Souvenir Souvenir Souvenir ... [Solo/ FB]

Quelle journée de merde ! Gork a encore oublié de remplacer ses sandales ! Un véritable incapable ce gobelin ! J'étais comme d'habitude en train d'entraîner mes hommes et mes soldats. Tous des orques et des uruks, de vrais combattants, pas de minables Numénoréens noirs en trains de ce gratter les doigts en attendant qu'on fasse leur boulot à leur place ou encore ces elfes noirs qui se croient supérieurs à tout le monde. Bah ! Que des connards ! Je suis Mork, capitaine de la compagnie des chiens rouges, je suis chargé de m'occuper de ces soldats et de ces bras cassés. On me surnomme « l'albinos » ou encore « le bonhomme de neige », car j'ai les yeux, la peau et les cheveux tout blancs d'où mes surnoms.

Comme d'habitude, j'entraînais mes gars dans un camp d'entraînement pas très loin de la porte noire. C'était un camp banal avec des mannequins et des cibles pour entraîner les bleus. Il y avait également une petite arène où les soldats pouvaient se défouler ainsi que des tentes pour se reposer pas très loin d'ici.

Puis, un jour on me fila un … enfin une femme. Elle dénommait Maria, c'était une ancienne générale ou comtesse du Gondor un truc comme ça qui aurait rejoint les forces de Sauron. Une numénoréenne d'après ce qu'on m'a dit. Je déteste les femmes et encore moins quand elles proviennent d'autres races. Toujours, à se croire supérieur et de donner des leçons de morales aux hommes. Pfff !

Le commandant voulait que je m'occupe d'elle ainsi que de nouveaux bleus qui viennent d'arriver dans le camp. Il était dix heures du matin, une journée banale dans la plaine de Gorgoth, les cendres et les nuages noirs de la montagne du destin cachait la lueur du soleil. Le commandant qui était un grand uruk vers s'avança vers moi, comme d'habitude il me dévisagea le visage avant de déclarer à haute voix :

« Capitaine Mork ! Voici les nouveaux arrivants ! Je vous pris de prendre bien soins d'eux ! C'est compris ! »

« Oui commandant ! Répondis-je. »

Ce dernier repartit comme il était venu me laissant les nouveaux bleus dont la jeune femme nommée Maria. Je commençais à les regarder tous chacun dans leurs yeux, la majorité était des orques et des uruks, mais il y avait quelques humains. D'une voix grave et forte, je criais :

« OK les bleus ! Vous allez tout de suite aller faire cent pompes d'accord ! Au boulot ! »

Puis, c'est alors que je commençais à regarder cette Maria dans les yeux, en regardant ses yeux rouges de sangs, je sentais déjà qu'elle avait un truc bizarre cette gamine, mais quoi ?! Soudain, elle commença à sortir un sourire moqueur avant de me regarder de ses yeux rouges pour répondre :

« Qui y a-t-il capitaine, vous êtes constipé ? Ou peut-être que vous êtes quelque part dans la lune. »

C'est alors qu'un lourd silence s'installa, je commençais à m'approcher pour lui demander d'un ton colérique :

« Tu peux répéter sale gamine ! »

« Ma parole ! Vous êtes sourd ou quoi ! Déclara-t-elle. »

C'est alors que je commençais à m'énerver, j'avais une énorme envie de lui foutre une paire de claque. Puis, c'est alors que je lui demandais :

« Qu'est-ce la peur ? »

C'est alors qu'elle répondit en souriant :

« La peur ? Cela dépend de la taille de vos burnes ! »

Ah ! Elle avait du cran cette gamine ! Cette façon me plaisait, mais son aire provocatrice et orgueilleuse je ne pouvais pas la tolérer. Une punition lui ferait comprendre à cette garce !

Aussitôt, je déclarais à haute voix :

« Tu as du cran, mais pour ton affront tu vas recevoir cent coups de fouets ! »

« Et si je ne veux pas ? Demanda-t-elle d'un air sûr. »

C'est alors que je demandais à huit de mes gars de l'attraper. Très vite, huit grands uruks fonça sur elle. Mais, quelque chose de bizarre se passa. Alors que le premier uruk s'approcha d'elle, elle prit l'orque par le bras avant de la soulever et de la jeter sur le deuxième qui venait d'arriver. Le troisième et le quatrième furent très vite mirent chaos après deux coup poings bien placer. Le cinquième fut projeté dans l'air après un coup de poing dans la mâchoire, le sixième reçu très vite un coup de pied dans le crane sans qu'il ait le temps de riposter. Le septième et le huitième décidèrent de ne pas s'approcher de la jeune femme pris par la peur.

Cette femme avait mis chaos en une minute mes meilleurs soldats. Je fus très surpris, je n'avais jamais vu un truc pareil. Elle n'est pas humaine cette femme ! La jeune femme s'avança vers moi. Au début, une lourde inquiétude plana vers moi, les autres ne firent rien pour tenter de me protéger. C'est alors que je tombai par terre en trébuchant sur une pierre que je n'avais pas vue. Pris par la peur, je commençais à fermer les yeux, mais la jeune femme ne fit rien et déclara tout simplement :

« Vous êtes mignon vous les orques quand vous avez peur. »

Puis, elle commença à s'éloigner de moi. Elle commença à s'allonger et à faire des pompes. La gamine commença à me regarder avant de déclarer tout en continuant de faire ses pompes devant les autres bleus surpris :

« Quoi ! Je fais mes pompes ! Comme vous l'avez dit ! »

D'un air choqué, je répondis d'une faible voix :

« Très bien, allez les autres faites les cent pompes. »

Puis, c'est alors que tous les autres bleus s'allongèrent par terre pourfaire leurs pompes. C'est comme ça que j'ai fais connaissance avec Maria celle qui deviendra plus tard la sénéchale noire de Minas Unfol et celle qu'on nommera plus tard « La Prophétesse » ou encore « la Chaoticienne ».