Chroniques d'Arda
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Chasse au gobelin (past, solo) 232342Grandebannire



 
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 Chasse au gobelin (past, solo)

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Shimrod de Dun

Shimrod de Dun
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MessageSujet: Chasse au gobelin (past, solo)   Chasse au gobelin (past, solo) EmptyLun 6 Aoû 2018 - 16:52

Suite aux nombreuses plaintes émanant de mon peuple, je décidai de mener moi même enquête quant aux attaques de gobelins signalées aux frontières de mon royaume. Les quelques troupes, caterans comme soldats de métier que j'y avais envoyées étaient revenues bredouilles et je souhaitais mettre un point final à cela. La sécurité de mes gens dépendait entièrement de moi et je tenais à ce qu'ils se sentent à l'abri entre nos murs. Pas question de laisser un bande de créatures puantes mettre à mal mon peuple.

Après avoir répondu par lettre à la proposition du roi des nains, j'avais donc convoqué mes généraux et élaboré un plan visant à ratisser la majeure partie des montagnes à proximité des lieux où les gobelins avaient été signalés. Les deux tiers de nos troupes restait en poste dans les villes et les villages, le dernier tiers se répartissant les recherches. Deux troupes de caterans s'ajoutaient à nos effectifs afin de passer au peigne fin les endroit les plus escarpés, là où les soldats à cheval ne pourraient accéder. Juché sur mon destrier pie, une brave bête bien qu'un peu ombrageuse, je dirigeai mes troupes à l'assaut des montagnes.

Arrivés à une altitude raisonnable, nous laissâmes nos montures dans une pâture après avoir soigneusement sécurisé l'endroit. La présence de bouquetins non loin laissait à penser qu'aucune créature néfaste ne rôdait à proximité. Je fis signe à mes hommes de garder le silence et de me suivre, chacun s'exécutant sans mot dire. J'avais une dizaine de guerriers à mes côtés, des hommes triés sur le volet et volontaires pour accompagner leur souverain. Nous étions situés à une faible distance des deux groupes voisins, de sorte que chacun soit à portée de voix des autres : une alerte parvenait ainsi facilement jusqu'aux extrémités de l'expédition et permettait une intervention rapide.

Les premières minutes de trajet ne laissaient rien soupçonner d'anormal. Pourtant, en arrivant à proximité d'un lieu que nous savions réputé pour ses grottes, quelques indices nous laissèrent à penser que nous touchions au but : ça et là, les reliefs de feux de camp sommaires et de repas indiquaient la présence de créatures intelligentes. Du moins, assez pour ne pas manger leurs aliments crus, mais pas suffisamment pour songer à éloigner leurs déchets pour éviter les charognards. Ceux ci se régalaient à présent d'un festin d'os qu'ils débarrassaient de leurs chairs restantes et de graisses abandonnées de part et d'autres des feux. A en juger par leur disposition, j'estimai qu'il devaient y avoir là une quinzaine d'individus peut être, sans parvenir à en déterminer la race. Il pouvait aussi bien s'agir de nos cibles, des gobelins, que d'orques ou pire… De trolls. Les trois foyers pouvaient fort bien être utilisés indépendamment par une créature chacun, et je me méfiais des endroits perdus en montagne comme celui là. Je fis signe à mes hommes d'examiner l'endroit. Sans un bruit, claymores et arcs prêts à l'usage, nous nous faufilâmes dans le campement. Celui-ci, après un examen plus poussé, s'avéra vide et des plus sommaires : quelques tentes de peaux mal tannées empestaient un peu plus loin et les outils que nous découvrîmes nous confirmèrent qu'il s'agissait bien de gobelins.

J'envoyai deux de mes hommes prévenir les troupes les plus proches de notre trouvaille, perplexe quant au nombre de nos ennemis. Si peu de gobelins, avec une si piètre organisation qu'ils laissaient leur camp sans surveillance… Pouvaient-ils réellement être à l'origine des attaques perpétrées ces dernières semaines ? Je poussai un soupir, reléguant la question à plus tard : nous devions débusquer les créatures et les éliminer avant tout. Le meilleur pisteur de notre groupe fut désigné pour traquer les gobelins et ne mit pas longtemps à repérer leurs traces, en direction de l'Est. Elles ne dataient que de quelques heures et tout laissait à penser que les infâmes créatures reviendraient bientôt au camp, certainement porteurs des fruits de leur chasse du jour. Les empreintes plus vieilles et effacées datant de plusieurs jours nous portaient à penser que c'était un sentier emprunté régulièrement.

Nous étudiâmes rapidement l'endroit, en particulier le chemin emprunté par nos ennemis et je plaçai mes hommes, rejoints par une vingtaine de soldats supplémentaires alertés par nos messagers. J'avais décidé de prendre les gobelins par surprise et fis grimper mes archers dans des arbres, à des emplacements stratégiques. Les fantassins prirent position dans des buissons, des crevasses ou derrière des rochers. Seul à l'avant, adossé au tronc d'un énorme pin sylvestre, les yeux clos, je prêtais la plus grande attention à mon environnement sonore. Les bruits de la nature sauvage se dissocièrent bientôt des murmures et des craquements de branches derrière moi, causés par mes hommes. Il fallut peut être une heure pour qu'enfin un nouveau son ne vienne s'ajouter à cela : tranchant le calme de la forêt, des baragouinements dans une langue incompréhensible et accompagnés de bruits de pas d'une discrétions discutable m'indiquèrent l'arrivée imminente de nos adversaires. Je me plaquai plus encore contre l'écorce rugueuse et odorante de l'arbre qui me dissimulait à la vue des affreuses créatures, les phalanges blanchies par ma poigne tandis que j'assurais ma prise sur la poignée ouvragée de ma claymore.

La lame scintillait par moments, alors que de fugitifs rayons de soleil perçaient le couvert des arbres, mais je prenais garde à rester invisible aux yeux des gobelins. Le silence total de notre côté m'indiqua que mes hommes avaient aussi perçu l'arrivée imminente des bêtes que nous traquions et n'attendaient plus que mon signal. Je jetai un œil au pommeau de mon arme, gravé de multiples scènes de batailles : comme chacune de celles qui m'appartenaient, je faisais graver de minuscules représentations des faits d'armes accomplis avec elles, en particulier la nature et le nombre d'adversaire occis par mes soins. C'était une petite habitude que j'avais prise dans ma toute jeunesse, au cours des conflits entre clans. Poussée à l'extrême, elle m'avait porté à disposer d'un nombre impressionnant de claymores, utilisées en diverses occasions. La vue de ces armes portait la crainte au cœur de mes ennemis parmi les hommes de Dun, et les portait bien souvent à se rendre avant d'avoir même songé à se battre. Enfin, la tête du cortège me dépassa et j'inspirai profondément avant de fondre sur eux en clamant bien fort le cri de guerre de mon clan, dans notre langue natale :

"Vaincre ou mourir !"

Ce signal fut reris en chœur par tous mes hommes et bientôt, ce fut un massacre parmi les gobelins. Pris par surprise, une dizaine d'entre eux n'eût même pas le temps de tirer l'arme au clair avant de perdre la vie. Je constatai d'un rapide coup d'œil que j'avais sous estimé leur nombre : ils étaient plus d'une vingtaine, malgré la perte de ceux que nous avions dépêchés. Je faisais face avec ce qui me semblait être leur chef : le seul orque de la compagnie, significativement plus gros et plus grand que ses sous fifres et doté d'un collier de crânes qui me parurent humains pour la plupart. Considérant de fait qu'il était le responsable de tous les dégâts infligés à mon peuple dernièrement, je me battis farouchement contre lui, l'offense prenant un caractère personnel s'il osait en plus de tout le reste arborer les restes de mes gens comme un trophée. Il ne fut pas bien difficile de l'envoyer rejoindre ses ancêtres, pour tout avouer et j'ajoutai ce jour là un orque et quatre gobelins à mon tableau de chasse.

La bataille était un franc succès et je n'avais perdu aucun homme, les blessures avec lesquelles nous nous en tirions étant majoritairement bénignes. Le plus grave à déplorer fut une épaule ouverte dont on voyait l'os et un doigt manquant : fort peu de choses, en somme, lorsqu'on sait quels terribles crimes étaient attribués à ces créatures. Nous nous chargeâmes bien vite de les décapiter, leurs têtes allaient être portées aux quatre coins de royaume, afin d'assurer la population que la menace était bel et bien écartée. Je ne pouvais alors deviner qu'ils n'étaient là que depuis une semaine et que les méfaits dont je les avais arbitrairement déclarés coupables avaient été commis par d'autres. La vague d'attaques s'arrêta aussi brusquement qu'elle avait commencé et je nous en attribuai automatiquement le mérite. Jamais la manœuvre sournoise des assassins envoyés par l'Empire de l'Ouistreness ne fut découverte.
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