Simor était prêt pour toute éventualité, tel un guerrier ourouk, il n’avait aucune peur et il savait qu’il n’était pas le bienvenu en ce lieu.
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MessageSujet: Re: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptyMer 29 Oct 2014 - 13:47

"Qui que tu sois, tu ne peux te cacher éternellement dans l’ombre, je sais qu’il y a quelqu'un ici, et tu n’es pas un démon, car ton odeur te trahit, tu es un être pourvu de chaire, si tu ne te montre pas, je jure qu’elle sera tailladée et je la goutterai avec plaisir."

Ces paroles naïves et insouciantes amusèrent le maître des lieux. Il gloussa dans l'obscurité, et les ricanements se répétèrent dans l'ensemble de la bâtisse, si bien que l'Ourouk ne put savoir d'où ils venaient exactement. Les murs tremblèrent un petit peu, quand les gloussements se transformèrent en rire machiavélique, et de la poussière dégringola des murs pour venir se poser sur les cheveux épars de l'intrus. Mordren dit, comme savourant ses propres paroles, des paroles sifflantes dont l'écho se fit entendre partout :

"Tu ne pourras échapper au fléau qui s'abat sur toi. Tu es à présent voué à être traqué, retrouvé, et emmené... nous verrons ce que l'on fera de toi quand ton angoisse atteindra son paroxysme !"

Et là la porte derrière l'Ourouk se ferma brusquement, dans un claquement strident et angoissant. Tant de fois il avait répété ces phrases, ces mots, autant de fois qu'il avait jeté au-dehors de nouveaux cadavres. Et pourtant il aimait encore les répéter, comme si ce n'étaient que les derniers mots qu'il connaisse. Puis Mordren, comme animé d'une nouvelle folie, d'une nouvelle joie obscure, décida de jouer au miroirs avec sa future victime. Dans un coin, au deuxième étage, il disposa les miroirs de bonne manière. Il les dépoussiéra, et le son de ces mouvements créa un bruit étrange et apeurant qui traversa toute la demeure. Le bois craqua, et les animaux, tout aussi enjoués que Mordren à terroriser, s'agitèrent...

Une grosse masse noire et poilue atterri sur la face de l'intrus. Une énorme araignée urticante se mouvait dans le noir, et commençait à se promener sur le corps de sa proie. Elle se glissa sous son bras, autour de son coups, dans ses habits salis, et en sortit au niveau de ses jambes, pour remonter aussi rapidement qu'elle était tombée. Puis, au niveau de la cuisse de l'Ourouk, elle mordit violemment et piqua. Puis quand tout fut accompli, elle glissa au sol et s'éloigna furtivement. Le poison de l'araignée donnait frissons, hallucinations et douleurs à l'empoisonné, et Mordren avait du, durant sa solitude, subir cela pour pouvoir apprivoiser le monstre. Mais à présent rien ne pouvait plus le toucher, toutes les petites bêtes œuvraient à sa protection, et formaient un rempart d'horreur et de douleur face à l'intrus...

Des blattes, en grand nombre, s'échappèrent des coins des murs, sorties par d'étroits trous. Elles envahirent les murs, soudain, et ceux-ci devinrent noirs comme la terre du Mordor, et le son de leur déplacements ressemblait à celui de l'enfer. Puis elles coururent sur le sol en s'approchant de l'Ourouk. Dans le même temps un grand vent, venu des courants d'air manipulés par Mordren, éteint le feu brusquement, et la bâtisse fut plongée dans l'obscurité totale, et l'Ourouk dans un calvaire sans fin...
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MessageSujet: Re: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptyMer 29 Oct 2014 - 15:53

Une voix perfide, sournoise voir sadique retentissait tout autour de Simor.

"Tu ne pourras échapper au fléau qui s'abat sur toi. Tu es à présent voué à être traqué, retrouvé, et emmené... nous verrons ce que l'on fera de toi quand ton angoisse atteindra son paroxysme !"

Simor venait d’écouter ce que la voix avait à dire, cela ne l’impressionnait pas, combien d’ennemis l’avaient menacée autrefois et qui sont mort à présent.

Le guerrier n’eut pas le temps de bien comprendre ce qui se passait, il entendit un bruit, un craquement, s’en suivit d’une chose auquel l’ourouk ne s’attendait pas, il fut, apparemment, attaquer par une araignée, Simor savait que c’était l’une de ces créatures sournoises, car il avait senti une douleur au niveau de la cuisse, il savait que c’était une piqure ou morsure d’araignée, il avait déjà eu à faire avec ces bestioles.

Sa jambe lui faisait mal, il ne céda pas, il connaissait la douleur et savait que le poison n’allait pas tarder à agir, il était déterminé à ne pas flanchée. Mais apparemment ça n’était pas fini. Car dans l’ombre se préparait quelque chose.

* Il joue avec moi ce maudit pleutre ! Quel nouveau maléfice me réserve-t-il encore ? Il faut que je le fasse sortir de son trou !! Mais qu’est-ce qui sort du mur ? *

Des blattes par millier sortaient des murs, ils commençaient à ramper en direction de Simor, celui-ci ne savait pas comment réagir face à cette attaque des plus improbable, si on pouvait qualifier cela d’attaque. Il attendait, mais ne céda en aucun cas à la peur, et puis d’un coup, le feu qui brulait dans la cheminée venait de s’éteindre sous l’effet d’un coup de vent. Simor prit une voix enragée et lourde de colère :

"lâche, voilà ce que tu es ! Tu laisses le travail à tes bestioles, tu n’es pas capable de m’affronter en face, viens, viens te battre comme un guerrier et arrête de te cacher derrière tes animaux de compagnie, tu es un fourbe qui que tu sois, je ne mourrais pas de cette façon ridicule, seul une lame et un guerrier peuvent m’ôter la vie, sache que je suis un ourouk et j’ai l’impression que tu ne sais pas à quelle race tu as affaire !!"

À l’instant où Simor venait de finir ces paroles,malgré l'obscurité, il avait décidé de charger, à présent, il fendait l’air avec son épée tout en poussant des cris de guerre et en écrasant les blattes dont il ne se souciait plus.

"À mort !!! Je te trouverais et tu ramperas bientôt avec tes maudit blattes"
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MessageSujet: Re: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptyMer 29 Oct 2014 - 17:34

"lâche, voilà ce que tu es ! Tu laisses le travail à tes bestioles, tu n’es pas capable de m’affronter en face, viens, viens te battre comme un guerrier et arrête de te cacher derrière tes animaux de compagnie, tu es un fourbe qui que tu sois, je ne mourrais pas de cette façon ridicule, seul une lame et un guerrier peuvent m’ôter la vie, sache que je suis un Ourouk et j’ai l’impression que tu ne sais pas à quelle race tu as affaire !!"

Ourouk ? Mordren se souvint. Une race rare dans la région, qui est plus résistante et plus intelligente que l'orc, mais non moins sauvage et meurtrière si ce n'est plus. Cela intrigua le maître des lieux, qui, rarement dérangé par de telles énergumènes, décida de déformer le plan initial, d'autant que l'intrus avait touché un point faible de Mordren. En effet ce dernier se cachait dans l'ombre derrière ses animaux, et il ressentit tout à coup de la pitié pour lui-même. Alors il descendit les escaliers grinçants menant au deuxième étage, et le bruit ainsi créé retentit dans tous les recoins, comme chaque son en cette demeure. Puis il y eu un grand silence, et l'Ourouk, exaspéré s'écria :

"À mort !!! Je te trouverais et tu ramperas bientôt avec tes maudites blattes"

Alors en une fraction de seconde le feu fut rallumé, et les flammes jaillirent de l'âtre si rapidement, que l'on eu cru qu'un éclair avait transpercé le "manoir". Mordren apparut aux yeux de l'intrus assis sur un fauteuil devant l'âtre, à alimenter le feu doucement. Et la silhouette obscurcie par l'ombre d'un petit lapin blanc se dessina brusquement sur son épaule. Les blattes, apeurées par la lumière soudaine, s'éloignèrent tout à coups, pour disparaître dans les coins des murs alentours. Il y eut un silence, mêlé aux crépitements du feu dans l'âtre. Et le vent au-dehors sifflait tel une truie que l'on égorge. Puis, de sa grosse voix on ne peut plus grave et rauque, Mordren dit calmement :

"Je sais bien que cela n'est pas dans les coutumes de votre race, mais je vous invite à vous asseoir sur le fauteuil au côté du mien. Il est confortable, vous y serez bien installé."

Puis Mordren retira le large chapeau noir qu'il tenait sur le crâne, et le pendit à un bras du fauteuil. De rares cheveux blancs, gris et noirs glissaient longuement vers son manteau, et semblait pouvoir s'arracher à son cuir chevelu à tout moment. Puis lentement il tourna la tête vers l'Ourouk, et ses yeux faisaient peine à voir. Il avait un regard vide, et qui pourtant signifiait tant ! Il pleurait presque, et ses yeux devenaient presque rouges de sang. Il suppliait du regard, comme un chien battu, puis son regard se porta sur le feu, et là il rajouta :

"Je ne veux pas faire de mal, mais il est mort... je ne peux faire autrement !"

Mais il tira de nulle-part un grand couteau rouillé, recourbé en bout de lame. Puis il mit sa main gauche devant les flammes. Le sang coulait à flot, il s'était tailladé la main, et une grande coupure parcourait l'ensemble de la paume, coupure qui semblait avoir été moult fois ré-ouverte. Puis il approcha sa main d'une poutre noircie par le feu, et la posa dessus quelques secondes pour l'en retirer rapidement. A présent sa paume ressemblait aux cadavres de ses victimes...
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MessageSujet: Re: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptyVen 31 Oct 2014 - 23:24

Alors que l’ourouk était lancé dans sa charge hargneuse, le feu venait de se rallumer, fessant fuirent de la sorte tous les blattes qui voulait s’en prendre à Simor. Mais la lumière avait révéler autre chose, un étrange personnage, avec un style vestimentaire que l’ourouk n’avait jamais vu en Mordor, la lumière du feu avait fait aussi apparaitre une créature peux commune dans les terres noires, un lapin blanc qui était perché sur l’épaule du propriétaire, celui si était assis dans l’un des fauteuils près de l’âtre. Il venait de prendre la parole, quand à Simor il ne comprenait pas trop ce qui se passait.

"Je sais bien que cela n'est pas dans les coutumes de votre race, mais je vous invite à vous asseoir sur le fauteuil au côté du mien. Il est confortable, vous y serez bien installé."

*Qu’est-ce qui se passe ? Je ne comprends rien, ils se jouent de moi ? Quels mauvais coups me réservent-ils encore ? Il y a un instant ces créatures étaient sur le point de me tuer et maintenant il veut que je prenne place à ces coter ? *

L’étrange hôte venait de retirer son chapeau, et regardai Simor, ces yeux avaient quelque chose de peux commun, mais l’ourouk ne pouvait pas déterminer quoi que ce soit avec la faible lueur que procurait le feu de bois. L’étrange propriétaire venait de détourner son regard vers le feu et continuait dans sa lancée :

"Je ne veux ne pas faire de mal, mais il est mort... je ne peux faire autrement !" il venait de dégainer un couteau de nulle part pour venir s’entailler la main et faire couler le sang sur le feu.

Simor ne comprit pas un traitre mot de ce que l’hôte venait de dire, et ne comprenait pas non plus pourquoi il avait fait un geste si dénué de sens. Le guerrier avait une folle envie d’étriper le personnage, mais comme le combat n’était plus engagé, cela était passible de mort par les autorités du Mordor si Simor venait à tuer le propriétaire, Simor serait surement accusé de meurtre, il prit donc la sage désistions d’aller s’assoir. Il se déplaça donc avec difficulté, car la morsure de l’araignée lui avait causé des dégâts, donc tout en ravalant sa colère et sa haine il alla s’assoir, Simor prit la parole :

"Avant de parler, tu me donnes l’antidote contre le poison de ta foutue araignée et puis après j’ai beaucoup de questions à te poser l’homme étrange, quel est ton nom ?"

Simor avait de la haine il n’en revenait pas qu’il parlait à présent avec celui qui un peu plus tôt voulait sa peau, cela lui paraissait complètement illogique, mais il y avait une chose dont Simor était sûr, c’est qu’il aurait toujours de la rancune, mais il se retenait de ne pas enfoncer ça lame dans la tête de son agresseur. Simor avait déposé son épée contre le siège et attendait la réponse de l’étrange personnage avec doute et colère.
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MessageSujet: Re: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptyLun 3 Nov 2014 - 20:00

"Avant de parler, tu me donnes l’antidote contre le poison de ta foutue araignée et puis après j’ai beaucoup de questions à te poser l’homme étrange, quel est ton nom ?"

Mordren ne dévia pas du regard, toujours autant fasciné par la force et le pouvoir dévastateur et silencieux du feu dans l'âtre. Mais, de sa grosse voix grave et rauque il parla :

"Je n'ai jamais prononcé mon nom depuis bien longtemps, et je commençais à l'oublier, mais je me nomme Mordren Magdar. Et il n'y a pas d'antidote contre le poison de l'araignée. Tu risques d'être victime d’hallucinations, de vertiges et de fortes douleurs, mais c'est tout. Elle n'est pas extrêmement dangereuse, elle fait peur pour certain, c'est tout. Elle se nomme Vénéna, je l'admire tout particulièrement."

Puis il tourna la tête vers l'Ourouk en penchant la tête étrangement. Il continua :

"Et toi dis-moi, quel est ton nom ? Il est vrai que je ne perd généralement pas mon temps à prendre le nom de mes victimes, mais tu m'intéresse tout particulièrement. Tu es vraisemblablement le premier de ta race qui succombera à mes supplices...

"Et... qu'est-ce qui t'a poussé à venir à ma rencontre ? La mort attire tant les passants ?"


Là Mordren détourna le regard, et regarda sa main ensanglantée. Puis il se rendit compte à cet instant que toutes ses manières de faire étaient devenues hors de sens. Il comprit à cet instant que ses victimes ne le comprendraient jamais, et cela commença à l'inquiéter fortement. Il angoissa intérieurement, puis commença à trembler. Puis il s'arrêta, se posa, et fixa Simor profondément :

"Il est mort, et je considère qu'aucun être ne mérite la vie à sa place. Voilà pourquoi je suis fou. Voilà pourquoi je tue, je fais du mal sadiquement. Mais je me souviens d'une chose tout les jours, je ne dois pas tuer sans souffrir en même temps que ma victime, alors à chaque fois que je tue, je me tranche la paume de la main avec ce couteau. Comprends-tu ?

"Non tu ne comprend pas, je suis incompréhensible... mais explique moi ! Pourquoi te dis-je tout cela alors que tu ne reviendra jamais venir me voir ? Tu rentrera chez toi, ou tu pourrira dans les ruines qui entourent ma demeure, pourquoi est-ce que j'agis comme ça tu dois pouvoir me l'expliquer !

"Dans tous les cas il faut que tu saches quelque chose. Je prête particulièrement attention à l'apparence de mes victimes. et tes yeux m'ont intrigué, pourquoi es-tu comme cela ?"


Puis Mordren se ressaisit de son grand chapeau, et le déposa sur sa tête meurtrie. Puis il attendit...
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MessageSujet: Re: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptyMar 4 Nov 2014 - 1:57

La conversation devenait de plus en plus étrange, mais elle se poursuivit tout de même, car l’ourouk, bien que déçu, ne pouvait pas tuer celui qui l’avait agressé pour étancher sa soif de sang. Donc il continua d’écouter l’étrange personnage qui regardait le feu comme si celui-ci avait une âme.

"Je n'ai jamais prononcé mon nom depuis bien longtemps, et je commençais à l'oublier, mais je me nomme Mordren Magdar. Et il n'y a pas d'antidote contre le poison de l'araignée. Tu risques d'être victime d’hallucinations, de vertiges et de fortes douleurs, mais c'est tout. Elle n'est pas extrêmement dangereuse, elle fait peur pour certains, c'est tout. Elle se nomme Vénéna, je l'admire tout particulièrement."

*Pas d’antidote ? Il se fou de moi, je vais lui arracher la tête, pas grave, j’ai été entrainé pour résister un maximum au poison, bien que celui-ci mes encore inconnu.*

Mordren Magdar, l’ourouk n’avait jamais entendu parler de ce personnage sinistre et pourtant cela fessait un bout de temps que Simor parcourait le Mordor. De plus en plus intriguer par la personne qu’il était, il continua de l’écouter, celui-ci avait tourné la tête dans la direction du guerrier et reprit la parole

"Et toi dis-moi, quel est ton nom ? Il est vrai que je ne perds généralement pas mon temps à prendre le nom de mes victimes, mais tu m'intéresse tout particulièrement. Tu es vraisemblablement le premier de ta race qui succombera à mes supplices..."

"Et... qu'est-ce qui t'a poussé à venir à ma rencontre ? La mort attire tant les passants ?"

*il n’est pas au courant de cette maudite loi en vigueur en Mordor ?*

Mordren détourna le regard, et Simor perçut que quelque chose le troublait, il tremblota un court instant avant de revenir calme, puis il continua à parler de sa grosse voix.

"Il est mort, et je considère qu'aucun être ne mérite la vie à sa place. Voilà pourquoi je suis fou. Voilà pourquoi je tue, je fais du mal sadiquement. Mais je me souviens d'une chose tous les jours, je ne dois pas tuer sans souffrir en même temps que ma victime, alors à chaque fois que je tue, je me tranche la paume de la main avec ce couteau. Comprends-tu ?"

"Non tu ne comprend pas, je suis incompréhensible... mais explique moi ! Pourquoi te dis-je tout cela alors que tu ne reviendra jamais venir me voir ? Tu rentrera chez toi, ou tu pourrira dans les ruines qui entourent ma demeure, pourquoi est-ce que j'agis comme ça tu dois pouvoir me l'expliquer !"

"Dans tous les cas il faut que tu saches quelque chose. Je prête particulièrement attention à l'apparence de mes victimes. et tes yeux m'ont intrigué, pourquoi es-tu comme cela ?"

*Quoi ? Je comprends rien, que veut-il dire, ha la dernière question je l’aie comprise, cette énergumène me donne mal au crane*

Mordren venait de remettre son chapeau et semblait attendre la réponse de Simor, le guerrier jugea bon de prendre la parole, il commença donc :

"Tu es un personnage bien étrange Mordren, d’abord tu m’attaques, tu me menaces et puis tu commences à discuter avec moi, je ne saisis pas bien tes intentions à mon égard !!" Simor marqua une courte pause et reprit "je vais répondre a tes question, tout d’abord je me nome Simor, pisteur du Mordor et j’appartiens a la fière race des ourouk-hai, connait tu cette race ?"

Simor avait toujours une grande fierté a parlé de sa race, le fait de discuter sur celle si lui permettait d’oublier toute sa haine et sa cruauté sanguinaire.

"Je ne suis pas attiré par la mort, bien qu’elles ne me fassent pas peur, je suis juste curieux, je n’avais jamais vu cette maison et je ne t’avais encore jamais vu non plus, si tu oublies ton nom c’est que tu dois être ancien."

Simor regardait a présent son hôte avec un regard inquisiteur "je n’aie pas bien saisi ce que je devais t’expliquer, tu es certes fou, et je ne peux te tuer, car il y a une loi en vigueur qui m’empêche de commettre un meurtre, car oui c’est une situation de meurtre si je te tue maintenant, car nous somme pas en combat j’aurai bien fait de t’égorger avant  !!"

Au moins les choses étaient claires !! Simor répondit à la question des yeux bleus avec une certaine voix mystérieuse

"Quant à mes yeux je ne sais pas la raison pour laquelle ils sont bleus, les anciens de ma horde disent que c’est parce que je suis plus intelligent, mais je n’en crois pas un mot, je pense jusque que ce n’est rien d’autre que pure folie de tenir de tel propos. J’ai moi-même des questions à te poser. Pour quelle raison tuer les gens de cette façon et pas en duel ? Je ne comprends parfois aucun de tes actes ou mêmes paroles" Simor contemplait l’individu dans les yeux "pourquoi es-tu vêtu avec ces étranges chapeaux ?"

Ensuite Simor regarda le lapin avec apetti et dit à haute voix : "c’est pour le manger plus tard que tu le gardes ?"
Simor ne se rendit surement pas compte de la portée de ces dernières paroles, mais pour lui le concept d’un animal de compagnie est totalement banni de son univers.
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Mordren Magdar

Mordren Magdar
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Race: Numénoréen noir
Possessions: Une étrange maison obscure, quelques animaux bizarres...
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MessageSujet: Re: Une demeure bien étrange   Une demeure bien étrange EmptySam 15 Nov 2014 - 10:09

"C'est pour le manger plus tard que tu le gardes ?"

Cette question éveilla en Mordren un élan de rage et de folie qu'il ne pu contenir dans sa totalité. Il se leva, tremblant, de son fauteuil et tourna brusquement la tête vers l'Ourouk. Voyant l'être immonde qu'il avait devant lui, Mordren fut envahit de sombres pensées. Il se remémora la mort de Shurgon, tous les visages de ses précédentes victimes. Un sourire apparut sur son visage, et les animaux aux alentours se recroquevillèrent dans leurs antres. Les membres du Numénoréen noir tremblaient comme s'il eut été traversé d'un grand froid. Puis plus rien.

Mordren avait fait un grand bond, et il s'était emparé d'un outil qui lui permit, en une fraction de seconde, d'éteindre le feu. La pièce était plongée dans un silence mortifère. A présent aucun son ne pouvait venir hanter les oreilles alertes de l'Ourouk. Puis un rire sarcastique transperça la vaste demeure obscure, un rire toujours aussi moqueur et fou ! D'un coup le rire se rapprocha de l'intrus, puis un autre il fut assez loin pour que l'on ne l'entende plus. Il allait et venait, comme si emporté par le vent, il se promenait dans la maison. Mais Mordren en eut bien vite mare, et il se décida à jouer un petit peu plus sadiquement, sans toutes ces "manières" stupides qui amènent la peur. Le rire se stoppa net, et l'écho retentit encore une fois avant de disparaître.

Une lampe à huile, pendue au plafond mais éteinte, dont la chaîne se brisa, vint s'éclater sur le sol poussiéreux. Des dizaines de petits morceaux s'éparpillèrent dans le noir, et l'huile contenue dans le récipient se répandit dangereusement. Puis une flèche, comme enflammée, éclaira un couloir au devant de l'Ourouk. Mais cette flèche, rapide comme un éclair, vint se planter dans les débris et mit feu à l'huile. Les flammes se répandirent si rapidement que les pieds de l'intrus auraient pu être enflammés sous peu. Seulement, par chance, le trajet de l'huile n'avait pas décidé d'en finir si vite avec la nouvelle victime du maître des lieux. De simples flammes pour effrayer, des flammes pour montrer à l'intrus que la chasse reprenait.

Mordren avait ressentit un instant une sensation de faiblesse face à l'étranger. Mais ces yeux bleutés dans l'obscurité rayonnaient en son esprit comme une énigme, un symbole qu'il avait voulu déchiffrer une minute auparavant. Seulement maintenant, sans doute par jalousie mais aussi par peur, il voulait s'en débarrasser. Il haïssait cet étranger qui avait osé insulter Bi-Djii de lapin à viande. Il le haïssait pour sa différence et pour l'incompréhension qu'il causait dans son esprit. Alors c'était là sa cible à présent, les yeux : une cible des plus amusantes pour un jeu de miroir, car il désirait au fond de lui, prouver à son adversaire que ses propres yeux allaient le rendre fou, et allaient être la cause de sa mort atroce.
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Une demeure bien étrange
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