Des accords profitables [Event temporel]

[Précision staff : Ce rp ce déroule quelques temps avant le début des assauts en Rhûn par le Mordor.]


Le Rhûn, l'une des plus grande nation de la Terre du Milieu, s'étendant pourtant encore bien plus dans le grand Est, siège d'un des empires conquérants les plus prolifiques que l'histoire ait connus et aussi des plus mouvementés.
L'empire de Krell, le roi-immortel en effet, a cessé depuis longtemps son expansion, signé par la mort de son empereur il y a des années mais s'est aujourd’hui que les plus graves danger de l'empire apparaissent.

Leur dieu-roi, étant déjà revenus à la vie ses anciens généraux en eurent assez et voulurent réclamer leur dû. Certains d'entres eux, venant de peuples conquis ou simplement rongé par la cupidité et l'orgueil réclamèrent leur compensation arguant qu'il en était de la volonté du Dieu-Roi !

Le Rhûn a sombré dans les affres d'une guerre civile, brisé entre les généraux traîtres et les loyalistes, mais ce n'est pas tout. Le dieu-roi ayant déjà trahis le Mordor, ce n'est pas qu'une guerre civile qui éclata, mais une guerre religieuse entre les vieilles traditions les plus sombres de l'Est, le culte de Sauron et de Morgoth et celui du Dieu-Roi Krell.

Le Rhûn s’effrite et sous la tutelle du prince pourpre a proposer une audience aux rois des terres frontalières, furent ainsi convié des représentants du Royaume fédérale d'Erebor et du Gondor afin de "commercer" des territoires à ces nations, avant que le Rhûn ne perdent son emprise sur eux. Ainsi, Arthan Lltsyn, prince pourpre du Rhûn, gardien de la nation du dieu-roi Krell recevra Bard l'Archer, Roi de Dale et des hommes du nord et Gilnor Surintendant de la nation du Gondor.

[HRP : Arthan Lltsyn répondra en premier a ce message, préparant son point de vue et accueillant les rois reçut. Gilnor et Kili répondront à sa suite selon l'ordre qu'il leur plaira.]

Le vent soufflait fort sur les plaines du Rhûn. Le temps était comme suspendu. Le jour lui-même tardait à se lever. Il n’y avait plus que du silence en ce petit matin sur les immensités vertes et brunes de l’Orient. Le ciel explosait en des myriades de couleurs sanguines, témoin taciturne des maux et des souffrances de cette nation. Ce vent incessant charriait une odeur de mort, de danger et faisait disparaître rêves et espoirs. Chacun se repliait et ne faisait confiance qu’à ses plus proches compagnons. Les hordes infernales de l’Orient allaient et venaient. Les tribus se battaient entre elles pour la domination de certains territoires. Puis elles rentraient chez elles, remplacées par les zélotes des différents cultes, qui s’éventraient au nom de dieux noirs et sanglants. Eux aussi, disparaissaient. Puis enfin au son des tambours de guerre se présentaient sur l’autel les mercenaires, généraux et illuminés de tout poil, venus se mesurer au pouvoir de Krell-Kain. Aucun ne laissait sa marque dans l’Histoire. Mais les batailles succédaient aux massacres et rien ne changeait au Rhûn.

Le Père du Rhûn, à la tête des Enfants de Krell et des fils du Dragon pourchassait sans relâche les traîtres et autres parias qui, chaque jour plus nombreux, tentaient de se rallier à des bannières longtemps honnies. Les anciens généraux s’étaient détournés du jour au lendemain, profitant de l’effritement rapide du royaume. Ils essayèrent d’abord de frapper au cœur du Rhûn, en prenant le pouvoir. Mais ils furent défaits par la poigne de fer de l’héritier de Krell. Comprenant qu’ils ne pourraient jamais défaire Arthan Llstyn sur le champ de bataille en ordre dispersés après leurs défaites, ils rejoignirent des rangs plus terribles encore, passant sur leur honneur brisé la pommade de la haine et de la colère. Si certains décidèrent de soulever les tribus contre le pouvoir politique en place, beaucoup prirent le parti de rejoindre les factions qui se rebellaient pour des raisons religieuses.

En effet, nombre de tribus avaient décidé de se détourner du culte de Krell, pour revenir aux traditions plus sombres et plus anciennes de certaines régions du Rhûn. Mais l’influence du Mordor se faisait chaque jour plus insistante et on ne comptait plus le nombre de régions où Sauron était érigé en maître absolu. Les troupes loyalistes continuaient à assurer l’ordre et la stabilité dans une grande partie du royaume. Mais le reste était perdu. Arthan lui-même avait donné l’ordre de laisser certaines régions à l’abandon car il ne se faisait aucune illusion : si aucune armée ne pouvait lui tenir tête en rase campagne, il en était autrement des escarmouches, des attaques, des embuscades sordides. Pire encore, il ne pouvait pas étouffer un culte avec les armes. Ce qui pouvait être sauvé devait l’être, le reste suivrait.

Aussi, c’était dans une stabilité toute relative qu’Arthan avait décidé d’écrire aux forces du Gondor et d’Erebor. Les frontières extérieures étaient intenables et sources de tension. A tout moment, le Père du Rhûn, comme on l’appelait, s’attendait à ce que résonne la cloche et qu’il doive partir en campagne pour apaiser la situation ou défaire quelque renégat. La situation ne pouvait plus continuer et chaque jour, Arthan craignait que ses ennemis frappent tous en même temps, sans parler des menaces extérieures. Il avait donc du prendre une décision difficile, mais ferme. Il fallait d’abord s’occuper des menaces intérieures, et abandonner l’extérieur.

On avait ainsi fait donné l’ordre à toutes les armées de former un périmètre défensif très élargi autour de Krell-Kain afin d’assurer une sécurité maximale à la capitale. Il y avait peu de risques que la cité fasse elle-même l’objet d’un assaut, mais Arthan ne souhaitait pas tenter le Destin. Pendant trois jours complets, on prépara la cité, faisant venir des milliers d’esclaves pour rendre au berceau du Rhûn toute sa splendeur. Nul n’ignorait ce qu’il se passait, les émissaires de nations éloignées ne tarderaient plus. Ce que ne savait pas le petit peuple en revanche, c’était la nature des négociations qui allaient se dérouler.

Dans la grande salle du palais de Krell-Kain, de grands feux flambaient dans les âtres, reflétant sur les armures les reflets rouges et pourpres des oriflammes présents partout. Assis sur le trône, les mains sur les genoux, Arthan dominait la Salle de toute sa puissance. Capuche rabattu sur le visage pour se préserver de la lumière, il regardait de ses yeux noirs sa Garde rapprochée, les Fils du dragon, rassemblés autour de lui. Son armée était disloquée et la discipline ne tenait que grâce à la loyauté et la force de ses plus proches lieutenants.
Il avait prévu de réformer l’armée et de changer complètement l’organisation, mais pour l’heure, un programme plus urgent l’attendait.

Il leva le doigt et aussitôt, trois esclaves accoururent pour lui proposer boissons et fruits, qu’Arthan se dépêcha d’engloutir. A ce moment là, un de ses plus fidèles compagnons, Tor’Ju arriva par derrière le trône et lui souffla quelques mots à l’oreille. Après l’avoir remercié, l’héritier de Krell se leva péniblement et s’adressa aux fidèles parmi les fidèles rassemblés dans la Salle : ses généraux, ses lieutenants, ses diplomates et ses hommes de main les plus sûrs.

« Frères. Notre nation vit des temps sombres, et plus sombre encore est l’avenir. Je vous prie de bien vouloir conserver votre foi intacte, elle qui éclaire de son feu les ténèbres qui nous guettent. Vous savez ce que nous devons faire. Je compte sur chacun d’entre vous pour être exemplaire et recevoir nos invités, qui arrivent, avec la plus grande déférence. Nous allons entreprendre de grandes réformes, et aujourd’hui est la première pierre que nous posons sur la création de notre nouvelle nation. Gardez vos larmes pour plus tard, qu’elles enrichissent le terreau de notre futur ».

Après ce bref discours, les hommes se frappèrent le cœur de leur poing, et Arthan se rassit. Les émissaires n’allaient plus tarder. Il les imaginait déjà traversant la Grande Porte et remonter la grande rue qui remontait jusqu’au palais sous les yeux émerveillés de ses citoyens. Ils trouveraient une ville bourdonnante et pleine de vie. Si Krell-Kain n’était plus le reflet du Rhûn, ce dernier vivait bien encore, et ces émissaires se devaient de ne pas l’oublier. Arthan serra le poing. Il s’apprêtait à faire de grandes choses, difficiles. Mais il savait qu’il se trouvait dans le bon camp. Il était prêt à recevoir ses invités de marque.  

Nous approchions enfin du grand port de Krell-Kain, jamais je n'aurais pensé mettre ainsi les pied dans la cité de mes anciens ennemis en tant qu'allié, nombre de généraux du Rhûn aurait aimé voir ma tête au bout d'une pique lors de leur conquête du Rhovanion. L'Archer, le nom que j'ai gagné en protégeant les miens des conquérants du Rhûn et aujourd'hui, j'étais là, en roi allié, convié par le prince pourpre à négocier quelques traité pour libérer mes frères de l'emprise du Rhûn.

On pouvait voir cela comme une avancé en terme de politique, jamais je n'aurais crut le Rhûn prêt à se libérer de quelques terres, surtout celles du Rhovanion, mais cela était une aubaine dont nous devions tirer partie.
J'étais sur le pont de mon navire lorsque nous entrions au port, il était comble de navire de pêche et de quelques frégates marchandes qui traversait la mer du Rhûn. Le capitaine de mes huscarls vint à moi me disant que nous allions pouvoir bientôt mettre le pied à terre. Cela faisait une semaine et demi bientôt que nous naviguions sur le fleuve, nous étions partis depuis Dale jusqu'ici ... j'espère que rien ne m'arrivera ici et si jamais, j'espère que Bain pourra me remplacer.

Après notre arrivé, nous avions été convié dans un bâtiments, préparé spécialement pour moi et mes hommes afin de nous reposer, le prince pourpre nous accueillait en grande pompe. Néanmoins, malgré l'apparent repos que nous pouvions prendre, il n'en était rien, moi et mes hommes étions sur nos gardes, les regards des gens d'ici n'était pas des plus gaie envers nous. Nous étions aujourd'hui allié, mais on oublis pas les vieille rancune, surtout lorsque l'on traverse une crise.

Ce fut plus tard qu'une personne vint nous chercher, quelques uns de mes hommes restèrent, seuls le capitaine et ses deux meilleurs hommes purent m'accompagner. Pénétrer dans le palais de Krell-Kain ... fut un temps, je n'aurais fouler du pied ce sol que pour en terrasser le roi qui y siégeait, aujourd'hui, nous devions tous faire bonne figure, que les monde est amusant parfois.

Et alors que nous nous rapprochions du palais, mon petit groupe fut enjoint par un autre, je reconnaissait ces gens, des gens du Gondor pour sur, les armures ne trompait guerre et leur physique surtout, surement invité par le prince eux aussi. Par politesse j'ouvrit le dialogue avec celui semblant être leur chef :

-Salutation gondorien, je suis Bard, le roi de Dale, avec qui ais-je l'honneur de partager l'invitation du prince pourpre ?

Après sa réponse, nos hôtes finîmes par nous mener là où nous devions aller. La salle du trône, les négociations, enfin ...

Gilnor Valtheran avait fait un loin voyage en compagnie d'une partie de la Première Légion et de membres de la Garde Judiciaire pour traverser le Rhovanion jusqu'à Krell-Kain. Avec lui se trouvait aussi tout une floppée de fonctionnaire du Beleg Canath, quelques Commisaires ainsi qu'avec Anlys, sa douce. L'instabilité politique du Rhun était préoccupante et Gilnor ne souhaitait pas voir un nouvel Empire Conquérant usant de magie noir voir le jour. Il avait déjà bien assez à gérer à l'Est et au Sud de son Royaume adoré pour devoir gérer une menace provenant du Nord Est. Et puis, il avait un projet à mettre en place et voulait s'essayer au Rhun.
C'est pourquoi il était partit vers la ville de Rhûnost puis au village de Burh Sauthis en passant à Uldonavan dans le Dorwinion ou il firent une plus grande halte, Anlys souhaitant revoir un peu sa terre natale et Gilnor ne lui refusa pas cela.
Par la suite, ils finirent pas arriver à Krell-Kain, une cité entièrement voué à la guerre mais dernièrement porter sur sa propre défense.

-Nasîdh dúnadan (Soyez en paix Hommes de l'Ouest), dit Gilnor à ses hommes en sindarin.

Gilnor et ses hommes entrèrent en Krell-Kain. Dans la cour intérieur, la Première Légion forma un carré parfait, chaque soldat au garde à vous. Tandis que la Garde Judiciaire ne quittez pas le Régent, sa femme et les fonctionnaires.

-Îdh, ordonna Gilnor à ses hommes.

Les soldats s'éxécutèrent et se mit au repos. Alors que cela se faisait, un homme du Nord s'avança vers le Régent.

-Salutation gondorien, je suis Bard, le roi de Dale, avec qui ais-je l'honneur de partager l'invitation du prince pourpre ?

Gilnor le jaugea, l'observa avant de répondre.

-Mes salutation Roi Bard. Je suis Gilnor Valtheran, Régent et Connétable du Royaume Souverain du Gondor et voici ma femme, Anlys.

Anlys salua Bard et ce dernier devinait qu'au vu des traits d'Anlys, cette dernière était Rhunienne. Gilnor reprit par la suite.

-Sachez que vous avez mon respect pour les actions que vous avez mener il y a des années lors de l'invasion de l'Empire de l'Est.

Gilnor était froid, le regard assez dur comme si sourire lui était impossible. Bard aurait pu croire que c'était contre lui avant de ce rendre compte que Gilnor devait surement être ainsi la plupart du temps. Un Homme ayant vu trop de massacre surement.

-Mes salutation Roi Bard. Je suis Gilnor Valtheran, Régent et Connétable du Royaume Souverain du Gondor et voici ma femme, Anlys. Sachez que vous avez mon respect pour les actions que vous avez mener il y a des années lors de l'invasion de l'Empire de l'Est.

Je regardais alors le couple a mes cotés, sa femme, Anlys, avait les traits des gens d'ici, cela m'étonnait quelque peu, les gondoriens étaient bien moins enclin que d'autres peuples à "partager" leur sang, si je puis dire. Mais cela était aussi un peu normal, ils n'avaient pas tant souffert du Rhûn, de ce que j'en savais, Krell avait même sauver le Gondor d'un siège du Mordor qui leur aurait coûté Minas Tirith sans cela. Preuve en est que le tyran de l'est pouvait avoir ses "bons cotés" mais à mon avis, s'était surtout qu'il avait des plans ... quoiqu'il en soit il était mort, bon débarras.
Mais ainsi donc c'était lui le connétable du Gondor dont Sigrid m'avait parlé, j'espère qu'il se présenterait plus amicale que ses hommes.

Peu après ce bref échange un homme vint à notre rencontre et nous mena dans la salle du trône, le silence était morbide en ces lieux, mais je n'avais rien à dire à quiconque, mes hommes connaissaient mes ordres et je n'avais rien à dire aux gens du Rhûn ou à ceux du Gondor.

Alors que nous entrions dans la grande salle, les hommes du souverain locale, dispersé dans la pièce, vinrent à écraser leur bouclier au sol dans un fracas tonitruant, indiquant notre arrivé, un salut local je suppose en tout cas s'est ainsi que je le voyais.
Notre hôtes était comme beaucoup de riche orientaux, paré de bijoux nombreux, probablement un héritage de leurs nombreuses rapts, mais aussi des échanges récents.
Il était facile de remarquer que cet homme était un guerrier, comme tous les orientaux avec un peu de pouvoir dans le Rhûn, il s'avança vers nous et nous salua avec respect.

-Roi Bard, Maréchal du Gondor. Soyez les bienvenus. Je vous remercie d'avoir fait tout ce chemin, et je suis honoré de vous recevoir. Je vois dans vos yeux que vous mesurez toute l'ampleur de la situation et je ne suis pas insensible à votre désarroi. Vous trouvez ici ans ce palais, a de quoi vous surprendre. J'ai quelque chose à vous montrer. En attendant, vos hommes recevront toute l'attention qu'ils méritent. Ces serviteurs répondront aux moindres besoins que vous pourriez avoir. Vous êtes libres de vos mouvements et de visiter la ville, si la curiosité des habitants de Krell-Kain ne vous effraie pas. Quant à nous, nous rendons bien plus haut...
Je fis un signe à mon hersir, ce dernier acquiesça. Je n'avais aucune crainte de me séparer d'eux et eux-même de se séparer de moi, nous étions à Krell-Kain, le cœur de l'empire du Rhûn, mes huscarls étaient là plus à but dissuasif que réellement pour ma défense, nous étions trop peu pour pouvoir pensé survivre si les gens du Rhûn nous trahissait. Alors avancé seul n'était rien.
Je jetais ensuite un regard bref au connétable avant d’emboîter le pas de notre hôtes vers une petite plateforme doté de quelque siège, simple, bien plus que le trône, mais néanmoins confortable. Lorsque nous fument enjoint par l'homme du Gondor, la plateforme s'éleva, me rappelant quelques monte-charges des nains. Probablement une idée prise à ces derniers par Krell lorsqu'il les combattaient à Erebor.

-Je vous prie de bien vouloir pardonner ces manières seigneurs, mais ma condition physique rend mes jambes parfois capricieuses, et le Palais est haut. Vous l'aurez compris, je ne désire pas discuter avec vous dans la salle du trône, sans lumière. Je désire vous montrer quelque chose...

Une fois la plateforme arrêté, nous pouvions alors voir l'immensité de la cité, bouillonnante de vie, alors que le toit était décoré de quelques plantes exotiques qu'on trouvait dans ces pays de l'Est dont la température était bien moins rude que par chez nous. Quoique encore elle pouvait l'être mais dans l'autre sens.
Je repensais au parole du prince pourpre, mal à la jambe ? Une blessure de guerre ? J'étais partagé, dans un sens j’espérais que ce n'était rien car il avait encore des combats à mené dans son pays et dans l'autre, cela me rassurait en me disant que peut-être le Rhûn ne serait plus un danger pour nous, quoique aujourd'hui aucun des royaumes d'Erebor n'avaient à craindre le Rhûn.

-Vous l'aurez compris, je désire que nous partagions cette discussion comme des égaux. Vous êtes mes invités et de nobles seigneurs, non pas quelques bannerets du Rhûn. Aussi, j'espère que vous trouverez satisfaction à partager certains de nos plats, et à boire notre Qwarth, ce lait qui relaxe l'esprit et la langue. J'ai conscience que la situation doit être des plus étranges pour vous : rassurez vous, elle l'est tout autant pour moi. Peu d'orientaux auraient compris ou même voulu, il y a quelques années, une telle ouverture sur la Terre du Milieu. Mais je suis l'un des vôtres, tout comme le Rhûn, qui est en proie à de terribles changements.
Je ne vous ai pas fait traverser nos immenses terres pour vous faire perdre du temps, seigneurs. C'est pourquoi je n'irai pas par quatre chemins, et je vous prie de bien vouloir me pardonner si je ne vous laisse pas vous reposer, mais l'affaire est suffisamment sérieuse pour que nous commencions à discuter, et à nous faire confiance. Le Rhûn est en train de changer, et les choses avancent. Notre territoire est immense, et vos préoccupations le sont tout autant. Vous savez pourquoi vous êtes là. Ce que j'ignore, de mon côté, c'est ce que représente le Rhûn pour vous, et les attentes que vous aviez en venant ici...

Le prince pourpre se présentait étonnement amicale, je m'attendais à quelque chose de plus rustre, mais si en effet il devait être un guerrier habile pour s'être élevé à sa place, il n'en restait pas moins quelqu'un sachant parler et arrangé les mots.
Je me servis sur la table, des quelques mets présenté, ne voyant aucune raison de refusé et écoutait le prince avec concentration, en effet il était direct dans ses mots. Habile de sa langue, mais franc cela me rassurait car, bien que je n'avais pas peur d'être ici, je gardais une certaine crainte mais aucune peur.

-Enfin, permettez moi de vous rassurer. Vos hommes sont les bienvenus et vous pourrez les faire mander quand bon vous semblera, en vous adressant à l'un des serviteurs que vous voyez là. Il est seulement de coutume ici de discuter dans un petit groupe d'oreilles, pour briser la glace qui nous sépare. Je sais que vous aurez du mal à le croire, mais vous êtes en pays ami, ici. Du moins ce qu'il en reste.

J’acquiesçais alors a ses dire par respect, j'appréciais beaucoup son amabilité, j'en était probablement le plus surpris, étant techniquement un ancien ennemi du Rhûn, mais après tout, le Rhûn n'était il pas aussi un de mes anciens ennemis avec qui nous avions fait alliance ?

-Je vous remercie prince, nous vous avons jusque là écouter et j'aimerais vous faire savoir que votre amabilité sera retenus à Dale. J'aimerais donc commencer les discussion selon vos directives et entré dans le vifs du sujet. Je pense qu'aucn de nous ici n'ignore l'actuel état du Rhûn, pour ma part, nos rôdeurs à l'est des monts de fer nous ont avertis que les peuples des steppes semblaient agir de leur grès à l'encontre des directives du Rhûn et ceux de Mirkwood nous ont avertis que les Balchoth avaient fait sécession bien qu'ils n'aient agit à l'encontre de personne pour l'instant. Ainsi donc j'aimerais proposé de reprendre les terres du Rhovanion comme suis.

Je sortis alors d'une sacoche une carte, représentant le Rhovanion et rapidement Erebor et le Rhûn a ses alentours. En son centre, une partie du Rhovanion était dans une légère couleur verte, longeant au nord les actuels frontières d'Erebor.

-J'ai demandé pour concevoir cette carte l'aide d'une personne que vous devez bien connaitre seigneur Lltsyn, Uther Bëorson, le fils du jarl Bëor, l'ancien dirigeant d'une partie de ces terres vertes et surtout, le dirigeant de la résistance des hommes du Rhovanion. Ce sont ces terres, revendiqué par les hommes du Rhovanion qu'Erebor souhaite négocier, j'ai put m'entretenir avec Uther et voici ce qu'Erebor pourrait vous proposer. Nous savons que le Rhûn dispose d'un vaste empire loin dans l'Est mais disposant de bien moins de terres fertiles que le Rhovanion ou le Rhûn occidentale. Erebor propose donc d'offrir au Rhûn la taxe de commerce des biens alimentaires acheminé depuis ces terres du Rhovanion. et éventuellement une aide pécuniaire en échange de la perte de ces terres. Le royaume de Dale et celui d'Erebor sont prêt à négocier ces propositions bien sûr.

Je me tus ensuite, regardant l'invité du Gondor et attendant de savoir ce que lui demanderait du Rhûn.

Carte:

Un émissaire interrompit les deux hommes et on les invitèrent à se rendre dans la salle du Trône. Les portes s'ouvrirent pour méner au Seigneur du Rhun, Arthan Llstyn.
Dans son armure de parure gondorienne, cape noire et Vigilance au fourreau, Gilnor marcha d'un pas décidé vers le Trône, suivit par ses hommes. Il vit le Prince Pourpre portant une grande collection de bijou. Gilnor n'était point matérialiste et ne fut jamais intéressé par ce genre de chose, souhaitant rester simple et dédié corps et âme à restaurer la gloire et la prospérité passé de son Pays Natal.
Gilnor s'arrêta au bas des marches et fut accueillit par le Dirigeant du Rhun. Ce dernier les salua, montra son envie de montrer quelques choses à ses invités et sa bénédiction à s'occuper des escortes de chacun des parties. Il fit aussi mention de l'accompagner plus en hauteur seul.
Ses Gardes n'étaient pas très enthousiaste à l'idée de laisser le Régent seul. Le reste des Hommes rester dans la cour de Krell-Kain serait telle les Statuts de l'Argonath.

-Sîdh, leur dit alors Gilnor.

Ils obéirent à contre-coeur et rejoignèrent le reste des hommes, accompagnant les fonctionnaires et Anlys. Alors, derrière le Trône ou le Prince, l'envoyer d'Erebor et Gilnor se trouvèrent rassemblés sur un plateforme, une machinerie commença à élever cette dernière. Un autre moyen d'impressionner ses invités pensa Gilnor.

-Je vous prie de bien vouloir pardonner ces manières seigneurs, mais ma condition physique rend mes jambes parfois capricieuses, et le Palais est haut. Vous l'aurez compris, je ne désire pas discuter avec vous dans la salle du trône, sans lumière. Je désire vous montrer quelque chose...

Cela était-il réellement necessaire se dit Gilnor, qui commencer à s'impatienter. Nombres d'affaires devait être régler et il n'avait pas de temps à perdre.
Le Prince montra alors à ses convives une fois en haut un magnifique jardin très orientale. Un endroit avait été aménager afin d'accuillir la réunion entre le Prince, Gilnor et le Roi Bard. Arthan prit place et invita ses convives à faire de même et Gilnor s'éxecuta.

-Vous l'aurez compris, je désire que nous partagions cette discussion comme des égaux. Vous êtes mes invités et de nobles seigneurs, non pas quelques bannerets du Rhûn. Aussi, j'espère que vous trouverez satisfaction à partager certains de nos plats, et à boire notre Qwarth, ce lait qui relaxe l'esprit et la langue. J'ai conscience que la situation doit être des plus étranges pour vous : rassurez vous, elle l'est tout autant pour moi. Peu d'orientaux auraient compris ou même voulu, il y a quelques années, une telle ouverture sur la Terre du Milieu. Mais je suis l'un des vôtres, tout comme le Rhûn, qui est en proie à de terribles changements.

-Je ne vous ai pas fait traverser nos immenses terres pour vous faire perdre du temps, seigneurs. C'est pourquoi je n'irai pas par quatre chemins, et je vous prie de bien vouloir me pardonner si je ne vous laisse pas vous reposer, mais l'affaire est suffisamment sérieuse pour que nous commencions à discuter, et à nous faire confiance. Le Rhûn est en train de changer, et les choses avancent. Notre territoire est immense, et vos préoccupations le sont tout autant. Vous savez pourquoi vous êtes là. Ce que j'ignore, de mon côté, c'est ce que représente le Rhûn pour vous, et les attentes que vous aviez en venant ici...

Il était direct et cela plaisait à Gilnor. Inutile de paraphraser plus longtemps. Alors que Arthan se servait au même titre que Bard, Gilnor se contenta de demander un verre d'eau à un serviteur et prendre un met simple.

-Enfin, permettez moi de vous rassurer. Vos hommes sont les bienvenus et vous pourrez les faire mander quand bon vous semblera, en vous adressant à l'un des serviteurs que vous voyez là. Il est seulement de coutume ici de discuter dans un petit groupe d'oreilles, pour briser la glace qui nous sépare. Je sais que vous aurez du mal à le croire, mais vous êtes en pays ami, ici. Du moins ce qu'il en reste.

Alors que Bard commença à annoncer la proposition d'Erebor, Gilnor demanda à un serviteur du Rhun de faire venir l'un de ses fonctionnaires afin d'avoir quelques papiers en mains. Bard termina son discours en demandant la Province de Gramavuld au Nord ouest au frontière d'Erebor. Gilnor ne savait point concernant les Peuples des Steppes et nota cette information.

-Vous avez mes sincères salutations ainsi que celle du Gondor. Sachez que je serais clair et direct avec vous Seigneur Llstyn. Nous nous appretons à reconquérir la Province du Dor Rhunen, un territoire de jure du Gondor. Nous souhaitons la restitution de terre en possession du Rhun que vous avez dans cette Province. Néanmoins, je ne m'arrêterais pas là.

Gilnor marqua une pause.

-L'Humanité est divisé et donc faible et cela profite à Sauron et son Maître. Je ne peux le tolérer. J'ai l'objectif de rassembler l'Humanité sous une seule et unique autorité mais je sais parfaitement que je ne le verrais pas de mon vivant. N'ayez crainte, je ne vous ferai pas la demande impoli de me céder le Rhun.
La Province de Sagathavuld faisant suite au Dor Rhunen nous intéresse. Je compte menacer le Mordor et surveiller toutes les sorties du Pays Noir.
Ensuite, le Gondor souhaiterai prendre sous Protectorat le Dorwinion. Jadis, nous avions des liens avec ces habitants et cette terre, je souhaite renouer cela.
Dernièrement, Bard dit vrai concernant les Balchoth non loin de Mirkwood. Je ne laisserai pas une telle menace prendre forme non loin de ma terre natale et je n'attendrai pas qu'ils possèdent la force nécessaire de frapper qui que ce soit. Je ne ferais pas la même erreur que beaucoup. L'Inaction mène à l'oisiveté. Je vais être honnête avec vous Seigneur Llstyn, je comptes prendre ce territoire par la force et écraserai cette menace dans l'oeuf. Je vous propose que nous combattons ensemble face à ces extrémistes.

Alors que Gilnor exposait ses demandes, le serviteur revena avec le fonctionnaire qui donna les papiers que voulait Gilnor avec être raccompagné par le serviteur.

-Cela étant dit, passons à ce que nous comptons donner en échange. Nous comptons acheter cela avec 300 000 Erins (Couronne d'Or soit la monnaie du Gondor), officialisé une Alliance Militaire Rhun - Gondor. J'ajoute que nous pouvons à votre demande vous envoyez des experts afin de vous aider à redresser votre pays. Le Dowinion étant une terre fertile, le Gondor s'engage à livrer durant deux années des biens alimentaires à nos frais et vous faire parvenir les techniques agricoles du Harondor.

Gilnor posa sa propre carte sur la petite table.

Carte:

Les négociations furent assez brèves, Arthan, prince pourpre souhaitant simplement se débarrasser de terres devenus encombrantes à son empire avec un gain avant que ces dernières ne soient volé d'une quelconque manière de ses mains sans même un quelconque bien en échange.
Ainsi les négociations contrairement à ce que l'on aurait put croire du Rhûn furent calme et agréable. Bien sûr, Arthan balaya de la main l'histoire de protectorat du Gondor, arguant que bien qu'attaquer de toutes part les orientaux pouvaient encore défendre leurs terres et leurs cœurs.
Néanmoins il accepta la requête du Gondor de s'attaquer aux Balchoth afin d'éviter toute attaques de leur part. Cette partie de l'accord fut moquer par Bard qui fit remarquer qu'à l'instar de son peuple les Balchoth avaient simplement récupérer leurs terres conquises et que pour l'instant ils s'étaient tenus à l'écart de tout conflit. Cela ne fit ni chaud ni froid à aucun des deux partie, trop occuper à vaincre un ennemis potentiel et surement à récupérer ces terres pour eux.

Les nouvelles cartes furent alors dessiner afin que cela convienent à tous, Erebor et le Gondor se voyait maintenant frôler de plus prêt le coeur du Rhûn, leur frontière parvenant aux bords de celles des Balchoth qui, prit entre ces trois géants ne tenterait surement pas l'impossible. Mais cela, seul le destin pourrait le dire et les mots des seigneurs du Gondor et du Rhûn laissaient à présager qu'ils ne lui laisseraient de toute façon pas le temps.

Ainsi fut dit, ainsi fut fait.