Chroniques d'Arda
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 Un rôdeur en ville [ouvert à tous]

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Meneldil
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MessageSujet: Un rôdeur en ville [ouvert à tous]   Un rôdeur en ville [ouvert à tous] EmptyDim 5 Juin 2016 - 20:10

Debout dans la plaine, Meneldil observait Minas Tirith. La cité blanche avait fière allure, adossée au mont Mindolluin, ses pierres immaculées brillant au soleil. L'endroit était beau et majestueux, mais ce n'était là ordinairement pas son lieu d'opérations. Ses semblables ne s'y sentaient guère à leur place et fuyaient les villes. Mais cette fois, Meneldil devait y rencontrer le capitaine-général des rôdeurs pour lui livrer ses dernières informations glanées en Ithilien, et sa mère lui avait demandé (avec insistance, fallait-il le dire) de bien vouloir apporter en même temps certaines choses à ses frères aînés quand il était passé la veille chez ses parents.
Il ne s'entendait guère avec ses frères, Cirion et Aulendil, soldats dans l'armée royale. Bien qu'ils fussent nobles, ils n'étaient pas encore sous-officiers suite à quelques ennuis dans lesquels ils s'étaient fourrés lors de leurs fréquents séjours dans les tavernes de la ville. Meneldil trouvait ce genre de comportement puéril et stupide, mais il savait que ses frères en avaient autant à son service vu son choix de carrière et son goût pour le savoir qu'ils n'avaient jamais compris. Mais il pouvait du moins se dire qu'il n'avait jamais rien eu à se reprocher, lui, et qu'il essayait de bien faire son travail comme petit maillon de la chaîne des rôdeurs.

Il reprit sa marche, et lorsqu'il se trouva devant la porte, il présenta ses papiers d'identité aux soldats qui la gardaient. La cité était animée, habitants et marchands s'interpellaient et négociaient le prix des produits. On sentait de bonnes odeurs d'épices venues de loin, probablement du Khand, si ce n'est encore plus loin. Meneldil n'en usait pas, elle étaient au delà de ce qu'il pouvait se permettre niveau budget, mais appréciait l'odeur qu'elles exhalaient. Il se mit en devoir de monter jusqu'à la maison cossue où il savait trouver le capitaine-général des rôdeurs. Elle n'était pas gardée, mais il se présenta à l'un de ses collègues qui avait pour rôle de filtrer les arrivants.

-"Je suis Meneldil Alcarindë, je viens rapporter ce que j'ai pu glaner en Ithilien..."

Et il tendit une série de petits papiers reliés dans une pochette de cuir ciré destinée à les préserver de l'humidité, souvent présente en Ithilien ou en Anorien. La zone était importante car elle se trouvait entre les deux zones belligérantes, passant d'ailleurs régulièrement du Gondor au Mordor, ce qui faisait qu'on pouvait y trouver des informations intéressantes sur les situations des différentes troupes.
L'autre rôdeur prit plusieurs parchemins reliés, vérifia une liste de noms (on n'était jamais trop prudent) puis finit par parler.

-"Le capitaine-général n'est pas là actuellement, vous pourrez le voir demain..."


Ah, c'était bien sa veine, arriver juste quand le capitaine-général était absent. Il allait devoir s'attarder plus que prévu, ce qui ne l'arrangeait guère. A force de vivre seul, il n'aimait pas tellement le bruit et l'agitation des villes, même si sa bonne éducation lui faisait les supporter sans broncher.

Il était trop tôt pour voir ses frères, qui étaient encore de garde. Il remercia son collègue, dit qu'il repasserait le lendemain. Il était trop tôt pour voir ses frères, qui étaient encore de garde à cette heure-ci, aussi se mit-il en devoir de trouver une auberge ou taverne afin d'y prendre une chambre et de s'y restaurer en attendant...
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Hellëriel d'Anfalas

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MessageSujet: Re: Un rôdeur en ville [ouvert à tous]   Un rôdeur en ville [ouvert à tous] EmptyLun 6 Juin 2016 - 11:36


Depuis Fort-sur-la-Mer il avait fallu atteindre les côtes de Belfalas, une opération qu'Hellëriel et ses hommes étaient habitués à réaliser, mais pour une raison ou pour autre , dès le premier matin ils avaient sentis que les choses ne se produiraient pas comme c'était prévu.  Son cheval, Roncenoir avait été sur les nerf des les premiers pas qu'ils avaient fait et Karadeg qu'on appelait pourtant « Sans-peur » avait appelé tout le monde à la prudence. Agé d'une quarantaine d'année, Karadeg était un gondorien de souche, un homme blond et massif avec le sang chaud et un courage qui ne connaissait pas de limites, il avait été employé par le Comte pour protéger personnellement Hellëriel. Elle avait beau savoir se battre, si non : se défendre, Amethorn d'Anfalas n'était pas non plus dur ou insensible au point de laisser sa seule fille seule au sein d'une caravane presque entièrement masculine alors qu'ils partaient pour des mois.  

Ils avaient pris du retard assez tôt en vérité ; à un moment donné après trois jours de cheminements alors qu'ils arrivaient aux abord de la citée forte de Riveforte, ils avaient eût la surprise d'arriver en plein branle-bas  de combat, à quelques lieues de la côte, là ou la mer est déjà assez profonde un navire avait sombré et ils organisaient des barques pour chercher les survivants.  La pluie et le vent battaient les corps engourdis par le froid des commerçants mais sitôt les marchandises mise à l’abri au lieu d'un repos bien mérité ceux des hommes qui étaient assez solides pour tenir le coup étaient parti en mer pour prêter main forte aux habitant. Ils étaient repartis le lendemain plus fatigués qu'ils n'étaient arrivés.  Même s'ils avaient pu pourvoir aux approvisionnements du grand marché qui se tenait à plusieurs lieues de là , le mal était fait : il n'arriveraient pas à être aussi efficaces que d'ordinaire et la Dame se sentait incapable de les poussé au delà des limites qu'ils avaient franchis. Elle savait que ce ne serai bénéfique pour personne de toutes les façons.

Ils étaient arrivés en Belfalas dans les temps pourtant, au prix d'un effort collectif mais ils avaient pu participer à la grande foire de Dol Amroth avant de prendre un navire pour remonter l'Anduin. Comme ils l'avaient prévu de façon instinctive le mauvais temps les avait retenu sur l'eau pendant un jour de plus et à la décente deux chevaux avaient été malade ils n'avaient pas pu quitter le port  immédiatement et un message avait été envoyé à Minas Thiris pour prévenir les fournisseur et l'auberge qui les accueillait de leur retard incompressible et ils avait monté le camps dans la pleine à quatre-vingt kilomètre de leur but final. Ils resteraient un peu plus d'une semaine à la capitale, le temps de négocier la prochaine caravane pour elle, le temps de se reposer pour les bêtes et les hommes, un repos qu'ils avaient mérité.

La fouille des Cargaisons à l'entrée avait été un calvaire plus agaçant que d'habitude sans doutes parce que la faim et la fatigue tiraillait tout le monde rendant les caravaniers plus acerbes et agressifs qu'ils ne l'étaient d'ordinaire mais ils étaient finalement parvenus à leurs fins, les marchandises avaient été entreposées en milieux de matinée et les clients étaient arrivés plus rapidement que de raison pour récupérer leurs dus.  Les  chevaux avaient été emmenés dans une écurie ou ils avaient été nourris et abreuvés, ils étaient amaigris, après un voyage de presque deux mois la différence était frappante. Fourbus et sales ils étaient arrivés au «  Trois Godets de l'Ours » une auberge qui n'avait rien de très chaleureux ou propre mais qui avait des prix compétitifs et une grande capacité d’accueil , une capacité suffisante en tous cas pour que les Comtes d'Anfalas fassent régulièrement affaire avec eux.

L'aubergiste les attendait à l'entrée avec un sourire bien portant ,les pommettes hautes, il avait pris de l'embonpoint depuis l'année précédente.  Hellëriel s'était inclinée dans une révérence polie quand elle l'avait vu.

« – Je suis désolée de vous encombrer encore autant, mais les hommes sont épuisés puisque nous arrivons avec un jour de retard. Je vous remercie infiniment de nous accepter malgré l'embarras que nous vous causons. »

Après tout il n'avait pas pu louer les chambres la nuit précédente par leur faute, même s'ils avaient envoyé quelqu'un le prévenir, Hellëriel savait qu'elle était en tors d'autres tenanciers les auraient refusés pour moins que cela.

« – Allons, Allons n'inclinez pas la tête Ma Dame. Ce n'est pas très digne. Cela fait des années que vous fréquentez cette auberge, il est tout à fait normal que nous vous attendions même pour un jour de retard. »

Karadeg, à sa droite , semblait d'accord sur ce point et il la fit se redresser alors qu'il annonçait à l'aubergiste que de toutes les manières ils paieraient également pour le jour ou il n'avait pas pu louer les chambres.  Comme ses hommes pour la première fois depuis plusieurs jours, Hellëriel eût l'occasion de prendre un véritable bain , elle quitta ses vêtements de voyage sales et abîmés et les laissa dans le panier que la femme de chambre viendrai récupérer à l'heure des lessives.  

« – N'allez vous pas porter de robes? »

Le regard inquisiteur de Karadeg sur elle alors qu'elle descendait dans ses pantalons propres et ses chemises  d'homme, ses cheveux propres mais tout aussi tressés que d'ordinaire, la mit un instant mal à l'aise. Elle ne répondit pas à son attaque et s'empressa de jeter un œil sur la salle de repas ou le gros de ses troupes étaient déjà en train de manger et de boire. Ils faisaient un boucan pas possible , elle était certaine que leurs rires puissants devaient s'entendre jusque dans la rue, cela lui plaisait. Quand elle regardait ce genre de tableau son cœur se serrait, quelque part elle savait qu'elle avait trouvé la place exacte qui était pour elle  dans ce monde.

Elle avait attrapé un morceau de pain et après avoir bus un peu elle s'était postée à l’extérieur, sur les marches qui menaient à l'entrée de l'Auberge pour profiter d'un peu de calme et de l'air frais de ce début de soirée.  Elle ne se souvenait pas de la dernière fois qu'elle avait été aussi sereine  ou fatiguée. Mais c'était un sentiment juste.   Alor qu'elle regardait les passants aller et venir dans la rue dans un silence contemplatif, les yeux de la Jeune Dame des Anfalas se posèrent sur une silhouette toute de noire vêtue  qui se dirigeait elle , vers l'entrée des « Trois godets de l'Ours » et offrit un sourire tranquille à l'homme.

« – J'espère Monseigneur que vous ne venez pas ici en quête de paix et de solitude. » elle avait dit à son adresse  indiquant d'un geste de la tête l'entrée de l'auberge et mettant l'accent sur le bruit infernal qui y prenait place  « – Mais leur viande est excellente. » elle ajouta, comme si elle se sentait coupable de faire de la mauvaise publicité à leur hôte.  


Dernière édition par Hellëriel d'Anfalas le Dim 12 Juin 2016 - 11:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un rôdeur en ville [ouvert à tous]   Un rôdeur en ville [ouvert à tous] EmptyDim 12 Juin 2016 - 0:44

Meneldil connaissait un peu la ville, même s'il y venait peu, et savait qu'il trouverait ce dont il avait besoin aux "Trois godets de l'Ours": un lit plus ou moins confortable, un bon feu et de quoi se sustenter un peu mieux que d'habitude. Après, ça restait une taverne avec son lot de bruit et de "viande saoûle", mais il avait l'avantage d'avoir toujours pu s'endormir sur commande et quelles que soient les conditions.

Trouver de quoi s'abritait s'avérait très utile vu que la météo était en train de changer et qu'il allait commencer à pleuvoir sous peu au vu des gros nuages noirs qui commençaient à s'amonceler sur la ville. Vu la proximité géographique de la ville avec la mer, la météo pouvait changer très vite, ce qui au départ l'avait quelque peu destabilisé vu qu'il était originaire d'Arnor où la météo était plus continentale. Mais l'Arnor n'était plus, et il s'était vu obligé de déplacer son terrain d'opération plus au sud, en Gondor, alors que ses parents émigraient eux aussi, laissant les terres familiales d'Arthedain dévastées et incultes.

Son instinct ne le trompa pas, car il se mit à pleuvoir dru. Il rabattit le capuchon de sa cape noire en tissu épais (il avait la même en vert mais c'était des deux celle qui était en meilleur état) sur sa tête et pressa le pas. Certaines personnes le regardaient avec méfiance, mais il avait l'habitude car c'était généralement la réaction des gens à l'encontre de ses semblables. Personne ne savait le travail qu'ils effectuaient dans l'ombre, et c'était parfait comme ça. Il était pourtant doté d'un physique plutôt agréable, bien que plutôt typique des dùnedain, mais sa peau mate tannée par la vie à l'extérieur interrogeait et parfois effrayait les gens. Ses vêtements usés, de teinte sombre ne donnaient pas non plus très envie de l'aborder, même s'ils étaient propres et soigneusement reprisés.

Aussi fut-il plutôt surpris quand, à l'entrée des "Trois godets de l'Ours", on s'adressa à lui. C'était une femme, du moins le supposait-il car ce n'était pas évident à la tenue.
Il répondit néanmoins poliment:

"Tout ce que je désire, à l'heure qu'il est, c'est une chambre avec un bon feu et un repas. Vais-je les trouver ici ou dois-je passer mon chemin ? "
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MessageSujet: Re: Un rôdeur en ville [ouvert à tous]   Un rôdeur en ville [ouvert à tous] EmptyDim 12 Juin 2016 - 11:37


Trouver une chambre et de quoi se nourrir.  
Les yeux de la jeune femme examinèrent avec attention la silhouette de l'homme qui lui avait répondu. Vêtu de sombre, des vêtements que le temps et les voyages avaient usés, grand et pas épais , les traits fatigués  et la peau tannée par le soleil, quelque part il ressemblait à n'importe lequel de ses hommes, à elle même peut-être. Toujours sur les routes, toujours sur ses gardes, allant au plus pratique sans se soucier de l'image qu'il renvoyait. Elle aurait été bien malhonnête de le juger en conséquence quand cela ne faisait même pas deux heures qu'elle avait retrouvé un visage humain.  Avec un hochement de tête plus calme, Hellëriel s'était levée des marches sur lesquelles elle s'était assise pour lui laisser une place sous l’abri du porche.  Il n'était pas nécessaire qu'il s'épuise encore plus à la recherche d'un abris par ce temps.

« – Il y a largement assez de nourriture pour une personne supplémentaire et je suis certaine que le feu ne sera pas moins chaud en votre présence. »

Avait-elle répondu alors qu'elle ouvrait la porte pour le laisser entrer et qu'elle la refermait derrière elle. Dans la lumière un peu branlante de la pièce elle pu observer que ses hommes étaient tels qu'elle les avait laissé un peu plus tôt. Agités, ivres pour la plupart, mais elle les voyait rarement aussi détendus et elle n'avait pas le cœur à les rappeler à l'ordre tant qu'ils arrivaient à se contenir un minimum. Les tables de banquet ne semblaient pas se désemplir et les serveurs s'appliquaient à remplacer aussi tôt qu'ils étaient fini tous les plats qui attiraient l'attention des caravaniers.  Le feu dans l'âtre était régulièrement alimenté aussi et plus tôt elle avait vu les gens de la maison montrer du bois dans les chambres afin de rendre la nuit plus agréable.  Ils étaient habitués pourtant à vivre dans le froid et à se contenter de beaucoup moins de confort que cela , mais il n'y avait rien ne plus réconfortant dans leur vie qu'un feu qui craque entre quatre murs qui abritent un temps de la pluie et du vent.

Ils étaient nombreux un peu plus d'une quarantaine cette fois, ils ne l'étaient pas toujours autant, ils l'étaient parfois plus mais quoiqu'il en soit, par soucis pratique ils avaient fait de cette auberge leur point de chute et de réunion. En général à part pour des repas l'aubergiste en ce temps là n'acceptait personne qui ne soit pas arrivé par la caravane, par soucis de gestion de place : de toutes les manières les chambres étaient toutes occupée à cette période de l'année.

« – Pour la chambre en revanche, je crains que vous dussiez la partager avec l'un de mes hommes, si cela ne vous pose pas de problème. Ce ne sont pas de mauvais bougres il n'y à pas de crainte à avoir et si l'un d'eux venait à vous causer des problèmes je vous assure qu'il serai correctement sanctionné. »

Elle ne se voyait pas lui demander de chercher un autre refuge, sa présence ne gainerai personne et ils étaient déjà tellement nombreux qu'une bouche de plus ou un lit de plus n'allait certainement pas leur changer la vie. Pourtant cela pouvait faciliter celle de l'étranger qui était entré à sa suite. Comme ils vivaient généralement entre eux pendant de longues période les caravanier d'Anfalas avaient tendance à apprécier les nouvelles fréquentations et ils avaient le cœur sur la main, l'étranger pour peux que ses intentions soient honnêtes serait accueillit comme un vieux frère qu'on retrouve  après des années de séparation.

« – Quoiqu'il en soit, si vous n'êtes pas dérangé par cela vous êtes le bienvenu. Si ce n'est pas le cas, je suis sincèrement navrée de la gène que nous occasionnons.  »

Elle avait conclut tout en levant la tête pour planter ses yeux noirs dans les siens. Elle garda le silence un instant , pensive cherchant déjà avec qui l'inconnu serai le susceptible de passer une nuit tranquille éliminant dans cette ceux de ses garçons qui avaient la réputation d'avoir un sommeil agité.
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MessageSujet: Re: Un rôdeur en ville [ouvert à tous]   Un rôdeur en ville [ouvert à tous] EmptyJeu 16 Juin 2016 - 23:45

Le pauvre Meneldil avait l'impression d'être tombé dans une des foires dont il se souvenait étant enfant tant il y avait de bruit dans l'auberge. Et pour faire bonne mesure, elle était pleine comme un oeuf. Pour se nourrir, ça irait, du moins si l'aubergiste pouvait fournir un repas supplémentaire vu qu'il y avait là assez de monde pour vider son cellier et son garde-manger. Pour le reste, il pouvait se rouler dans sa couverture devant la cheminée, il avait déjà dormi dans de pires conditions, y compris dans des auberges. La pire de toutes avait été dans une auberge miteuse, en Arnor, au début de sa carrière. Non seulement il y avait eu des punaises de lit qui l'avaient piqué malgré ses vêtements épais, mais en plus il avait failli se faire détrousser durant la nuit par des personnes mal intentionnées. C'est après cela qu'il avait ensuite préféré dormir dehors plutôt que dans ce genre d'environnement. Mais là en ville, pas le choix...

Pourtant, il sentait que son interlocutrice semblait vouloir arranger les choses absolument malgré la situation. De la politesse, vu que c'étaient ses gens, visiblement, qui occupaient quasiment entièrement les lieux. Jamais, lors de ses rares séjours dans la cité, il n'avait vu ainsi l'auberge aussi remplie. Mais vu qu'on s'adressait rarement à ses semblables aussi poliment et qu'on faisait souvent fort peu de cas d'eux, il appréciait l'effort ainsi fait et répondit fort aimablement:

"J'accepte volontiers le repas, damoiselle, s'il reste de quoi manger pour moi. Pour le couchage, j'en ai vu d'autres, je peux très bien dormir devant la cheminée enroulé dans ma couverture pour ne gêner personne, si c'est possible. Après tout, c'est moi qui arrive à l'improviste..."

Il y avait un décalage certain entre son parler et son apparence quelque peu miteuse, mais le roi Aragorn même n'était-il pas la preuve qu'il ne fallait pas se fier aux apparences ? Lui aussi avait été comme lui, un rôdeur errant auquel personne n'appréciait avoir affaire et dont tout le monde se méfiait. Et pourtant, il concentrait en lui-même un niveau de noblesse inégalé parmi les hommes. Pour Meneldil, ce n'était vraiment pas le cas, il était de très petite noblesse et n'hériterait de rien de sa famille, mais il avait reçu une bonne éducation et cela transparaissait dans son parler...
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MessageSujet: Re: Un rôdeur en ville [ouvert à tous]   Un rôdeur en ville [ouvert à tous] EmptySam 25 Juin 2016 - 18:17


Arriver à l'improviste, ne pas déranger. Elle ne savait pas trop ou il trouvait la politesse de dire toutes ses choses. Après tout ils étaient ceux qui occupaient l'entièreté de l'auberge empêchant d'autres voyageurs de se reposer en cet endroit.  Mais il parlait bien, peut-être même mieux qu'elle en général, elle n'était pas habituée à jouer les demoiselles à parler comme il faut , à seulement paraître correcte. Elle passait le plus clair de son temps sur les routes dans des auberges quand ils avaient de la chance et parce qu'elle avait généralement des relations difficiles avec ses frères elle préférait les fuir pour parler avec ses compagnons de route.  Elle ne prenait pas souvent la peine de donner à voir ses origines ou encore là richesse de sa Maison. Dans ses chemises et ses pantalons elle se sentait libre et à sa place. Et cette place d'ailleurs n'était la sienne que parce qu'elle avait fait en sorte qu'elle le soit, son père n'avait jamais été homme à faire des cadeaux.

« – Je l'ai dit il y à bien assez pour vous et cette auberge sera votre maison ce soir, je le veux.  »

Elle avait affirmé avec cette franchise qui étaient propres aux gens de haute éducation. Il dormirait ici dans une chambre chauffée parce qu'elle désirait qu'il ai la possibilité de le faire. Elle avait de toutes les manières les moyens de le lui permettre et elle savait que personne dans cette pièce ne s’opposerait à sa demande. L'étranger pouvait bien sur refuser cette hospitalité mais, au cas échéant ce n'était plus le problème de la jeune femme.  Elle fit quelques pas dans le réfectoire l'invitant  à la suivre. N'empêche que le type parlait bien, vraiment bien. C'était un peu inattendu de la part d'un homme qui semblait aussi bourru que ses hommes à elle. Les hommes de la caravane étaient souvent des marins de la flotte de son père, des paysans, des fils de ferme qui vivaient sur les terres de sa famille, ils étaient brutaux et pas toujours très distingués et ça ne la gênait pas tant qu'ils le soient parce qu'elle savait à quoi s'attendre avec eux et parce qu'elle savait que sous cette apparente vulgarité ils étaient tous de bon gars.  Ce voyageur lui faisait la même impression la rhétorique en plus en fait ce qui n'était pas un mal.

« – Ce n'est pas tant vous que nous qui sommes arrivés à l'improviste, normalement nous aurions dus arriver plus tôt  et alors l'auberge aurait déjà affiché qu'elle était complète.  »

De toutes les façons c'était la vérité. Le personnel semblait totalement débordé depuis qu'ils étaient arrivés quelques trois heures plus tôt, c'est qu'en plus de leur retard ils étaient plus affamés et épuisés que d'ordinaire. Leurs réserves de nourriture avaient fini par s'étioler et le rationnement n'était pas réellement le fort de ces gros gaillards. Hellëriel étira un sourire bienveillant à cette pensée.  Vraiment de bons gars.

Mais des brutes.

Définitivement , elle pensa alors qu'elle en regardait deux qui semblaient sur le point d'en venir aux mains pour histoire de vin pas correctement partagé. Elle poussa un soupire las alors qu'elle s'approchait de la table qui était la  plus proche du feu de bois qui crépitait de toutes ses forces.   Elle frappa un coup sec de son poing sur le bois de la table pour attirer l'attention des hommes qui discutaient à cette dernière. Au coin de cette dernière l'un d'entre eux semblait s'être endormi , ivre.

« – Fafil, Turog pourquoi vous ne bougeriez pas vos carcasses pleines de vin de cette table pour laisser notre invité se réchauffer un peu ? Et pendant que je vous tient , emmenez-donc Aldarik se coucher vous voyez bien qu'il ne tiens plus. Allons plus vite que ça j'ai dis! »

Les deux hommes gondorien typiques affichaient une carrure encore marquée par des années à servir l'armée du royaume  et par les durs travaux physiques qui étaient généralement les leurs levèrent leurs yeux d'un bleu clair assez saisissant vers leur patronne et observèrent un instant la carrure du nouveau venu mais ne protestèrent pas vraiment se levant pour saisir leur troisième camarade et l’extirper de son banc avec quelques blagues grivoises bien sentie à l'intention de la jeune maîtresse.  Elle leva les yeux au ciel sans réellement se préoccuper des mots qui avaient été dis et s'était empressée de faire un signe à une serveuse de bien vouloir rapporter de quoi manger et boire à cette table.

« – Allons, Allons asseyez vous. Je ne sais pas bien combien de temps une telle place de choix restera inoccupée si ils voient que vous n'en profitez pas. »

L'avait-elle encouragée alors qu'elle se laissait elle-même tomber sur le banc en face de celui qu'elle lui présentait.  La jeune femme lui tendis une main ferme mais engageante par dessus la table.

« – Je suis Hellëriel, enchantée. N'hésitez pas à me dire si vous avez besoin de quoique ce soit.  Ne vous inquiétez pas s'ils vous dévisagent, ce sont de bons gars et d'ici à ce que vous ne décidiez de nous quittez je peux garantir que vous aurez une quarantaine de nouveau frères prêts à traverser la mer pour vous. Et s'il en est un qui vous cause des problèmes je vous promet qu'il recevra une correction dont il se souviendra. »

Elle avait conclu en poussant vers lui le vin chaud qui venait d'être laissé sur la table et les plats de viande et de légumes qui avaient été préparés pour l'occasion.
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MessageSujet: Re: Un rôdeur en ville [ouvert à tous]   Un rôdeur en ville [ouvert à tous] EmptyMar 28 Juin 2016 - 21:19

Comme Meneldil aurait pu s'en douter, le vin avait coulé à flot et quelques hommes commençaient à avoir plus que leur compte. Quand certains, emportant leur camarade pas très frais, se permirent quelques blagues un peu trop grivoises à son goût sur celle, il le comprit, qui était leur maîtresse et donc leur employeur, il ne put s'empêcher d'intervenir.

"Faites-lui faire une bonne sieste, il en tient une bonne, votre ami...et on reste poli avec la dame..."

C'était la base, on était toujours poli avec les dames et on les respectait, de quelque extraction qu'elles fussent. Il s'assit à la place qu'on lui désigna et prit avec délicatesse la main que la jeune fille lui tendait avant même de se servir de ce qu'on poussait vers lui et qui fleurait fort bon.

"Je m'appelle Meneldil, enchanté. Tout ceci suffira déjà à étancher ma faim et ma soif. Merci de m'accueillir parmi vous. "

Il était parfaitement tranquille, et rien dans sa physionomie se trahissait la moindre inquiétude. Aucun de ces hommes bourrus, voire un peu avinés ne lui faisait peur, car il en avait déjà croisé beaucoup au fil de ses pérégrinations. Il était plutôt du genre consensuel avec les gens et, même si son apparence dénotait quelque peu à cause de son travail, ceux qui prenaient la peine de discuter avec lui le regrettaient rarement.
Il se versa un peu de vin, prit un peu de viande et de légumes qui semblaient avoir été cuits en ragoût, puis héla l'aubergiste.

"S'il vous plaît, auriez-vous quelqu'un qui pourrait porter un message à deux personnes au palais ? "

L'aubergiste héla un gamin, auquel Meneldil remit un papier rapidement griffonné enjoignant à ses frères aînés de le rejoindre ici pour qu'il leur remette quelque chose de la part de leur mère. Il donna ses instructions pour que le message soit remis aux casernes du palais, à l'intention de Cirion et Aulendil Alcarindë, puis, une fois le gamin parti, son attention revint sur ses interlocuteurs.

"Excusez-moi, mais je devais envoyer ce message urgent à mes frères aînés..."

Il goûta le ragoût.

"L'aubergiste en effet est à la hauteur de mon souvenir et de sa réputation culinaire. J'ai rarement l'occasion de goûter des choses aussi bonnes au quotidien. Je n'ai jamais réussi à percer la composition du mélange d'épices qu'il utilise, mais j'ai bon espoir d'y parvenir un jour..."
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MessageSujet: Re: Un rôdeur en ville [ouvert à tous]   Un rôdeur en ville [ouvert à tous] EmptyVen 1 Juil 2016 - 1:55

Être polit avec la Dame. Hellëriel avait plissé le nez un peu amusée en fait. Elle n'avait jamais été traitée avec beaucoup de politesse et en vérité elle n'en était pas non plus une grande utilisatrice, elle n'accordait pas forcément une grande importance à ces trivialité. L'expérience lui avait appris à se méfier des gens qui étaient trop polit et même si les hommes qu'elle dirigeait avaient tendance à manquer sérieusement de manière elle appréciait tout particulièrement leur franchise. Mais l'étranger ne semblait manger de ce pain là, il avait été éduqué, il avait des manières et en fait elle avait la sensation qu'elle n'avait pas été traitée avec autant de délicatesse depuis de très longues années. Un constat plutôt véridique en fait.

« – Ne leur tenez pas rigueur de cela, je ne pourrais jamais faire le travail que je fais si j'étais personne à m’offenser de si peux. »

Chose qui était purement véridique aussi. Pendant un temps les hommes n'avaient pas trop ou se positionner par rapport à elle ; parce qu'elle était la fille de son père et que dans sa jeunesse Amethorn dirigeait lui-même les convois, après parce qu'elle était la sœur d'Orsil et qu'il n'était pas proprement un homme avec qui l'on plaisantait et qu'il tenait particulièrement à ce qu'elle respecte l'étiquette mais , petit à petit ils avaient appris à la traiter avec le même respect que chacun des leurs et même s'ils lui obéissaient parce qu'elle était une maîtresse de convois juste et qui savait se faire apprécier , ils avaient vite compris ou se trouvaient les limites. Sans doutes qu'elles étaient un peu différente des habituelles mais ils n'avaient pas été élevés dans les délicatesses manières. Chez eux les femmes et les hommes avaient la même charge de travail et les mêmes prérogatives.

Il avait serré sa main. Doucement encore et s'était présenté comme étant Meneldil avant de s'intéresser au repas qui avait été apporté pour sa personne. Hellëriel avait croisé ses jambes sous ses fesses pour s'asseoir en tailleurs sur le banc qu'elle occupait, intriguée en fait. Il remerciait beaucoup, s'excusait beaucoup et elle se demandait ou il trouvait autant de mots pour dire ces choses. Elle aurait été amplement satisfaite avec le seul fait qu'il accepte l'hospitalité qui lui était offerte. Ça la mettait assez mal à l'aise et elle eût une petite moue.

« – C'est un plaisir pour nous, pour moi en tous les cas. Je n'ai pas souvent l'occasion de discuter avec des inconnus. c'est une chose que je sais apprécier. »

Elle fréquentait les mêmes routes commerciales, les mêmes convoyeurs, les mêmes marchants depuis des années, des visages qui étaient familiers et sans dire qu'elle s'en lassait , la nouveauté était toujours une bonne chose, un changement de paysage qui, s'il n'était pas saisissant était rarement décevant ; Elle ne voyais pas de raison pour que cette discussion ne soit pas bonne et bénéfique pour elle. Attrapant le pichet de vin elle s'en servit aussi même si finalement elle buvait bien moins que les hommes elle n'était pas une mauvaise buveuse et cependant qu'elle le faisait elle regardait son vis-à-vis demander un messager à l'aubergiste. Le Palais. Son deuxième frère Rolenil coulait souvent des jours heureux à la Cour de Minas Thrith et elle se demanda silencieusement s'il y était en ce moment même. Même si cela avait été le cas elle n'était pas certaine que cela changerai quelque chose et ça ne l’émouvait plus autant qu'avant. Elle avait fait un sourire un peu plus pensif en portant son godet à sa bouche.

« – Avez-vous de nombreux frères ? Bien que je travaille régulièrement avec l'un des miens nos relations ne sont pas assez étroite pour que je lui envoie le moindre message. Ni lui ni aucun des autres à la vérité. »

Elle avait avoué.
Le vin était bon, il réchauffait ses os doucement, peut-être un peu son cœur aussi elle ne savait pas dire. Elle avait toujours eût des relations tendues avec ses aînés, avec le premier en particulier et elle n'avait jamais essayé de changer cette aversion qu'il avait pour elle parce qu'elle était injustifiée d'abord et en suite parce qu'elle savait que rien ne pourrait changer cela. Elle ne se voyait pas leur écrire la moindre lettre et à Rolenil moins encore parce qu'elle ne l'avait vu que très rarement si elle faisait attention. Peut-être qu'elle ne s'entendait pas trop mal avec le dernier de ses frères mais là encore c'était sans doutes plus quelque chose comme du respect pour leurs capacités respectives qu'une réelle affection mutuelle. Parfois elle essayait de se représentait ce qu'aurait été sa vie si elle n'avait pas été la bâtarde de son père ou si bien qu'elle l'ait été ses frères et son père l'avaient aimée, acceptée. Aurait-elle été une femme différente ? Si oui dans qu'elle mesure l'aurait-elle été ? Et si elle avait été laissée à la garde de sa grand-mère, serait-elle repartie vivre parmi les elfes après la mort de son grand-père ? Aurait-elle été mieux aimée , acceptée de cet autre côté de sa famille ? Elle n'en était pas certaine, elle n'arrivait pas à mettre une réponse sur cette question.

Meneldil lui s'était mit à table et elle le regardait manger, pensivement. Il semblait concentré sur les saveurs qui dansaient sur ses papilles. Il avait à dire sur la cuisine locale apparemment. Cherchant à comprendre les épices qui avaient servit pour assaisonner le plat. Hellëriel ne s'était jamais réellement posé la question, se contentant généralement d'apprécier la saveur sur l'instant et de l'oublier jusqu'à l'année suivante.

« – Notre caravane établit ses quartiers dans cette auberge depuis des années. Je dois dire que je n'ai jamais été déçue non plus, cela dit certaines de ces épices sont amenées par nos carrioles, tout droit des Anfalas s'il vous plaît un jour d'y goûter ou d'y jeter un œil vous êtes le bienvenu. »

Elle avait ajouté calmement alors qu'elle cherchait scrupuleusement le point d'équilibre de godet désormais vide de vin.
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MessageSujet: Re: Un rôdeur en ville [ouvert à tous]   Un rôdeur en ville [ouvert à tous] EmptyDim 10 Juil 2016 - 22:43

Meneldil sentait bien que la dame en face de lui n'avait guère l'habitude d'être traitée avec politesse et délicatesse, comme il se devrait pour une ressortissante de la gente féminine. Sa mère avait toujours bien insisté durant son enfance sur le fait qu'il fallait toujours bien traiter les dames,  et ça lui était resté. Bien qu'étant considéré comme rôdeur dont il fallait se méfier par le reste de la population, personne généralement n'avait à faire à cet aspect-là de sa personnalité. Il avait plus souvent l'occasion de défendre sa vie que de discuter avec une charmante dame, et il appréciait l'occasion qui lui était offerte.

Quand elle lui posa la question pour ses frères, il répondit avec franchise:

-"J'ai deux frères aînés, je suis le troisième mais nous n'avons guère de relations cordiales. Ils sont hommes d'armes au palais et ont un certain dédain pour mon métier. A vrai dire, comme beaucoup de monde, je crois qu'ils ne comprendront jamais, mais j'en ai pris mon parti au fur et à mesure des années. Mais notre mère, que je suis allée voir hier, m'a donné quelque chose pour eux, donc je dois les voir pour ça..."

Visiblement, elle aussi ne s'entendait guère avec son frère, il n'était donc pas le seul. Cirion et Aulendil ne comprendraient jamais son travail et l'importance qu'il avait, donc pas la peine d'insister, il l'avait compris depuis des années. Heureusement, ses sœurs étaient plus intelligentes, l'une d'elle , Ailinel, était même mariée à un rôdeur comme lui et il travaillait assez régulièrement avec son beau-frère, Narmacil, un peu plus jeune que lui mais efficace lorsqu'il s'agissait de passer à travers les griffes des orcs pour porter des infos importantes.

Quand elle parla des Anfalas, il sourit:

-"Je connais un peu la région, ma famille s'y est réfugiée après la chute de l'Arnor et ils y vivent maintenant. C'est maritime et charmant, ça me rappelle un peu l'Arnor où j'ai grandi mais au climat bien moins continental. Je ne savais pas que les épices d'ici venaient de chez vous, elles sont excellentes, réellement. Je n'ai pas tellement l'occasion de manger de la si bonne nourriture, car ma mission se situe ailleurs et je viens très peu en ville, mais cela ne m'empêche pas d'apprécier quand j'en ai l'occasion, tout comme la discussion en bonne compagnie..."

Il but un peu de vin et reprit:

-"Je suppose que vous êtes là pour vos affaires, non ? "
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