#FlashBack - Par les voyages je vis [PV : Aegnor ]

Le temps était une chose étrange qui changeait les gens. Plus le temps passait plus les gens comprenait les choses et changeait de manière de voir, de vivre. C’était une chose qu’Alionor avait compris sur les 20 ans de mercenariat qu’elle avait derrière elle. Une chose étrange et simple pourtant. Elle durant 20 ans, elle avait changé, elle avait appris a vivre et a regarder le monde derrière son capuchon noir, laissant une lueur verte se voir dans l’ombre. L’ombre verte de ses yeux, des yeux vident et impassible, calme et presque froid. Ce n’est pas que la jeune femme n’avait pas de cœur, c’est simplement que la vie qu’elle avait, la vie qui était passé, lentement, jour après jour ne lui avait laissé aucun répits.

Si l’on devait expliquée les changements d’esprit de Alionor Alix, mercenaire de son Etat nous dirions que la liberté avait finis simplement par être le fin mot de ses ambitions, ce n’était plus un métier, c’était plus un moyen de vivre et de survivre – bien que l’argent rester une de ses motivations – mais un moyen de mettre des distance entre elle et les couronnes, entre elle et les guerres. Un moyen de voyager de parcourir les terres de découvrir les paysages splendides et l’immensité de la terre . S’éloigner des hommes et ne construire aucun lien afin d’être simplement ce qu’elle aurait du être : Une femme.

Malheureusement le cour des choses en avait décider autrement bien qu’elle voyageait il lui arrivait de rencontré des gens, et de parlé avec eux. C’était ce qui la faisait vivre après tout. Néanmoins, son métier lui avait forgé un cœur de pierre et une distance avec autrui a toute épreuve. Elle devait après tout, être capable d’ôté une vie sans arrière pensé. Ce n’était jamais pour elle qu’elle travaillait. Bien qu’elle choisisse ses clients et la méthode pour tuer quelqu’un, il n’en restait pas moins que parfois, si elle avait eu un cœur, elle se dirait que cela est mal. Chaque vie n’a pas de prix, pourtant pour elle, elle en avait.

Alionor était assise sur une branche d’arbre à l’orée de la forêt noir, le capuchon de sa toge baissé, laissant voir son visage long, fin, un visage féminin. La nuit était en train de tomber lentement sur l’étendu massive de la forêt assombrissant. Pourtant, le ciel, lui au crépuscule du jour se colorait de diverse couleur. Que de couleur et tant de beauté dans une infimité de chose. Des couleurs tellement douce et belle un rouge sang, un rouge feu, du topaze, un mélange de diversité. Alionor Alix remit son capuchon noir sur sa tête, recouvrant son visage d’ombre a ce moment la elle redevint l’homme en noir, tel que certaine personne l’avait surnommé. Sautant d’un pas souple et silencieux elle se laissa tomber sur le sol atterrissant sur la pointe des pieds. Regardant autour d’elle, elle souffla plus doucement, posant un genou à terre, fermant les yeux elle se releva et calma les battements de son cœur. Quelque chose était étrange. Quelque chose … Mais quoi ? Peu rassuré elle posa sa main sur la garde de son épée et marcha lentement mettant a profit ses talent de pisteuse.

Elle marcha un moment a l’orée de la forêt noir. Elle savait que c’était une mauvaise idées de rentrée a l’intérieur pourtant malgré son côté réfléchit elle ne pu s’empêcher de rentrée a l’intérieur n’allant pas très en profondeur empruntant un sentier, faisant un attention a ne pas faire craqué les branches d’arbre sur le sol et fait bruissait les feuilles. Soudain elle s’arrêta en alerte, faisant crisser l’acier de sa lame en la sortant de son fourreau, elle tourna sur elle-même. Sa respiration quasi-coupée, stresser, a l’affut du membre mouvement. Ses muscles étaient tous tendu à l’ extréme. Quelque chose. Juste un pressentiment de quelque chose qu’elle ne pouvait voir. Elle recula lentement d’un pas, puis d’un 2eme tendis qu’elle tenait fermement son épée dans sa main gantée.

Fronçant les sourcils dans l’ombre de ca capuche elle siffla ne se sentant pas rassuré, elle était une mercenaire, elle traquait, elle ne se faisait jamais traqué. C’était une honte pour elle, son orgueil en prenait vraiment un coup pour l’instant.

La journée  fut des plus longues pour notre être sylvain. En effet, il dû surveiller le ravitaillement de vin de son roi. Un vin fort apprécié de ce dernier et sans doute le dernier convoi avant l'hiver. La route ne fut pas des plus pratiques et cependant, aucune présence non voulu ne fut à déplorer. Une mission menée  à bien, qui ne fut point pour lui déplaire. Enfin ça, c'est ce que voulait bien croire Aegnor, quand les grandes portes s'ouvrirent pour laisser passer le petit convoi.. quand on entendit crier à l'arrière. L'une des attaches , retenant le précieux vin, venait tout bonnement de céder, laissant alors trois barils  s'échapper en pleine nature. Si le premier continuait inlassablement sa route dans la forêt Noire.. les deux autres se stoppèrent d'eux même au pied d'un arbre.  Levant légèrement son regard vers les cieux ,  notre elfe se disait qu'il devrait ne point vendre la peau de l'orc avant de l'avoir terrassé. Prestement il quitta alors son poste pour tenter de rattrapé le fugitif qui se faisait la belle,  sans le chercher réellement à l'arrêter. Un baril de ce poids ci serait digne de lui broyer les côtes et ce n'était pas tellement le but recherché.  Sautant de branche en branche, Aegnor ne laissait point  le tonneau prendre de l'avance et étudiait le sentier pour ne point s'y égarer. Mais ce maudit tonneau ne semblait absolument pas d'accord pour se stopper. Bien au contraire, il trouva même le moyen de rouler un peu plus encore.. profitant d'un léger plat descendant, ce qui lui offrit un peu plus de vitesse.  Chose qui agaça notre être sylvain qui finit par faire l'effort de dépasser l'odieux fugitif pour ensuite lancer l'une de ses dagues  sur le sol.. la laissant se planter fermement et ainsi faire barrage.. mais au lieu de cela le tonneau gicla l'opposante pour dévier de sa route et finir  au beau milieu des arbres, en contre bas... et se déversa de son liquide rouge.. Sautant agilement à terre, Aegnor récupéra sa dague heureusement intacte.. et constata les dégâts... il allait devoir un tonneau au roi avec cela. Le sourcil haussé, cette pensée des plus ironique ne l'amusa qu' à demi.. parce que oui en effet, il allait sûrement se prendre un sermon pour cela. Au moins de la part de son supérieur directe.

Rajustant sa dague à son flanc, l'elfe se montra tout de même prudent et grimpa dans un arbre pour observer les alentours. Il serait assez malencontreux d'avoir attirer les ennuis. Il était seul et séparer de ses compagnons. D'ailleurs il devait peut être se dépêcher de les rejoindre, car la nuit s'annonçait. Mais là encore, quelque chose vint à retenir son attention.Une odeur douce... particulière.. qui ne ressemblait pas à la moindre odeur qu'il pouvait reconnaître ici... un pas légèrement feutré. Prudent, comme si l'on ne voulait pas être reconnu.. mais suffisamment bruyant pour se dire que cela n'appartenait point à un elfe. Non.. il ne rentrerait point maintenant. Se dirigeant un peu plus loin... il discerna une  forme qui se déplaçait  l'arme au poing. Aussi silencieux qu'une ombre, Aegnor  l'observait de ses yeux d'azure, reconnaissant alors un homme curieusement fin pour un humain et le pas plutôt agile. Cela attisa sa curiosité.. tout autant que le fait de voir une telle personne sur un territoire qui n'était pas sien, et qui plus est.. à l'approche de la nuit. Progressivement, notre être sylvain  se montra furtif sur le haut des branche.. notant les dangers et plus les secondes s'écoulaient, plus l'elfe repérait la tension qui venait à habité sa cible.. car oui cela en était une, alors qu'il prenait discrètement son arc pour la mettre en joug d'une flèche parfaitement taillée.  En tant que soldat, il se devait de protéger le royaume de son roi. Doucement.. il contourna Alionor qui venait de s'arrêter, pour ensuite se reculer d'un pas ou deux... A cet instant précis, Aegnor se tenait juste derrière elle... la flèche effleurant son dos, s'avisant à lui faire comprendre qu'il ne valait mieux pas faire de geste brusque...


- Je ne ferais pas un geste de plus à votre place. Vous n'êtes guère discret en cet endroit qui n'est nullement votre...

Il appuya u peu plus la flèche dans le dos de l’intrus, tandis que sa voix bien que monocorde, révélait une certaine autorité.  

- Vous serriez vous égaré ?...

Une question quelques peu moqueuse il est vrai. Mais tout le monde savait que cette forêt pouvait se montrer perfide avec les téméraires un peu trop têtes brûlées. Mais quoi qu'il en soit.. cet homme allait devoir lui donner de bonne raison pour qu'il daigne le laisser repartir vers la sortie...Parce que là.. présentement, sa première option était de gentiment le ramener à la cité et de  le mettre aux geôles, ou bien de l'abattre si un combat s'en suivait de cette.. interpellation.  La nuit commençait à  tombée et cela était à l'avantage de l'elfe sur ce point là. Mais cela ne le mettait pas à l’abri d'un geste de témérité, de la part d'Alionor

La traque avait pris fin. Alionor était devenu la proie. Une proie petite et soudain faible dans un foret sombre et grand. Dans le passé elle était déjà passé vers la forêt noir a vrai dire c’était il y a vingt ans, une fois qu’elle ce soit échapper de cette endroit ou elle avait était esclave durant vingt ans. A cette époque elle n’avait que très peu de rudiment de mercenaire. Et voilà, vingt autres années plus tard, elle avait osé. Elle avait osé devenir une mercenaire, une bonne mercenaire, elle avait osé rentrer et voilà qu’elle sentait la pointe d’une flèche dans son dos alors qu’à sa main elle tenait son épée. Elle grimaça derrière le capuchon de sa longue toge noir. Et puis elle tillât. Elle faisait du bruit ? Pourtant, elle savait comment ne pas en faire, les animaux ne fuyait pas a son approche, c’était une habitude depuis des années déjà. Elle avait les plis. En y réfléchissait donc et en conclusion il ne s’agissait ici pas d’un humain.

Pas un humain pourtant l’odeur ne faisant pas passé a celle d’un Orc, c’était donc … réfléchissait tel un elfe ? Elle ferma les yeux essayant d’analysé les fait, ce qui était rare chez elle, d’habitude elle foncé dans le tas et puis, elle réfléchissait après. C’était chiant ce genre de situation. Heureusement que Alionor avait un cerveau pour réfléchir. Mais c’était dur de réfléchir avec une pointe de flèche dans le dos, lentement, elle leva les mains son épée dans la main et sourira amusé. Dans l’ombre de son capuchon. Ca voix grave rauque, qu’elle avait quant elle rester une femme retentis répondant a son autorité, alors qu’elle se tournant vers lui observant son visage laissant ses yeux vert briller et le regardant.

- Baisser votre arc, et je rengainerais mon épée.

Elle n’était pas venu en ennemis, elle voulait juste ce baladait et elle ne c’était pas égaré, elle avait fait en sorte de ne pas trop s’enfoncer dans le foret, la majesté et la grandeur des arbres lui avait coupé le souffle mais ce qu’elle voulait c’était simplement voir, observer, apprendre, pensée ces blessures qui remontait a si longtemps. Elle soupira tristement et resta bien longtemps dans l’ombre de son capuchon ses yeux brillant d’un éclat intense. Elle ne s’amusa pas, pourtant un sourire était cacher sur son visage. Pour l’instant elle n’était pas Alionor Ali, elle était l’homme en noir, elle était mercenaire. Bien qu’au fond, elle était une seule et même personne.

- Je ne me suis point égaré.

Étrangement, elle l’observa longtemps a travers son capuchon, c’était un elfe, maintenant elle en était sur, persuader même, il avait de grande oreille pointu ses cheveux blond presque blanc des yeux bleu, magnifique époustouflant. Elle ne dit rien, ses mains ganté, rengaina son épée. Montrant son non hostilité, elle était pacifique, une pacifique bien armé malgré tout, une épée, une dague, et des sais. A ce qu’elle sache, elle était sur que sa tête n’était pas mise a prix, sinon, elfe ou pas elle aurait été capable de le tuer. Ou du moins d’essayer, il n’était pas rare qu’elle se blesse et que des cicatrices apparaisse au fil du temps. Son dos en était couvert. Les coups de fouet de son enfance, de son passé n’avait pas été forcement gentil et avait laissé des traces indélébile. Mais qui pouvait les voir ? Sauf si on la surprenait prendre son bain, mais elle prenait ses précautions dans ses moments là. Et puis une femme était rare à ce baladé dans cette immensité. A voyager même. A prendre des risques a ce battre. C’était dangereux. Elle pourrait y laissé facilement la vie. Et elle n’était pas suicidaire non plus. Liberté.

Sa prise restait sûr envers sa flèche, ne lui laissant aucune occasion pour se soustraire à son contrôle, alors qu'une voix pour le moins grave, vint enfin se manifester à ses oreilles. Son visage n'exprima pas même le moindre sourire envers cette tirade... lui était en position de force.. point cet inconnu. Ces humains avaient toujours cette manière de plaisanter quand tout paraissait en leur défaveur. Cependant, Aegnor n'était pas du genre à enclencher inutilement un combat quand tout pouvait se faire en douceur.  Il y avait quelque chose qui lui apparaissait étrange toute fois.. Cette personne ne dégageait pas cette odeur de musque que posséder les hommes en général.. ni cette sueur bien trop prononcé.. sans parler de ce pas un peu trop léger.  Mais, notre être sylvain garda ceci pour lui même, pour le moment, il se devait simplement de faire le choix d'abaisser en effet son arme pour en savoir plus, ou bien de renvoyer cette personne libre.. en dehors de ses bois, ou encore dans les prisons de Mirkwood.  Aegnor n'ignorait jamais qu'a chaque nouvelle rencontre, tout n'était que fragilité.. se jouant sur un simple instant.  Ses muscles toujours tendus commencèrent à tirer, tandis qu'il se recula d'un pas, tout en gardant sa cible en joug.  Si cette dernière ne s'était donc point égarée, que cherchait elle en ce lieu ?  L'homme à la capuche s'était tourné à présent face à lui et semblait le détailler... Alors qu'il distinguait mal ses traits sans doute un peu trop fins pour un homme, lui se retrouvait pleinement visible avec sa chevelure blonde et son uniforme..

Ses pupilles bleues ne décelaient rien de menaçant en cette posture, ni même le moindre frémissement dans les muscles. A moins que la cape de cet homme des plus curieux ne le leurre. C'est donc d'un air aussi impassible que d'ordinaire, qu'Aegnor abaissa enfin son arme, autorisant de ce fait, Alionor à  en faire de même avec ses bras. Mais, il ne rangea pas pour autant son arc ou sa flèche. Il ne fallait pas oublier qu'il était un soldat de ses bois, et qu'il n'avait toujours pas d'explication concernant cette venue. Le vent s'engouffra dans les feuillus qui les surplombait, alors qu'une légère odeur de vin se faisait ressentir aux narines de notre être sylvain... ce tonneau était désormais perdu. Pensée fugace qui manqua presque de lui faire perdre sa vigilance.. mais je dis bien presque car ses yeux ne perdaient point de vu cet homme à la capuche noire.  Se montrant  fièrement naturel en sa posture, Aegnor  concéda d'une voix des plus monocorde, offrant sans doute un peu de froideur à ses traits pourtant doux et tranquille.

- Puis je en ce cas connaître  la raison de cette venue nullement prévue et qui vous êtes ?

A la tombée de la nuit, son rôle était de se montrer bien plus vigilant et plus ferme envers les intrus des lieux. C'était la règle et une simple question de bon sens. D'autant qu'un être encapuchonné pouvait cacher biens des choses... Aussi, son regard bien qu'insondable, s'attardaient parfois sur les pans de cette cape, comme y recherchant le moindre mouvement. Après tout, il n'était pas à l'abri d'une manœuvre. Ses confrères n'étaient pas tout proche non plus.. mais cela... cette personne n'était pas supposer non plus. Ce qui pouvait être un léger avantage à sa botte. Cependant,  la quiétude de cet homme en noir soit-disant,  pouvait paraître déroutant. Signe que c'était une personne expérimentée. Mais son habit ne correspondait pas vraiment à une appartenance à quiconque.. un mercenaire ?... voilà qui serait plausible, mais tant que cela n'était pas démontré, ceci ne restera qu'une idée qu'il rangea au fond de son intellect.  Bien qu'Aegnor est abaissé son arme, il ne manquait pas moins de vigilance, et si la réponse ne lui plaisait point, il se pourrait qu'Alionor n'ait quelques ennuies. Avoir des réflexes étaient une chose.. mais la distance choisit par notre être sylvain, était suffisante pour ne pas se faire surprendre trop prestement.  Il s'était même un peu décaler sur la droite, tandis que le vent  venait à soulever par moment les feuilles mortes qui jonchaient de ci de là. Le sol nullement régulier.

La balle était tout simplement dans le camps de notre chère Alionor. De sa parole comme de ses gestes, dépendra de l'une de ces trois solutions, soumises un peu plus haut.. et aussi de la duré de cette entrevue, car à dire vrai, Aegnor avait quelque peu... hâte de rentrer après cette longue journée. Quitte aussi à devoir passé un sale quart d'heure face à son supérieur pour cette histoire de tonneau, et son retard quand à rentrer. Mais qu'importe, il n'était pas elfe à ne pas assumé ses actes et c'est sans doute ce qui jouera en sa faveur, car nul n’ignorait cela de sa personne.

C’était la première fois qu’Alionor croisait un elfe. Pourtant, fidèle a elle-même, et ne se laissa pas impressionner. Il avait une grâce et une prestance. Une douceur et une beauté. Car même si Alionor n’avait jamais été attiré par le physique elle savait reconnaitre une belle personne. Et cet homme était un beau gens. Une longue et belle chevelure des yeux magnifique. Elle pencha la tête sur le côté l’écoutant. Elle savait qu’elle était une proie à l’heure actuelle, et qu’elle était en mauvaise posture. Il fallait qu’elle fasse attention les muscles de son corps était tendu à l’ extrême, le moindre signe d’agressivité elle sortirait son épée a son côté droit et se battrait. Qu’importe la victoire, qu’importe la défaite. Elle se défendrait. Elle ne tuerait pas. Après tout, il n’y avait aucun contrat sur sa tête, c’était inutile donc et les combats inutile ne l’intéressaient pas.

Alionor poussa un soupire, sa cape autour d’elle imitant le mouvement de son buste bougeant légèrement dans la nuit. On en arrivait donc a ce point ci. Il voulait savoir qui elle était. Enfin, qui. A cette époque passé, elle n’avait encore point crée une identité masculine. Elle n’était que mercenaire, bien que nombreux gens l’ai surnommé l’homme en noir. Quant elle avait demandé le pourquoi de ce surnom les gens n’avait pu que répondre que cela était dû a son accoutrement et au faite qu’on la croisait souvent de nuit ‘’L’homme en noir’’ Ce pseudo la faisait toujours sourire. Elle aimait bien ce surnom. Surnom étrange mais tellement descriptif.

Et pourquoi elle était là. Ah. Ca, elle ne pouvait donnée de réponse précise. Elle était là ou ses pas l’avaient guidé. Elle était là car elle avait besoin de s’éloignée de toute chose. Elle avait besoin d’être loin des hommes et des masses sombres qui l’avaient étouffé tant d’année. Et la forêt était un lieu lui apportant la tranquillité d’esprit d’on elle avait besoin.  La majesté des arbres et leur grandeur était tout simplement quelque chose que peu de personne pouvait comprendre. Elle si. Son cœur et son corps respirait la quiétude et l’empathie quant elle était dans cet endroit. Pourtant, elle était sombre et triste, pleine d’un nous-ne-savons-quoi de noir. Quelque chose de noir, une douleur profonde encrée dans les profondeurs de la chaire. Comme ses cicatrices dans son dos qui lui bruler la peau parfois.

Elle le regarda longuement le détaillant l’étudiant. Et puis, au fond d’elle-même, elle comprit. A quoi servait-il qu’elle se cache ? Surtout devant lui. Elle trouvait cela inutile, stupide presque. Il ne faisait pas partie du commun des mortels. Elle le savait. Elle le sentait. Alors, doucement pour qu’il ne pense pas qu’elle sortait une arme elle descendit son capuchon de son visage. Laissant voir ses traits fin et délicat de femme ses yeux d’un vert émeraude.  Tellement clair et profond. Elle semblait froide, distante lointaine. Aucune émotion ne semblait la gagner, sauf peut être la petite tension au niveau de sa mâchoire trahissant son stress.

- Je m’appel Alionor Alix, Fille d’Alixendre, descendante des Dunedain.  On m’appel parfois l’homme en noir.

Le ton formel qu’elle employée était comme les traits de son visage.  Si formel et sa voix avait changé avec son changement distinct de personnalité tant qu’a faire. Il fallait changer autant la voix que son apparence, c’était en quelque sorte une capacité d’adaptation étonnante quant a  ‘’qui elle était ‘’. Elle avait pris cette petite voix fluette, chantante qui la caractérisait. Il sera le premier qui la voyait tel quel. Le 1er depuis quelque année. Le premier depuis qu’elle avait ce métier depuis qu’elle tuait. Le premier parce qu’elle savait qu’elle serait mal par les autres. Une femme mercenaire ? Une femme Nomade ? Quel drôle d’idée.

- Je me suis retrouvée ici a toute hasard, je vais là ou mes pas me guide.

Et ce fut tout ce qu'elle trouva à répondre à cet être gracieux, à cette homme.

Alors que la nuit était maintenant présente, l'air de la forêt se fit bien plus frais, venant à offrir une légère chair de poule à celui qui se savait un peu frileux. Ce qui n'était pas tellement le cas d'Aegnor. Ce dernier avait son arc abaisser. Et la flèche  pointé vers le sol. Son regard bleu, parfaitement attentif envers ce visage qui lui était toujours aussi calfeutré.. cependant il devinait quelques aspects fins... un peu trop même, pour un homme. Malgré tout il ne fit aucun commentaire. Attendant simplement une réponse de sa part, tandis qu'il sentait son attention porté sur sa propre personne. C'était une inspection mutuelle des plus intense, ce qui eut pour effet d'interrompre un instant le temps. Moment en suspension qui s'acheva par un geste des plus lent de la part de l’intrus. Contre toute attente, c'est un visage des plus féminin qui se dévoilait enfin à la lueur de la lune à travers le feuillage pourtant dense..Des traits harmonieux et un peu grave. sans doute à cause de la situation...  Son observation ne l'avait donc point trompé.. il s'agissait ben d'une femme. Mais cela n'expliquait pas vraiment sa présence en cet endroit. Bien que.. dans un sens elle lui accordait un geste de confiance. Rien ne l'obligeait à se dévoiler aussi pleinement face à lui. C'est là qu'elle ajouta d'une voix  formelle, cachant une légère tension, qu'elle se nommait Alionor Alix....Un nom parfaitement inconnu de notre être sylvestre, mais  qu'il nota soigneusement en son esprit.

D'un mouvement doux, Aegnor retira la flèche de son arc et la rangea en son carquois, tout en  inclinant légèrement son menton. C'est là qu'il déclina sa propre identité.. bien moins longue cependant que cette.. intruse nouvellement dévoilée.

- Je suis Aegnor, garde de ces lieux. Bien que vos pas vous mènent ici, ce n'est pas pour autant qu'ils en ont le droit. J'en suis navré.

Fit il reconnaître en fin de compte avec un sourire en coin. C'est vrai que c'était une manière bien curieuse que de donner la faute à ses propres pieds, alors qu'il était persuadé qu'elle avait un but en tête. Mais quoi qu'il en soit, notre elfe ne pouvait se permettre de la laisser aller plus avant. Au pire elle risquait de mourir en se perdant dans ce bois enchanté.  Si l'on venait à quitter le sentier, cela en était terminé. Non pas qu'Aegnor s’inquiétait du sort de cette personne dont il ne connaissait rien. Si ce n'était ses armes et son apparence..Mais en cet instant présent, il était le seul représentant de son royaume et en de tel cas, il se devait de choisir assez justement ses actes.  Jusque là, cette femme n'offrait aucune malveillance à son encontre. Cela pourrait être déguisé il est vrai, mais il ne percevait rien de tel... plutôt une sorte de stress. C'est pourquoi notre futur mercenaire avait rengainer son arme, invitant simplement à régler le souci en douceur. Cependant si  jamais, Alionor tentait quoi que ce soit, il faudra être bien plus agile que lui même pour le surprendre. Aegnor avait gardé une distance respectable afin d'avoir une bonne observation … ce n'était point pour rien.

Je vais  vous reconduire à la frontière.

C'était la décision la plus sage.. mais aussi la plus longue. A ce rythme, il ne rentrerait pas avant un moment à la grande porte. De quoi se prendre un sermon de la part de son capitaine. Mais c'était son devoir d'éconduire cette personne.  Il lui faisait la clémence des cachots et du reste.. ce n'était point si mal non ? Par cette nuit obscure, elle risquait de se perdre plus encore... ou , bien si tout cela n'était qu'un leurre.. il aurait fait l'erreur de la laisser allé. Bref. D'un mouvement du chef, il se contenta de lui demander de passer devant sa personne.. Aegnor restait assez méfiant au demeurant, sans pour autant toucher son arc. Cependant, il repensait à ce qu'elle venait de dire.. les Dunedain.. c'était assez rare de les croiser ces derniers.. surtout en ce territoire. Peut être n'était elle point là pour des raisons.. aussi... vagues.. Ces gens là ne se déplaçaient pas pour rien.. Sous cette réflexion, ses sourcils se plissèrent un peu sur son visage dénudé d'âge. Offrant alors un air des plus grave face à tout cela.

Alionor ne dit rien. De toute façon, elle ne lui voulait pas de mal. Elle n’était point venue ici en hostilité. Pouvons-nous dire qu’elle avait eu de la chance ? Ou de la malchance ? Alors que ces début de mercenaire n’avait point été de tout repos, surtout lorsqu’elle tua le première humain. C’était, dans un sens l’expérience la plus difficile. Après tout, un humain de chère et de os, une personne pleine de sentiments et avec une âme comme elle. Inconsciemment, la brune frissonna, un long frisson parcourant son échine alors qu’un petit vent soufflait dans la sombre forêt. Une brise faisant bruissaient les feuilles des arbres, doucement créant une mélodieux douce et harmonieuse aux oreilles de la mercenaire. C’était un doux son, comme le son de la voix de l’elfe qui se présentait. Bien sur, gardien des lieux. Cela pouvait être vu pour le plus étrange. Le destin lui jouerait t-il des tours ?

La femme fronça les sourcils et pencha légèrement la tête sur le côté ses long cheveux brun, tresser tombèrent avec le mouvement de sa tête. Actuellement, elle savait qu’elle ne devait pas négocier. Il allait la raccompagné a la frontière, la nuit était entièrement tombé et elle n’aura pas pu installée de camp. Il fallait qu’elle profite de la nuit pour se camouflée une fois l’homme partie alors. Il fallait qu’elle y réfléchisse. Un moment, les deux personnes se regardèrent dans les yeux. Ni l’un, ni l’autre ne voulait partir devant, la confiance ne régnait pas. Etrangement. Bien sur. Pourtant il fallait bougé. Et dans toute la théorie, c’était a la mercenaire de boucher en priorité. C’était elle ici qui était en mauvaise posture. Par rapport a l’elfe, elle recula d’un pas, ne faisait que imposé une certaine distance entre eux deux et instaura le 1er pas. Bien sur, son geste s’amorça aussi avec sa main se rapprocha de la garde de son épée. Elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer qu’il ne l’attaquerait pas derrière.

Un instant, des nuages noirs d’encre apparurent dans le ciel, se déplaçant avec le vent qui soufflait délicatement, cachant entièrement la lumière lunaire, laissant la forêt devenir plus sombre encore. Et Alionor malgré sa condition d’humaine continua de ce mouvoir avec grâce sur le sentier, faisant de son mieux pour ne pas le dépassait, s’intégrant parfaitement dans le paysage. Ne faisant craqué ni bois sec ni feuille morte sur le sol. Dans sa tête son chemin a l’allée parfaitement gravée, chaque courbe, chaque ligne droite et il suffisait d’inversé cela et l’on pouvait se mouvoir avec simplicité dans la forêt sombre.

C’était une des particularités de sa ‘’jeunesse ‘’ bien que ca jeunesse ai pu durée 20 ans. Elle avait été esclave et tout simplement pour ne pas se faire arrêter par les hommes et les orques quant elle sortait la nuit elle avait dû apprendre le silence.

Le vent souffla plus fortement a nouveau, laissant la lumière solaire les bercé de nouveau. Autant que l’elfe, bel homme aux cheveux de même couleur que la céleste déesse de la lune, qu’Alionor, Humaine au physique qui semblait si … banal. La jeune femme s’arrêta et posa sa main sur le tronc d’un grand arbre. Tellement vieux. Tant d’histoire a raconter. Elle aurait aimé pouvoir parler a la nature. Car a son sens, il n’y avait rien de plus magnifique. C’était une chose, inconnu bel et merveilleuse. Une chose que l’homme pour faire ses villes détruisait.

Peut être n’était elle peut être tout simplement pas née dans la bonne race.

Alionor Alix, fille d’Alixendre et de Eleonor Alix retira ses lourd gant en cuir et posa le bout de ses doigts long et blanc contre le tronc comme si, il allait lui transmettre une émotion, ou qu’il allait se mettre a lui parlé. Comment réagirait l’elfe Aegnor dans cette situation ? Il ne comprendrait surement pas qu’une humaine puisse éprouver une quelque conque empathie avec des être tel que les arbres. Bientôt, elle savait qu’il allait surement lui faire une remarque. Alors, de sa démarche souple, elle reprit sa marche, laissant les pan de sa longue toge noir flotter toute autour d’elle, ses pas léger la transporté avec l’homme a ses côtés vers la sortie.

Les choses était dites, et Argnor ne se montrait pas hostile, simplement  un peu autoritaire et c'est un peu ce que l'on attendait d'un garde de Mirkwood en vérité. Les elfes de cette région étaient un peu plus vif que ceux parcourant la Lothlorien,. A moins que ce ne soit qu'une idée reçut.... Pour le reste, notre être sylvestre se montra patient, laissant Alionor prendre les devants, sans pour autant ne pas voir son geste vis à vis de son arme. Réflexe pour le moins louable pou rune personne habituée des route, cependant, Aegnor n'avait pas prévu de l'occire, cela lui vaudrait un rapport de plus auprès de ses supérieur et franchement ce soir... il n'avait qu'un désir, se reposer dans ses quartiers et crayonner au calme. Enfin.. cela, il n'y était pas encore, il y avait de la route à faire, alors que la nuit était bien présente sur les lieux et même sombre..Le sentier cependant était parfaitement visible pour un elfe et si jamais il voyait la jeune femme  marché à côté, il saurait la rattraper à temps avant que la forêt ne fasse son office.  Ce serait que pur vantardise que de croire échapper à cette forêt sans ce sentier. L'arc à la main, notre elfe se tenait à environs dix pas derrière  Alionor, lui laissant alors une certaine aisance.. mais pas assez pour ne pas pouvoir réagir à temps. Aegnor n'était pas dupe sous sa chevelure blonde, mais plutôt très attentif. Il ne dénotait aucune hostilité de la part de cette femme, mais cela ne voulait pas dire qu'elle ne pouvait pas se montrer imprévisible.  Tout en restant donc en arrière, ses pupilles clair pouvaient constater cete agilité peu coutumière dont elle faisait preuve. C'était même très surprenant... et cela le fit un peu sourire. Une franchise de sa part. Lui qui pensait que tout les humains pouvaient être aussi lourdaud qu'un troll... que nenni... et c'était sans nul doute, tout à son honneur.  Mais il se garda bien de lui dire quoi que ce soit.. préférant le silence.. La nuit, ce n'était pas très prudent par ici.. les araignées n’étaient jamais très loin, et il serait pu judicieux de les éveiller. D'ailleurs, il avait entrevu une toile ou deux dans les hauteurs. Ce n'était pas très bon signe, mieux valait il se hâter.

Cependant, Alionor fit une courte pause en posant une main sur l'écorce de l'arbre.. comme recherchant son énergie.. A cela notre elfe inclina sur le côté son visage, comme démontrant une certaine curiosité. Non vraiment.. cette femme était un mystère malgré qu’elle lui ait dévoilé son identité.. et son visage. Remarque, il l'était tout autant .. même pour lui même... un mystère à lui seul.. sans aucune réponse sur sa lignée. Passant cela, une fois de plus.. aucun mot ne vint franchir les frontières de ses lèvres fines, reprenant simplement sa marche, toujours à quelques pas de la jeune femme qui ouvrait la voie. Cependant, son regard bleu se fit plus brillant alors, comme repérant quelque chose. C'est prestement qu'il rompit la distance entre elle et lui, venant à la saisir fermement par le bras droit, sans pour autant se montrer violent.  

Ne posez pas votre pied au sol....

 Fit il d'une voix aussi douce que le vent et basse.. comme pour ne pas être entendu par quiconque .. si ce n'était l'intéressée elle même... Puis.. doucement.. il lui montra le fin fil qui partait en diagonale montante.. dans les arbres.... Il n'était pas facilement perceptible, si ce n'était par la faible lueur de la lune qui perçait à peine à travers les nuages.

Il serait peu judicieux de marcher sur cela, quand on sait que cela peut les alerter...

Puis c'est tout doucement, qu'il finit par relâcher la jeune femme, tout en espérant qu'elle n'est pas prit tout cela pour une attaque surprise de sa part ou bien... une blague. Mais de toute façon, pourquoi cela serait-il une sottise. Aegnor n'était pas de ce genre là présentement.. par alors qu'il se chargeait de la guider en dehors des bois.  Inspirant lentement, il surveilla un peu les arbres.. si jamais il pouvait y avoir un léger mouvement... un bruissements suspects.  Quoi qu'il en soit, mieux valait une fois de plus avancer rapidement, on ne sait jamais. L'air se fit un peu plus frais, venant à caresser sa chaire, cependant, aucun frisson ne vint....soulignant son habitude à parcourir ses bois.  

Il y a peu de chose qui pouvait surprendre Alionor, elle était habituée maintenant, peut être pas totalement, cela faisait encore peu de temps qu’elle était a l’extérieur des murs du village d’esclave ou elle était retenu prisonnière, et c’est vrai, plus que vrai même qu’elle puisse facilement être surprise. Mais parfois les choses ou des contacts directs pouvait la surprendre. C’est ainsi que attraper par le bras elle se figea dans son mouvement et sortie sa dague, la mettant non loin de la gorge de l’homme qui venait pourtant de lui sauvé la vie.

Elle plongea ses yeux vert, vert si clair, presque trop clair dans ceux bleu de son interlocuteur, elle avait du mal avec le faite qu’on puisse la toucher, c’était normal non ? Quant on savait que toute son enfance a chaque fois qu’on l’as toucher cela signifiait qu’on allait la fouetter … Elle cligna des yeux plusieurs fois, son pieds était toujours en l’air, figée dans son mouvement, tout son corps rigide comme une bâton, son teint pâle ressortant encore plus pâle encore a cause de la nuit tombante dans la foret et les différents éclat de couleur du ciel. Le topaze et le feu scintillant de mille éclat. Sa respiration lente et maitrisé et ses jointures complètement blanchit.

Pourtant, les mots qu’il lui dit la fit légèrement tressaillir et elle baissa les yeux, la légère brune qui se levait fit brillée sous son pied, le fils si légers et regarda la continuité qui monta jusqu'à une grande toile. Elle avait entendu parler d’araignée géante, mais elle n’en avait jamais vu de ses propres yeux. Et … n’en avait pas spécialement envie à vrai dire. Lentement et baissant les yeux elle rangea d’abord sa dague, puis recula alors qu’il la lâchait.

- Veuillez excuser mon geste. Je ne suis pas très friante des contacts physiques.

Elle regarda autour d’elle, il restait encore beaucoup de marche, et elle le regarda, les sourcils fronçait. Malgré le faite qu’il l’es touché, sa présence n’était pas très désagréable. Il ne parlait pas beaucoup, lui avait sauvé la mise et n’avait pas jugé ses actions. C’était agréable. Bien, qu’elle était sur que plus jamais elle ne le recroisera.

- Si vous le souhaitez, je vais continuer seule.

Elle ne voulait pas vraiment abusée, puis, il avait bien dit qu’il venait de Mirkwood ? Il avait surement un roi au dessus de lui. Il n’était point libre de ses mouvements, non point comme elle. Elle ferma les yeux. Elle continuera a marché cette nuit. Elle remonta son capuchon sur sa tête se cacha dans l’ombre laissant son visage noir et ses yeux brillée dans la lumière , des yeux vert, trop vert.

Aegnor n'avait pas fait de geste brusque, histoire de ne rien provoquer.. surtout si c'était pour avertir une armée d'araignées géantes.. elles ne lui manquaient pas tellement. Voyant que la jeune femme réalisait enfin son action.. elle sembla un peu plus se détendre et s'excusa quand à son geste. Croit-elle qu'il l'aurait laissée agir jusqu'au bout ? L'elfe ne saurait pas dire qui aurait eu le dessus, mais il se serait montrer résistant et intransigeant. Il avait pour ainsi dire la bonté de se montrer agréable, il n'était pas temps de lui faire démontrer le contraire... Il était déjà assez à la traîne comme cela vis à vis des siens. Mais qu’importe, il ne faisait là que son devoir après tout. Et puis les geôles étaient bien assez occupées en ce moment.. ou inoccupées et c'était pas si mal ? Enfin bref... Aegnor inclina doucement son visage comme pour stipuler qu'il n'y avait point de mal et serra un peu moins son arc. Mieux valait avancer et ne pas rester ici.... si les arbres paraissaient tranquille, d'autres créatures pouvait l'être bien moins. Quand au x contacts physique... lui non plus n'en était guère friand, surtout avec une personne qu'il ne connaissait absolument pas... une mercenaire qui plus est. Ce n'était pas qu'il dénigrait cette condition. Un mercenaire était parfois utile.. mais il y avait un côté sans patrie.. qui faisait un peu trop écho à son propre ressentit. Il n'était pas prêt envers cela et préférait voiler son regard à ce sujet.

Un soupir s'extirpa de ses lèvres tandis qu'il secoua doucement du chef quand à la réflexion de la jeune femme. La laisser aller seule.. cela reviendrait à dire, qu'il ne ferait donc pas son travail jusqu'au bout. La nuit ce n'était pas un souci pour sa part. Il y voyait parfaitement clair. L'elfe avait dénoté l'aisance d'Alionor, concernant les repères.. s'en était même presque inquiétant envers cette forêt enchantée. De plus, pourquoi lui ferait il confiance.. ? Certes jusque là, elle s'était parfaitement bien conduite envers lui, mais cela pourrait être aussi bien un leurre, et Aegnor n'était pas du genre naïf.. il avait vu trop de décennies pour cela. Du moins... pour ce genre de chose. Cependant, l'être sylvain ne se montra pas hostile pour autant, simplement d'un calme olympien, et un léger sourire en coin, invitant à la politesse.

Je ne puis faire cela. Mon devoir est de vous ramener à la frontière, afin que vous puissiez gagner un abris sûr.

Ainsi son rapport sera assez carré et peut être même que cela fera oublier cette fâcheuse histoire de tonneau de vin qui se répandait dans le lit de la rivière... si vous voyer un cerf bourré... vous saurez qui en est le fautif... n'est ce pas.. Aegnor.. Ce dernier en serait renfrogné. Il n'était pas un habitué des gaffes.. bien au contraire. C'est d'ailleurs ce qui le rendait maladroit dans ces moments là.. faire mal les choses était....une honte pour sa personne. Bien qu'il pouvait se montrer plus ou moins indulgent envers les autres. Quoi qu'il en soit, il continua d'ouvrir la route, afin de pousser la jeune femme à le suivre, plus que de le convaincre de la laisser y aller. Cependant, ses paroles n'avaient aucunement sous entendu qu'il ne lui faisait pas confiance.. ce genre de point n'était pas en compte, et dans un sens, Alionor devait en avoir conscience avec sa longue expérience. Parfois, Aegnor lui glissait un regard, observant sous l'ombre de cette capuche, le regard plus ou moins intense de la jeune femme. Mine de rien il la trouvait étrange et bien trop habile dans le domaine du déplacement subtile.. S'en était troublant et pourtant.. encore une fois, il ne lui demanda aucune explication à ce propos. Peut être le devrait il.. peut être qu'il allait droit dans un piège ?.. Aegnor ne pouvait pas le prévoir, c'est pourquoi, malgré qu'il trouvait sa présence pour le moins agréable, i les contentait de rester un minimum vigilent.... pour sa propre sécurité et la leur à tout deux.

Très bien si il en était ainsi. Elle s’arrêta un moment, là ou les arbres laissée le ciel libre de ce faire voir et elle leva la tête, observant ce ciel si noir et si pur, ce ciel ou mille diamant en brillait ou la lune était pleine et brillait d’un éclat argenté. La lumière l’aveugla un moment, tombant dans ses yeux trop vert leur donnant un éclat presque surnaturel, et puis, elle tourna la tête, l’elfe aussi c’était arrêter, c’était surréaliste, il observait le moindre de ces faits et geste, croyait t-il sincèrement qu’elle allait tenter de l’attaqué ? Elle était peut être une Dunedaine, elle était peut être douée pour le camouflage, mais elle en restait nul moins une humaine, une simple humaine, et pas assez expérimenté pour osée affronter un elfe.

Diable, un bel elfe d’on la lumière céleste de la lune semblait faire échos a ses cheveux argentée, les faisant brillée comme une bougie dans un puis sans fond, c’était incroyable. Qu’est-ce donc ce sentiment ? Une envie de s’approché pour touché ? Alionor refoula cela au fin fond d’elle-même, avec la douleur, les regrets, le bonheur et les remords, c’étaient des sentiments superflus et de trop. Une chose d’on elle n’avait pas l’utilité, encore une, comme beaucoup d’autre et cette pensée, bien que souvent présente la fit faire un sourire amère dans l’ombre de sa capuche. La solitude, qu’elle aimait tant, était une ami fidèle, mais tellement silencieuse, parfois, comme en cette nuit, elle appréciait la présence de quelqu’un a ses côtes.

Oh bien sur, ils ne se connaissaient pas, ne se comprenait pas, mais en soit le silence et le calme olympien qu’il faisait preuve été quelque chose d’agréable et en soit, quelque chose de simple. Puis soudain, Alionor se figea, il y avait eu un bruit sur sa gauche. Son corps se figea, se tendit à l’ extrême, tandis que sa main se porta directement à sa dague. Qu’est-ce donc ? Un animal ou bien une présence hostile. Le travesti fronça les sourcils.  Puis des bruits d’ailes et un oiseau qui passent au dessus de sa tête. Un simple oiseau venait de passé par là, aussi bête semble t-il que cela puisse paraître c’était un oiseau. Elle passe une main dans ses cheveux malgré son capuchon, les coinçant dans son dos.

Malgré tout cela et le nombre de pensé qui avait traversé sa tête, elle n’avait point dit un seule mot. Les mots était inutile, ses yeux avait parlé pour elle si on avait bien vu. Passait de l’indifférence a cette étrange sensation de bien être, la confusion et l’amertume. Dame Lune repartie derrière la hauteur des arbres se caché ainsi que les étoiles tandis qu’elle reprenait sa marche. Avait elle fait tant de route a travers la forêt tout ceci lui paraissait surréaliste, il ne lui semblait pas pourtant.

Elle soupira a nouveau, c’était le seul son qu’elle laissait échappé de tout son corps entier, même ses pas semblait irréelle, ne faisant aucun bruit sur le sol, ne faisant craqué ni le bois, ni les feuille morte sur le sol, mais plus de bruits, semble t-il que l’elfe devant elle. Elle le regardé marché, tranquillement d’un pas gracile, doux simple, comme un fantôme, de la lumière de lune éclairant les bois. Ah, que c’était étrange de ce retrouvait dans cette situation, pendant qu’elle marchait, elle revu une image revenu de son lointain passé, quant elle était encore esclave une chanson d’une femme chantait souvent, une comptine dans un vieux langage.  Et la jeune femme semblait se perdre dans un océan de tristesse.

- Hm, je ne n’étais point rendu compte que je m’étais autant enfoncé dans la forêt.

Aegnor ne se doutait pas d'être l'un des sujets principaux au regard de la jeune femme qu'il guidait à travers la route, qu'il voyait parfaitement, malgré le peu de lumière. Cette forêt était dense et on pouvait deviner à quel point elle pouvait aisément fasciner les êtres.. et pas toujours pour leur propre bien. D’ailleurs, alors qu'ils se rapprochaient inexorablement vers la fin du chemin, laissant déjà entrevois un peu moins de végétation et un peu plus de clarté, venant à faire reluire un peu sa chevelure de lune. La fin du voyage sonnait à leur porte.. un périple sage et sans trop d'histoire.. sauf si ce n'est cette tension qu'il nota en Alionor quand elle cru percevoir un bruit.. Sans doute un volatile au vu du bruissement. Les elfe se trompait peu en la matière... et il se stoppa sur une pierre, pour se tourner à demi vers sa comparse.. et eut un sourire en coin, quand ses pupilles dénotèrent un semblant de relâchement. Elle venait sans doute de réalisé que cela n'était rien..

Auriez vous si peu confiance en mes facultés de vous guider vers la sortie de ses lieux ?..

Il y avait une légère touche de moquerie en sa voix, mais aussi une forme de logique. En effet, si des orcs étaient dans le coin.. il l'aurait sentit. Les orc n'étaient pas reconnu pour leur hygiène irréprochable voyons.. De plus cette partie du bois était sûr. Cela , notre être sylvain y avait veillé. Mise à part cette histoire d'araignée qui avait bien faillit leur tombé sur le sommet du crâne. Mais cela n'est qu'un léger détail n'est ce pas ? Bref, cette petite ironie n'était point méchante, loin de là. Aegnor ne se permettrait pas ce genre de chose en cette situation. Sachant qu'il allait rentré au bout de la nuit, et se faire tirer les oreilles par son supérieur. Tant pour son retour fort tardif, mais aussi pour se tonneau de vin perdu.. qui allait nourrir les arbres alentours. Enfin , ce n'est pas pour cela qu'il craignait de trop se faire arrondir les oreilles, notre soldat , n'était pas du genre à se défiler non plus. Au moins il aurait aider cette personne à ne point plus se perdre ici voir.. y dépérir... Surtout si jamais elle était tombée dans la rivière... sa mémoire s'en ferait ressentir.

Bientôt les arbres se firent plus rare... et alors le visage de notre archer se dévoila un peu plus sous la luminosité nocturne.. un visage pâle, attentif et mesuré sous une certaine douceur. Aegnor stoppa son pas à la limite des bois et concéda envers Alionor qui venait à soumettre l'idée qu'elle n'aurait jamais pensée s'enfoncer si loin... Une remarque pertinente et réaliste.

Ces bois ne sont point ordinaire. Leur magie peuvent induire en erreur, même un elfe émérite. C'est pourquoi j'ai préféré vous raccompagner. Quand bien même vous semblez très doué en ce qui concerne votre démarche subtile.. Je suis même fortement surpris par cela. Vous l'aurait on appris ?

Car il lui paraissait évident qu'elle ne l'avait pas développé de façon inné. Se déplacer avec discrétion en imitant les bruits naturels de la nature, n'était pas confier à tout le monde.Sa question néanmoins, n'était en rien un ordre. Sa voix avait été mélodieuse et démontrait une curiosité toute aussi peu mal attentionné. Il était rare que des humains s'attarde ici, et Aegnor n'en voyait donc pas si souvent que cela. L'appel des autres terres se faisaient ressentir au fond de lui même. Mais il n'osait pas encore pleinement le formuler pour passer le pas. Il aimait Mirkwood.. il aimait son roi et restera fidèle.. mais pourtant.. notre elfe sentait qu'il n'était pas d'ici. Cependant.. partir, ne serait il pas mal vu ? Déprécier ? Et ne lui vaudrait alors que le mépris des siens ?.. Aegnor avait peine à voir la chose à faire pour le moment. Aussi, il préférait rester pour le moment à son poste qu'il remplissait à merveille.

Son arc toujours à ses côtés, son regard s'azure s'éleva sur l'astre lunaire.. il y trouvait toujours un certain apaisement tandis qu'en son esprit il imposait le calme.. à l'image même de son être.

c'est ici que nos chemins se séparent...Je doute avoir le besoin de vous dire que la route n'est point toujours sûr.. cela serait se méprendre sur vos capacités.

Fit il une fois de plus non sans incliné légèrement son visage , offrant alors l'occasion à sa chevelure de passer la barrières de ses épaules.