Kahlïm

[11 carreaux, soit dans 44 heures je crois, ca dépendra de comment voyage Flint, donc ca peut changer, j'attends de voir comment...]

Kahlïm était fier de participer au voyage vers le Mordor en compagnie du seigneur de Nogrod, Flint de Thorbadin, et son armée. Il était lui-même devenu le capitaine de mille nains ainsi que le conseiller direct de Flint de Thorbadin. Maintenant, ils se dirigeaient vers le Mordor, pour amener leur soutien à la Grande Guerre qui se préparait. C'était un des plus beaux jours de sa vie, puisqu'en plus de servir le grand seigneur de Nogrod, il aurait peut-être l'occasion de rencontrer le roi du Gondor et de Numénor, et lever son arme avec lui. Il était fier de participer à la guerre, bien que celle-ci lui donnait quelques appréhensions...

[Encore 20 heures.]

L'armée des nains s'approchait de plus en plus du but, et bientôt il entrerait au Mordor, et alors la Guerre commencerait, avec ses atrocités et ses victoires tâchées des pertes. Kahlïm déplorait d'en arriver à sacrifier des milliers de gens pour une guerre, mais ce n'était pas n'importe quelle guerre ! Peut-être que le Mordor perdrait enfin, Sauron devrait reculer, peut-être même disparaître mais personne n'avait un pouvoir assez fort pour le tuer totalement.
La guerre continuerait-elle pour toujours ? Nul ne pouvait le savoir. Au fond de lui, Kahlïm perdait peu à peu son courage, mais il devait se montrer sûr de lui-même pour le moral des troupes de Flint de Thorbadin. Il continua à marcher silencieusement.

[Plus que quatres heures, c'est-à-dire plus qu'un carreau. ]

Enfin... Le long voyage s'achevait bientôt. Les nains étaient fatigués, et ceux qui ne l'étaient pas essayaient tant bien que mal de remonter le moral des autres. Kahlïm, quant à lui, reprenait un peu de courage à l'idée de la grande bataille qui s'annoncait, ils étaient déjà rentrés en Mordor à l'heure actuelle ! La Porte Noire serait très bientôt visible. Pour l'instant, il n'avait aucun signe des armées de leurs alliés, ils espéraient avoir des nouvelles bientôt pour rassurer les troupes. A l'arrivée, Kahlïm devra absolument s'entretenir avec Flint de Thorbadin.

[Fin du voyage.]

Le voyage terminé, les nains retrouvèrent un peu de courage en pensant à la tâche importante qui reposaient aussi sur leurs épaules en participant à la guerre. Kahlïm, et toute l'armée, attendait maintenant les ordres du roi de Nogrod.

[Quant tu veux Flint. ]

[Désolé du double-post normalement puni, mais Flint de Thorbadin ne peut pas poster et m'a demandé de poster pour indiquer notre position. Si vous voulez vous pouvez mettre ce message dans le dernier en éditant. ]

Sous l'ordre du seigneur de Nogrod, l'armée s'arrêta et se dirigea vers la forêt la plus proche, afin d'établir un campement avant de chercher à rejoindre les autres armées luttant contre le Mordor.

[HRP : J'en profite pour actualiser vu que le voyage jusqu'à Minas Tirith a été fait dans "Flint de Thorbadin"]

Afin de participer au Conseil organisé par le seigneur Aragorn en personne et trouver un moyen rapide de se rendre en Harad sans subir des pertes à cause de ses habitants sauvages, Kahlïm suivit Flint de Thorbadin jusqu'à Minas Tirith, la Cité Blanche du Gondor.

[HRP : Passons aux choses actuelles maintenant ]

[Minas Tirith => Belegost] (15 cases, sur une calèche guidée par un poney, donc 30 heures)

Le Roi de Belegost secoua les rênes du poney et il s'élanca en dehors de la Cité Blanche. Le Conseil était pour lui terminé, il n'avait plus aucune raison de rester au Gondor. En réalité il n'avait plus qu'une seule envie : retrouver ses contrées montagneuses. De plus il se devait d'être auprès de son peuple dans ces temps tragiques où Belegost entrait en guerre contre le Mal. Il profita ainsi de son voyage pour échaffauder des stratégies de guerre et pensa à ses futures actions en tant que Roi. Par dessus tout, il souhaitait oublier l'immonde visage de la Bouche de Sauron...

Après de longues heures de calèche remuée par les pas tumultueux du poney, Kahlïm vut enfin les grandes montagnes naines se profiler à l'horizon. Il fallut encore guider l'animal pendant un long trajet, et il arriva finalement devant les portes de Belegost. La joie naissait dans son coeur, luttant contre la tristesse de la guerre et l'horreur toujours présente du visage de la Bouche de Sauron.
Kahlïm ferma les yeux, inspira une grande bouffée de cet air qu'il chérissait plus que tout, et souffla avec sérenitude. Désormais, il se devait d'être fort devant son peuple, sans peurs et sans reproches. Lentement, ses yeux se rouvrirent, et il regarda de nouveau le cité se dresser devant lui. Le Roi sauta de la calèche, et marcha jusqu'au devant de la porte. Ses jambes étaient engourdies par le long voyage.

[FIN DU VOYAGE]
(suite à Belegost "l'annonce d'un nouveau seigneur")

[Belegost => Erebor] (8 cases, avec une petite armée, donc 32 heures)

Kahlïm, ayant appris le réveil du Roi d'Erebor, partit accompagné d'une cinquantaine de soldats afin de le rencontrer. En réalité, il esperait apprendre à la cité d'Erebor la destination de son Roi, puisque celui-ci en était parti peu avant, selon ce que savait Kahlïm. Le voyage serait long, et il ne rencontrerait sûrement pas Thraïn à moins que celui-ci ne vienne à lui, ce dont il doutait. Les pas du poney étaient toujours aussi tumultueux, mais Kahlïm commencait à s'y habituer désormais, et le voyage serait moins pénible que lors de son retour de Minas Tirith.

[FIN DU VOYAGE]

Ils arrivèrent enfin devant la cité d'Erebor, creusée sous une immense montagne solitaire. Une grande entrée s'enfonçant dans les profondeurs du mont leur faisait face, et ils s'y engouffrèrent immédiatement. Kahlïm n'avait plus de temps à perdre, le voyage avait déjà été plus long que prévu, et le Roi Thraïn était sûrement déjà très loin d'Erebor. Il ordonna à ses troupes de trouver un endroit pour se reposer quelque peu, bien qu'ils partiraient dès que Kahlïm aurait appris la destination du Roi, ce qu'il espérait trouver rapidement en pénétrant dans la salle royale.

[suite dans Erebor - La salle du roi - L'arrivée de Kahlïm]

Kahlïm sortit en trombe de l'écurie aux sangliers, et se dirigea là ou était rassemblé tous ses soldats, surpris de voir leur Roi revenir si vite.

Mes amis, nous partons. Erebor a lancé un affront à Belegost, Belegost répondra. Mais pas encore. Pour l'instant, fiers soldats, nous repartons à notre cité. Suivrez-vous votre Roi ?

Les soldats se regardèrent, interloqués. Décidemment, les Terres du Milieu étaient-elles toutes aussi maléfiques ? Cette idée germa dans chacun de leur tête, et comme Kahlïm, ils comprirent. Ils étaient seuls, ils devraient lutter et s'imposer. Leur Roi sera là pour eux, pour les aider et les guider. Tous les yeux se rivèrent sur le seigneur de Belegost. Le plus fort des soldats, qui se comportait comme leur chef quand ils n'avaient plus de Roi, s'avance et s'inclina.

Partout où vous irez, Seigneur, nous vous suivrons.

Relèves-toi, nous devons nous hâter désormais.

Oui mon Seigneur.

Il se releva et se rangea dans les rangs. Les soldats ramassèrent leurs affaires, et tous ensembles, guidés par le Roi, ils partirent d'Erebor.

[Erebor => Belegost] (8 cases, 32 heures) (arrivée lundi minuit)

[HRP : je précise que Kahlïm est toujours sur la calèche guidée par le poney. Il n'allait pas abandonner la pauvre bête à Erebor quand même.^^]

Secouée par les pas du poney qui faisait trembler la calèche, Kahlïm s'affairait dans ses affaires personnelles déposées sur un coin de la calèche et retenus par une corde. Il en sortit une sorte de petite cage, dans laquelle se trouvait un oiseau. Il s'agissait d'un pigeon-voyageur, que Kahlïm n'utilisait qu'en cas d'extrême urgence. Et c'était bien un cas d'extrême urgence dans lequel il se trouvait. Le Roi déplia un papier vierge et prit une plume et de l'encre afin d'écrire. Le message terminé, il l'enroula et l'attacha à une patte du pigeon qui se laissa faire tranquillement. Kahlïm avança son bras, et l'animal monta dessus. Il l'approcha de son visage, et lui murmura dans l'oreille d'une voix très douce.

Ecoutes-moi bien. Tu vas te rendre à Nogrod. Tu comprends ? Nogrod. Le Royaume de Flint de Thorbadin. C'est très important, tu dois te hâter. Nogrod.

L'oiseau émit un léger roucoulement, synonime de compréhension. Le Roi tendit le bras, et le pigeon s'envola, en direction de royaume de Nogrod.
Kahlïm le fixa d'un regard soucieux, jusqu'à ce qu'il ne devienne plus qu'un point gris dans l'horizon.

(encore 6 heures)

Voilà des heures maintenant qu'ils marchaient, le Roi était descendu de sa monture afin de partager le fardeau de ses hommes et mieux les accompagner. Il était anxieux, l'oiseau qu'il avait envoyé au Roi de Nogrod n'était toujours pas revenu. Etait-il mort ? Flint de Thorbadin avait-il reçu le message ? Malgré tout, il continuait à imposer la cadence aux soldats, ils devraient arriver à Belegost d'ici peu désormais.
Ils avaient traversé maints pays, des forêts, des plaines, longé des rivières, guidés par la lointaine vision des montagnes se dressant dans le ciel.
Kahlïm placa sa main en visière au-dessus de ses yeux, éblouis par le soleil parfois meurtrier, et regarda l'horizon, guettant désesperement l'oiseau. Il aperçut soudainement se détacher des montagnes une forme grise d'abord minuscule, puis peu à peu prenant l'ampleur et la taille d'un pigeon...
Son coeur s'apaisa, et il tendit le bras, l'oiseau venant s'y accrocher. Plus de message sur sa patte, Flint avait bien eu la missive. Un long soupir sortit de la bouche du Roi, mais il était encore trop tôt pour se réjouir. Durant son attente, il avait eu le temps d'écrire un autre message, qu'il accrocha de nouveau à la patte de l'oiseau grâce à une fine cordelette. Le pigeon tenta de s'y opposer. Kahlïm retira le papier, et caressa la tête de son fidèle messager.

Je sais que tu es épuisé, je le suis également. Mais aujourd'hui est le seul jour où nous ne pouvons pas être fatigués... C'est le dernier message, il n'y en a plus après. Je t'en prie, acceptes-le. Tu es mon seul espoir.

Durant un instant de silence, Kahlïm était prêt à baisser les bras. Mais il entendit un léger roucoulement, et sentit la tête de l'oiseau se frotter contre son bras. Il lui souria, et reprit le papier qu'il attacha.

Ta destination est Dor-Lomin, au Nord. Tu porteras ce message à celui qui te semblera être le Roi. Tu y es déjà allé une fois, alors que je n'étais pas encore ton maître. Sauras-tu y retourner ?

A nouveau, le pigeon émit un son synonyme de compréhension. Il se crispa sur le bras du Roi, et s'envola majestueusement dans les airs.

Voles, fils de l'espoir, voles...

Il ne détourna pas son regard tant que l'oiseau apparaissait encore dans l'immensité bleue du ciel.

[FIN DU VOYAGE]

Enfin Belegost se profilait devant eux, et la joie se lisait sur leurs visages couverts de la poussière accumulée durant le voyage. Les portes s'ouvrirent, et ils pénétrèrent à l'intérieur. Kahlïm ordonna aux gardes de prévenir toute la population qu'il tiendrait un discours sur la Place Royale, et de préparer l'armée à partir dès qu'il en aura fini. On l'avertit qu'un visiteur avait demandé audience auprès de lui durant son absence, et demanda qu'on l'amène à la salle du trône immédiatement. Il s'y dirigea d'un pas rapide et appuyé, et rencontra en chemin une vieille connaissance...

(suite dans Belegost)

[Belegost => Minas Tirith]
(13 cases, sur une calèche guidée par un poney, donc 26 heures)

La tête du poney sortit enfin de la foule opressante des soldats amassés devant les portes de Belegost, et s'en suivit la calèche et Kahlïm, debout dessus et saluant les nains. Il resta ainsi jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus le voir. Kahlïm s'assit en tailleurs, les rênes d'une main, guidant le poney jusqu'à Minas Tirith, la Cité Blanche.
Bien qu'en réalité il n'ait aucune confiance dans les Hommes, confiance qu'il avait perdu depuis le Conseil de Minas Tirith, son seul espoir de vaincre Kazad-Dûm et les troupes du régent usurpateur était de s'allier avec le plus grand des rois hommes, Aragorn. Il savait que comme tout homme, Aragorn ne l'aiderait que si il lui offrait quelque chose en retour, et Kahlïm n'hésiterait pas à donner le prix fort pour obtenir une aide suffisante.

Kahlïm ralentit légèrement l'allure, afin que le poney se repose un peu après 3 heures de voyage. L'animal en profita même pour s'arrêter totalement, et le Roi lui concéda ce temps de repos. Il sortit sa gourde, qu'il coinca contre lui et son coude. Joignant ses mains en coupole, il se pencha légèrement afin que l'eau coule juste dans l'espace qu'il avait fait et l'animal but. L'eau n'était tout de même pas inépuisable, et Kahlïm arrêta l'eau de couler et referma la gourde après en avoir bu une petite gorgée. Il rangea l'objet dans une sacoche entreposée dans un coin de la calèche, et se mit à caresser l'animal de sa grosse main de nain. Les minutes s'écoulèrent lentement.
Kahlïm fit quelques pas afin de se mettre devant l'animal, et lui prit la tête entre ses deux mains, l'obligeant doucement à le regarder dans les yeux. Ce qu'il y lut, personne ne le sait, mais au fond de lui quelque chose se produisit. Des larmes coulèrent le long de sa joue, s'engouffrant dans les méandres de sa barbe. Il colla sa tête à celle de l'animal, et pleura encore. Finalement, il lâcha le poney, et tomba à genoux par terre. Levant ses yeux embués vers le ciel, il dit dans un murmure presque inaudible :

Je comprends ta douleur, Mahal. Je comprends... Je me suis trompé, et tu m'as montré le vrai chemin. Je le suivrais, au péril de ma vie j'accomplirais ta volonté.

Il ferma les yeux, laissant une dernière larme couler. Puis d'un revers de main il essuya son visage, et se leva. Il marcha jusqu'au poney, le dépassa et monta sur la calèche. Il prit les rennes, et les secoua doucement.

En route pour Khazad-Dûm...

Le poney émit un léger hennissement, et recommença à marcher. Ses pas étaient plus vigoureux, comme si il était soudain libéré d'un fardeau.

[Changement de programme : Ici => Khazad-Dûm](7 cases, 14 heures)

Kahlïm décida de contourner toute la montagne afin d'entrer dans Khazad-Dûm par le pont. Aparaissant au coin de la montagne, il fut alerté par des bruits étranges et arrêta le poney. Il descendit de la calèche, et longea les roches afin de voir quelle était la cause de ce vacarme. Ce qu'il y vut lui coupa le souffle.
Il reconnut des nains de Khazad-Dûm identifiables grâce à leurs armures frappés de l'emblème de la cité, mais aussi des trolls et plusieurs centaines de mercenaires, reconnaissables à leurs allures malveillantes. Lui était tout seul, et ils ne le laisseraient certainement pas passer même si il tentait de les duper. Ils étaient trop nombreux, et les trolls ne se préoccupaient guère des paroles.
Kahlïm se maudissait de ne pas avoir prévu cette réaction de la part du régent, mais quelque chose l'inquiétait davantage. Qui avait pu comprendre qu'il allait se rendre à Khazad-Dûm avec l'intention d'en faire son royaume ? Qui, à part ce nain qui souhaitait consulter les archives royales et avec qui il avait discuter à Belegost ? Hatori Hanzok... Peut-être croyait-il que Kahlïm le faisait par soif de pouvoir, et ce dernier tenterait alors de le raisonner et de lui faire comprendre la véritable situation.
Mais pour le moment, Kahlïm devrait aller chercher des renforts, car l'armée de Belegost et Nogrod ne suffirait pas, certainement pas... Le seul nom qui lui parvint à l'esprit fut : Minas Tirith. Kahlïm y trouverait sûrement de l'aide, tout du moins un gîte afin de réfléchir la tête reposée.
Très lentement, il revint vers son poney, et monta sur la calèche sans aucun bruit. Prenant les rennes de ses deux mains, il les fit claquer le plus doucement possible, et l'animal commença à marcher. Seulement...les sabots du poney résonnaient sur les terres rocailleuses, et il était dur de ne pas les entendre. Kahlïm s'en rendit compte, et remarqua soudain qu'il serait obligé de retourner sur ses pas et trouver un chemin sûr à travers le pays d'Arnor. Les elfes de la Lothlorien ne l'accepteraient sûrement pas, et de plus entrer en Lothlorien signifiait s'exposer à la vue de cette armée amassée aux portes de Khazad-Dûm. En espérant que sa présence n'ait pas été remarqué grâce à tous les soins qu'il avait pris, le poney partit.

[Khazad-Dûm => Minas Tirith] (8 cases à cause du détour par Arnor, donc 16 heures)

Voilà plus de cinq longues heures que Kahlïm était balloté de droite à gauche par les pas du poney, et il n'en pouvait plus. Son derrière était ankylosé, et il avait des crampes dans les jambes. La vue de la mer au loin le soulagea grandement, et il marcha à côté de l'animal jusqu'à la côte.
Le sable était fin et brûlant, il n'y avait ni nuages ni oiseaux dans le ciel, et le soleil tapait fort. Retirant son heaume, Kahlïm s'essuya le front où perlait de grosses gouttes de sueur d'un revers de main. Il recula de quelques pas, afin d'être à la hauteur de la calèche et ainsi être légèrement protégé des rayons solaires. Prenant sa gourde, il but goulument de nombreuses gorgées. Elle était presque vide, et il devrait trouver rapidement une source d'eau douce où il mourrait de soif. Voyant que l'animal également avait soif, il détacha les harnais qui le retenaient à la calèche, et il partit boire l'eau de mer, non dérangé par la salinité importante. Kahlïm lui accorda un instant de répit avant de l'attacher de nouveau. Le gratifiant d'une caresse sur le museau, il monta sur la calèche et fit claquer les rennes. Le poney hennit, et se mit en mouvement. Le faisant tourner sur lui-même, Kahlïm lui ordonnait d'une voix autoritaire mais douce de s'éloigner de la côte.
Les montagnes à l'est étaient inhospitalières, le Roi de Belegost jugea ainsi plus sécuritaire de passer par le Rohan.

(encore 6 cases, soit 12 heures)

[HRP : Le voyage est censé être terminé, mais je fais juste un petit flash-back]

Le point noir qu'il avait vu dans le ciel, plus tôt dans la journée, n'en était pas vraiment un. Plus il s'approchait de Edoras, la Cité du Rohan, et plus ce point s'amplifiait et se mouvait. Les armées du Mordor... Edoras était en siège, et Kahlïm regardait le "spectacle" d'un oeil triste, perché sur une petite colline loin du champ de bataille. Il était fatigué et assoifé, sa gourde étant alors entièrement vide. Il frotta ses doigts à l'embouchure, les mouillant à peine et se frottant les dents avec, ne serait-ce que pour boire l'équivalent d'une minuscule goutte. Il reporta son attention sur la bataille au loin, et secoua légèrement la tête de droite à gauche.

Ce n'est pas ma guerre...Et je ne peux rien faire dans cet état-là... Pardon, Hommes...

Sa voix n'était qu'un murmure. Il se réinstalla sur sa calèche, et continua son chemin sans prêter une seule seconde d'attention de plus au siège d'Edoras.

-----------------------

Tout était flou.
La tête du Roi de Belegost ballotait de droite à gauche, puis de gauche à droite. Ses yeux, mi-clos, ne distinguaient que des formes étranges de tout ce qui entourait le Roi. Même Minas Tirith, qui se dressait devant eux, n'était plus qu'une longue barre blanche qui s'ondulait, se rétrécissait et s'agrandissait. D'une force ridicule, Kahlïm fit claquer les rennes du poney une dernière fois, et s'évanouit sur la calèche, la bouche grande ouverte et les yeux fermés. Le poney se présenta jusque devant la porte de la Cité Blanche.

[FIN DU VOYAGE]
(suite à Minas Tirith)

[Minas Tirith => Khazad-Dûm] (4 cases, 8 heures)

La mine sombre, Kahlïm se dirigeait vers Khazad-Dûm, se préparant à la guerre qui y aurait lieu. Il n'hésiterait pas une seule seconde, certain d'être appuyé dans ses actes par Mahal, le Créateur. Rédigeant une lettre à l'intention du seigneur de Nogrod qui l'aiderait dans sa quête, il l'attacha à la patte de son fidèle pigeon messager, et l'envoya à Belegost, puisque c'était là que se trouvait Flint de Thorbadin. Il resta à l'observer jusqu'à ce qu'il ne puisse plus le distinguer, et continua son voyage. Cette fois-ci, il ne prendrait aucun détour. Il était décidé à traverser plaines et montagnes avec la plus grande hâte.

[Hrp : pardon, j'ai oublié de préciser que je suis sur une calèche guidée par un poney, comme d'habitude^^ / Hrp]

Un oiseau arrivait , portant un message , se laissant guidée par le vent et se posant non loin de Kalhim , il y était écrit :

Citation :

Cher Kalhim , en l'honneur du l'unification des royaumes Fëanoréens en Werrandor , vous êtes invité à la grande fête et assemblée qui se déroulera en himlads a une date non-définis . Ci vous décidez de venir , veuillez faire une trève de guerre pour que vous puissiez vous joindre à nous .
Voici quelques règle à respecter si vous venez :
Apportée une participation à la fête ( un poème , une chanson )
Ne pas amenez les armes
Vous amusez et venir en paix , oublier les querelles
Bien que cet fête puisse paraître banale ... Elle aura une grande importance diplomatique sûr les terres du milieux .
En espèrant vous voir !

Finrod Felgünd , roi du Werrandor , ainsi que Nrylos , roi des hobbits !

[Hrp : pardon, je n'étais pas là du week-end et je devrais déjà être arrivé depuis bien longtemps.]

Kahlïm vit l'oiseau arriver, et le regarda onduler dans l'air, pour finalement se poser non loin. Il tendit la patte, et Kahlïm décrocha le message. Il le lut rapidement, et déchira le papier, petit à petit, comme s'il s'agissait d'un jeu. Il tendit la main et l'ouvrit, faisant voler tous les bouts de papier au vent. L'oiseau s'en alla également.

La guerre occupe mon esprit et mon coeur, le bonheur m'est inconnu désormais, pas tant que je serais investi de cette mission. Ainsi est la volonté de Mahal le Créateur, et ce n'est pas un elfe et un hobbit qui changeront cela.

Enfin, il était arrivé devant les portes Ouest de Khazad-Dûm, mais quelle ne fut pas sa surprise de voir que les portes étaient bloquées par les eaux et la terre mouillée des profondeurs des mines. Ainsi, sa venue n'était effectivement pas inconnue. Esquissant un léger sourire sur les lèvres, il rebroussa chemin et se dirigea à la porte Est, l'entrée dans les mines de la Moria...