Chroniques d'Arda
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 Du pain et des jeux

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Vahid

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MessageSujet: Du pain et des jeux   Du pain et des jeux EmptySam 14 Fév 2015 - 12:20

Le temps que passa Vahid entre ces quatre murs lui parut une éternité. Ayant perdu toute notion du temps, il avait l’impression que des mois entiers s’étaient écoulés. Puis, un jour, alors que le garde entrait, Vahid leva les yeux et n’aperçut pas le plateau du repas qu’on lui apportait en temps normal, et le garde n’était pas seul.

Debout faineant !

Vahid était tant surpris qu’il ne broncha pas, en tout cas pas immédiatement. Mal lui en prit car il reçut pour cela un violent coup de pieds dans les côtes. Alors qu’il se tordait de douleur, il sentit deux mains l’attraper sous les aisselles, puis le soulever de sol. Il fut traîné ainsi en dehors de sa cellule. Ils traversèrent de nombreux couloirs, puis arrivèrent à un escalier. Dès les premières marches, les genoux de Vahid heurtant la pierre l’obligèrent à se mettre sur ses jambes. Ce fut une opération difficile et douloureuse, peu aidé par ses geôliers qui ne ralentirent pas la cadence. Il finit par réussir à se tenir debout juste au moment où ils débouchèrent dehors. La lumière du soleil l’aveugla, le choc thermique fut violent. Il entendait un brouhaha autour de lui mais ses yeux ne s’étant pas encore habitués à cette soudaine luminosité, il ne voyait que des ombres. Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs minutes, passèrent ce qui ressemblait à une porte, puis il fut livré à de nouveaux gardes. Ils étaient désormais en ville, et ses yeux commençaient à se réhabituer. Il fut finalement amené dans un bâtiment puis jeté dans une nouvelle cellule. Cette-fois, le soleil perçait, et ses murs s’étaient transformés en grillage.

Il avait du mal à voir, mais au fil des jours, il put enfin retrouver toute sa vue. Il se trouvait dans un bâtiment avec de nombreuses ouvertures, un plafond bas, et un très grand espace où se trouvaient de nombreuses cages de petite taille où se trouvaient des hommes. Vahid se trouvait dans l’une d’elle : il n’avait que la place de faire quelques pas et de s’allonger.
Il s’adressa à son voisin de cellule, un homme grand, costaud, la peau sombre, le crâne rasé, mais celui-ci ne semblait rien comprendre à ce que disait Vahid et lui jeta un regard tel que Vahid ne voulut pas le déranger plus que nécessaire. Son autre voisin, lui, parlait sa langue, et était d’ailleurs un ancien soldat de l’armée du père de Vahid. Cependant, lui aussi ne savait guère où ils se trouvaient, mais cela n’augurait rien de bon.

Des gardes passaient régulièrement, jetant de la nourriture aux pieds des prisonniers. Vahid se jeta dessus et remarqua que ses portions étaient plus importantes qu’auparavant. En observant les cellules, il constata que beaucoup de prisonniers étaient des indigènes des plaines, où des races qu’il n’avait jamais vues. Certains cependant étaient de simples orientaux.

Enfin, un jour, un officier entra dans la pièce, accompagné de toute une escouade. Il s’avança au milieu des cages, jetant son regard méprisant vers les prisonniers. Arrivé au milieu de l’allée centrale, il prit la parole, parlant d’une voix forte :

A l’heure où je vous parle, vous devriez tous être morts, et si vous êtes ici, alors estimez-vous en heureux et remerciez en l’Empire, qui vous laisse une chance de vous en sortir. Pour le plus grand plaisir des habitants de la ville, vous allez être sous peu amenés dans l’arène. Là, nous vous offrirons une chance de vous en sortir en vous confrontant à nos gladiateurs.
La règle est simple, combattez jusqu’à la mort. En cas de victoire de votre part, ce dont je doute fort vu l’entraînement de nos gladiateurs, vous aurez la chance de pouvoir intégrer les rangs des gladiateurs. Nous vous laisserons une heure pour vous entraînez avant d’entrer dans l’arène, par ordre du seigneur de la ville. En effet, la durée des combats gladiateurs-esclaves s’est malheureusement raccourcit de plus en plus ces derniers temps, et le public demande plus de spectacle, vous êtes vraiment chanceux vous savez …
Je reviendrai demain pour prendre le premier groupe.

Bien entendu, seul la moitié des prisonniers avaient saisi ce que venait de dire l’officier de Krell-Kain, mais Vahid lui avait bien comprit : il allait être envoyé en pâture.

Le lendemain, comme convenu, l’officier revint et emmena une dizaine de prisonniers. Ce fut le troisième jour qu’un garde ouvrit enfin la cage de Vahid, celui sortit sans faire de vague, se rangeant en ligne comme il l’avait vu les deux jours précédents. Aux ordres de l’officier, la ligne des prisonniers se mit en marche. Vahid avait devant lui le grand colosse noir, et derrière lui le prisonnier de guerre de son peuple. Ils marchèrent ainsi dans des couloirs jusqu’à arriver dans une grande cour où se trouvait des armes en bois de tout type. Les gardes reculèrent et les prisonniers s’avancèrent doucement. Pendant que certains tentaient d’expliquer ce qu’ils devaient faire aux étrangers, Vahid s’approcha et prit un bâton, puis se tourna vers son ancien voisin de cellule qui avait prit une épée. Ils se bâtirent pendant plusieurs dizaines de minutes. Vahid avait perdu de sa vigueur, de ses forces et de son agilité, mais si au début, cela était très difficile, il finit par retrouver peu à peu une partie de ses facultés, tout comme son compagnon. En jetant un regard autour de lui, il remarqua que la plupart n’était pas de piètres combattants, ce qui le rassura un peu, mais pas suffisamment.

Les gardes s’avancèrent alors et l’officier leur cria de déposer les armes. Après un moment d’hésitation, une partie s’empressa d’obéir tandis que le reste en fit de même par mimétisme. Ils furent amenés dans un long couloir sombre, puis, au bout, à nouveau enfermés dans une grande cage que les gardes refermèrent derrière eux puis s’éloignèrent. Les minutes passèrent, puis un brouhaha de plus en plus audible se fit entendre, au-dessus d’eux, et surtout derrière eux, au fond de la cage, où se trouvait une autre porte, menant sur un couloir fermé par une porte en fer massive. La lumière traversait les interstices de celle-ci, et soudain, une ovation se fit entendre derrière la porte. Visiblement, le spectacle allait bientôt commencer. Au milieu du couloir menant à l’arène, une petite porte s’ouvrit, quelques esclaves entrèrent et laissèrent une dizaine d’armes au sol. Il y avait là des glaives, des sabres, des piques, des boucliers et d’autres armes étranges. Ils ressortirent aussi vite qu’ils étaient entrés, puis les grilles de la cage s’ouvrirent comme par magie. Vahid se précipita sur un sabre courbé qui se révélé d’un excellent équilibre, puis souleva un bouclier juste à temps avant qu’un autre ne le prenne. Tous s’équipèrent, mais ils n’avaient ni armure, ni casque, et que trois boucliers. Habillés en simple tunique, ils n’avaient pas fier allure. Les grilles se refermèrent derrière eux, puis se fut un long moment d’attente, pénible et silencieux. Enfin, les portes s’ouvrirent, et la lumière perça. Ils avancèrent doucement : l’arène était immense, et la première impression de Vahid fut la stupéfaction, il y avait la plusieurs dizaines de milliers de spectateurs qui les accueillirent dans un grand bruit. Les portes se refermèrent, puis, après quelques secondes, la foule hurla littéralement. Vahid regarda droit devant lui et comprit alors pourquoi. Une dizaine de gladiateurs étaient sortis de l’autre côté de l’arène, armés de manière tout aussi hétéroclite qu’eux, mais jusqu’aux dents, avec des armures et des casques qui recouvraient pour la plupart tout leur corps. De plus, ils couraient et semblaient d’une force bien supérieure. Vahid se tourna vers ses compagnons, et comprit qu’il n’y avait qu’une solution pour avoir un minimum d’espoir. Il prit la parole, élevant la voix :

Les boucliers devant, les autres derrière. Resserrez les rangs, écoutez moi si vous voulez avoir la moindre chance.

Les anciens soldats de son armée qui l’avaient reconnus et qui étaient au nombre de trois obéirent sans rechigner et se rapprochèrent de lui, les autres orientaux furent plus lent mais suivirent le mouvement tandis que ceux qui n’avaient rien saisi imitèrent leurs camarades. Aux côtés d’un ancien lieutenant de son père, et d’un homme au teint très bronzé qui semblait déterminé, ils formèrent une rangée de bouclier tandis que derrière lui, les hommes se resserrèrent pour rester à l’abri.
Ce mouvement fit pousser un bruit de surprise dans le public qui se mit à applaudir.

Je sais que vous n’avez aucune raison de m’obéir, mais il y a une chance de s’en sortir aujourd’hui, je vous ai vu combattre, j’ai vu votre potentiel. Aujourd’hui si nous voulons survivre, il faudra m’écouter, m’avez-vous compris ?

Un murmure lui répondit, Vahid réitéra alors sa question, se retournant cette fois, et criant plus fort. Il devait survivre, il le fallait, et pour cela il devait prendre en main le destin de ces hommes qui étaient son salut. Cette fois, une réponse plus audible et quasi unanime se fit entendre, positive. Vahid se retourna alors vers le centre de l’arène. De l’autre côté, les gladiateurs faisaient les cent pas.

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Chaak Telzalcan
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MessageSujet: Re: Du pain et des jeux   Du pain et des jeux EmptyLun 16 Fév 2015 - 18:10

PNJ Tarek

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Le soleil cognant sur l’acier froid, le sable qui s’envole sous les bourrasques de vent, la foule qui crie créant un véritable chant de guerre, voilà tout ce qui faisait vibrer Tarek. Cet ancien garde pourpre avait combattu la majeure partie de sa vie sur les champs de bataille de l’Empereur, en Rhovanion puis au Rohan avant de revenir au pays suite à la déroute de l’armée orientale à Dol-Guldur et la disparition de Krell. En rentrant à Krell-Kain, le guerrier avait trouvé un travail dans une forge, rien de bien excitant, simplement de quoi lui permettre de survivre. Cet oriental de la tribu Balchot était né une épée à la main et éduqué dans les règles strictes du clan : seule la gloire gagnée au combat compte. Pour lui, il n’y a rien de plus beau et honorant que de se retrouver sur un champ de bataille, encerclé d’ennemis assoiffés de sang, côtoyant la mort à chaque pas. Se retrouver dans une forge à côté du grand marché de la capitale fut donc un grand déshonneur pour Tarek qui ne supportant plus ce qu’il était devenu et ne retrouvant pas l’adrénaline du combat sombra dans l’alcool, dépensant le peu d’or gagné au travail dans les bars des quartiers malfamés de la cité.

Il vécut ainsi pendant plusieurs années, son corps avant taillé pour l’art martial devenant peu à peu celui d’un ivrogne sans force. Pourtant ses talents il s’en servait encore dans les ruelles sombres, dans des bagarres pour le moins dénuées de sens avec les autres piliers de comptoir du quartier. Tarek n’attendait plus rien de la vie et seul l’alcool le réconfortait et lui permettait d’oublier l’homme qu’il était devenu, loin du code de l’honneur de sa tribu. Un jour alors qu’il se retrouva derrière une taverne pour une énième explication avec les poivrots du coin, un homme dont l’allure prouvait qu’il n’avait rien à faire dans ce genre de quartier vint à sa rencontre. Il se présenta comme un recruteur de l’arène de Krell-Kain et dit être attiré par la notoriété qu’avait gagnée Tarek dans le quartier. Il invita alors le balchot à le rejoindre dans les casernes d’entrainement pour un essai, ce que ce dernier accepta sans grand intérêt, plutôt attiré par l’argent promis en cas de victoire.

Le lendemain Tarek se retrouva dans une petite arène bondée de guerriers s'entrainant avec des armes de bois. Le gout du combat qui ne l’avait jamais quitté s’aiguisa à la vue des combattants en armure. Excité par cette perspective, l’oriental prit une épée de bois et rejoint un adversaire. La fierté de son clan refit alors surface et il sauta sur son adversaire. Ce dernier esquiva l’attaque qui devait sembler d’une extrême lenteur et asséna un coup d’épée dans les jambes de Tarek le faisant tomber au sol, face la première. Les assauts suivants se soldèrent aussi par un échec et rapidement l’ivrogne se retrouva à bout de souffle. Honteux, l’oriental s’acharna, les attaques devenant de plus en plus lentes et prévisibles. Il du finalement se rendre à l’évidence, il n’était plus l’homme qu’il était et il devrait travailler énormément s’il voulait un jour se battre dans l’arène aux cotés des gladiateurs.

Ce jour arriva quasiment un an après que le recruteur soit venu le chercher dans une ruelle sombre. Tarek à force de travail avait retrouvé sa forme et sa combativité d’antan. Il était prêt à se battre peu importe l’adversaire. Le recruteur convoqua l’ancien garde pourpre ainsi que dix autres gladiateurs plus expérimentés pour affronter des esclaves et des prisonniers de guerres. Tout cela ressemblait plus à une mise à mort qu’à un véritable combat mais Tarek se réjouit de pouvoir faire ses preuves devant les spectateurs de la capitale. Il s’équipa alors d’une armure recouvrant entièrement son torse et d’un heaume. Il choisit une épée à deux mains comme arme, préférant l’envergure à un bouclier, pensant être protégé par son armure.

Les gladiateurs firent alors leur entrée dans l’arène.  L’ovation que leur réserva la foule troubla l’ancien garde pourpre. Son rythme cardiaque augmenta, l’adrénaline prenant le dessus sur la raison. Il salua la foule profitant de cette nouvelle notoriété, poussant des cris de joie puis tourna son regard vers leurs adversaires. Les esclaves n’étaient pas vêtus d’armures, seuls quelques-uns avaient des boucliers pour se protéger. Concentré sur ces ennemis d’un jour, Tarek observa celui qui semblait vouloir prendre le contrôle des évènements. Ils étaient tous chétifs, surement affaibli par des mois d'emprisonnements. Rapidement les esclaves se regroupèrent derrière les trois hommes aux boucliers. Ils s’organisaient, poussés par la foule. Un gladiateur, le plus expérimenté, leva la main et dessina des cercles. Les dix autres se mirent immédiatement en mouvement, se séparant et tentant d’occuper le plus d’espace possible pour encercler leurs adversaires. S’ils parvenaient à les déborder et créer plusieurs « fronts », les trois hommes aux boucliers ne pourraient protéger toute la troupe. L'arène était suffisamment grande pour que cette stratégie fonctionne.

Confiant de son talent, Tarek décida de rester au centre et d’affronter celui qui avait pris la parole chez les esclaves. Il fit valser son épée à deux mains tout en s’approchant de son adversaire direct et commença à pousser des cris pour l’intimider.

« Viens là vermine ! Inutile de te cacher derrière ton bouclier ! »
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Vahid

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MessageSujet: Re: Du pain et des jeux   Du pain et des jeux EmptyVen 20 Fév 2015 - 19:44

Les gladiateurs commencèrent à avancer, non pas dans leur direction, mais sur les côtés de l’arène, obligeant ainsi la troupe à se retrouver encerclée en cas d’attaque. Un guerrier en armure et casque, massif et impressionnant restant planté devant eux, tenant une large épée de ses deux mains. Celui-ci le héla d’un ton désobligeant :

Viens là vermine ! Inutile de te cacher derrière ton bouclier !

Visiblement, Vahid s’était fait remarqué, et malheureusement pour lui, leur posture n’était pas au mieux, les gladiateurs ne semblaient pas si bêtes. Il les jugea du regard, puis s’adressa à ses voisins, qui semblaient voués à ses ordres, et qui avaient eu la chance d’hériter des boucliers.

Nous allons charger au centre la grosse brute. Juste avant le choc, vous vous écarterez pour protéger nos côtés et nos arrières. Vous devez prendre le plus de coup pour les autres.

Vahid avait pour idée de créer le surnombre, ne serait-ce que localement. A dix contre dix, ils n’avaient aucune chance, mais à dix contre un, affrontant les gladiateurs à tour de rôle, le combat tournerait en leur faveur. En s’écartant pour pouvoir les contourner, les gladiateurs avaient étiré leurs rangs. La troupe de Vahid devait donc frapper vite avant qu’ils ne comprennent leur erreur et se regroupent. Le plus gros des troupes ennemis étaient sur les côtés, pour éviter de se faire attaquer justement à ces endroits et afin d’obliger les prisonniers à se diriger vers le centre de l’arène. Vahid décida de les surprendre … et de se jeter dans leur piège. Il cibla l’homme qui l’avait insulté et deux autres gladiateurs à ses côtés. Ensuite, l’espace avec les autres étaient un peu plus grand, suffisamment grand il l’espérait. Il se retourna pour donner ses derniers ordres puis leva son épée et fonça en hurlant. La troupe chargea dans un grand cri, la première ligne restant bien soudée. L’ennemi s’apprêtait à les recevoir. Profitant de leur légèreté, et ayant retrouvés un peu de leur force grâce à une meilleure alimentation, les prisonniers avaient au moins cet avantage et couraient tout droit en plein milieu des lignes ennemis, loin de leurs extrémités, en un bloc. A une dizaine de mètres du choc, les boucliers – mis à part Vahid – s’écartèrent de chaque côté, afin de former un triangle pour bloquer les arrières. Le reste se divisa en deux groupes qui foncèrent droit sur chacun des deux gladiateurs, tandis que Vahid s’occupait du grand gaillard.

Vahid leva son épée et s’apprêtait à le frapper, mais il leva son épée et arrêta le coup bien facilement. Vahid ne devait pas s’arrêter, capter son attention, … Il frappa à nouveau, sans succès, puis une nouvelle fois. Là, son adversaire dévia la lame puis contra en assenant un violent coup sur le côté non protégé de Vahid. Celui-ci du faire un quart de tour, jetant son bouclier pour contrer le coup, mais celui-ci était d’une telle force qu’il recula, vacilla, et manqua de s’effondrer au sol. Vahid recula tandis que son adversaire, profitant de cet avantage, sembla vouloir le rouer de coup à son tour.

Autour d’eux, les esclaves avaient réussi à terrasser les deux autres ennemis, mais non sans mal. Deux esclaves gisaient au sol, un autre se tenait le bras qui était entaillé sur toute la largeur et saignait abondamment. Les gladiateurs accouraient sur les côtés et les premiers venaient de rencontrer les boucliers du petit groupe. La situation n’était pas au beau fixe, et même si sa stratégie avait bien marché, cela n’allait pas suffire …

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MessageSujet: Re: Du pain et des jeux   Du pain et des jeux EmptyVen 27 Fév 2015 - 16:27

PNJ Tarek



Les prisonniers avaient surpris leurs adversaires en décidant de foncer dans le tas. Visiblement la foule aussi était surprise est les spectateurs exaltaient. Eux qui pensaient assister à une simple exécution, se retrouvaient devant un combat qui s’annonçait des plus intéressants. L’arène était alors emplie de cris d’encouragements pour les prisonniers.

Tarek, étonné par la décision de ses adversaires, vit le petit groupe lui fondre dessus. Il eut juste le temps de se mettre en garde et de bien assurer ses appuis avant l’impact. Finalement le petit groupe se disloqua et seul celui qui semblait être leur leader vint à sa rencontre. Tarek contra plutôt aisément le premier assaut ce qui le mit en confiance. Avec sa carrure impressionnante et son armure imposante, l’ancien garde pourpre était intimident et ressemblait à un colosse fasse au frêle prisonnier. Pourtant ce dernier était agile et rapide comme Tarek le remarqua quand il tenta de contre attaquer son flanc. Malheureusement pour le prisonnier le coup était si puissant qu’il  le fit vaciller  et tomber au sol. L’ancien garde pourpre en profita immédiatement en levant son épée au-dessus de lui avant d’infliger un coup vertical pour achever son adversaire. Ce dernier eu juste le temps de rouler sur le côté avant que la lame ne vint se figer dans le sable de l’arène.

De nouvelles clameurs se firent entendre des gradins et Tarek leva les yeux pour observer deux de ses compagnons au sol. Les prisonniers, qui s’étaient séparés de leur leader, revinrent alors vers lui et l’ancien garde pourpre se retrouva avec deux autres prisonniers sur le dos. L’un d’eux, armé d’un cimeterre, lui asséna un coup dans le dos qui vint heurter le solide métal de l’armure, déstabilisant le gladiateur. Pour se dégager des trois adversaires, Tarek mit toute sa force pour faire valser son épée au-dessus de lui, créant ainsi un espace entre lui et les prisonniers. Sa confiance nouvellement acquise en prit un coup et pendant un court instant il crut voir la mort s’approcher. Mais rapidement il se ressaisit, pour un fier guerrier Balchot comme lui, mourir face à de simples prisonniers serait un grand déshonneur. Heureusement pour lui, ses compagnons d’armes arrivèrent, détournant l’attention de ses adversaires directs. Les combattants se retrouvèrent alors dans une mêlée désorganisée où les coups pleuvaient. Les stratégies de départ étaient réduites à néant.

Tarek retrouva ses esprits et visa le premier adversaire à sa droite, lui assénant un coup latéral qui vint se finir dans les côtes nues du prisonnier, ce dernier s’effondra au sol, peut-être pas mort mais suffisamment amoché pour ne pas représenter une menace dans l’immédiat. Les coups pleuvaient autour de lui, des cris de douleur et des bruits de métal s’entrechoquant couvraient les clameurs des spectateurs. Rapidement le gladiateur se retourna vers celui qui fut son premier adversaire, ce dernier avait récupéré du coup et semblait prêt à en découdre. Tarek attaqua avec toute sa rage lançant de grands mouvements d’épée pour étouffer le prisonnier et ne lui laisser aucun moment de répit. Cette technique sembla efficace même si l’ancien garde pourpre se retrouva rapidement à bout de souffle. Il maudit alors ses nombreuses années d’errance et d’autodestruction.


Autour d'eux le combat prenait des allures de boucherie, le sable doré se teintant de tache de sang et de sueur. Dans la mêlée Tarek ne parvenait plus à distinguer ami ou ennemi et il ne pouvait dire si les gladiateurs avaient prit le dessus.
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