[FB] jeux de mains, jeux de vilains!

(hrp, je n'ai pas finit, je poste rapidement car il y a de l'orage chez moi, je n'ai pas envie que ça coupe le pc et supprime mon rp )

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Et c'était reparti pour une soirée bien agitée !
La nuit d'Umbar, toujours semblable a elle même.
Les rats de toutes espèces vaquaient à leurs tâches nocturnes.
Dans leurs capes d'obscurités les assassins assassinaient, les voleurs volaient, les racoleuses racolaient.
Et ainsi de suite.

Dans la taverne du Renard Enragé, une table était particulièrement festive. C'était un trio de jeune novices en inhumation, comprenez par-là des assassins, ils venaient d'accomplir leur premier coup d'éclat et espérait que celui-ci leur ouvre les portes d'une guilde prestigieuse.
Ici, a Umbar, tout était autorisés tant que la guilde payait ses impôts à la couronne royales, aussi des guildes d'assassins, de pirates, de voleurs et autres professions au combien proscrite dans d'autres royaumes avaient surgit comme autant de champignons autant colorés que venimeux pour qui ne s'en méfiait pas.
Ce que ces jeunes jouvenceaux ignoraient c'était que deux spectateurs de choix les observaient avec l'amusement maternel qu'accorde les vieux de la vieille aux débutants.

Le premier des observateurs était accoudé nonchalamment au comptoir:  c'était un homme du coin. ( Hrp, je ne décrirais pas plus, comme c'est Irsum, je lui laisserais faire le reste).
Le second était un de ces individus à la personnalité tellement atypique qu'ils auraient pu être reconnu comme monument nationaux. Déjà, on ne savait pas formellement si c'était un "il" ou un "elle". Haut en taille, trop efféminé pour un homme et masculin pour une femme, Renard était le-la tenancier-e de taverne qui ne laissait pas indifférent-e. Soit on le-la détestait, soit on l'adorait. Lui-Elle aussi regardait ce petit groupe mais avec un sourire mélancolique.
" Ah, je me rappelle de ta première fois Irsum, tu étais aussi jouasses qu'eux."
Bien que le temps n'avait pas marqué le visage du Renard, celui-ci avait été témoin de nombreuses premières fois des habitants d'Umbar. La légende urbaine disait qu'il était Semi-Elfe, vu qu'il ne vieillissait pas depuis 60 ans, la légende se confirmait.

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Le Tavernier baissa la tête - chose habituelle vu sa taille - pour regarder la "petite chose" qui venait de sortir de la foule et lui demander les tarifs de la maison. Une analyse rapide fit conclure au Renard :
" Ça dépends du menu et de comment tu payes? En argent ou en service? "
Elle n'était pas bien épaisse, un air un peu revêche ... Donc c'est une gosse des rues, de ses enfants vivants au jour le jour et cherchant à grappiller la fortune des autres à coup de petits boulots pour les plus travailleurs et chapardages pour les plus paraisseux.
Avait conclut Renard.    

Ces bambins souvent sans parent étaient une aubaine pour qui savaient leur ouvrir la porte. Ils pouvaient acquitter de tâches souvent ingrate contre un lit et des repas chaud.
" Les menus vont de la soupe accompagné de son crouton de pain jusqu'aux menus à thème pour ne pas dépayser les visiteurs redoutant les maux d'estomac issus de notre cuisine trop épicées.
C'est la première fois que tu rentres ici toi? "
Ajouta calmement l'androgyne avec une voix plutôt féminine mais des attitudes bien trop virile.

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Le capitaine de la taverne fit sonner une cloche, au loin, dans les cuisines, on entendit:
"ET UNE SOUPE POUR LE BAR."

Heureusement pour la jeune fille, ce ne fut pas Renard qui s'occupa de faire la soupe... il était de notoriété public, pour ne pas dire alerte sanitaire, que ce rouquin, aux cheveux légèrement ondulés dansant sous un fanion de drapeau lui servant de foulard de tête, était le plus mauvais cuisinier de la ville, voir d'Arda et Valinor réunit. Personne ne tenant à sa vie, à sa condition physique et mentale n'osait lui demander de cuisiner, même par curiosité. Pour tout dire, plus d'un orc avaient succombé suite aux affreuses crampes d'estomac que leurs avaient infligés de simples et pas si innocents cookies. Sauron lui même estimait les mets de son Intendant comme des armes biologiques interdites.

Et tandis que la soupe arrivait fumante au comptoir, porté sur un plateau par une serveuse, une question tombaaaa... suivit du rire étouffé d'Irsum.

Renard envisagea un instant de répondre à cette question par un simple : ça dépends des jours. Mais l'animal eut envie de s'amuser lui aussi. Se penchant par dessus le comptoir, ses mains aux ongles courbées telles des griffes caressant les courbes du visage de la petite curieuse, il proposa la solution suivante d'une voix sulfureuse :
" Si tu veux, nous pouvons monter dans une chambre pour que tu puisses vérifier par toi-même?"
Fit-il, avant d'éclater de rire en posant l'assiette de soupe devant Tarja.
" Ou tu peux demander au ricaneur de service? Il connait la réponse mais je ne te préciserais pas de quelle façon ce vicieux l'a apprit."

Pourquoi rester seule face aux questions gênantes? Autant y inviter joyeusement le Maitre-Hâshar!
Irsum aurait dû savoir depuis le temps qu'il ne fallait pas tirer la queue des Renards sans craindre que ceux-ci se retournent et mordre la dite main.

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" Dites, c'est pas que je veux vous empêcher de faire vos petites affaires..."
Renarde qui s'était absenté pour encaisser un client se retrouvant mystérieusement sans le sous et moins mystérieusement à la plonge, était revenue près des deux gosses du crue qui mutuellement semblaient se tester.
Cette manie des Umbarien de vouloir tout tester, songea l’Androgyne.
... mais je suis déçue Irsum."

Elle l'avait vu désigner une table.
" Car le coup du: allons a une table rien que tout les deux alors qu'on vient à peine de se croiser pour tailler une bavette, c'est tout sauf pas louche. Venant d'un expert comme toi, je croyais que tu savais depuis longtemps que discuter au bar est le meilleur moyen de ne pas être écouté quand on est deux clients.
Et je dis pas ça car j'ai envie de suivre le reste de la conversation et que ça m'amuse de te voir prendre des râteaux. Penses à te reconvertir en maraicher. "
Proposa-t-elle, faussement compatissante en servant un nouveau cocktail à l'Assassin.

" Ah au fait, y'a un type qui a perdu sa bourse.. vous l'auriez pas vu des fois?"
Demanda-t-elle, avec un sourire sous-entendu.

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" Mouais, c'est bien ce que je pensais. Il t'a désigné comme l'ayant bousculée... "
Continua la Renarde, en roulant des herbes dans une feuille de papier de riz.
" mais à moins qu'il ne retrouve sa bourse sur toi comme preuve, je vois pas comment de telles accusations pourraient être valide. Ici, on se bouscule pas mal. C'est une taverne quoi... "

Elle alluma le bout du fin rouleau de papier farcie aux herbes sur la flamme d'une bougie, puis le fourra dans sa bouche et inspira avant de souffler une fumée acre parfumée à l'opium en direction du plafond.

" Et puis, quel chapardeur ferait l'erreur de garder le contenant?
Autant le contenu n'est pas identifiable, toutes les pièces se ressemblent, mais le contenant... c'est ce que je lui ai dit.
M'enfin, j'espère tout de même pour ce p'tit chapardeur qu'il n'a pas gardé la bourse, se serait bête de se faire choper par une grosse brute pas subtile qui a plus d'un meurtre à son actif. Après, si je trouve la bourse vide.... je lui rendrais en lui proposant un verre gratos. c'est les risques de la maison de se faire voler."

Le sournois Rouquin tendit sa main en agitant son index et son majeur simultanément comme pour réclamer quelque chose à Tarja.

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" Je te l'accorde. C'est pour cela que je ne te demande que le contenant."
Rassura la Tenancière de Taverne.

A Umbar, les règles n'étaient pas les même que dans les autres citées. Ici, ce n'était pas le plus gradé ou le plus fort qui gagnait à tout les coups, c'était les plus malins et les plus hardis qui remportaient souvent la mise. Et Tlalpalli -nom qu'elle utilisait en ces lieux- faisait tout pour préserver cette règle implicite qui lui tenait à cœur. On pouvait partir sans sang bleu dans les veines et se faire un nom telle Azuul-li qui de pirate était devenue Impératrice. Le rêve Umbarien comme l'appelait les étrangers cherchant fortune sur le port.

Mais c'était pas pour autant qu'elle allait couler son commerce!
" Irsum, je mettrais le verre offert à la victime de ta p'tite protégée sur ta note."
Annonça-t-elle à l'Assassin sans lui laisser le choix.

Elle remit sa clope en bouche et s'en alla servir d'autres clients laissant Irsum à ses conversations pas si secrète.

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" T'y gagne a être nourrie, blanchie, protégée et formée... entre autre à te débarrasser des preuves compromettantes. Et ce sera pas un mal. "
Interrompue la voix, maintenant bien trop connue, du Renard tenant sa cigarette entre l'index et le majeur d'une façon nonchalante.

Elle posa devant l'assassin une coupelle de noix de cajou mélangées à des cacahuètes torréfiées et salées. Mais la p'tite nouvelle dans la cours des grands ne fut pas oubliée pour autant car une assiettes de brochette de viande accompagnées de riz au curry remplaça la gamelle de soupe.
" J'ouvre une ardoise pour ta fille, Irsum."
Et ce n'était pas une question.

C'était la routine dans cette taverne, tous les membres de guildes avaient leurs ardoises.
En premier, car ceux-ci n'avaient pas toujours des sous sur eux, les membres de guilde recevait des "salaires" ou des "forfaits" suivant leur activité.
En second, il était facile de retrouver un membre de guilde et de se plaindre de la non-régularisation de l'ardoise... et quand Renarde se plaignait, elle allait carrément en toucher un mot au chef vu qu'elle avait vu grandir la plupart d'entre eux et couché avec une bonne moitié de ceux-ci, qu'ils soient homme ou femme, cela ne la dérangeait pas.
Et troisièmement, si un membre de guilde disparaissait de la ville sans régler sa note, elle pouvait être sur qu'il fuyait sa guilde... et les guildes n'aimaient pas les fuyards.

L’Androgyne s'en reparti a nouveau servir les autres clients.. la clope toujours au bec.

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Renarde échangea le verre vide d'Irsum contre un plein du même cocktail tout en lui lançant un :
" Sérieux, tu devrais mettre un peu d'originalité dans ton quotidien. "
L'Assassin était farcie de principes qui en devenaient presque des tics.

Ce fut approximativement à cet instant que la tenancière repéra Elyo.
Les rapports avec Elyo n'était pas les même qu'avec Irsum. Comme celui-ci, elle avait vu grandir Elyo mais contrairement à Irsum, leurs relations n'étaient pas constantes. Un coup, le marin se méfiait car il s'imaginait que le Renard le manipulait. Le coup suivant, c'étaient limite si ils ne se courtisaient pas. Et le coup d'après, ils se méprisaient allégrement car il avait vexé le rouquin qui était tout de même une rouquine donc avec un pourcentage de vexation plus élevée.

Bref.

L'Androgyne fit signe au capitaine de la rejoindre au bar.... bar complet et surchargé, parfois de deux rangées de clients, hormis autour d'Irsum. Étrangement aucun client ne se pressaient contre un assassin... allez savoir pourquoi?
Auraient-ils entendu parler de l'accident des fléchettes empoisonnées qui dépassaient de leur étui? Ce fut une soirée fort amusante.. Renarde avait "invité" plusieurs médecins pour sauver le malheureux et les compétences des médecins étant ce qu'elles sont, le spectacle fut assuré entre les saignées et les prescriptions farfelues à base de sangsues, ventouse, potions de crottins et j'en passe.

Toujours était-il, qu'il n'y avait plus de place autour du bar. Qu'à cela ne tienne! La Tenancière chopa par les cheveux l'arrière de la tête du plus ivre du comptoir et abattit celle-ci d'un coup-sec pour assommer le client.
Elle claqua des doigts en l'air pour désigner la place ainsi libéré à Elyo, tout en passant de son autre main l'éponge.

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