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La Horde d'Orient

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Message par Arthan Llstyn Mar 6 Jan 2015 - 19:39

Les forces armées de l’Orient : effectif de l’armée professionnelle : 50 000 (estimation)


La Horde d'Orient  Nasty2


Observations générales :

La puissance du royaume de Rhûn réside dans sa capacité à mobiliser une véritable horde capable d’écraser n’importe quel adversaire sous le nombre, la rapidité et la détermination de ses combattants. Si d’un point de vue défensif, la horde orientale ne peut pas rivaliser avec les grandes armées organisées des Empires millénaires de la Terre du Milieu, il est peu d’armée qui ne craigne un assaut en règle des orientaux.

Loin de correspondre aux schémas tactiques classiques et organisés des armées professionnelles, l’armée du Rhûn répond à une hiérarchie implicite bien établie et à un chaos apparent qui laisse peu de visibilité aux adversaires.
En temps de guerre, c’est toute la Horde qui combat en même temps par vagues successives bien définies. Si l’armée était précisément organisée sous Krell, l’impulsion d’Arthan, désireux de retrouver les sources orientales, a rendu l’organisation de l’armée plus conforme à ce qu’elle était à ses origines et plus adaptée à une nation aussi divisée en apparence.

L’accent est donc particulièrement mis sur la rapidité et la mobilité de toute la Horde, capable de se déplacer sur n’importe quel type de terrain (s’étant délesté d’une bonne partie de la logistique encombrante) et de surprendre l’adversaire. La discipline et la qualité de l’équipement ne sont pas des préoccupations orientales, la Horde misant sur la détermination, la volonté et le nombre. En outre, si l’armée du Rhûn est loin d’être une spécialiste des batailles de siège ou de position, peu d’ennemis sont capables de vaincre l’Orient en rase campagne ou en guerre ouverte, du seul fait de l’impossibilité de surprendre par vitesse la Horde qui arrive souvent à choisir le terrain de la bataille (exception faite de la cavalerie du Rohan).

Comme conséquence de tout cela, les guerres de défense sont souvent une plaie pour le Rhûn qui voit souvent ses premières tentatives bousculées et n’est véritablement efficace qu’en contre-attaque, ce qui explique la difficulté de garder des frontières (immenses) protégées et imprenables.

Etant donné que la grande majorité de l'armée provient directement des tribus, les effectifs sont très variables et la capacité maximale de l'effort de guerre (donné en effectifs "mobilisables") n'est que rarement atteint et n'est reservé que dans les moments de grands dangers, les invasions majeures ou en défense lorsque les tribus sont directement menacés. L'armée "ordinaire" et effectivement mobilisée est ainsi recensée comme ("les effectifs").

Hiérarchie militaire et organisation de la Horde :

La Horde, bien qu’unie lors du combat, peut être essentiellement découpée en trois parties : les esclaves, auxiliaires et guerriers non affiliés viennent en première ligne. Suit le gros de l’armée à savoir l’infanterie légère orientale, regroupée par tribus. Enfin, vient « l’armée de Fer », qui est le cœur d’élite de la Horde : composé des fantassins lourds de l’Orient, des gardes pourpres, réserve du Roi ainsi que des « Dracbor » (littéralement « Fils du dragon »).
La cavalerie n’est pas un élément essentiel dans la machine de guerre orientale durant les batailles rangées mais il est nécessaire de mentionner la nature destructrice de leur fonction : la cavalerie, gardée en réserve durant toutes les batailles rangées est donnée lorsque la victoire est acquise afin de briser la retraite ennemie ou lorsque la défaite se profile afin de couvrir la retraite de la Horde. Souvent également utilisée en avant-garde pour piller les campagnes et les villages ennemis hors de portée de l’armée adverse, la cavalerie orientale  profite d’un savoir-faire et d’une résistance sans pareille, à défaut de pouvoir couvrir de très grandes distances rapidement et avec endurance comme les Rohirrims.

Enfin, le maître mot de la Horde est la rapidité et l’agressivité. En outre, les armes de siège et tout autre équipement plus lourd n’est généralement tout simplement pas amené à la guerre. Les orientaux étant par nature habitués à envahir avant de défendre ou de faire la guerre de façon statique, la maîtrise des sapeurs, artillerie et autres moyens lourds et lents est souvent reportée jusqu’au moment décisif (les armes de sièges sont sommairement construites sur place).

Les esclaves, auxiliaires et guerriers non affiliés : total armée : 10 000, total mobilisable : 28 000 (18 000 esclaves supplémentaires)

Chefs : Maîtres esclavagistes, sergents et capitaines royaux

Mal équipés et pour la plupart mal entrainés (exceptés les mercenaires recrutés et auxiliaires étrangers enrôlés), ces guerriers cherchent à obtenir la victoire par le surnombre et la folie furieuse de leur charge : en Orient, un esclave qui survit à une bataille victorieuse peut se voir offrir la liberté. Par conséquent, cette partie de l’armée se retrouve très souvent en première ligne afin d’affaiblir l’ennemi, de briser son moral ou de tout simplement servir de distraction ou de bouclier humain à l’armée professionnelle.  Dans les faits, on estime le taux de mortalité de cette partie de l’armée en cas de bataille à 80% de son effectif. En effet, les esclaves sont plus chargés d’infliger des dégâts au moral ou à l’endurance des ennemis qu’à véritablement clairsemer leurs rangs et il n’est pas rare de voir les esclaves décimés et mis en déroute dès la première charge, leur valeur étant négligeable, l’Orient n’a pas de mal à les sacrifier.

Le nombre de cette partie de l’armée est très variable et dépend en grande partie des effectifs d’esclaves disponibles et levés spécialement pour la guerre. Leur mobilisation peut être longue et compliquée tant ces esclaves sont disséminés sur la totalité du territoire du Rhûn, à la charge des tribus. On peut cependant compter jusqu’à 25 000 hommes lorsque le pays entier est mobilisé. Il existe très peu d’esclaves mobilisés en permanence, on en compte 7000 incorporés à l’armée professionnelle. Les auxiliaires et guerriers non affiliés correspondent aux mercenaires et guerriers sans tribus appelés à la guerre par l’appât du gain. Bien armés et relativement bien équipés, leur nombre est anecdotique mais sert à encourager et inspirer les esclaves. On compte 3000 auxiliaires et guerriers non affiliés.

Le corps d’armée : l’infanterie et les guerriers des tribus. Effectifs : 23 000 mobilisable : 30 000

Chefs : chefs de tribus, chefs de clans, champions, généraux d’armée

L’infanterie est composée de tous les guerriers des tribus mis directement sous l’autorité de leurs chefs respectifs. Les guerriers, hors certaines différences tenant aux rites propres à chaque tribu, sont équipés de la même façon : un équipement léger mais efficace. En outre, si leur armure est bien moins résistante que les lourdes armures, les sabres et lames de l’Orient sont particulièrement tranchantes et permettent des mouvements rapides et puissants. Loin de combattre en lignes bien définies, l’infanterie orientale est passée maîtresse dans l’art de rendre la ligne de front chaotique et de prendre dans un corps à corps désorganisé ses adversaires, là où les orientaux dominent facilement les combats en se ménageant des surnombres individuels. Les généraux d’armées sont au nombre de trois et dirigent chacun une partie du front : les deux ailes et le centre. Il n’est pas rare que durant les combats cruciaux, le centre soit dirigé par le Prince Noir lui-même. Sous les généraux, les chefs de tribus sont responsables de la bonne tenue des leurs au combat : en fonction des résultats de telle ou telle tribu au combat, les récompenses ou les blâmes sont souvent immédiats.
Viennent ensuite les chefs de clan, directement au combat avec leurs hommes qui dirigent des petites unités propres à chaque tribu. Enfin, les champions font office de capitaine : leur qualité de combattant n’est plus à démontrer et ils se battent très souvent dans la mêlée comme des lions.

Il n’existe aucune organisation précise et chiffrée en bataillons ou formations de combat. La grande diversité de la Horde empêche cela. Et fait également sa force en permettant une flexibilité et une adaptation rapide et immédiate à tout type d’adversaire. Les différentes tribus se servent mutuellement d’émules et se dépassent souvent. Les troupes de l’infanterie ne sont pas impossibles à remplacer mais forment le gros de l’armée orientale, leur remplacement est long, à défaut d’être véritablement onéreux (à la charge des tribus).

Le nombre et la détermination de l’infanterie permettent de passer outre la discipline qui n’est pas le maître mot de la Horde. La retraite n’est envisagée que dans des situations extrêmes car l’infanterie n’a pas pour mission d’acquérir par elle-même la victoire définitive (même si cela arrive lorsque le moral adverse est définitivement brisé). Car le fer de lance de la Horde est encore à venir et la réserve est alors donnée.


L’Armée de Fer : effectifs : 10 000 hommes, pas d’effectifs supplémentaires mobilisables.

Chefs : Princes du Royaume, Roi

Le cœur de la Horde : il s’agit là des guerriers d’élites au service direct du Roi. Par conséquent, il s’agit de militaires professionnels qui ne sont jamais démobilisés et sont entièrement dévoués au service de leur cause, prêts à mourir pour leur Roi. Les guerriers sont lourdement armés et très bien équipés : lance, épée, dague. Contrairement au reste des orientaux, ils répondent à une discipline et une volonté de fer. Capable d’adopter n’importe quelle formation, ils ne participent aux batailles qu’au dernier moment lorsque l’ennemi est fourbu ou dans les situations désespérées : leur force d’impact et de pénétration dans les lignes ennemies est redoutable. Il n’est pas rare que dans la bataille, lorsque la réserve est donnée, l’ennemi désespéré par les vagues successives s’enfuit avant même d’être au contact de l’Armée de Fer.

Les guerriers sont recrutés aux quatre coins du Royaume et formés dès leur plus jeune âge. La très grande majorité des guerriers sont les « Dracbor », des esclaves capturés lorsqu’ils étaient enfants, quelle que soit leur race ou leur nation d’appartenance. Formés dès leur plus jeune âge dans la doctrine royale et la passion pour l’Orient, ils sont la propriété exclusive du Roi et n’ont pas le droit de posséder la moindre chose. Il est donc surprenant pour les ennemis de l’Orient de se retrouver nez à nez avec des esclaves en tout point supérieurs au combat que des purs orientaux. Leur capacité au combat est sans égale dans tout le Rhûn, il s’agit là de la fine fleur des combattants de tout l’Orient.

Le seul inconvénient notable de l’Armée de Fer est sa valeur : le remplacement des pertes est très long et coûteux. Ce pourquoi elle n’intervient que dans les moments décisifs ou pour protéger le Roi. Il n’est pas rare qu’elle n’intervienne à aucun moment durant certaines campagnes moins « âpres ».

La cavalerie : effectifs 5000 hommes mobilisables : 8000 hommes

La cavalerie orientale prend rarement part au combat lui-même, se contentant d’intervenir sporadiquement sur les flancs, durant les retraites (ennemies ou alliées) et dans des missions précises. La cavalerie est ainsi coupée en deux selon le type de tâche nécessaire. La première moitié est composée de cavalerie légère ultra mobile : cette dernière n’est pas faite pour les longues distances et l’endurance mais peut profiter d’une rapidité mortelle. Très peu efficace lorsque le combat est engagé, la cavalerie légère permet d’harceler l’adversaire et de l’attaquer soudainement avant un repli immédiat, notamment à l’aide des puissants archers montés, capables de décocher leurs flèches tout en fuyant. L’autre moitié de la cavalerie est la cavalerie lourde uniquement utilisée pour contrer les assauts des cavaleries légères ennemies. Composée de chars et de cavaliers lourdement armés (notamment de lances), elle intervient pour briser une charge ennemie puis se replie une fois son office remplie. Bien qu’épisodique durant la bataille, la cavalerie acquiert une importance toute autre lorsqu’il s’agit de servir d’avant-garde à la Horde lors des grandes campagnes d’invasion : mobile et très efficace contre une résistance moindre, elle permet de semer le désastre et la peur avant même l’arrivée du gros des forces.

La faiblesse de la cavalerie tient à son nombre et son équipement : prise dans un combat en règles, la totalité de l’effectif risque d’être décimé. La cavalerie lourde est en outre compliquée à remplacer.

Servants et logistique : 2000 hommes

Il s’agit là de toute la logistique emportée sur le champ de bataille. Dans le soucis de voyager léger et d’assurer une mobilité toujours grande, les servants assurent en réalité un travail consistant à établir des routes, des lignes et une communication très efficace entre le camp central et l’armée. Ainsi, peu de matériel est emporté jusque sur la ligne de front mais suit perpétuellement la Horde à quelques lieues de retard. Solution risquée lorsque les lignes de communication sont coupées mais véritable rouleau compresseur lorsque l’armée et sa suite progressent en harmonie : lorsqu’une bataille s’achève, la logistique arrive sur le champ et permet à la Horde de repartir de plus belle.

Effectif total de l’armée : 50 000 hommes
Effectif total mobilisable (en temps de grande mobilisation avec temps d’assemblage) : 78 000
Effectif total mobilisable (en temps d'urgence ou de défense du territoire) : armée défensive estimée à 100 000 hommes.
Arthan Llstyn
Arthan Llstyn
Prince Pourpre du Rhûn


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