FB L'ombre à Mirkwood ( Radagast & l'Innommable )

Mirkwood, la grande forêt de la Terre du Milieu. Luxuriante, Mirkwood offre une merveilleuse vision de ce que peut accomplir la nature. Un véritable écosystème. Un chais d'oeuvre pour ceux qui s'attarderait à la contempler, à la comprendre. Poser sur son tapis de feuilles, là ou la faune réalise ses faits divers, la forêt paisible s'éveille après une douce nuit. Le soleil commençait à bercer les arbres de sa lumière et les animaux se préparaient pour une nouvelle journée à crapahuter ses sentiers et ses recoins.

Alors que la faune vaquait à ses occupations, tous sentir la mort, l'ombre. En effet, onze cavaliers à l'aspect intimidant venait de pénétrer la forêt. Mais un seul parmi eux empester la mort. Vêtu de plusieurs capes faites de chairs humaines, se derniers faisait flétrir la flore se trouvant autour de lui. Il était suivit d'un cavalier vêtu en noir et en armure qui possédait lui aussi une cape en chair humaines et avait une double lame à la main. Les autres étaient en armures et avaient des capes noirs. Le groupe venu troubler la vie de la forêt s'en allaient au nord. Ils s'arrêtèrent pour faire le point de leur progression.

Le seul cavaliers qui portait une cape en chairs humaines prit la parole.

"Maître, selon la carte, nous devrons bientôt passer non loin de Dol Guldur. Si nous dépassons la forteresse, nous aurons plus de chance de tomber sur des elfes et leur tendre une embuscade."

L'être empestant la mort qui n'était autre que l'Innommable lui répondit.

"Bien. Ne les tuez pas. Neutralisez-les. Ils me sont précieux."

Bien que chaque Gardes Noirs savaient qu'il ne fallait pas tuer les elfes, l'Innommable savait que dans une escarmouche, ses guerriers avait tendance à s'emporter. Après cette bref pause, ils reprirent leur chemin, s'enfonçant dans la forêt.

Le soleil venait de se lever sur la grande mer verte que représentait Mirkwood vu du sommet de la tour de Dol-Guldur. C’est là que Radagast, le magicien brun et protecteur de la faune locale s’était installé en ce début de journée pour étudier un petit arbuste rare qu’il venait de redécouvrir dans la forêt. Cette plante avait disparu de Mirkwood pendant l’occupation orientale probablement cueilli jusqu’à épuisement en raison du nectar de ses fleurs jaunes qui pouvaient provoquer s’il était ingéré de terribles douleurs à l’estomac. Nul doute qu’après quelques essais, les orientaux en avaient fait un nouvel instrument de torture pour les prisonniers de Dol-Guldur.

Retrouver cet arbuste après plusieurs années de disparition montrait bien que la forêt se remettait doucement des sévices qu’elle avait subi. Radagast avait donc entreprit de prélever plusieurs branches de l’arbuste afin de le replanter dans plusieurs endroits clé de la forêt. Avec ce petit coup de pouce du magicien, cette plante rare ne tarderait pas à reprendre sa place dans l’écosystème foisonnant de Mirkwood.

Une fois les échantillons terminés, l’Istar sortit de la forteresse et se mit en route vers l’Est. Il planta un premier arbuste dans une clairière où une petite mare aiderait la plante à pousser, bien aidée par les dons du magicien. Alors qu’il continuait sa route en remontant vers le nord, il remarqua un sentier creusé par des sabots de chevaux. Autour du petit chemin, l’herbe et les arbres avaient pris une teinte marron comme rongés par un mal étrange. Radagast pour être déjà passé par là depuis la guérison de la forêt fut intrigué d’y trouver des traces d’un mal inconnu. Il remonta le sentier pendant quelques minutes et toute la végétation alentours semblait morte ou pourrie.

* Par Yavanna, quel peut être le Mal qui sévit ici ?*

Intrigué l’Istar siffla Lindar son fidèle corbeau. Ce dernier jamais loin de son vieil ami ne tarda à venir se poser sur son épaule en décrivant des cercles de plus en plus petits. Le mage lui offrit quelques baies qu’il avait dans une poche de son long manteau brun et caressa les ailes noires de l’oiseau.

« Mon vieil ami j’ai bien peur qu’un nouveau mal ne se soit introduit dans la forêt. Remonte la piste qui semble aller au nord et dit moi ce que tu y trouves. Mais surtout reste prudent, ceux qui ont fait ça sont dangereux. »

Sans plus attendre le corbeau s’élança dans les airs avec un croassement d’approbation laissant l’Istar seul dans la forêt. Un étrange sentiment s’empara alors de Radagast. L’air était chargé d’un étrange pouvoir et d’une odeur de mort qui semblait émaner de ceux qui étaient passés là auparavant. Les traces de sabots étaient encore fraîches et les intrus ne devaient pas être loin du protecteur de Mirkwood. Le magicien brun remonta la piste en s'efforçant de guérir les plantes qui avaient souffert du passage des inconnues.

En effet, le corbeau de Radagast put trouver les auteurs du sacrilège après une quinzaine de minute à volait. Il trouva onze cavaliers qui avançaient dans un silence total. Le silence. Le corbeau remarqua un silence malsain. Aucun oiseau qui chantait, pas un seul animal en vue. Seul les pas des chevaux et les bruissements des armures des cavaliers venaient briser ce silence. La cause qui "tuer" la forêt était celui qui menait les cavaliers, cavaliers qui semblaient être des humains. Dans ses capes de chairs humaines, le corbeau voulu voir son visage qui était encapuchonné. Il vit l'ombre.

Des feuilles d'un buisson touchèrent la cape de l'Innommable. Elle tombèrent en pourrissant. Le tapis de feuilles eurent le même sort comme ce qui entourait l'Innommable. Les autres cavaliers suivaient leur maître dans un silence religieux. On pouvait remarquer que les Gardes Noirs avaient des crânes accrochés à leur ceinture. Surement des trophées ramassés après les escarmouches. Tout les Gardes Noirs faisait dans les deux mètres et étaient épais signifiant une musculature développés et entretenus. Ils étaient tous armés d'une épée placé dans leur fourreau. La fin du manche se terminé par une pointe. Ainsi, au lieu d'assommer ou étourdir leur adversaire, les Gardes Noirs l'estropié par cette pointe.

Ils continuèrent leur route toujours en direction du Nord, comme si rien ne pourrait les arrêter, une force inexorable. Au travers de la forêt, la mort silencieuse affirmait son emprise. La corruption et la noirceur s'établissait. Radagast le sentait.

Lindar ne tarda pas à revenir auprès de Radagast. Les informations qu’il donna au magicien n’étaient pas de bons augures. L’un des cavaliers avait fait très mauvaise impression au corbeau, faisant naitre la peur dans cœur pourtant courageux. L’oiseau avait voulu voir le visage de ce qui semblait être un homme, mais n’avait pu voir que le néant. Interpellait par cette nouvelle, Radagast se rendit compte qu’il n’avait pas son épée à sa ceinture, seulement son bâton. Depuis la fuite des orientaux et la démystification de Dol-Guldur, le magicien brun ne sentait pas la nécessité d’être armé. Il décida donc d’envoyer à nouveau Lindar mais ce coup-ci il le dirigea vers le Val d’Anduin et plus précisément le Carrock. Il n’avait aucune idée de l’identité de ces cavaliers noirs et de leurs desseins mais de toute évidence rien de bon ne pouvait émaner d’une troupe qui faisait mourir la nature et fuir les animaux sur son passage.

Le corbeau partit immédiatement vers l’Ouest sachant que sa mission était importante. Pendant ce temps-là, Radagast siffla et rapidement des bruits de sabots se firent entendre. Un cheval brun à l’allure élancée arriva au galop. Radagast le chevaucha sans utiliser de selle qui était à ses yeux un symbole d’esclavage et de supériorité de l’homme par rapport à l’animal. Lui ses sentait en osmose avec son cheval avec qui il pouvait converser pendant des heures. Galopant à une allure folle, encouragé par le mage, le cheval rattrapa son retard sur la troupe de cavaliers noirs. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait des intrus, l’Istar pouvait sentir qu’un être d’une cruauté énorme se trouvait parmi eux. Un certain malaise s’installa dans son esprit et il pouvait sentir que sa monture n’avançait pas de bon cœur comme à son habitude.

Après une vingtaine de minutes, le mage rattrapa le groupe.  Il héla la troupe de cavaliers et ces derniers firent volte-face. Radagast remarqua immédiatement les capes en peau humaine et les cranes aux ceintures des cavaliers noirs. D’où pouvait bien venir de telles horreurs ? Son regard s’attarda alors sur celui qui semblait être le chef du groupe. Sous sa capuche, il ne pouvait discerner de visage, seul une ombre était visible. Un surprenant pouvoir émanait de cet étrange personnage. Il ne faisait aucun doute que de la magie noire était en jeu. Radagast saisi alors son bâton.

« Qui êtes-vous ? Et que venez-vous faire en ces lieux ? Mirkwood est à présent sous ma protection et celle des elfes. L’engeance du Mal n’a plus sa place ici »

Il descendit alors de sa monture qui prit la fuite dès que son maître mit pieds à terre. Le bout de son bâton se mit alors à luire, projetant aux alentours une lumière verte à l’instar d’un ver luisant. Radagast s’approcha lentement des cavaliers, jusqu’à se retrouver nez à nez avec leur chef.

Alors que l'Innommable et sa Garde Noir chevauchaient au Nord, il fut interrompu par la soudaine venu d'un être vêtu d'une robe brune. Il les interpella. Voyant la monture du "contre-temps" fuir, cela arracha un sourire à l'Innommable même si personne ne pu en profiter, masqué par son linceul.

L'être à l'apparence d'un homme s'avança avec détermination vers l'Innommable. La Garde Noir se positionna derrière leur Maître. Celui portant aussi une cape de peau humaine leva la main. Les Gardes Noirs sortirent leur épée comme un seul homme, attendant un ordre de leur Maître.

L'Innommable le jaugea de haut en bas. D'un signe de la main, le Commandant descendit de son cheval qui lui ne s'enfuit pas. L'Innommable descendit à son tour et se présenta devant Radagast, son Commandant derrière lui, en position de combat avec sa double lame. L'Innommable s'approcha de Radagast. Il avait une canne d'un bois noir flétrit.

"L'engeance du Mal n'a plus sa place ici, répéta t-il, n'ai crainte mon ami, nous ne sommes que de passage."

Quatre guerriers vêtu de noir descendirent à leur tour se prirent place au côté de leur Commandant, eux aussi en position de combat. Radagast put entendre leurs trophées s'entre-choqué entre eux. Leurs épées arboraient des symboles de mort mais aussi des écrits le long de leur lame. Radagast reconnu la langue utilisé. C'était de l'adunaïque. Il put lire sur l'une des épées "Broyeur de Chair". L'Innommable reprit la parole tout de suite après.

"Néanmoins, tu nous honore de ta présence Istari."

L'Innommable fit exprès de répondre à aucune de ses questions. Il le testait. Essayant d'entre voir le moindre signe de faiblesse sur lequel jouer.

De toute évidence, le chef du groupe connaissait l’identité de Radagast, au moins ce dernier n’aurait pas à dissimuler ses pouvoirs. Le magicien brun pouvait sentir toutes les horreurs qui émanaient de ce personnage étrange. Une magie noire était à l’œuvre, il en était persuadé. Voir la nature alentours pourrir sous l’effet de cette magie, énerva le magicien au plus haut point. La forêt se remettait à peine des blessures qu’avait engendré l’occupation et voilà que ce nouvel arrivant faisait une nouvelle fois souffrir les créations de Yavanna. Faisant fi des épées sorties de leurs fourreaux, Radagast pointa son bâton devant le visage du chef. Il ne put voir le visage de ce dernier.

« Vous puez la magie noire à plusieurs lieux à la ronde, seigneur noir. Regardez-vous, vous êtes déjà rongé par son pouvoir. Un jour ou l’autre vous finirez consumé par la force que vous engendrez, cela a déjà commencé. Vous semblez pourrir de l’intérieur. On ne peut gagner face à la magie noire, elle vous anéantira, détruisant entièrement le peu d’humanité qu’il vous reste, et fera de vous un spectre lui obéissant aveuglement. Mais je pense que vous savez déjà cela. »

Un cri perçant se fit entendre et l’Istar put observer Lindar, haut dans le ciel, décrivant des cercles autour de son vieil ami. Il avait accompli sa mission et trouvé ceux que Radagast l’avait envoyé chercher. Ragaillardi par cette nouvelle, l’Istar se tourna alors vers les autres cavaliers descendus de leurs montures et armés.

« Qu’est-ce que ce monstre a bien pu vous promettre pour que vous le suiviez aveuglement ? Vous finirez vous aussi rongés par le pouvoir que vous cherchez à obtenir. Il n’y a pas de gagnant face à la magie noire mais pour vous il n’est pas encore trop tard. Revenez vers la lumière, prenez le chemin de la raison. Qui a-t-il de bon à aller contre la nature des choses ? Contre la volonté première des Valars ? Je peux vous aider, vous ramener vers la lumière, ne vous laissez pas berner par cet être immonde.»

Radagast était dégoûté par ce pouvoir malsain. Les arbres qui avaient tant souffert durant l’occupation orientale mourraient à nouveau. Plantant son bâton dans le sol et prononçant des paroles que seuls ceux de Valinor pouvaient comprendre, en appelant au pouvoir de Yavanna bienfaitrice et protectrice de la nature, l’Istar fit jaillir une lumière verte qui inonda les alentours faisant plisser les yeux des cavaliers. Ce flash ne dura que quelques secondes et quand ces derniers purent rouvrir les yeux, les arbres et autres plantes qui avaient pourris sous l’influence du passage de l’Innommable se retrouvaient en fleur et couvert de feuilles. Radagast enchaîna, en haussant le ton :

« Puisque vous savez qui je suis, vous savez pertinemment que votre magie noire n’égale pas mes talents. Quittez Mirkwood avant que je ne déchaîne les forces de la nature contre vous ! »

L'Innommable ne réagit pas lorsque Radagast pointa son bâton vers lui.

"Soyez sans craint Istari, elle a détruit mon humanité il y a fort longtemps mais je vis toujours. Votre petite théorie n'ai pas prouvé sur moi."

Radagast regarda vers le ciel, l'Innommable l’imita. Surement un appel au renfort. Après cela, Radagast tenta de convaincre ses Gardes de revenir à la lumière. Aucun d'eux ne réagirent, ne parlèrent. Il n'attendait qu'un seul ordre de leur Maître. Tuer le contre-temps. Lorsque Radagast eut fini, cela arracha un rire sinistre à l'Innommable, un rire empestant la noirceur de son âme. Radagast vit qu'autour de l'Innommable, il y'avait une lutte de pouvoir entre la magie de Radagast et les arts sombre de l'Innommable.

Les ramener vers la lumière ?

Il se tourna vers son Commandant, arracha l'un des trophées et se retourna vers Radagast en lui lançant le crâne. Radagast l'attrapa. Le crâne était assez petit et c'est comme si il n'avait pas terminer de se créer. C'est alors que Radagast prit conscience de l'horreur de ce qu'il tenait. Voyant son expression sur son visage, l'Innommable lui dit :

"Oui. C'est un crâne de foetus. Il est mort empalé dans le ventre de sa mère. Il est mort avant de naître. Quel ironie n'est pas. Magiquement je suis en dessous, c'est vrai ou du moins pour l'instant. Mais martialement, nous sommes au dessus de toi Istari. Avant que j'en finisse avec toi, je vais tout de même me présenter. On me nomme l'Innommable bien que les hommes du Sud d'Arnor me nomme le Traître de Cardolan. Me connais-tu ?"

Malgré la peur et l’effroi qu’inspirait l’Innommable, Radagast n’était pas impressionné. Il avait récemment démystifié la forteresse de Dol-Guldur où tant de sévices avaient été accomplis. Le crâne de fœtus écœura le magicien, mais il avait vu pire dans les geôles de la forteresse. En faisant faner les plantes alentours, le cavalier avait énervé le magicien brun au plus haut point, lui qui était pourtant d’un tempérament si calme et posé d’ordinaire. La forêt venait juste de se remettre de nombreuses années de souffrances et l’Istar ne tolèrerait pas qu’on s’en prenne à la flore et la faune de Mirkwood à nouveau.

« Je n’ai jamais entendu parler de vous Innommable. Mais vous semblez très bien savoir qui je suis et je vous trouve bien présomptueux pour oser me défier. Vous devez savoir de quoi les magiciens sont capables. Je suis l’envoyé de Yavanna et en tant que tel, en vous attaquant à la nature alentours, vous vous en prenez directement à ma Dame. »

Le magicien s’éloigna alors des cavaliers redoutant une attaque. Cela faisait un moment que Lindar volait au-dessus du rassemblement. Ceux qu’il était allé chercher ne tarderaient pas à arriver et le rapport de force changerait. Radagast espérait que ce qu’il avait prévu suffirait à faire fuir les intrus.

« Vous êtes surement plus doué que moi au maniement de l’épée je le concède, mais vous semblez oublié que cette forêt est ma demeure depuis des décennies. Pendant ce temps j’ai eu le temps de me faire de nombreux amis et parmi eux certains n’ont rien à craindre de onze cavaliers. »

Alors qu’il prononçait ces paroles, un bruissement se fit entendre à l’Ouest. Rapidement d’immenses formes brunes apparurent et les cavaliers purent reconnaitre des ours des montagnes brumeuses. Les bêtes s’approchèrent en se tenant sur leurs pattes postérieures. Dans cette position le plus grand atteignait aisément les trois mètres de haut. En voyant les cavaliers noirs, les ours montrèrent les dents et se mirent à grogner sentant probablement l’étrange pouvoir de l’Innommable.

« Ces ours ne sont pas n’importe quels animaux. Ils se réunissent souvent au Carrock avec un Changeur de Forme du nom de Beorn. Visiblement de trainer avec lui a un grand impact sur leur physionomie et leur compréhension du monde qui les entourent. »

Radagast gonfla sa poitrine et dans un grand grognement fit comprendre aux ours d’attendre. Il voulait laisser une dernière chance à la troupe de cavaliers de fuir sans combat.

« Quittez cette forêt sans faire plus d’histoire et aucun mal ne vous sera fait. »

L'Innommable ricana de nouveau.

"Vous ne voulez pas combattre n'est pas. Vous savez que vos stupides animaux vont périr. Cela vous affecte déjà. Je le sens. Vous espérez que vos "renforts" me ferez fuir ? Je vais vous dire une phrase emplit de sagesse. L'espoir est le premier pas sur la voie de la déception. ( L'Innommable marqua une pause. ) Vos "ours" certes plus grand que la moyenne n'ont aucune chance face à une unité d'élite de ma Garde Noir. Leur avez vous dit que cela leur coûtera tous la vie ?"

L'Innommable rangea sa canne sur sa monture et sortit sa longue épée. Elle était dentée et elle "luisait". Radagast remarqua qu'il y avait quelque chose sur son épée. Les Gardes Noirs à terre prirent position autour de leur Maître tandis que ceux rester à cheval se mirent sur les côtés.

"Montrer la foi de la désolation à cette ignorant." dit calmement l'Innommable.

Comme un seul homme, les Gardes Noirs chargèrent les ours et Radagast. Les Ours devaient combattre deux Gardes Noirs à terre et cinq Gardes Noirs montés. Ils étaient mené par le Commandant qui était à terre armé de sa double lame. Radagast devait affronter l'Innommable et deux Gardes Noirs à terre.

"Je veux l'Istari vivant !" cria l'Innommable.

Alors que les duels et les mêlées s'engagées un peu partout, Radagast du paré un coup d'épée de la part de l'Innommable. L'onde de choc remonta le bras de Radagast témoignant la force de l'Innommable.

"Alors ainsi même vous, les Istari, vous êtes ignorants. Vous avez comme les autres imbéciles un voile qui leur masque la vérité. Ou peut-être ne souhaitez vous pas la voir ! Les Ténèbres ne peut être vaincu !"

L'Innommable enleva son épée pour préparer une autre attaque alors que les deux autres Gardes Noirs se préparaient à attaquer Radagast.

Radagast savait les ours capables de battre les cavaliers. En côtoyant Beorn au Carrock, ces animaux avaient acquis la même haine que le Change-Forme pour tous les êtres maléfiques. Quand les intrus chargèrent, les ours retroussèrent leurs babines et montrèrent les crocs. Dans de grands rugissements les bêtes sauvages s’élancèrent sur les cavaliers noirs. Celui qui semblait être le mâle dominant se jeta sur un cavalier monté et propulsa le guerrier à terre en même temps que ça monture. Le combat faisait rage et malgré leur fourrure épaisse, des plaies sanguinolentes apparaissaient sur les membres lacérés par les épées des ours.

Radagast lui, fit face à l’Innommable. Ce dernier chargea et le magicien parvint à parer in extremis le coup avec son bâton. De toute évidence les aptitudes martiales des cavaliers étaient redoutables et Radagast et ses animaux auraient besoin des pouvoirs magiques de l’Istar pour faire fuir les intrus. Le magicien brun, une fois l’attaque de l’Innommable repoussée, fit tourner son bâton lançant des appels dans une langue que personne dans cette scène ne pouvait comprendre. Il abattit son arme sur le sol et soudainement les arbres alentours se mirent à propulser leurs branches sur les cavaliers. Alors que les paroles du mage se faisaient de plus en plus fortes et profondes, des racines sortirent du sol et attrapèrent les cavaliers au sol qui malgré les coups d’épée, se firent immobiliser. Seul l’Innommable qui faisait pourrir la nature alentours fut épargné.

« Voyez la puissance des Valars à l’œuvre, Innommable ! Yavanna n’abandonnera jamais sa terre à une immondice de votre genre. Votre magie noire ne peut rien face à la force de la nature. »

Les ours comprenant que les cavaliers étaient devenus sans danger entourèrent le sorcier, tandis que Radagast gardant son bâton au sol continuait ses incantations. Le cavalier noir se retrouvait isolé de ses gardes et maintenant seul, il devait trouver une solution ou abdiquer.

Ce fut bien jouer de la part de l'Istari. L'isoler de sa Garde. Néanmoins, l'Istari sous-estimé l'ombre et la puissance de la noirceur. L'Innommable resta sans dire un mot et ne bouger point. Très concentré, il utilisait ses pouvoirs sur l'esprit. Son regard de glace s'attardant sur les ours. Radagast le vit tourner la tête, lança des regards vers ses alliés. Il le percevait même si l'Innommable avait un linceul pour protéger son visage des regards des autres. Le Magicien Brun ne comprit que trop tard ce que faisait l'Innommable. Il aurait du se douter que l'être malfaisant qu'était l'Innommable n'était paralysé par la désillusion d'avoir perdu mais utilisé ses arts noirs. Radagast jeta un œil au ours du Carrock. Il était paralysé, le regard affolé. Puis ils détalèrent comme si le Seigneur des Ténèbres était à leur trousse. Si ils avaient pu dire ce qu'ils avaient vu, ils auraient dit que c'étaient la terreur brut.

"Cela remet un peu d'équilibre ? Qu'en pensez vous, Istari ?" lança l'Innommable afin d'agacer le Magicien.

L'Innommable se présenta devant Radagast. Le Magigien put entre voir deux orbite rouge-orange à travers la noirceur avant que le linceul ne montre que l'ombre. L'Innommable prit son épée à deux mains.

"Maintenant, il me suffit de vous toucher une fois et tout sera terminer. Vous serez à moi et vous comprendrez pourquoi on m'a donner un autre surnom : le Dévoreur."

L'Innommable allait prendre sa vie, la dévorer. Qui sait, il aurait peut-être ses pouvoirs. Mais l'Innommable redevenu rationnel pour le combat à venir. Le seul moyen de vaincre l'Istari sera de rester au corps à corps et de trouver le moyen de le blesser avec sa lame, son poison un puissant paralysant et surement le paralysant le plus perfectionné, fera le reste. Sur toutes la Terre du Milieu, peu pouvait égaler l'Innommable dans la confection de potions et autres poisons.

Quand l’Innommable s’arrêta et fixa les ours, Radagast comprit rapidement ce qu’il tentait de faire. Alors que son ennemi tentait de faire peur aux bêtes, le magicien tenta lui de les rassurer par la parole, mais de toute évidence, la terreur infligée par l’Innommable l’emporta et les ours détalèrent comme poursuivi par le Mal en personne. Il en fallait beaucoup pour effrayer un ours, encore plus quand il s’agissait des ours du Carrock. La magie noire de l’Innommable était bien réelle et très efficace. Il était évident que ce dernier avait beaucoup étudié la magie et son âme avait dû en pâtir.

« Je reconnais que tu as de grands pouvoirs, Innommable. Les écrits sur la magie noire sont rares et complexes, où as-tu appris cela ? Quels manuscrits t’ont permis d’en arriver là ? »

A leur arrivée en Terre du Milieu, les Istari s’étaient donné comme mission de détruire tous les textes et symbole de la magie noire afin d’éviter que ce genre d’abomination ne soit créé. De toute évidence il restait encore des adeptes de cette magie et Radagast maintenant qu’il était sorti de son ermitage se promit de lutter contre ces pouvoirs qui allaient à l’encontre de la nature des choses. Le mage brun en vint à penser que l’intrus devait être un disciple de Sauron en personne, ou une de ses abominations.

« Alors c’est Sauron qui t’envoie, c’est ça ? Il n’a pas supporté de voir Mirkwood renaitre de ses cendres ? Il veut peut être récupérer Dol-Guldur ? Et bien tu diras à ton maître que Mirkwood à un nouveau protecteur et qu’il ferait mieux de venir en personne plutôt que d’envoyer un sous fifre ! »

Un flash de lumière sortit alors du bâton de l’Istar et aveugla l’Innommable pendant une courte durée. Radagast en profita pour reprendre de la distance face à son adversaire. Il tenait à tout prix à rester hors de contact de son épée. Le magicien brun n’était pas le plus fort des Istari en combat rapproché, loin de là. Ses années de retraite à Rhosgobel l’avait en plus un peu rouillé. Mais devant le dégout que lui donnait l’intrus et sa volonté de détruire ou effrayer ceux que Radagast protégeait, le magicien brun n’hésita pas une seconde. Il se jeta sur l’Innommable, son bâton virevoltant dans les airs à une grande vitesse. L’Istar n’avait plus rien du vieil homme dont il avait l’apparence. Son pas était léger et sa vivacité était celle d’un soldat aguerri.

« Tu penses peut-être que la magie noire t’as rendu invincible, Innommable ? Je vais te prouver qu’il y a encore des gens biens qui sont bien plus fort que toi et tes tours de passe-passe. »

Tout en frappant l’armure de l’Innommable en plusieurs points, le mage faisait bien attention de rester à distance son épée. Radagast sentit de la rage monter en lui et ses coups se faisaient de plus en plus forts. Il voulait désormais en finir au plus vite avec cette immondice.

Radagast sentit le regard de l'Innommable se posait sur lui, le dévisageant lorsqu'il évoqua les écrits sur la magie noir.

"Allons mon ami, chacun à ses secrets et n'ait crainte, je les gardes en lieu sur."

Après ce petit échange, l'Istari passa à l'attaque. Bien que l'armure lourde de l'Innommable soit épaisse, il pu sentir chaque coup dont les derniers était plus violent qu'il ne l'aurait cru. Néanmoins, il gardait son calme imperturbable, analysant chaque instant avec une froid logique. D'un coup d'épée, il repoussa le magicien et lui pointa sa lame devant sa tête en tournant autour du mage comme un vautour tournoyant autour d'un animal agonisant. L'Innommable était satisfait, il savait comment prendre le magicien.

"Dis moi, Istari. Es-tu stupide ou ta haine t'aveugle t-il à se point ? Si Sauron souhaitait reprendre Sa forteresse, il aurait envoyé un plus de soldats qu'un petit groupe. Car c'est bien de la prendre mais il faut la tenir ensuite. Je vois que la stratégie n'est pas ton fort, c'est pour cela que je te suis supérieur. La magie ne fait pas tout."

L'Innommable venait de faire un tour complet.

"Cela dit, si tu ne m'arrête pas, je craints que la nature de cette forêt en pâtisse. Imagine cette forêt anéantit une fois de plus. Rongé par la mort et la corruption. Un havre de désolation. Tu aurais faillis à ta tâche. Imagine la faune périr par ta faute car tu n'as pas été assez fort pour m'arrêté. C'est ce qui va se produire si tu ne m'arrête pas !! "

L'Innommable força sa voix sur la dernière phrase. Le but était d'attiré la haine du magicien. De ce fait, la magicien emploiera plus la force que la précision dans ses attaques. Il fera une faute, faute qu'il l'amènera à sa perte. Néanmoins, l'Innommable était déçu. Même les Istari avaient se genre de faiblesse. La compassion mène qu'à deux chemin. Se mentir à soit même et à sa propre perte.

Tandis que ces événements se passé, les Gardes Noirs tentaient toujours de se défaire de leur liens. Le Commandant était presque sortit de son étreinte. Il allait bientôt porter secours à son maître.

HRP: désolé de la qualité de la réponse, pas trop d'inspi sur ce coup là...


L’Innommable avait raison, Radagast était bien aveuglé par la haine mais il refusait de le voir. Jamais le magicien brun n’avait ressenti cela, lui qui était de caractère calme et posé. Mais les intrus menaçaient la tranquillité que Mirkwood venait juste de retrouver et cela l’Istar ne pouvait l’accepter. Ce faire coincer par le cavalier noir et devoir écouter son petit discours ne fit qu’augmenter cette haine qui devint viscérale. D’un brusque mouvement, le magicien frappa l’épée tendue de l’Innommable pour se dégager de son joug.

« La magie ne fait pas tout, je te l’accorde, mais dis-moi Innommable, que feras-tu quand l’influence de tes pouvoirs prendra de l’ampleur et que la magie noire te rongeras encore plus ? Si la nature te rejette déjà, imagine ce que cela sera dans plusieurs années si tu continues sur cette voix. En rompant le cycle de la vie, tu t’exposes au rejet des autres êtres vivants. Pour l’instant seules les plantes meurent sur ton passage, mais si tes pouvoirs s’accroissent bientôt tu n’auras plus tes cavaliers pour te soutenir et tu te retrouveras seul. A quoi sert ton pouvoir si tu es isolé de tous ? »

Radagast se doutait bien que son discours n’atteindrait pas l’Innommable. Cet être était déjà trop corrompu et perverti pour revenir sur la voie du bien. Le magicien tentait juste un peu de temps pour reprendre ses esprits et ce calmer. En plus son manque d’entrainement au combat avait fatigué l’Istar et des gouttes de sueur coulaient de son front pour aller se perdre dans les méandres de sa barbe. Il se promit de se remettre à l’entrainement à Dol-Guldur, Ancalë le chef de la garde serait un partenaire de combat idéal.

Ne voulant plus faire appel aux animaux après avoir vu ce dont était capable son adversaire, Radagast se contraint à retourner au combat, il fit pivoter son bâton avant de l’abattre sur le flanc gauche de l’Innommable. Désirant asphyxier son adversaire sous les coups, le magicien augmenta la cadence de ses attaques. C’était dans ce genre de moments qu’il regrettait de ne pas avoir son épée elfique.

HRP : T'inquiète pas, je comprends^^

L'Innommable répondit aux dire de Radagast par un petit ricanement hautain.

"Imbécile ignorant. Tu as encore beaucoup à apprendre des Arts Noirs. Mais tu le sauras après ta défaite. Je verrais la désillusion sur ton visage."

Après avoir échangé quelques mots, les deux protagonistes reprirent leur duel. L'Innommable reculait afin d'éviter les coup du Magicien mais il était confiant, il savait déjà comment il allait gagner.

Le Commandant Akrif avait réussit à couper ses liens et se leva d'un bon. Les autres Gardes Noirs commençait eux aussi à se défaire. Certains avait réussit à se sortir de l'étreinte des plantes de Radagast en coupant les racines à l'aide de leur épée. Armant sa double-lame, le Commandant alla vers son Maître.

Nous arrivons Maître ! rugit le Commandant, désireux d'aller aider son Seigneur contre le Mage.

Toujours reculant, l'Innommable poussait Radagast à déployer tout ses forces sur l'offensive. Satisfait que certains de ses Gardes s'était défait des racines, il allait mettre un terme à ce duel. Après avoir analysé les mouvements du Magicien Brun, l'Innommable saisit de sa main gauche le bâton du Mage et d'un coup net et précis, l'Innommable trancha le flanc gauche du Magicien avec le bout de son épée. Le paralysant ferait effet dans quelques secondes. Puis, il regarda Radagast tomber comme un tronc sur le sol. Alors que les derniers Gardes Noirs se levaient pour rejoindre leur Maître, les autres était déjà à ses côtés.

"Ta haine à causé ta perte. Ta trop grande confiance en toi à causé ta perte. Ton ignorance à causé ta perte. Dommage que tu ne puisse tirer sagesse de ces erreurs."

La voix de l'Innommable était grave comme si il avait une once de pitié pour le Magicien.

"Maintenant... Tu vas mourir."

Il se tourna vers Akrif.

"Commandant, préparez le rituel."

"Oui Maître"

Le Commandant avait était formé pour préparer un seul rituel. Celui qui permettait à son Maître de se nourrir.

"Prépare toi à voir ta vie être extirpé de ton propre corps et je savourais chaque bouché de ta misérable vie." Dit l'Innommable en se tournant vers Radagast.

Les Gardes Noirs avaient apporté les chevaux tandis que d'autres entouraient leur Maître.

Radagast s’était laissé emporter par ses sentiments pour la première fois de sa vie, et cela risquait de lui être fatal. Le poison de l’épée de l’Innommable était puissant et rapidement le magicien se retrouva paralysé et au sol. Décidément son adversaire était plein de ressource et la qualité du poison était exceptionnelle, propageant dans le corps du magicien un pic de douleur. Beaucoup de sang coulait de l’entaille laissée par la lame et sans pouvoir bouger, il était impossible à l’Istar de pouvoir soigner la blessure ou tout du moins arrêter les saignements.

Les sous-fifres de l’Innommables parvinrent à se défaire de l’emprise du sortilège de Radagast. Décidément la situation tournait mal pour le magicien. Les cavaliers commencèrent alors à réunir les chevaux et leur maître leur donna l’ordre de commencer les préparatifs du rituel de drain de vie. Le cœur de Radagast se mit à battre à vive allure. Il ne voulait pas mourir en servant de repas à un homme pourri par la magie noire. Il ne pouvait pas revenir sur Valinor auprès de sa Mère Yavanna alors qu’il venait juste de sortir de sa solitude et avait embrassé sa destinée. Il n’avait pas encore accomplie tous ses desseins, il lui restait tant à faire. Lui qui s’était toujours imaginé reposant à Mirkwood auprès de ses amis de longue date ne pouvait concevoir de terminer sa vie en Terre du Milieu de cette façon.

Alors que les cavaliers noirs s’agitaient autour du corps du magicien brun qui observait la scène sans pouvoir bouger, un croassement se fit entendre depuis les airs. Radagast étourdi par la douleur regarda le ciel et y vit une tâche noire se détachant du bleu d'azur. Il comprit rapidement qu'il s'agissait de Lindar, son fidèle corbeau qui décrivait des cercles autours de son corps comme l’aurait fait un charognard autour d’une carcasse.

« Mon ami, je n’ai plus la force de lutter. J’ai été vaincu par un serviteur du Mal qui fera de Mirkwood un endroit encore pire que pendant l’occupation orientale. La forêt mourra à petit feu et rapidement il n’y aura plus de vie possible ici pour les animaux. »

Une larme coula le long du visage sans expression du magicien. Les paroles de Radagast étaient silencieuses, sa bouche étant paralysée par le poison mais pourtant les mots raisonnèrent dans l’esprit de l’oiseau. Ce dernier poussa de grand croassement et bientôt des dizaines d’autres cris lui firent échos, les arbres et buissons alentours se mirent à osciller. Le magicien comprit alors ce qu’était en train de faire son plus fidèle ami. Le corbeau en appelait à tous les êtres de Mirkwood qui connaissaient le mage brun et qui avaient déjà été aidés ou guéris par ce dernier. Les cris se faisaient de plus en plus entendre et aux croassements répondait désormais le bourdonnement d’abeilles, le hurlement de loups et le brame de cerfs et chevreuil. Au loin on pouvait également entendre le mugissement des aurochs du Val d’Anduin.

La terre se mit alors à trembler et Radagast dont les oreilles se trouvaient près du sol put entendre le brouhaha engendré par des centaines de sabots foulant le sol à vive allure. Malgré son visage figé, l'Istar souriait intérieurement. De nombreux animaux semblaient avoir répondu à l'appel à l'aide de Lindar et cela toucha le magicien au plus haut point. Tous ses efforts pour faire revivre Mirkwood n'étaient pas passés inaperçu par ses habitants et ils venaient maintenant payer la dette qu'il devait au magicien brun.

Les cavaliers purent observer un nuage de fumer arriver de l’Ouest et rapidement la cohorte composait d’animaux en tout genre fut en ligne de mire des cavaliers noirs et de l’Innommable. Devant le nombre d’adversaires, il était évident qu'il serait difficile pour le mage noir de tous les effrayer avec ses pouvoirs.

L'Innommable était consterné par la situation qui se profilait. L'idée de renoncé à la vie du Mage lui était insupportable. Il aurait pu découvrir si certain pouvoir aurait était drainé. Malheureusement, ce ne serait pas aujourd'hui qu'il le saurait.

Les Gardes Noirs se mirent en position de combat et formèrent un carré défensif autour de leur maître et des chevaux pour un repli rapide. Les Gardes Noirs avaient étaient formé pour pouvoir s'adapter à toutes situation imprévus et avoir une stratégie adéquate. Certains Généraux ne considéré pas le repli comme une solution tactique. L'Innommable la considéré comme une solution tactique et l'avait instruit à sa Garde Personnel.

Le Commandant s'approcha de l'Innommable. Même avec son linceul, le Commandant savait que son Maître était insatisfait des événements. Il se risqua à parler.

"Hum. Maître, si nous nous attardons, nous risquons d'être en désavantage majeur si les bêtes continue à affluer ainsi. Il serait... judicieux de se replier même si chacun de nous sommes prêt à donner sa vie pour vous, Excellence." Dit le Commandant Akrif en choisissant ses mots.

"J'en suis conscient Commandant. Préparez la retraite."

Avant même que Radagast puisse avoir l'idée de sourire intérieurement, l'Innommable lui lança un regard de frustration pendant que le Commandant partait en direction de chevaux en aboyant des ordres.

"Néanmoins ! Vous ne vous en sortirez pas ainsi ! Si je ne puis vous dévorer ! Alors je gaspillerais votre vie !"

L'Innommable prit son épée, la pointe en direction du sol et la leva. Ainsi il pourrait l'abattre sur le Mage et le tuer. Encore plus frustré de devoir gaspiller une vie de Mage, néanmoins il préféré cela que e voir le Mage vivant.

Devant la décision du Commandant de prendre la fuite, Radagast se sentie soulagé, car bien qu’il ne doutait pas de la force de ses amis, certains auraient pu être blessé voir tué si une bataille avait eu lieu. Mais la joie soudaine qu’avait ressenti le mage en entendant les appels de la forêt retomba immédiatement lorsque l’Innommable, frustré de ne pas pouvoir prendre la force vitale de l’Istar se résolu à lui ôter la vie. A cause du poison, Radagast était dans l’incapacité totale de bouger et de se défendre, il se retrouvait face à la mort sans même pouvoir y faire quelque chose et cela le frustra au plus haut point.

Alors que l’Innommable s’apprêtait à abaisser son épée et ainsi faire taire à jamais les desseins et envies de Radagast en Terre du Milieu, Lindar suivi d’une nuée de corbeaux, plus rapide que les autres animaux à arriver sur la scène, piquèrent droit sur l’ennemi et ce fut une véritable déferlante de coups de bec que reçu l’Innommable. Si ces derniers ne devaient pas faire grand mal à l’homme à cause de son armure, ils permirent tout de même de le gêner et d’empêcher son geste meurtrier.

"Merci" fut le seul mots trouvé par Radagast à transmettre par la pensée à la nuée de corbeaux.

Les oiseaux ne faisaient pas le poids face à la troupe réunie et leur acte ressemblait plus à un sursaut d’orgeuil pour sauver leur ami qu’à un acte réfléchi. Face au danger que représentaient les cavaliers noirs. Les oiseaux n’avaient pas hésité une seule seconde et cela toucha le mage qui eut une nouvelle fois la preuve qu’à aider son prochain, on se faisait toujours rendre la pareille. Ces nombreuses années passée à Mirkwood à discuter avec ses habitants, à apprendre à les connaitre et à les aider en cas de blessure ou autre n’avaient pas été vaine. Tout ce que le magicien brun espérait était que l’Innommable se décide à fuir avant que ses gardes n’arrivent ou que les autres animaux aient le temps d’arriver pour sauver la nuée de corbeau venue défendre leur vieil ami.

Il s'adressa à alors à l'Innommable qui entendit les paroles de l'Istar directement dans sa tête comme si c'était ses propres pensées.

"Tu ne peux pas affronter l'ensemble des animaux de Mirkwood. Part avant que n'arrivent les enfants de Yavanna, tu es impuissant face à une telle déferlante. Et sâche que si un jours tu oses revenir dans cette forêt, je ne referait pas les mêmes erreurs qu'aujourd'hui et alors tu goûteras à la puissance des Istari."

L'Innommable recula de quelque pas lorsque la nuée de corbeaux l'attaquèrent. Saisissant un corbeau de sa main et l'écrasant brutalement sous la pression de sa force, l'Innommable était saisit de colère et mettait toute sa volonté pour ne pas y succombé.

"Cesse de brailler tes stupides menaces, Istari ! Tu n'es qu'un faible imbécile aveugle comme la plupart des êtres qui peuple cette terre !"

Le Commandant voyait que la situation dégénéré et les animaux de la forêt se massaient et étaient agressif.

"Allez le chercher ! Vite ! Nous ne devons pas nous attarder ici !"

Deux Gardes Noirs acquiescèrent et alla chercher l'Innommable ainsi que les autres Gardes restaient pour les protéger.

"Excellence, nous devons partir." Dit l'un des Gardes Noirs venu le chercher.

"Je sais !" S'emporta l'Innommable.

L'Innommable et ses Gardes se replièrent à l'autre extrémité de la clairière. L'Innommable est ses soldats montèrent sur leurs chevaux.

"Pathétique Istari, je te pensais plus sage mais tu es aussi aveugle et ignorant que les autres ! Tu crois que les ténèbres peuvent être vaincu mais tu te trompe ! Les Ténèbres sont éternels et immortels ! Elles font partie de se monde ! Mais n'ai crainte petit Mage, je viendrais en tant qu'Apôtre de la vérité pour défaire le voile devant tes yeux !"

Sur cette phrase, l'Innommable partit avec sa Gardes.