La Colonisation de nouveaux territoires [PV Gilnor et Solaiman Organa]

L'Empire de L'Ouistrenesse a disparu et les terres d'Arnor ont été abandonnées. La Fédération elfique s'est dissoute et les elfes ont commencé à abandonner la Terre du Milieu. L'humanité est encore une nouvelle fois livrée à elle-même. Morgoth est arrivé à pénétrer dans la Terre du Milieu avec le reste de son armée. Les forces de Sauron augmentent en puissance. Certains royaumes humains se sont ralliés à la cause du Mordor comme l'Empire Harad. La Terre du Milieu n'est plus la terre paisible que nous connaissons, les abominations du mal, les traitres et les parjures rôdent maintenant dans ces terres. Aragorn, l'ancien empereur a disparu mystérieuse laissant le Gondor à son propre sort. Ce sont maintenant des aristocrates cupides et corrompus qui contrôlent en secret la couronne du Gondor. Nous sommes dans un âge sombre, de sang et de guerre.

Malgré cela, il reste encore de l'espoir. Les nains n'ont pas encore abandonné la Terre du Milieu. Nous pouvons conter sur nos alliés pour défendre ensemble la prochaine vague. Même, si le Gondor a perdu de son prestige, elle reste toujours debout face aux abominations du mal, aux traitres et aux parjures.

Je suis le général Van Sturn. Mon but est de protéger le Gondor à tout prix. Je suis également sénateur en Harondor prêt à défendre la cause du peuple du Gondor. Le Gouverneur Solaiman Organa m'a chargé d'une mission importante, la reconquête de nouveaux territoires. L'île de Tolfalas laissé à l'abandon doit être reconquise. Les îles proches du fleuve Anduin seront de nouveaux territoires pour le Gondor. La reconquête de nouveaux territoires a commencé.

Je devais me rendre au port d'Harlond. On m'a dit qu'un autre général, mais plus jeune m'attend là-bas. Je suis parti avec sept navires et mille personnes à bord. Dont trois cents marines, sept cents cinquante ouvriers et colons et une cinquantaine de chercheurs et scientifiques.  Quand on est arrivé à Harlond, la plupart des habitants nous regardaient étrangement. En effet, les Harondoriens  sont perçus comme des Suderons dans le reste du Gondor et vous savez que les deux peuples nourrissent une rivalité, voir une haine entre eux. Même si on n'aimait pas se faire traiter de Suderons, je ne faisais pas attention à ce genre de détail, j'étais trop concentré sur la mission.

Lorsqu'on arriva vers Harlond ont vis un minuscules port fluviale, il y avait juste quelques pêcheurs et marchands qui vaquaient à leurs occupations.
Mais, alors que je venais débarquer sur le port avec les navires et les personnes à bord. J'aperçus l'autre général avec son armée derrière lui. Aussitôt, je sortis du navire avec une petite escorte de soldats pour aller rencontrer ce fameux général. Dès que je fus face à ce dernier, je fis un salut militaire avant de dire :

« Général Van Sturn ! Je suis envoyé par le Gouverneur d'Harondor, Solaiman Organa ! Je suis parti depuis Methir avec un millier d'hommes et sept navires ! J'espère que vous connaissez le but de notre mission ?! »

-L'idée des groupes me plait mais leur répartition beaucoup moins. La menace vient du Sud et il n'y a pas beaucoup de terrains à couvrir concernant l'Ethir Anduin. 3 Groupes suffiront à coloniser le delta et le ravitaillement n'est pas loin. Se sont des terres fertiles ou nous construirons essentiellement des fermes. Le gros de la mains d'oeuvre utilisé pour l'Ethir Anduin concernera la construction de fort maritime. 6 Groupes pour Tolfalas est plus stratégiques. 3 débarqueront à Nord et les 3 autres au Sud. Nous utiliserons la pierre du massif montagneux de l'île pour concevoir nos deux cités et forts. Cela pour permettra aussi d'arrivée en haut de cette dites montagne afin d'y construire une tour de guet et son feu d'alarme en cas d'attaque des corsaires. Je compte aussi savoir si cette montagne dispose de quelconque minerais. J'irais avec l'Endurance à Tolfalas.

J'étais tout à fait d'accord avec lui. La construction de tours de guets et de forts sera prioritaire pour la défense de ces nouveaux territoires. Mais, le jeune général devint soudain froid, voir même agaçant. Celui-ci déclara :

-Vos immigrés. Je suppose qu'ils viennent du Harad. Vous êtes responsable d'eux et si jamais il y'a un problème, vous en répondrez. Vous allez vous assurer qu'ils acceptent et embrassent la culture Gondorienne. Je ne tolérerais pas de culture barbare en se grand Royaume qu'est le Gondor. Ces îles seront administré par le Lebennin.

Pour qu'il se prend ce gamin ! C'est un militaire ! Pas un politicien et encore moins un seigneur ! J'avais l'envie de lui … ! Bon il fallait que je me calme. D'un air sérieux, je répondis :

« Je suis tout à fait d'accord avec vous. Comme vous l'avez dit, trois équipes devraient suffire pour coloniser les îles proches de L'Anduin et six devront aller à Tolfalas. J'envisageais déjà l'installation de ces tours et de ces forts maritimes dans ces îles. L'installation de fermes, mais aussi de manufactures, de ports de pêches et de commerces seront vitales pour ces îles. Toutefois, c'est aux seigneurs de s'occuper de cela. Même, si nous avons l'ordre de coloniser ces îles, c'est à aux seigneurs et aux intendants de décider l'installation d'infrastructures publiques et d'exploitations.  »

Après avoir repris mon souffle, je décidais de répondre aux propos déplacés de ce gamin. C'est alors que je répondis d'un air sérieux, mais cette fois assez colérique en haussant un peu la voix :

« Une dernière chose général Gilnor ! Nous sommes des militaires, pas des politiciens et encore moins des seigneurs ! Ne l'oublier pas ! Les immigrés présents sont certes des Haradrims, mais se sont d'anciens esclaves qui ont fui leur pays ! Vous croyez vraiment qu'être traité comme du bétail par les corsaires les donneraient envies de comploter avec ces derniers ?! Ce n'est pas à vous de décider d'interdire ou d'autoriser la pratique de leurs cultures. Vous avez oublié un petit détail, je suis un Harondorien ! Mon sang est à moitié Suderons ! Si vous envisagez un jour d'aller en Harondor ne dites surtout pas vos paroles. En Harondor, notre culture est un mélange des peuples de l'Ouest et du Sud ! Donc si vous dites que les Haradrims sont des barbares ! Cela voudrait dire que je le suis à moitié ! »

Après un bref moment d'arrêt, je repris :

« Un petit détail ! Un quart de mes hommes sont des Suderons ! Alors, je vous pris de les regarder bien dans les yeux et de répéter ce que vous avez dit ! Mais en un peu plu fort pour qu'ils puissent tous vous entendre ! Toutefois, ce ne sera pas ma faute, s'ils ne vous feront pas confiance en vous ! Une dernière chose, les îles proches de L'Anduin seront certes bien administrer par le Lebennin, mais l'île de Tolfalas sera sous le contrôle d'Harondor ! J'ai une feuille signé des mains du Gouverneur Solaiman Organa, ainsi que l'autorisation de la cour du Gondor pour prendre le contrôle de l'île. ! »

Je sortis sous ma cape le papier qui montrait l'autorisation d'Harondor d'administrer Tolfalas. On pouvait voir les écrits du Gouverneur d'Harondor ainsi qu'en bas à gauche la signature et l'autorisation du régent de Minas Thirith. Après avoir montré la feuille, je repris d'une voix un peu plus calme :

« Je crois que nous sommes tous prêts, il est temps de partir. Je ferais partir de ceux qui iront au sud de Tolfalas. Dès que nous débarquerons sur l’île, je partirai ensuite avec le groupe d’exploration. Une dernière chose, un de mes navires partira avec vous. Ce dernier est commandé par l’officier Mohammed Ubaki. J’espère que vous saurez bien les commandés et je vous pris de cacher votre haine envers les peuples du sud général Gilnor. Nous sommes ici pour une mission d’une haute importance, nous ne sommes pas là pour parler des fantômes du passé. »

Aussitôt, je décidai de retourner dans mon navire avec le reste de mon escorte avant de mettre les voiles. Tous les navires d’Harondor quittèrent le port pour se mettre en route, tous sauf un. Ce dernier resta au port avec le général Gilnor et le reste de son armée. Très vite, l’officier commandant ce navire sortit avant d’aller à la rencontre du général Gilnor. C’était un jeune homme à peine âgé de vingt ans. Ce dernier était facilement reconnaissable avec son armure comparable à un rôdeur Dundain. Cependant, c’était un Suderon d’originaire d’Harondor. On pouvait le reconnaître par sa couleur de peau et par son visage. Mais, alors qu’il s’avançait vers Gilnor, il fit un salut militaire avant de déclarer :

« Commandant Mohammed Ubaki d’originaire d’Harondor ! Mes hommes et moi sommes à votre service ! Que devons-nous faire général ? »

Peu de temps après le départ, le général Gilnor avait déclaré :

-Les fantômes du passé sont d'honnêtes citoyens du Gondor, Général. Et cela ne m'étonne pas de vous que cela vous soit égal. Je n'en attendais pas moins d'un demi-suderon.

Je voulais répondre à ces paroles à ce gamin ! Mais, le temps presse et je ne devais pas répondre aux paroles de Gilnor pour éviter de monter la tension encore plus haute. Cependant, ce qu'il avait sorti m'énervait au plus au point. Pour qu'il se prenne ce gamin ! J'étais tellement énervé que les autres à bord du navire s'inquiétaient pour moi. L'un d'entre eux me demanda à moitié dans l'ombre :

« Ce n'est qu'un gamin ! Il a encore du temps pour y réfléchir ! »

« Ces paroles me donnent envies lui foutre une paire de claque pour lui apprendre le respect ! J'ai 57 ans ! J'ai vu des choses que lui ne pouvait pas imaginer ! J'ai connu la chute de Numenor ! J'ai fait de nombreuses batailles ! J'ai affrontés les orcs du Mordor, les corsaires d'Umbar, les pillards de Rhùn, les traitres Numénoréens noirs et encore pleins d'autres ! Je butais déjà des choses qui faisaient quatre fois ma taille ! Alors que sa mère n'avait même pas éjecté sa carcasse ! J'ai combattu pour le Gondor ! J'étais envoyé en première ligne pour combattre l'ennemi ! J'ai donné ma vie pour le Gondor et sa population ! Et il ose me faire de la morale ce gamin ! Répondis-je d'un ton colérique. »

« Je comprends votre colère. Les habitants d'Harondor ont donnés leurs vies pour le Gondor et pourtant la plupart des Gondoriens continuent de nous cracher sur la gueule. Déclara l'autre personnage à moitié dans l'ombre. »

« Je me souviens des années précédentes. On nous appelait « les nègres », « la négraille » ou encore « la vermine ». Amiral en chef Yamamoto si le général Gilnor m'appelle par un de ses noms, je ne lui donne pas chaire de sa peau. Déclarai-je. »

« Si vous faîtes cela général, je n’aurais d’autre choix que de vous renvoyer ou pire encore. Je ne veux pas créer d’histoire pour de simples querelles. Du calme général, vous avez déjà rencontrés des gens pires que lui. Ajouta l’Amiral en chef Yamamoto. »

« Oui Amiral en chef ! Terminai-je en faisant un salut militaire. »

L'Amiral en chef Yamamoto dévoila enfin son visage. C'était un militaire de haut grade, un homme certes plus âgés que moi et qui dépasse largement la soixantaine, mais c'était un homme que je respectais beaucoup. On pouvait facilement le reconnaître avec sa moustache, sa tenue d'amiral en chef, ses yeux bridés et son sabre.  En effet, Yamamoto était un homme d'originaire de Rhùn. Il avait déjà quitté son pays natal alors qu'il n'était qu'un enfant. Il se rendit au Gondor avant de rejoindre la Marine de L'Empire de l'Ouistrenesse. Alors que je n'étais qu'un gamin prétentieux, ce dernier grimpa rapidement les échelons. Après l'arrivée au pouvoir de Solaiman Organa en Harondor, ce dernier donna le titre d'Amiral en chef et commandant de toutes les forces navales d'Harondor à Yamamoto pour ses compétences et sa loyauté pour le Gondor. En effet, d'après son grade, il est mon supérieur. C'est lui qui m'a appris tout ce que je savais et je lui suis très redevable.

Après une longue traversée dans le fleuve, nous aperçûmes enfin la Baie de Belefast. Aussitôt, nous vîmes les navires contenant les réfugiés d'Arnor. Ces derniers allaient enfin commencer une nouvelle vie. Pendant ce temps, nous vîmes également les navires du Général Gilnor et le navire du commandant Mohammed Ubaki le suivre par derrière. Parfait, tout le monde était là, il était temps de commencer cette mission. Comme dans le plan, nous nous séparâmes en plusieurs groupes. Je ne m'inquiétais pas pour Gilnor, même si c'est un gamin prétentieux, c'est un fin stratège. Cependant, j'avais un peu d'inquiétude pour le commandant Mohammed Ubaki et ses hommes connaissant le racisme de Gilnor envers les peuples du Sud. Mais, j'avais confiance en ce gamin et je savais qu'il sera patient malgré les comportements ingrats du général.

Nous partîmes en direction du nord de l'île, trois galions du Gondor voguent dans la baie de Belefast. Je fais partir d'un de ces membres, je suis Van Sturn, Général du Gondor, mais vous le savez déjà. Le vent était très fort durant cette journée et les vagues montaient. Cependant, cela a permis aux navires d'avancer plus rapidement. En seulement, deux heures, nous arrivâmes près des côtes de l'île.

Au début, je m'attendais à une plage inoccupée et vide. Soudain ! Un de mes hommes cria :

« Deux navire corsaires dont l'emblème est celui d'Umbar ! Ils sont seulement à 100 mètres de nous ! »

Génial ! Je viens à peine apercevoir l'île et les ennuis commencent ! L'un des navires corsaires nous repéra. Les hommes à son bord ont voulus tenter de tirer une volée de flèches enflammés sur nous. Mais, l'amiral en chef Yamamoto eut le réflexe de tourner le gouvernail. Ce qui a permis d'esquiver la volée. Très vite, je criai aux marins :

« Au poste de combat ! Préparer le feu d'artifice de guerre ! Ils vont goûter à la nouvelle arme du Gondor ! »

Vous demandez qu'est-ce que le feu d'artifice de guerre ? Un feu d'artifice s'est beau ! Mais, cela peut se révéler une arme très dangereuses, surtout quand il est chargé encore plus d'explosive. Les ingénieurs et les chercheurs de la brigade scientifique d'Harondor ont créé cette nouvelle arme dans l'ombre. Très vite, l'un des hommes sortis une jolie fusée dans le compartiment du galion. Aussitôt, il le mit face au navire corsaire avant d'allumer la mèche. Soudain, la fusée s'envola en un éclair avant de se diriger vers le navire corsaire. En seulement, deux secondes, le navire corsaire explosa et prit feu. Les hommes du navire ennemi furent presque tous décimés instantanément derrière un nuage d'explosion et de feu.

Cependant, il en reste un, ce dernier était trop pour que l'on puisse lancer une seconde fusée (au risque que l'explosion se retourne contre nous). Ces derniers n'allaient pas tardés à aborder le bateau. Très vite, nous sortîmes toutes nos armes avant de crier :

« Pour le Gondor ! »

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Pendant, ce temps de l’autre côté de l’île …

-Bien, demain nous lancerons des expéditions afin de cartographié la zone, découvrir les points stratégique, voir quel est le meilleur endroits pour créer une carrière de pierre et le meilleur accès à la montagne pour notre feu d'alarme. Organisez moi des groupes pour demain.

Tous les officiers se métrèrent à la tache, c’est alors que le général déclara à haute voix :

-Capitaine Faramund ! Commandant Ubaki ! Venez ici !

-Général.

-Vous prenez le premier quart. Sous Décret Royal, l'ile est en quarantaine. Seul les navires de ravitaillement son autorisé à accosté. Tout les autres navires, vous avez le droit de les aborder et de les renvoyer. Les navires portant les couleurs du Harad, vous me les envoyez par le fond. Le Harad nous à bien montrer son hostilité et je ne permettrais qu'un seul de ces navires de barbares mettent en péril notre mission ici. Vous concernant Ubaki, l'Officier Evar et une escorte vous accompagnera durant votre quart. Voyez cette ronde comme un moyen de prouver votre loyauté au Gondor. Ce sera tout.

« Oui général ! Répondit le jeune Mohammed Ubaki en faisant un salut militaire. »

Le commandant Ubaki était jeune, il avait à peine vingtaine. C'était un homme originaire d'Harondor décédant des tribus Suderons installés depuis fort longtemps dans cette province du Gondor. Pourquoi un Suderon s'est-il enrôlé dans l'armée du Gondor ? En Harondor, ce n'est pas rare de voir des jeunes Haradrims s'enrôler dans l'armée. Le jeune Ubaki fait partir de ces derniers, il ne souhaite que trois choses, protéger sa terre et sa famille, mais aussi prouver au Gondor que peu importe son origine, on est capable de grandes choses. Cependant, il veut surtout que les tribus Suderons d'Harondor trop longtemps considéré comme des sauvages soient reconnus par le Gondor. Naïf, rêveur, mais courageux et implacable. Ubaki est un jeune homme plein de ressources, prêt à défendre la vie de ses camarades.

Très vite, le jeune commandant fut escorté par un soldat qu'il emmena vers l'officier Evar. Aussitôt, dès qu'il fut face à face avec l'officier, le jeune homme fit un salut militaire avant de demander :

« Commandant Mohammed Ubaki ! »