Feuille de personnage Race: Humaine Possessions: Épée et bagage Statut: Joueur(se) inactif(ve)
Sujet: Gazette du dixième anniversaire Jeu 7 Mai 2015 - 20:40
Voici la gazette du dixième anniversaire du forum, bonne lecture à tous !
Gazette :
Anniversaire 2015
Afin de célébrer le dixième anniversaire de notre forum, les rédacteurs de la gazette vous dévoilent leurs dernière édition. Bonne lecture à tous !
Nilù Brogïn Cahir Lancan Azûul Li Idril Felagund Quand savoir et mauvaise volonté se confrontent... : Juliouk L'histoire d'une ballade en forêt... : Tarkin Lettre à destination de la Comté : Idril Felagund Peurs et pleurs : Nilù
Anniversaire 2015
EREBOR
Le nord de la Terre du Milieu n'est peut-être plus aussi florissant qu'il avait pu l'être par le passé, mais il avait quand même retrouvé une bonne partie de son éclat. Néanmoins, et de manière assez surprenante, rien ne se passait pour le moment en Erebor. Aucune invasion provenant du Rhûn. Aucune révolte en vue. Aucune perte de stabilité, de quelque manière que ce soit. Mais tout de même, des événements eurent lieu durant ces derniers mois. Et ils se déroulèrent à Esgaroth, tournant autour de la personne influente de l'endroit : Cahir Lancan, l'intendant.
Deux choses d'importance sont à rapporter, dont l'un est plus inquiétant que l'autre. Commençons par celui-ci. Désireux, semble-t-il, d'établir des relations commerciales avec Esgaroth et Cahir lui-même, un alchimiste dénommé Cheg Treg vint en ville, accompagné d'une garde plutôt douteuse. Etrange, aux yeux de l'intendant, mais il accepta tout de même de négocier. Ou plutôt, de voir si ce prétendu alchimiste n'était pas un escroc et s'il pouvait prouver être digne d'intérêt. Malheureusement pour cet « alchimiste », ce ne fut pas le cas. Dès le départ, l'intendant eut des soupçons qui l’empêchèrent de faire confiance à son interlocuteur, et les négociations échouèrent. Peut-être qu'on ne saura jamais de qui il s'agissait réellement.
Le second événement est bien plus réjouissant. En effet, un envoyé de l'Ouistrenesse arriva récemment à Esgaroth. Reçu par Cahir avec surprise mais également intérêt, la discussion tourna rapidement autour de la raison de sa présence ici. Nommé Irinion, il allait devenir quelqu'un servant d'intermédiaire entre l'empire et Erebor, tout en restant aux côtés de l'intendant si le roi de Dale le permet. Mais nul doute qu'il le fera, sachant que Cahir est un homme influent et puissant, ayant nombre de soutien dans la région.
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Anniversaire 2015
KHAZAD-DÛM
La nouvelle de la chute du mur au Nord, s’était répandue dans toute la Terre du Milieu même dans les profondes mines de la Moria, où régissait Brogïn, accompagné de son général Kibilturg. Les Nains ne s’y attendaient pas, ils étaient certes dans une période de paix depuis trop longtemps, où ils ne faisaient que chassaient des gobelins encore installés dans les Mont Brumeux, mais ce qu’il se préparait en Angmar les perturbaient.
Le Roi de Khazad-Dûm s’était donc rendu au conseil des peuples libres en Isengard. Il avait pris la décision de pouvoir aider les peuples libres avec l’armée qu’il avait formée, une armée dirigée et entrainée par le nouveau général Kibilturg. On dit que l’armée de la Moria s’entraine fermement pour pouvoir être un atout majeur dans la bataille. La guerre se prépare et les nains comptent bien y participer. Brogïn a également parlé avec son allié Kili, d’Erebor pour tenter d’avancer ensemble.
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Anniversaire 2015
LINDON
On pensait le Mal bien loin. Il était depuis longtemps réfugié derrière le Mur, mais aussi derrière les esprits de chacun. Plus personne ne pensait aux menaces qui leur était séparé d'une muraille. C'était presque devenu une légende, une vieille histoire qu'on racontait pour faire peur mais qui n'était plus très claire dans les têtes des Teleri, d'ailleurs ceux-ci faisaient tout pour l'oublier. Les vies allaient, en toute ignorance et innocence, sans se soucier des forces qui n'étaient qu'à quelques lieux de là.
La nouvelle fut grande, et traumatisante pour la plupart des habitants. Leur pays était proche, très proche du Mur alors que celui-ci, percé comme un ballon de baudruche, laissait s'échapper le Mal sur la Terre du Milieu. Les forces redoutables s'étalèrent bientôt sur l'Angmar, et le Lindon craignait d'être l'un des prochains à sombrer. La panique s'installa sur ses Terres, alors que les armées Teleri se préparaient, prêtes à se défendre en cas d’attaque de la part de l’ennemi. Nerewel se rendit au conseil des peuples libres afin de rejoindre les autres dirigeants pour échanger et lutter contre ce danger qui grondait et menaçait la Terre du Milieu de sombrer dans l'anéantissement.
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Anniversaire 2015
HARAD
Ayant la folie des grandeurs, l'impératrice Azûul Li a décidé de lancer une expédition là où personne n'a encore mis les pieds, du moins n'y est jamais retourné : le Grand désert. Mieux encore, l'impératrice en personne a décidé de se joindre à la troupe (3 navires, 3 mûmakils, plus de 200 cavaliers et une centaine de soldats et marins) pour pouvoir prétendre à cette grande découverte.
Alors que les troupes terrestres longeaient la côte pour arriver dans le centre de la région, l'impératrice et quelques grands conseillers ont embarqué sur les trois navires. Entre les villes de Dûssalan et Narik-Zadan, Azûul Li a lancé l'ordre d'attaquer trois navires battant pavillon gondorien, prétendument non-autorisés sur le territoire. Il s'avéra toutefois que cette flotte du Gondor, qui avait semblé être composée, à première vue, que de marchands, disposait de militaires. Après un combat acharné et après avoir frôlé la mort de l'impératrice, la flotte haradrime réussit à faire rendre l'équipage ennemi.
Maintenant que le Harad a lancé l'offensive contre le Gondor, il ne suffit plus que cette attaque parvienne aux oreilles de l'empire de l'Ouistrenesse pour que la vraie position du Harad soit officialisée.
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Anniversaire 2015
MIRKWOOD
Grâce au travail acharné de Radagast, les terres forestières de Mirkwood voient leur faune et leur flore prospérer. Le retour d'illustres personnalités d'antan ainsi que d'elfes vers leur terres natales marque une nouvelle ère pour les gens de Thranduil. Désormais unis aux autres peuples libres de la Terre du Milieu avec leur entrée dans la Fédération Elfique, les elfes de la forêt Noire reprennent du poil de la bête, et Mirkwood est plus belle que jamais. Cependant, la guerre menace. Dans l'ombre, les sentinelles dirigées par le Général Maldagath continuent de surveiller attentivement les frontières du royaume. Car le Mur est ébréché. Et dans les tréfonds de la forêt, le mal rôde encore. Un mage noir menace la paix retrouvée de la nature, et l'Istari Radagast est sur le pied de guerre. Tandis qu'un combat se mène qui pourrait bien décider de l'avenir de Mirkwood, d'autres événements troublants se déroulent aux limites de la forêt. Des vols de chevaux elfiques par des troupes d'Orques font des morts parmi les soldats Elfes, et un camp se monte au Val d'Anduin, non loin de la lisière du territoire elfique, véritable affront militaire. Plus que jamais, le peuple de Thranduil doit se préparer à mener de nouvelles batailles, mais il n'est pas seul...et mieux préparé que jamais.
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Anniversaire 2015
Quand savoir et mauvaise volonté se confrontent...
Pourquoi faut-il que je sache utiliser ce machin ?
La question était posée sur un ton presque agressif. L'orque était immobile, planté droit comme un homme, devant son congénère, son formateur de toujours. Ils se trouvaient sur une plaine plate, entourée par quelques amas de rochers. Ils étaient derrière une caserne ou beaucoup s'entraînaient à l'épée. Il n'y avait pas énormément d'archers en Mordor. Deux ou trois cibles s'étendaient à quelques pas de là, face à eux. Le bruit de l'acier se cognant derrière rythmait la conversation. Ils s'échangèrent un regard plus ou moins acide. Le formateur désapprouvait totalement les dires de son apprenti. Il ne se fit pas prier pour répliquer :
Ce machin est un arc et en temps de guerre ou même dans un simple combat c'est utile !
Mais j'ai déjà mes épées et mes dagues !
Apprends à t'en servir, ça ne coûte rien !
De toute façon, ils s'ennuyaient. Certes, le nouvel orque, moulé il y a quelques mois était toujours en formation. Il suivait donc des journées assez chargées mais en Mordor, il n'y avait pas grand chose à faire. Alors autant occuper le temps avec ça. Le jeune élève en avait déjà marre avant de commencer mais il céda tout de même.
Très bien. Montre moi ça.
Sans prévenir, un coup de dague arriva en plein vers sa joue gauche. L'orque esquiva en se penchant mais la lame s'enfonça légèrement dans sa peau. Le sang noir commença à couler. Il prit une seconde ou deux à réaliser et répliqua d'un immense crochet du droit dans le ventre de son formateur, pas par méchanceté, juste par orgueil. Celui-ci toussa, cracha et reprit comme si rien ne s'était passé.
Ok, tu es droitier.....alors mets ta main gauche ici, vers le milieu. Tends ton bras gauche au maximum, de sorte à ce que l'arc soit loin.
L'orque s'exécutait en même temps que le formateur lui dictait les instructions. Il sentit la puissance de l'arme sous ses doigt. Le bois brut lui écorchait les mains, cela l'horripilait.
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Gazette :
Anniversaire 2015
Maintenant, prends une flèche avec ta main droite et glisse là ici. Voilà maintenant ramène la corde vers ton oreille. Vise la cible devant. Et lâche tout.
L'orque ouvrit sa main droite, la corde se détendit et le trait fila droit entre les deux yeux d'une créature qui passait non loin de la cible. Le formateur essuya une moue de dépit et sans s'en préoccuper plus longtemps se retourna vers son mauvais élève.
Bien, maintenant tu vas ramasser ta flèche dans le cadavre de l'orque que tu viens de tuer et tu recommences. Vise la cible, ronde, noire et orange. Ce n'est que ta première fois, tu peux y arriver.
L'apprenti, même pas honteux, eut un petit ricanement et répliqua :
C'était bien cet orque que je visais, c'était un prétentieux et une vermine. Cela reste entre nous bien sûr. Je sais me servir de ton machin, mais je n'aime pas l'utiliser. Ce sera mon épée, mes deux dagues et rien de plus !
Sur ces mots, il reprit l'arc, encocha une flèche, se retourna et lâcha le projectile qui partit se ficher en plein milieu de la cible de fortune. L'orque, d'un air satisfait, tourna les talons et quitta le lieu d'entraînement, non sans rajouter une phrase d'au-revoir.
Merci quand même, à demain.
L'histoire d'une ballade en forêt...
Je me baladais dans La Forêt Noire, seul, juste ma sacoche sur mon épaule droite. Si j’étais là ce n’était que pour mon travail, je faisais régulièrement des allers-retours, d’ici jusqu’à mon commerce non loin de là. Le soleil tapait fort mais je ne pouvais pas en profiter, j’étais dans l’ombre des arbres qui donnaient une sensation de fraîcheur. Même si ce n’était pas la première fois que je me rendais dans cette forêt, j’avais quand même peur, car on pouvait y trouver de tout. J’étais encore jeune et inexpérimenté, c’était dans mes débuts, à ma seule disposition se trouvait une dague glissée dans ma ceinture. Mon grand-père me l’avait donné, bien qu’utile pour me défendre elle était importante dans mon métier.
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Mais ce n’était pas assez face à quoi j’allais affronter. Au moment du déjeuner, je m’étais placé au dos d’un arbre pour y sortir de ma sacoche de quoi manger et de quoi me désaltérer, car l’humidité de l’endroit me procurait une étrange sensation de soif. Je m’étais aussi placé ici car c’était la meilleure place pour pouvoir se reposer, j’avais marché toute la matinée et mes jambes avaient bien besoin d’une pause. Je comptais rester toute la journée ici et rentrer à la maison avant la tombée de la nuit, j’avais encore le temps.
Je me sentais seul, tout était calme, aucun bruit, et ça durant toute la matinée, c’était reposant. Ce silence fut soudainement brisé par un craquement de branche derrière moi, un son qui en entraina d’autre de son genre. Vous pouvez comprendre qu’un silence soudainement arrêté par ce genre de bruit ne m’annonçait rien de bien. Je me suis levé d’un bond et me retournai pour voir qui était à l’origine de ceci. Qui ça pouvait être ? Un ami ? Un ennemi ? Je n’ai pas eu le temps de me poser toutes ces questions. C’était un warg sauvage, grand et majestueux qui m’avait senti et me regardai comme si il me chassait. Je n’en avais jamais vu, je ne savais pas que des wargs pouvaient trainer ici, mais après tout ce n’était pas la question, ce warg avait faim et j’étais sa cible.
Et en effet il commença à courir vers moi, c’est à ce moment-là que mon cœur commença à accélérer la cadence, j’avais peur. Je courus le plus vite possible pour le fuir, à travers les arbres et les feuillages. Il fallait que je réfléchisse et vite, planter une petite dague n’était pas une solution suffisante, j’avais besoin de quelque chose d’autre. Dans ma course, se trouvait une branche, un morceau de bois qui attirait mon attention de par sa taille pointu, je l’ai pris et continuai de courir. La bête sauvage commençait à me rattraper, elle n’était plus qu’à quelques mètres derrière moi. Je commençais à m’essouffler, il fallait faire quelque chose, il fallait mettre à exécution le plan que j’avais imaginé en à peine quelques secondes.
J’attendis le bon moment puis enfonça cette grosse branche dans la terre à la manière d’un pieu, puis je sautai par-dessus. Le warg se le prit en plein dans l’œil. Le son qu’avait émis le warg m’a fait comprendre que j’avais réussi à atteindre un organe sensible, je pris mon courage à deux main, je me retournai, sortis ma dague, et commença à donner le plus de coup possible dans la bête qui titubait à cause du pieu. Je donnai tout le restant de ma force pour tuer cette bête. Lorsqu’elle fut morte un soulagement vint en moi, une sensation de victoire. Je m’assurai plusieurs fois qu’elle était bien morte avant de m’écrouler sur le sol, essoufflé et encore apeuré. Après quelques temps, je songeai à vite rentrer chez moi, la journée fut mouvementée et je ne voulais pas qu’il m’arrive autre chose.
Plus de peur que de mal, cette peur resta gravée dans mon esprit, et depuis ce jour, je sors mieux équipé pour faire face à de telle situation…
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Lettre à destination de la Comté.
Tári et Lenwë,
Vous qui m'avait porté au monde, j'espère que vous pourrez me lire malgré mon écriture tremblante. Des dernières nouvelles que j'écrivais du front, et de ma gradation, je puis vous en donner d'autres, que j'ai le regret d'annoncer moins bonnes. Ne vous mortifiez pas, mes jours ne sont plus en danger, et j'ai tous mes membres. Mais si mon corps va mieux, il est à craindre que mon esprit ne s'en remette pas, du moins avant de longues années. La peine qui étreint mon cœur est lourde, et le sourire a quitté mes lèvres. Je ne suis plus à Mirkwood, et je ne suis plus soldat, et ce depuis déjà sept matins. Tout s'est déroulé le temps d'une unique journée, qui restera à jamais gravée dans ma mémoire et mon corps.
******
En entendant le cor sonner ce matin-là, j'eus un curieux sentiment. Je n'étais plus un simple soldat. Quelques actions valeureuses m'avaient fait monter en grade, notamment la capture d'un orque, qui avait par la suite lâché quelques renseignements précieux, et j'avais depuis une semaine une trentaine d'elfes sous mes ordres. J'avait réussi à les fédérer, et nous formions un groupe uni, qui avait largement montré son efficacité depuis deux jours, en réussissant à exterminer des groupes d'ennemis trois fois plus nombreux, sans perdre un seul soldat. Mais aujourd'hui, tout semblait différent. En me réveillant, j'avais senti la peur me tenailler les tripes, et le ciel m'avait semblé très bas, pesant, comme s'il annonçait un mauvais présage... Alors que j'enfilai mon armure, je sentis son poids sur mes épaules, et ce fut comme si je me vêtais de mon linceul. Cette étrange impression ne me quitta pas lorsque je sortis de la tente de mon détachement pour me rendre aux écuries improvisées. L'un de mes camarades me tapota gentiment dans le dos, pour me réconforter. Le cor sonna une seconde fois. Il fallait former les rangs maintenant. La bataille reprenait après 10 heures de pause, dont les soldats avaient profité pour se reposer à tour de rôle. Le cœur lourd, je réunis tous mes hommes, et rattachai notre groupe au gigantesque rassemblement que formait l'armée de Mirkwood.
En face, l'ennemi avançait, lentement, sûrement, se déversant sur la plaine sans hésitation comme la gangrène qui envahit le corps d'un malade. Ils se positionnèrent à courte distance, puis se mirent à frapper le sol de leurs lances, haches, et autres armes diverses et variées qui n'annonçaient rien de bon pour la suite. Un de mes soldats me serra l'avant-bras. Nous étions frères d'armes, et c'était un lien sacré. L'honorer avant la bataille était vu par certains comme un acte de bénédiction, un geste porte-bonheur. Soudain, les soldats ennemis s'arrêtèrent.
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Les deux armées se faisaient face, dans un silence de mort qui glissa sur tous comme une promesse funeste. Rompant cet instant mortuaire, les orques se lancèrent dans la bataille. Tout comme mes semblables, je sortis mon arc en un éclair, et, le bandant dans un geste uni à celui de mes hommes, je lançai une première flèche, signe pour eux d'en faire autant. Nous envoyâmes une courte pluie de projectiles, puis les ennemis s'approchant rapidement, nous dégainâmes notre épée et les coups se mirent à pleuvoir tant et si bien que même les cris des blessés étaient couverts par le son des lames qui s'entrechoquaient. J'achevais plusieurs créatures, une par une. Faisant tournoyer mon épée dans toutes les directions, visant un orque, l'abattant, puis visant un warg, le décapitant, je faisais mon possible pour garder le plus de mes hommes dans mon champ de vision. Nous parvînmes à faire reculer l'ennemi, et celui-ci fit bientôt marche-arrière de son plein gré, leurs cors sonnant la retraite. Rangeant mon épée, je me précipitais vers l'un de mes hommes qui était tombé à terre, blessé. Je lui fis un garrot, puis plaçai un épais morceau de tissu dans la bouche de l'elfe afin qu'il ne se coupe pas la langue en hurlant lorsque je désinfecterais la profonde blessure qui ouvrait son bras. Je sortis le flacon de désinfectant, et eus tout juste le temps d'en verser une partie sur la plaie lorsque je sentis une chose dure et froide s'insérer dans mon ventre. Baissant les yeux, je vis un orque qui n'était apparemment pas encore complètement mort. Ce dernier venait de plonger une courte épée dans mon estomac. Une vague de douleur afflua violemment dans tout mon corps. Je poussai un cri, surpris, et une peur glaciale s'insinua en moi. L'orque retira la lame d'un coup sec. Lâchant la fiole de désinfectant, je posai la main sur mon ventre et regardai la plaie béante qui fleurissait. J'avais la main pleine de mon sang qui s'échappait abondamment, chaud et épais. Puis ma tête se mit à tourner, et je me sentis tomber à genoux, juste à côté de l'orque qui m'avait infligé cette blessure. La créature, dans un dernier râle, moitié-ricanant, moitié-agonisant, m'entailla largement l'avant-bras avec une petite dague que mon compagnon blessé avait à la ceinture. Je m'étalai à terre sans un son, basculant avec peine sur le dos. Tout autour de moi ne tarda pas à s'éteindre. Me sentant émerger d'un lourd sommeil, j'ouvrais les yeux. Je me sentais tout engourdi, et ne compris pas tout de suite où j'étais. Ma vision se rétablit convenablement au bout de quelques secondes, et je pu voir que je me trouvais allongé sous ce qui semblait être une des tentes du campement. Je restais quelques minutes à me reposer, incapable de réfléchir. « Mais qu'est-ce que je fais là ? Ce n'est pas le moment de me reposer ! » pensais-je, la tête encore brumeuse. Je me relevai soudainement, prêt à repartir me battre, mais un gargouillement répugnant se fit entendre, et je sentis mon ventre se déchirer sous mon mouvement. Dans la douleur, je retombai violemment sur ma couche, et tentais d'amortir la chute avec les coudes. Quelle erreur ce fut ! Une nouvelle vague de douleur se propagea dans tout mon corps. Incapable d'aller chercher de quoi me soigner, je regardais le sang s'écouler de nouveau de mes blessures, que j'avais stupidement ré-ouvertes en bougeant. Tout me revint en mémoire. La bataille était pour l'instant terminée. L'orque avait réussi son coup avant de mourir. La vermine ! Tout en gémissant sous le harcèlement de la douleur lancinante qui s'élançait dans tout mon corps comme des ondes néfastes, je me maudis de n'avoir pas été assez vigilant aux corps qui entouraient celui du blessé que j'avais voulu soigner. Mon patient était-il en vie, lui aussi ? J'étais seul dans la tente.
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Un elfe entra avec une bassine d'eau fraîche, et un tas de pansements propres. Regardant d'un air pessimiste mes blessures, il défit mes bandages ensanglantés, et lava les plaies. Je me retins de crier durant l'opération, mais le moindre effleurement sur mon bras ou mon ventre déclenchait une déflagration dans mon corps. Lorsque le médecin eut terminé, il rinça une dernière fois son éponge, avec laquelle il essuya la sueur sur mon front.
« Tu as eu beaucoup de chance que nous t'ayons trouvé aussi rapidement après la bataille, où tes blessures se seraient infectées, et tu n'aurais pas survécu. Cependant, tu n'es pas hors de danger. L'ennemi s'est juste retranché, et tout recommencera demain au plus tard. Aussi tu partiras en Lorien avec un détachement de soldats chargés de mener les blessés graves en sécurité. Tu es désormais désaffecté de ton service militaire par ordre du Roi. Pars te reposer, et guéris tes blessures convenablement. Si tu désires te battre à nouveau, tu le feras après être entièrement guéri. Et j'insiste là-dessus ! Si tu n'attends pas que ton corps ait complétement guéri à l'extérieur, comme à l'intérieur, le moindre mouvement ré-ouvrira tes plaies, et tout ce travail de guérison aura été fait en vain. As-tu compris ce que je viens de dire ? »
J'acquiesçais. Ainsi terminais-je mon service...Je songeais avec douleur à mes frères d'armes. Combien d'entre eux reverrais-je un jour ? En reverrais-je seulement un seul ? Fatigué et envahi par la fièvre, je fermais les yeux pour me reposer, mais plongeais à nouveau dans un lourd sommeil.
Le lendemain, le convoi partit pour la Lorien. Allongé avec d'autres blessés à l'abri, je laissais derrière moi un peu de mon sang et quelques larmes.
Peurs et pleurs
Il y avait de quoi être apeurée.
J'étais jeune, très jeune, à un âge où je ne pensais pas vivre cette horreur. Pourtant c'est arrivé et je ne suis pas la seule à l'avoir vécu, il y avait aussi des enfants plus jeunes que moi, des nourrissons même, et je savais que ce genre de choses n'arrivait pas qu'à nous, que des batailles il y en avait souvent, un peu partout. Pourtant quand l'alerte a été lancée, ni ma famille ni moi ne croyons vraiment en cela. C'était improbable, impossible et surtout horriblement effrayant. Mais nous n'avons pas eu le temps d'y réfléchir que mon père était déjà prêt à aller chercher des armes. Ma mère nous couvrit, moi et mon frère, chacun d'une couverture chaude dans lesquelles nous nous sommes enroulés pour sortir dans la nuit.
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Il faisait un froid glacial, les passants allaient et venaient dans les rues d'un pas rapide, et lorsqu'on respirait, ce que je croyais être de la fumée à l'époque s'échappait de notre bouche. Ainsi je remontai ma couverture jusque mon nez, ne laissant que mes yeux pour voir l'agitation ambiante. Je sentis la main de ma mère me pousser légèrement en avant, me conduisant vers une sorte de souterrain, un logis enfoui sous terre. Je me souviens avoir descendu des escaliers avec des marches hautes mais étroites, tâtonnant dans le noir les murs pour ne pas manquer les virages. On arrivait dans une pièce sombre, seulement illuminée de quelques torches. Elle était déjà à moitié remplie, et alors que je m'installai contre un mur aux côtés des deux membres de ma famille qui étaient avec moi, les habitants arrivaient en masse, si bien qu'on se serrait de plus en plus pour accueillir tout le monde.
Les bruits au-dessus de nos têtes étaient peut-être le pire là-dedans. Ils étaient tellement rapides, affolés, mais lourds, montrant l'exaspération des soldats et le poids des armes et armures qu'ils portaient. Je sentais les tremblements de ma mère, j'entendais les pleurs de mon frère, mais moi là-dedans j'étais juste incapable de faire quoi que ce soit. J'ouvrais juste de grands yeux, les pupilles dilatées par le manque de luminosité,impressionnée de ce qu'il m'arrivait, mais en même temps tellement effrayée.
Quelques heures passèrent, les pas au-dessus de nos têtes s'interrompaient, les soldats étaient certainement en place, malgré les quelques fois où tout un groupe traversait la cité, vérifiant probablement que les rues étaient vides, qu'aucune femme ni enfant ni était par erreur. En bas, c'était le silence complet. Personne n'ouvrait la bouche, c'était à peine si on osait respirer. Je pensais me réveiller bientôt, après un long cauchemar oppressant, mais ce réveil ne vint jamais. On attendait.
Puis ce fut l'écroulement. On entendait les flèches siffler, les épées se croiser, les pierres fracasser les murs. Les cris jaillissaient de partout au-dessus de nous, résonnant dans notre sombre pièce. Les familles vivaient un enfer, espérant pour la survie de leurs proches. Je vis des femmes hurler près de moi, souffrir au plus haut point. Ma mère aurait fait pareil, si elle ne s'était pas contrôlée seulement pour ne pas effrayer davantage ses enfants. On se serrait tous les trois, pensant à mon père qui était peut-être encore vivant.
Un cri surgit du haut de l'escalier, retentissant dans nos oreilles, et lorsque nous eûmes compris les mots que ce cri prononçait, la panique s'installa chez chacun. On se releva et ma mère poussa moi et mon frère vers une porte minuscule creusée dans un mur. Presque tout le monde se dirigea vers cette sortie, la seule de l'endroit où nous étions, mis à part l'escalier. Toute tremblante, je passai l'ouverture, juste après mon frère. Je me retournai pour attendre que ma mère passe, mais je vis furtivement sa tête se retourner, et en deux ou trois pas elle s'était ruée sur l'escalier. Je hurlai, pleurai, sans pouvoir la rattraper. Trop de gens passaient la porte pour que je puisse me frayer un chemin dans le sens inverse. Mon frère m'attrapa par la manche et me tira dans le couloir.
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On était nombreux à suivre le même chemin et à subir la même horreur, pourtant je ne pensais pas beaucoup aux autres, j'avais juste une envie tiraillante de retrouver mes parents, tous les deux vivants. Celui auquel je m'accrochais était certainement plus sage, il avait compris qu'on ne pouvait rien faire si on remontait à la surface, mais qu'il valait mieux rester protégés pour le moment.
Nous arrivâmes dans une autre pièce, plus petite et n'ayant aucune autre sortie que celle par laquelle nous sommes arrivés. J'avais l'impression d'être enterrée vivante, avoir un poids insoutenable sur les épaules. Néanmoins ce n'était pas sur mes deux seules épaules, mais sur quatre, car je comptais celles de mon frère qui souffrait autant que moi. Nous nous sommes serrés l'un contre l'autre, luttant contre le froid, la faim, l'angoisse et les idées les plus macabres qui pouvaient surgir dans nos esprits. Quelques autres personnes avaient fait comme ma mère, s'étaient lancées dans le combat sans armes ni armure, pensant seulement à leurs proches. Même sans y penser, je fis de même. Je me levai lentement et empruntai le couloir étroit en sens inverse. Mon frère m’appela plusieurs fois et me demanda ce que je comptais faire. Il n'obtint aucune réponse, je courrais déjà.
Je débouchai dans la pièce précédente avec stupeur : un combat avait lieu ici, humains contre gobelins. Aucun s'aperçut de ma présence, aussi je montai les escaliers le plus vite possible. Je savais bien qu'il y avait quelqu'un qui me suivait, mais comme je ne doutais pas de son identité, cela ne m'effraya guère. Arrivée en haut, à l'air libre, je compris que j'allais avoir du mal à retrouver mes parents parmi tous ces guerriers. J'essayai d'éviter les combats en me faufilant sur les côtés, près des murailles. J'ai manqué de me prendre une flèche dans le ventre, une autre dans l'épaule, pourtant je n'avais pas peur des autres qui pouvaient arriver.
J'ai eu de la chance, enfin si on peut appeler ça ainsi : Je croisai ma mère, toute affolée, une épée à la main et à la recherche de mon père. Je m'accrochai à elle, mon frère, qui m'avait suivi jusque là, fit de même et nous partîmes à la recherche d'un de nos proches, décédé ou non. Le plus terrible, ce fut d'arriver au mauvais moment. Ma mère s'arrêta net, les yeux fixés sur le gobelin qui venait d'envoyer une flèche se ficher dans l'épaule de mon père. Celui-ci agonisait, et alors que mon frère me retenait par le bras, essayant de nous cacher le plus possible aux yeux de l'orque, ma mère tenta de sauver son mari, elle le rejoint et le prit contre elle pour le ramener vers un endroit plus sûr. Hélas, le gobelin insensible aux pleurs de cette femme, lui envoya une flèche dans le ventre, provoquant chez elle une douleur atroce qui la fit hurler. J'avais une envie toute aussi forte d'exprimer ma souffrance, mais aucun son ne sortit de ma bouche car la main de l'autre était plaquée dessus. Il eut le réflexe de nous ramener aux sous-sols, nous fîmes le trajet inverse. Je m'écroulai plusieurs fois dans le couloir, de sanglots, de déchirement, pourtant son courage m'aida à continuer.
Nous nous sommes évanouis parmi les autres femmes et enfants, mais lorsque nous nous réveillâmes au matin, notre cauchemar n'était pas fini. La bataille, oui, mais la douleur avait été gravée en nous, si bien que nous nous en sommes jamais totalement remis.
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LE JEU DES PHRASES CACHÉES
Ces phrases ont été piochées dans plusieurs rps du mois d'avril. A toi de retrouver dans quel RP et écrit par qui !
1. "On dirait bien que mon poste de Diplomate arrive pile à temps..." songeais-je en caressant distraitement l'encolure d'Arùn qui piaffais d'impatience à mes côtés.
2. Le tintement de clochette, le léger coup de tambour à intervalles fortuits, imprègnent le silence, l’ambiance solennelle des lieux. Ils ont quelque chose d’apaisant. D’un peu soporifique. Ils nous immergent par intermittences dans un état de paix intérieure…
3. Il tira la lame de son fourreau et ses yeux s’agrandirent et brillèrent. Une lame noire finement ciselée apparut devant lui.
4. Tous les acolytes observèrent ce qui semblait être anciennement un homme emmené sur une chaise roulante, plutôt devenu un sorte de créature suite à ce qu'il devait avoir subi. L'ancienne prêtresse avait une expression sceptique, devinant la suite du discours de l'instructeur.
5. Le barreur avait du tomber au combat ou tomber à l'eau à cause de la vague. Quoi qu'il en soit, la Vague d'Umbar allait se mettre à valser sur la mer jusqu'à se heurter fortement à un des navires qui se trouvaient à côté.
6. La petite troupe se mit en marche à travers la lande. Il leur fallait creuser le peu d'avance qu'ils avaient avant que les assassins ne commencent leur implacable poursuite.
7. Dépitée, je décide de me promener dans les rues de la ville, ne voulant pas tout de suite rentrer chez mon père.
8. Mais cela ne se ferait certainement pas tout seul. Quelqu’un devait faire le premier pas, et quoi de plus symbolique qu’une main tendue de la part du Rohan, l’ennemi historique.
9. Au bout d'un moment, le chef de meute s'était lui même convaincu que ce plan devait être mis en oeuvre. Mais il restait un problème....Si sur le papier, c'était une très belle idée, il serait très complexe de l'appliquer.
10. Toutes ces salamandres si perfides prirent feu et poussèrent des petits cris perçants. Elles se mirent à courir partout et par rage, par folie ou par hasard, la plupart des bestioles se mirent à poursuivre le pauvre chasseur.
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Dernière édition par Nilù le Sam 16 Mai 2015 - 18:23, édité 1 fois
Gaël
Capitaine du Concasseur
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Feuille de personnage Race: Homme du Nord Possessions: Son épée... Statut: Joueur(se) actif(ve)
Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Jeu 7 Mai 2015 - 21:08
Ouai, je suis cité !! Super bon travail en tout cas ! Bravo bravo à vous !
Abattarik
Pas encore de rang... mais ça arrive !
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Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Jeu 7 Mai 2015 - 21:21
Il n'est pas dans mes habitudes de commenter ou m'extasier pour rien, mais la, je dois dire que c'est bien. Bravo.
Idril Felagund
Diplomate de la Lorien
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Feuille de personnage Race: Elfe Sindar Possessions: Harpe, Arùn, Arc et épée, poignard et ciseaux à bois de toutes tailles qui se plantent aussi bien dans le bois que dans les ennemis. Statut: Joueur(se) actif(ve)
Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Ven 8 Mai 2015 - 14:20
Quel super travail ! Pour les phrases, il y en a quelques-unes que j'ai éclaircies, mais c'est pas facile ^^ Quant aux textes incognito, j'ai trouvé l'auteur du premier ! Et oui, Maldagath, forcément, tu occupes un poste primordial xD
Snardat
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Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Ven 8 Mai 2015 - 14:47
"Quand savoir et mauvaise volonté se confrontent..."
C'est Juliouk qui a écrit ce texte !
Idril Felagund
Diplomate de la Lorien
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Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Ven 8 Mai 2015 - 18:46
Non, moi je pense que c'est Nazthokzug. Le moulage...l'entraînement à l'arc... Je me trompe ?
Nilù
Curio'Noob
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Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Ven 8 Mai 2015 - 18:47
Citation :
Les auteurs anonymes qui ont décrit un passage de la vie de leur personnage seront dévoilés le 14 mai.
je ne dirais rien jusque là
Idril Felagund
Diplomate de la Lorien
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Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Ven 8 Mai 2015 - 18:59
Ah oui, c'est vrai. Pour mon premier commentaire, j'ai préféré rien dire de ce que je pensais, je savais pas si j'avais le droit. ça marche ^^ Tout vient à point à qui sait attendre xD
Radagast..
Protecteur de Mirkwood
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Feuille de personnage Race: Istar Possessions: Son bâton de magicien ainsi qu’une dague elfique Statut: Joueur(se) actif(ve)
Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Ven 8 Mai 2015 - 20:20
C'est de l'excellent boulot, comme d'hab! Félicitations à l'équipe de rédaction pour ce nouveau numéro. Et noublions pas: bon anniversaire au forum, 10 ans ça se fête!
Juliouk
Pisteur de luxe
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Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Sam 9 Mai 2015 - 7:48
Superbe gazette, un grand merci au rédacteurs
Nilù
Curio'Noob
Nombre de messages : 2621
Feuille de personnage Race: Humaine Possessions: Épée et bagage Statut: Joueur(se) inactif(ve)
Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Sam 16 Mai 2015 - 18:24
Avec un peu de retard, les auteurs anonymes ont été démasqués
Gaël
Capitaine du Concasseur
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Feuille de personnage Race: Homme du Nord Possessions: Son épée... Statut: Joueur(se) actif(ve)
Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Sam 16 Mai 2015 - 21:13
Je connais l'auteur de la dernière phrase cachée
Snardat
Syndicaliste Orc
Nombre de messages : 572
Feuille de personnage Race: Possessions: Statut: Joueur(se) actif(ve)
Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Dim 17 Mai 2015 - 18:41
Quand savoir et mauvaise volonté se confrontent... : Juliouk Yipiiiiii j'ai gagné
Meinor
Gourou Noonoob / Recrut'Noob
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Feuille de personnage Race: Homme Possessions: Statut: Joueur(se) actif(ve)
Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Dim 17 Mai 2015 - 20:02
Un peu en retard, bravo à tous c'est une très belle gazette !
Juliouk
Pisteur de luxe
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Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire Mar 19 Mai 2015 - 7:26
Haha bravo Snardat
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Sujet: Re: Gazette du dixième anniversaire
Gazette du dixième anniversaire
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