Chroniques d'Arda
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 Une rencontre sur la toile.

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Rog

Rog
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MessageSujet: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptySam 13 Juin 2020 - 11:56

Dans l’ancienne cité de Minas Ithil, les ténèbres qui y reposent semble s’agiter. La terre gronde sous les rugissements du mont qui crache d’obscurs flammes. Assombrissant le Mordor tout entier, le volcan offre une nouvelle occasion aux orques pour semer le chaos et la dissonance chez les peuples libres.
Des bruits se font entendre dans Minas Morgul, sourds et lourds ces sons semblent être ceux provenant des forges. La machine de guerre de Rog, ancien chef de la Maison du Marteau de Colère en Gondolin s’éveille peu à peu. Une à une les cheminées se réveillent et bientôt les fours laissent de grandes colonnes de fumée noire s’échapper. Les marteaux se font entendre entre les montagnes, leurs échos ne manquent pas de sortir même jusqu’en Ithilien.
Les légions s’éveillent lentement, mais bientôt elles seront prêtes pour leur première mission. Cependant, avant d’entamer la moindre action une tâche doit-être effectuée. Celle de sécuriser les arrières lignes. Pour cela, Rog devait se rendre dans les galeries montagneuses qui surplombaient la cité mystique. Là-bas y résidait un Mal aussi ancien que sa personne. Ce Mal qui prenait plusieurs apparences se décrivait souvent sous la forme d’’une énorme araignée. Arachne elle se faisait appeler.

Bien évidemment elle ne représentait pas un si grand danger que cela. Elle ne se contentait jusqu’ à présent que de vivre dans son coin et d’attraper quelques orques par-ci et par-là.
Cependant, la descendante d’Ungoliant pouvait représenter un allié de poids. Et il n’était pas exclu que cette dernière puisse accepter une offre alléchante, celle de quitter ses montagnes pour un terrain de chasse plus prestigieux.

C’était donc sans attendre que Rog fît préparer sa monture. Tout comme son féroce ailé il ne manquait pas d’enfiler son armure. En guise d’arme, le féroce ailé n’avait que sa mâchoire et ses griffes sur lesquelles on avait ajouté des embouts en acier afin de mieux perforer les malheureux qui se faisaient saisir par l’incroyable monture. Rog lui disposait de son marteau, d’une épée et d’un bouclier. Nul besoin d’en emporter plus, ou bien cela risquerait d’être mal interprété par Arachne.

Sur le point de partir, il confiait à Tintallë les commandes de Minas Morgul. En elle il avait une profonde confiance. Son bras droit de son côté lui avait conseillé d’emmener quelques guerriers en guise d’escorte. Malaketh avait beau être prévenant, il ne serait pas bon de l’écouter sur ce point-ci. Une escorte pourrait être vu comme un groupe de guerrier cherchant à chasser le potentiel allié qui résidait dans les sinistres galeries. Et bien que cela aurait été certainement plus sage d’au moins emmener un ou deux soldats, le risque de perdre le peu de confiance et de fiabilité existant était trop grand. Mais après réflexion il ordonnait à une dizaine de snagas de grimper les montagnes et de se rendre à l’entrée des galeries sans y pénétrer.
A dos de féroce ailé, Rog s’envolait donc vers les hauts monts proches de Minas Morgul qui servaient de frontières au Mordor. La roche de ces montagnes était aussi coupante qu’une épée, les pics aussi pointus que les lances d’une phalange naine. Cherchant une petite zone où atterrir, le hasard voulu que l’entrée des galeries soit propice à un atterrissage.
A peine posa-t-il le pied-à-terre qu’il remarquait les immenses toiles qui s’étendaient à l’intérieur de la galerie. Mais outre les toiles et les cadavres d’animaux, d’orques et mêmes quelques fois d’hommes il n’y avait qu’une chose que l’on pouvait trouver ici en s’aventurant en ce lieu. Si dans le monde visible peu de choses semblaient évidentes. Dans le monde de l’invisible, l’aura de Rog était nettement moins sombre que celle d’Arachne, alors même que cette dernière n’avait pas encore montré le bout de son nez. Mais étrangement aucune âme des malheureux qui perdirent leur vie en ce lieu ne semble présente. Soit l’araignée avait également dévoré cela comme elle dévore la lumière soit ils s’en étaient allé auprès de Mandos.
Une heure plus tard, après s’être préparé comme il fallait, les snagas venaient d’arriver. Renvoyant sa monture à Minas Morgul, il lui suffirait de siffler pour la faire revenir grâce aux échos dans les montagnes.
Sans aucune hésitation, Rog s’avançait et donner des consignes à ses serviteurs.

« Suivez-moi et en silence, je n’en veux pas un seul qui bronche sans mon ordre. Contentez-vous de tenir vos positions et cela quoi qu’il advienne. »

Obéissant sans un mot, car tel était l’ordre. Le groupe s’enfonçait dans l’antre de l’araignée. Nul doute qu’elle devait déjà savoir qu’il était ici. Car bien que Rog évitât soigneusement les toiles et les fils qui parcouraient les murs, le plafond et le sol, les snagas eux ne cessaient de marcher dessus. De quoi faire vibrer tout le réseau de la toile. Après une trentaine de mètres, la galerie menait à un carrefour. En ce lieu l’espace n’était pas aussi réduit que dans le couloir précédent, mais il laissait tout de même l’avantage à Arachne en cas de combat, à cause des toiles.

D’une voix forte et audible, Rog parlait de manière à ce que sa voix resonne dans tout le réseau de galerie qui constituait le nid d’Archne.

« Archne je viens en ces galeries, ton territoire. Pour parlementer. Aussi je te demande de te montrer afin que nous puissions converser. Je ne suis pas ici pour me battre ni pour te chasser de ces lieux qui sont tiens. »


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Rog

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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyLun 15 Juin 2020 - 21:03

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Eru Ilúvatar
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyLun 15 Juin 2020 - 21:03

Le membre 'Rog' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Astriel Nirokini
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyMer 17 Juin 2020 - 12:58

Animation



Un silence presqu'iréel régnait dans un large rayon autour de l'entrée de la grotte. A l'instant même où l'une des toiles fut touchée, une espèce de fourmillement se produisit, accompagné de cliquetis disparates. Rien ne semblait avoir bougé et pourtant, les murs eux-mêmes dégageaient une impression menaçante. Peut être était-ce simplement le bruit omniprésent de milliers de pattes foulant la roche qui donnait cette impression... Ou peut être bien qu'il s'agissait de tout autre chose. La moindre anfractuosité abritait moisissures et humidité, comme de juste, mais pourtant aucun bruit ne signalait la chute de gouttelettes d'eau qui pullulaient habituellement dans de tels environnements. Cela laissait planer un certaine malaise, comme si les lois de la nature n'avaient plus cours ici. Tout être vivant normalement constitué aurait déjà pris la fuite, mais les visiteurs semblaient d'un autre acabit.

Au niveau de l'embranchement où ils se tenaient à présent apparaissaient ça et là des squelettes de tailles diverses et variées, la plupart appartenant à de petites créatures comme des rats ou bien des souris. Les restes de ce qui semblait être une vache gisaient un peu plus loin dans l'un des boyaux, tandis que l'autre abritait des os à l'apparence vaguement humanoïde. Un orc peut être, mais aussi une créature qu'il serait difficile d'identifier étant donné qu'il manquait son crâne. Bien que la lumière chiche ne permette pas de distinguer grand chose à mesure que les galeries s'enfonçaient dans les ténèbres, les yeux d'elfes pouvaient remarquer la multiplication des toiles, tant et si bien que celles-ci bouchaient complètement la vue à une centaine de mètres. Nul brise n'entrait ici, si bien que les fils gluants restaient désespérément immobiles.

« Arachne je viens en ces galeries, ton territoire. Pour parlementer. Aussi je te demande de te montrer afin que nous puissions converser. Je ne suis pas ici pour me battre ni pour te chasser de ces lieux qui sont tiens. »


Les mots résonnèrent en écho entre les parois rocheuses qui semblèrent soudain se rapprocher lorsqu'un sifflement aigu aux accent métalliques s'éleva en réponse à l'elfe. Aucun mot intelligible, simplement un son menaçant à faire dresser les cheveux sur la tête. Comme s'il s'agissait d'une réponse en soi, une vague d'arachnides d'une taille comprise entre l'araignée commune et celle d'un petit chien déferla soudain sur le sol rocailleux, s'extirpant de partout, littéralement partout. Chaque toile se mit à cracher sa part de créatures grouillantes, la grotte s'animant soudain en une vision de cauchemar. Loin d'attaquer les intrus, les rejetons d'Arachne se rassemblèrent sur le plafond et les parois proches, les examinant de leurs immenses yeux multiples, qui reflétaient par instants les quelques éclats de lumière en provenance de l'extérieur, projetant de brèves teintes vertes, rouges ou jaunes sur la pierre sombre.

Brutalement, aussi soudainement qu'elles s'étaient animées, les créatures se terrèrent dans un silence total. Plus une patte velue ne remuait, plus un corps de chitine ne s'entrechoquait avec son voisin. Cela dura quelques instants à peine, puis l'on put distinguer le bruit de pattes griffues bien plus grosses que celles des ungols postés près des visiteurs. Cela provenait très clairement de la galerie de gauche, mais l'omniprésence toiles ne permit pas de distinguer l'origine du cliquetis qui résonnait à présent. La voix qui s'éleva enfin des ténèbres n'avait rien d'humain, à mi chemin entre le son que produit une lame que l'on aiguise et le sifflement d'un serpent qui tenterait de prononcer des mots intelligibles pour le commun des mortels.

"Qui ose pénétrer notre nid sans y avoir été convié ?"


La prononciation malaisée n'était pas sans rappeler celle qu'aurait une créature dotée de crocs proéminents, ou encore de défenses. L'on aurait pu dire qu'il s'agissait d'une voix féminine mais il était bien présomptueux de supposer qu'elle soit identifiable de quelque façon que ce soit.
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Krell
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyJeu 18 Juin 2020 - 0:48



Tandis que je suivais a pas rapide les monts du Mordor sur ma gauche, je me pris a repenser a ma jeunesse. Autours de moi, le terrain était progressivement passé des terres poissardes du marais des morts aux embouchures des vastes forets de l'Ithilien, en passant par d'autre terres désolées dont le nom m'échappera toujours et que j'appelais moi même "trous d'orques et autres saloperies du même genre"

Je n'étais pas un grand mélancolique, pour tout dire, il avais fallu que je repasse par les terres de mon ancien clan, les Bladefist, pour y repenser vraiment. Je revis précisément l'endroit où j'avais découvert cette hache qui depuis ne m'avais jamais abandonné, face a un homme monstrueux. Les terres désormais calcinées qui m'avait vu devenir chef de clan, puis esclave gladiateur, pour me relever finalement comme le Roi de Rhùn, ersatz de ce que j'étais désormais, Dieu-Roi d'un Empire, déchu désormais, cela va sans dire.

Pour être franc, la déchéance de mon empire était parfaitement logique, sans moi pour le diriger et contraindre les clans a la soumission et a la bonne entente, aucun pouvoir ne saura jamais plus les diriger comme je l'ai fait, même si après revu l'actuelle régente de mon palais, je comprenais mieux pourquoi Krell-Kain avait put rester debout, malgré la criante déchéance de mon peuple de guerrier vers un peuple plus...moins oriental, tout du moins.
Toutefois, ce ni le lieu, ni le moment de parler de ces choses la.

Arpentant, donc, les terres reliant mes anciens territoires désormais dirigés par d'autres aux terres de l'Ithilien, j'avais eu tout le loisir de passer tout proche et de nuit près de la Porte Noire. Je me surpris a résister facilement a l'envie d'y débouler seul contre une armée entière pour massacrer ma première garnison de Mordoriens depuis bien longtemps. Belakor, ma hache, elle même, n'était pas des plus disposée a se détacher a nouveau de ma personne, même pour un bref instant.

Tandis que ma hache et moi-même devisions tranquillement, je pénétrais sans le voir dans les grandes forets vertes et tempérées de cette "belle" région qu'était l'Ithilien.
Belle ? Pas vraiment, pas selon moi, trop de zones cachées que même mes yeux méfiants et entraînés ne pouvaient toutes sondées. Trop de vert et d'arbres, même pas corrompues. Pas d'araignées géantes, pas de monstres, rien de rien, juste quelques biches, lapins et loups même pas géants qui s'enfuyaient bien avant que mes yeux ne puisse se poser sur eux.
Une terre sans intérêt pour moi, donc, vous en conviendrez.

Mais alors que je me baladais résolument, notez la dichotomie de cette élocution, sur ces terres, quelques bruissements de feuilles que le tintamarre de mon armure en déplacement me dissimulèrent se firent entendre a quelques dizaines de mètre devant moi.
Sans crier gare, une première flèche se planta dans mon poitrail. Distrait par mes pensées, j'avais a peine eu le temps de lever la main gauche qu'elle me transperça littéralement le cœur. Incompréhension, surprise ? Un peu oui, mais aussi et surtout plaisir de pouvoir bientôt ajouter des cranes a ma ceinture !
Tandis que je regardais a droite, puis a gauche, plusieurs autres flèches se plantèrent dans mon armure ou dans ma viande de différentes direction a la fois. Vu le nombre de flèches tirées, il devait au moins être une dizaines et c'étaient tous d'excellents archers. Une flèche se planta dans ma gorge et les ténèbres tombèrent sur mes yeux.

Enfin, c'est ce que mes assaillants crurent, suivez plutôt :

Alors que je m'étais effondré depuis maintenant une dizaine de secondes, je sentis dans le sol tout contre les plaques de mon armure quelques vibrations, légères et discrètes...Des elfes ? Ici ?
Non, je n'aurais jamais sentit le poids des elfes sur la terre et leur flèches m'auraient sans doute fait beaucoup plus de dommages.
Mes yeux bien vivants et ouverts dissimulé sous mon casque de guerre virent alors une, puis deux paires de bottes en cuir sortir du buisson et s'approcher de moi.


"Un oriental ? La vache, il est énorme !"
"Les orientaux sont petits en général et combattent rarement en armure de plates, ce que nous avons la, ce n'est rien de moins qu'un des tout derniers gardes pourpres de l'ancien boucher de l'Orient. Un monstre de violence entièrement dévoué a un tyran désormais mort et enterré."
"Que pouvait-il faire ici ?" demanda le premier, tandis que je percevais d'autres mouvements se rapprocher toujours plus de ce qu'il pensais être mon cadavre.

Plus près, allez...

"Sans doute un messager ou un traître. Regardez cette hache ! On pourrais même pas la porter !"
"Et lui, c'était son arme principale...On as vraiment bien fait de le tuer de loin, il nous aurait..."

"Il aurait arraché la chair de vos os, avant de se divertir avec les cris de souffrance du dernier d'entre vous en train d'agoniser !"


Mon gantelet de guerre se referma sur la jambe la plus proche de moi et serra jusqu’à sentir ses os se briser sous ma poigne tandis que je me relevais en hurlant comme un dément un cri de guerre qui résonna longtemps dans les vastes forets autours de nous, chassant encore plus loin oiseaux et autres animaux.

****

Deux heures plus tard, la clairière où j'étais tombé avait tout perdu du charme idyllique qu'elle avait peu avant, désormais, des morceaux d'hommes, des bouts de cervelles et des membres déchiquetés étaient dispersés ça et la, le tout baignant dans une flaque de sang que la terre avait toute la peine du monde a absorber. Le dernier d'entre eux, la jambe broyée par ma poigne, pleurait beaucoup et implorait pitié a mes yeux amusés et injectés de sang.

"Tu sais, j'aurais put être un homme bon...
J'aurais put être un grand guerrier voué a faire le bien, a pérenniser l'avenir de son peuple pour les siècles a venir. C'était même ce que je voulais faire, voila bien des années.

Le problème, c'est que je suis né sur une terre où le faible meurt et où le fort fais ce qu'il veut du vaincu."


"Vous ne m'avez même pas posez de question !" Dit-il, en essayant, vainement vu le peu de force qu'il lui restait, de me cracher dessus

Des lambeaux de peaux et de chair pendaient de ses joues et de ses bras, révélant ses dents maculées de sang et des muscles qui n'avaient pas assez fait d'efforts dans leur bien trop courtes existences.
Pas assez pour même résister quand j'avais commencé a l'attacher.


"C'est vrais...Car toutes les informations que tu possèdes ne m'intéresse pas, mon savoir est plus vaste que le tiens. J'ai fait cela car c'est le droit du vainqueur.
Tu pensais sans doute me prendre mon armure, ma bourse et ma hache, désormais, j'ai pris ta vie. Tes compagnons, si il en reste, vomirons a la vue de la mort honteuse que toi et les tiens avez subit. Voila mon droit, sans plus, ni moins."


Saisissant un couteau a ma ceinture, je pris grand soin de graver dans l'arbre au dessus de lui les mots suivants dans la langue des homme de l'occident :

Le boucher de l'orient est de retour. Trembles, homme de l'ouest.
Je viens pour toi.


J'aurais put directement marqué sur lui ce petit message, mais le moindre prédateur aurait gâché l'effet de style, qu'importe, le bois reste, la viande pourrie.

Un peu de publicité n'a jamais fait le moindre mal, bien au contraire. Je n'étais pas très fort en grammaire et orthographe des langues étrangères, la mienne étant principalement orale, mais j'avais eu tout le temps dans ma non mort pour apprendre les langues étrangères et la façon de les écrire, bien que les langues des nains et des elfes, trop distantes par rapport aux locutions brutales de ma langue maternelle, me restaient parfaitement incompréhensible.


"Maintenant que je sais que tu vas mourir ici, je vais te laisser la, j'espère que tu auras le plaisir de sentir les loups dévorer tes boyaux avant de mourir, pauvre faible.
Que les esprits de tes ancêtres se moquent de toi pour la honte que tu leur as fait subir."


Reprenant ma hache qui traînaient toujours au sol, je me pris soudain a siffloter un air que mes vielles de mon clan chantonnait quand elles berçaient leur petits enfants.

*****


"C'est quand même, vraiment, un grand escalier, y'a pas a dire.
En fait, c'est même plus une échelle qu'un escalier...Vache, j'ai pas intérêt a tomber...
Enfin ! Après tout, le chaos est une échelle."


Sous mes yeux, le grand escalier menant au seul passage "secret" menant dans les terres du Mordor et non surveillé par les serviteurs de Sauron, par la Passe de l'Araignée, comme les littéraires et autres érudits pouvaient l'appeler.
A mes yeux, c'était juste un passage, rien de plus. J'ai déjà parlé de tout l'amour que j'avais pour les grattes papiers, toutefois, sous la tortures, ces fils de chiennes ont tendance a vous apprendre des choses intéressantes.
Cette passe, son existence, en était une et non, je ne digresserais pas a nouveau pour vous en parler.

Sur ma droite, non loin, la vaste forteresse de Minas Morgul, un lieu sinistre qui me rappelait mon ancienne forteresse de Dol-Guldur, un lieu que j'aurais plaisir a diriger d'une main de fer, en somme.
Tandis que je commençais mon ascension, mon esprit en vint a se demander si ce lieu posséderais, comme Dol-Guldur, suffisamment de magie obscure pour créer d'autre Gardes Pourpres, guerrier parfait, a mon image donc, que j'avais produit en grand nombres voila des éons mais qui étaient, presque tous, morts en mon nom ou pour défendre ma prétendue progéniture et l'ordre que j'avais établi.

Toujours dans mes pensées, infatigable, il ne me fallut pas longtemps, malgré mon armure de combat, pour me hisser en haut de cet immense escalier de pierre. Faut-il que je raconte comment mes doigts d'aciers déformaient, broyaient ou écrasaient granite, obsidienne et pierre plus commune pour faciliter mon ascension ? Nous sommes d'accord. La nuit est déjà bien avancée.

Tandis que je me hissais en haut des dernières marches et que je finit, enfin, par me redresser, la première chose qui me frappa, avant la vision, fut l'odeur, les odeurs.
Une odeur de mort, et d'orcs. Deux odeurs qui se suivent souvent et que je connaissais bien, d'une présence aussi, d'un environnement angoissant, encore plus que ne l'était ma sombre foret de Dol-Guldur, du temps où je l'habitais et où les araignées y foisonnaient.
Et quand on parle des araignées, on en voit la toile.
J'avais beaucoup d'affection pour ces créatures la, comme les scorpions géants de mes terres natales, elles avaient sut se hisser en haut de la chaîne alimentaire, un fait que je ne peux qu'approuver en tant qu'oriental comme en tant que guerrier, si l'on peut considérer ces deux titres comme séparés.
Et clairement, ce que j'avais la, ce n'était pas de la toile d'araignée de grenier miteux, non, on avais la de la belle toile bien solide, bien massive. La bestiole qui nous pondait ça devait faire la taille d'un rhinocéros de guerre, voir plus.

Ça ferais une bonne monture de combat !
Un sourire d'enfant se glissa sans que je le veuille forcément a mes lèvres en pensant a cela, mais pourquoi n'y avait-je pas pensé avant ?
Peut-être pour la bonne et simple raison que les araignées géantes de Dol-Guldur n'étaient pas assez grande pour me transporter sans que j'ai l'air d'un elfe a dos de poney ?
C'est un argument, il faut le reconnaître.

Alors que j’avançais vers le trou béant qui emmenait vers les tréfonds du monde, la, dans les toiles devant moi, des os, partout. Vraiment une bonne décoration, rien a dire, on dirait chez moi, les chaines d'acier en moins et les toiles en plus. Des cadavres, ci-et-la, quelques ossements de bestioles pas vraiment identifiables.

Tandis que je pénétrais dans la grotte, je pris soin de frôler du bout des doigts les toiles a ma gauche.
Comme pour annoncer ma venue aux créatures enfouies dans les ténèbres, comme un visiteur poli ferais quand il n'est pas chez lui. Je savais que les araignées géantes de Dol-Guldur étaient sensible a ce genre d'attention.

Ma hache a la main, sans source de lumière, mes pas me portèrent dans la grotte. Après quelques pas, je me dit que vu ma stature, prendre soin de m'annoncer fut une politesse bien inutile. Les cornes de mon casque de guerre se prenaient dans les toiles au plafond et mes bottes d'acier étiraient les toiles comme...Comme...Comme de la toile étendue, voila.

La plupart des hommes hésiteraient a entrer ainsi dans un vaste souterrain où les ténèbres régnaient sans partage, mais j'avais fait des ténèbres mon repaire, ma mère comme mon père et les ténèbres m'avaient adoptés voila bien longtemps. J'étais né dedans, j'étais devenu l'homme, puis le dieu que j'étais aujourd'hui dans des caves sous les arènes presque aussi sombre que cette grotte. Mon propre repaire, enfouie dans les souterrain du temple de ma ville, était perpétuellement baigné dans les ténèbres.
Ainsi, j'avais plus l'impression de revenir a la maison qu'autre chose.

Tandis que je pénétrais plus profondément dans ces ténèbres, le fracas métallique de mon armure résonnait dans cette grotte m’annonçait de loin, de très loin, mais j'eu quand même le plaisir d'entendre des milliers de fourmillements autours de moi. Décidément, cet endroit me faisait vraiment penser aux tréfonds de Dol-Guldur.
Confiant dans mes capacités de guerrier a déceler les mouvements autours de moi et sans aucune lumière, je prenais parfois le temps de m'arrêter et de ressentir l'atmosphère de ce lieux unique.
Hormis les bruissements étranges que j'entendais et les échos métalliques de mon armure, je n'entendais rien, un silence presque reposant pour moi, angoissant pour tout être moins furieux.
Tandis que mes yeux s'habituaient doucement aux ténèbres autours de moi...De nous, vu le nombre de bestioles qui grouillaient autours, bien incapable que j'étais, avec les échos, d'estimer proprement les distances.
Me battre ici serait un formidable entrainement, mais, l'idée commençait a me tarauder, cet entrainement pouvait bien être le dernier.
Les odeurs de la mort et des orcs devenaient de plus en plus fortes dans l'air, ces créatures maudites devaient être passés par la il n'y a vraiment, vraiment pas longtemps.

Puis, j'entendis, lointain, un écho venant des ténèbres :


" ... Te chasser de ces lieux qui sont tiens, sont tiens, tiens..."

Cette phrase, déformée par les échos, me fit lever un sourcil, ce n'était pas une voix d'orc, trop clair et pas assez guttural, même pour un être humain, même en langage noire. Un être de la lumière, ici ?
Impossible.

Soudain, un sifflement horrible qui vrilla mes oreilles attentives et qui résonna un moment entre mon casque et mes tympans m'obligea a retirer mon casque, difficilement, vu la difficulté que j'avais a me faufiler entre roche, toile et pénombre.

Le sifflement s'arrêta et je remis mon casque en place, encore un brin abasourdie par le son que je venais d'entendre.

Enlever mon casque ne fut pas une mauvaise idée en sois, car j'avais perçu des bruits de pattes, au loin, qui me rappelèrent vraiment les souterrains sous ma grande tour.
Les échos des pattes se rapprochèrent et, tandis que j'avançais plus avant encore, le silence revint, seul les cliquetis de mon armure résonnaient encore dans mes oreilles, peut être audible par ceux que j'entendais désormais distinctement devant moi.
Cette fois, l'odeur des orcs n'était plus un fumet, mais une effluve, ils étaient la, a quelques dizaines de mètre tout au plus. Juste a temps pour que mes yeux s'habitue a la pénombre et que je sorte d'un tunnel pour arriver voir un carrefour, déjà bien occupé par des orcs, une silhouette humanoïde, trop fine pour un orc ou un homme mais trop...sombre ? pour être un elfe.
Sauron ?

"Qui ose pénétrer notre nid sans y avoir été convié ?"

La question n'était pas pour moi, en fait, je pense que j'étais arrivé a l'improviste dans une réunion qui ne me concernait pas, mais tandis qu'un des serviteurs orcs se retournait pour regarder dans ma direction, curieux de savoir ce qui faisait ce raffut métallique, mon gantelet se referma sur sa gorge avant de le soulever au dessus du sol et de le plaquer dans un mur de toiles d'araignée, le cri de peur et d'incompréhension de la lamentable créature attira l'attention des autres orcs et, tandis que le malheureux se débattait pour ne pas finir ses jours dans une grande toile, je me dit que l'être qui semblait les mener ici m'avait déjà repéré depuis un moment, vu le boucan que mon armure faisait. Ses oreilles d'elfes ne trompait pas.

Avec un ton respectueux, je pris la parole avant que d'autre ne puissent le faire, troublant le silence de ma grosse voix. Si celle de la reine araignée était similaire au crissement d'une lame en train d'être aiguisée, la mienne avait plus l'image d'un océan frappant sur une falaise de rocher, lourde, lente et profonde, avec en plus l'écho métallique de mon casque.


"J'ai beaucoup de nom et de titres, maîtresse des ténèbres, mais certaines de tes filles, a Dol-Guldur, me nommait Gijak Kaumn, le roi sanglant..."

Ma voix de basse profonde, doublé d'une élocution lente et mesurée, résonna un moment dans les vastes cavernes autours de nous, tandis que je continuais de me rapprocher du groupe de Mordoriens.

De la prestance, de la stature, de la puissance. J'étais seul, entourés de potentiels ennemis, arrivant en plein milieux d'un rendez vous où, clairement, je n'étais pas convié. Il fallait en imposer, montrer que je n'avais rien a craindre, bien que c'était tout l'inverse.


"J'étais un ami de ton espèce, avant que les maudits elfes et leurs alliés ne viennent brûler les toiles et les tentes de nos enfants...Serons nous ami aujourd'hui ?"

Cette phrase, elle était pour la maîtresse des lieux, invisible, mais dont la présence irradiait littéralement les lieux. Je sentais qu'il était important de savoir lui plaire, de lui rappeler combien nos deux peuples avaient sut, ensembles, soumettre le Rhovanion tout entier et la forêt noire en son sein, sans quoi je risquais vite de devoir combattre deux ennemis a la fois.
Quand a l'autre elfe et sa troupe d'orcs...


"Pour vous, serviteurs de Sauron, ça sera Krell, Dieu-Roi de l'Empire de l'Est, éternel ennemi de votre pitoyable maître."

Une légère ouverture dans la paume de ma main droite et la hache de combat glissa jusqu’à presque touchée le sol. Avançant toujours d'une manière cérémonieuse, je commençais déjà a être pris d'une irrémédiable envie de meurtre en voyant tous ces serviteurs de mon noir ennemi.
Toutefois, comme je n'étais clairement pas chez moi et que je ne pourrais pas sortir vivant d'un combat a l'aveugle contre des centaines d'araignées géantes, sans oublier la plus grosses des enfants d'Ungoliant, je pris sur moi de m'immobiliser a une dizaine de pas du reste de la troupe de Mordoriens.


"Faut-il que je me présente d'une manière plus...Prononcée, serviteurs de Sauron ?"

Dans le nom de mon tortionnaire, j'y mis toute ma malveillance et une menace sourde, presque palpable, s'échappa dans l'écho de ma voix en se répercutant sur les parois rocheuses autours de nous. A vrais dire, si je n'étais pas ici entouré de monstres, je pense qu'on aurait put dire que la menace aurait fait son petit effet. Voila trop longtemps que je ne me battais plus contre les monstres mais contre des mortels aisément impressionnable.

Un jour, il faudra m'expliquer pourquoi Melkor me mettais toujours des bâtons dans les roues, a ainsi compliquer toujours mon avancée vers Sauron.
Sans doute pour me tester, on ne deviens pas un dieu sans un test ou deux, j'imagine.

A bien le regarder, l'elfe devant moi ne pouvait pas être Sauron. Sauron m'aurait sentit venir, il ne serais jamais venu en personne dans ces grottes, il était beaucoup trop lâche et prévoyant, pour cela. Venir ici était une stratégie risquée, Sauron n'aime pas le risques.
Mais alors, qui était-il ? De la puissance irradiait de sa personne, j'avais déjà combattu ses semblables, ce n'était pas un elfe de bas étage, j'en était certain...
J'avais connu la dame blanche, il y'a bien des années, j'avais tués des elfes similaires a celui qui se dressait devant moi quand ceux-la avaient cru bon de me remercier d'avoir combattu Sauron en attaquant mes terres...

Mais pourquoi des orcs le suivait-il si il servait la lumière ? Il n'avait pas l'air vraiment de servir la lumière, ses habits et son armure au dessus me semblaient bien plus l'armure d'un autre agent de Sauron le Noir, plutôt que ceux d'un elfe comme ceux que j'avais déjà rencontré.
Je l'écorcherais bien vif, juste pour le plaisir de la vengeance d'une défaite que ses semblables m'avaient fait connaitre, mais attaquer brutalement ne me paraissais pas, pour une fois, la meilleure tactique.
C'était donc un jour a marquer d'une pierre blanche !

Quelle tension mes amis !
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyJeu 18 Juin 2020 - 15:45

Dans la caverne de ténèbres je m’étais prononcé et d’ne voix peu rassurante on m’avait répondu. La voix en question devait être celle d’Arachne bien que rien ne pouvait l’affirmer. Cependant, ses sifflements venaient à terroriser les sbires du maitre de Minas Morgul. Là où les faibles ployaient le genou. Rog lui, restait fier et débout face à la menace qui l’encerclait. Les araignées étaient venues en masse pour l’accueillir, mais l’arrivée d’une des leurs les renvoyaient à nouveau dans la noirceur des tunnels environnants.
Sans toucher à ses armes, Rog semblait comme entendre un son métallique. Ce son qui était de plus en plus audible par les oreilles pointues, ne provenait pas de la dizaine de snagas. Regardant tout autour avant d’orienter son regard vers la source du bruit. Rog n’avait aucunement confiance en la descendante d’Ungoliant, c’était même pour cela qu’il avait zieuté chaque recoin pour en déceler la moindre ruse.

Des ténèbres d’où provenaient les sons métalliques et dirigeants, une main venait à apparaitre. Saisissant l’un des snagas à la gorge, un malheureux qui avait osé s’écarter du groupe par curiosité sans en avoir reçu l’ordre. Plaquait contre plusieurs couches de toiles qui venaient former un mur. L’orque était doublement immobilisé, d’un côté il y avait la soie et de l’autre la force. La force d’un gantelet en métal contenant une main suffisamment puissante pour étouffer l’orque à elle seule.

Si d’ordinaire Rog aurait répondu à l’attaque en envoyant son marteau virevolter et arracher un membre à l’inconnu. Le l’instant et le lieu ne se prêtaient tous deux pas à cela. La situation étai telle que même Rog n’était pas sûr et certain d’en réchapper idem. Cependant, il ne comptait pas pour autant céder du terrain à la personne non invité à cet évènement.
Rapidement et sans qu’on puisse lui demander quoi ce soit, il se présentait. Il car d’après sa voix et son aspect de colosse on ne pouvait croire à une femme. Bien qu’au cours de son histoire avait pu croiser des femelles à l’aspect plus ou moins déroutant. Rog pensait notamment à la petite Lumna capitaine et chef des espions à Minas Morgul.

Quoi qu’il en soit le titre et le nom du colosse allait de paire à sa carrure. Le roi sanglant qu’il disait. Mais bien que ce nom soit complètement inconnu à Rog du fait d’un long moment à errer en Mordor ou dans une geôle au sein de la forteresse d’Angband, sombre repaire de Morgoth.
Mais le mot roi était porteur de nombreuses choses. Et la première chose qui venait à l’esprit chez Rog était de se demander : comment était-il possible qu’il soit roi si pas même une escorte était là pour l’accompagner.
Beaucoup en Arda se disait Roi, mais très peu l’était vraiment. Le mot sanglant quant à lui amenait rapidement la conclusion suivante, il s’agissait d’un guerrier préférant laisser parler son arme plutôt que sa voix. Or à l’instant même l’homme avait préféré parler plutôt que charger les snagas se disait Rog. Nul doute que tout comme les individus de Minas Morgul, le guerrier n’était pas en terrain amicale chez l’araignée. Cependant il avait le petit plus d’avoir connu les filles d’Arachne à Dol Guldur. Nul doute que la maitresse des lieux n’allait pas ignorer ce fait, mais il en fallait plus que de simples affinités pour séduire la dame du destin.

Après avoir demandé à l’araignée une relation amicale, le barbare voleur de serviteur, venait à offrir d’autre nom apportant alors de plus amples informations sur sa personne. Mais il en profitait par la même pour insulter les snagas mais aussi Rog lui-même bien que cela soit indirect.
Il était donc un oriental pensait Rog dans son fort intérieur. S’il existé bien un peuple auquel Rog n’avait jamais eu affaire, c’était bien ceux de l’Est. Les orientaux sont à la crains et respecté par le Gondor. De ce que les rumeurs et les quelques écrits disaient. Ces hommes semblaient tout aussi apte à faire la guerre que les légions d’Angband elles-mêmes.  Mais Krell avait révélé être un ennemi de Sauron et nul doute que les snagas dès cet instant avaient fait un pas en arrière. L’un d’eux, un imbécile avait sorti sa lame. Mais sans attendre la réaction d’Arachne vis-à-vis du geste. Rog emplissait sa main d’une sombre magie. Serrant son poing d’une grande force, au creux de sa main sembler y résider une flamme noire.
Ouvrant rapidement et brutalement sa main en direction de l’orque prit dans la toile, la flamme noire avait disparue de la main du sorcier. Une fraction de seconde après cette disparition, l’orque que Krell tenait dans sa main commençait à se tordre de douleur. Les yeux grands ouverts, on pouvait y apercevoir son âme se faisant comme brûler. Une poignée de secondes plus tard l’orque ne bougeaient plus, bien que vivant son âme était comme morte. Il n’était plus qu’une coquille vide.

Après ce petit tour de passe-passe, Rog d’une poigne d’acier faisait apparaitre dans sa main gauche son marteau. Il frappait alors l’orque qui avait dégainé son épée. Sans aucun doute, le sort du deuxième orque était également réglé. Le crâne broyait par l’impact il n’y avait même plus de tête. De la tête plus précisément il ne restait plus que du jus de cervelle se trouvant un partout autour.

Sa colère grande comme rarement, le sorcier n’aimait guère l’incompétence et encore moins l’insubordination, surtout lorsqu’il s’agissait d’orque. Empruntant un brin de magie dans sa voix, il parlait d’une sombre et écrasante. Tel Sauron en personne, sa voix avait déjà fait sombrer dans la terreur hommes, elfes et nains auparavant.

« Misérable vermine, qui t’a demandé de sortir ton arme. J’attends de vous autre de ne pas être aussi faible et stupide que vos deux amis. Ou bien vous quitterez ce monde plus vite que prévu. »

Se tournant vers Krell, le Dieu-Roi de l’Empire de l’Est comme il se fait appeler. Rog s’exclamait en noir parler à nouveau en usant toujours de sa voix à la magie sombre.

« Que vient faire un Roi en pareil lieu ? Sache que tu n’as pas été invité ennemi de Sauron et tes menaces n’impressionnes que ma vermine de serviteurs. A présent je serais bien curieux de connaitre la raison de ta présence en ces lieux. Et j’ne suis sûr la dame des lieux aimerait bien savoir cela également. A mais j’oubliais mes bonnes manières, je me nomme Rog chef de la Maison du Marteau de Colère et seigneur de Minas de Morgul.»
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Astriel Nirokini
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyJeu 18 Juin 2020 - 20:40

Animation




Les araignées s'agitaient, à l'image d'une foule venue assister à un dîner spectacle. A leurs milliers d'yeux, il ne s'agissait là que d'un agréable divertissement et elles observaient dans un silence presque religieux l'échange de leurs visiteurs.

"J'ai beaucoup de nom et de titres, maîtresse des ténèbres, mais certaines de tes filles, a Dol-Guldur, me nommait Gijak Kaumn, le roi sanglant..."

Ils ne purent le déceler, mais dans l'ombre un léger sourire se dessina sur un visage que l'on aurait pu qualifier d'humain pour peu que l'on n'y regarde pas de trop près. Ce nom avait été rapporté à quelques reprises et il avait été décidé qu'il ne s'agissait point là d'une menace. Bien que Krell ait été repéré depuis un moment, ce n'était pas vraiment à lui que la question s'adressait : l'on s’inquiétait bien plus de la présence d'un elfe en ces lieux. Il semblait évident que ces créatures-là ne fréquentaient guère la grotte, et lorsqu'elles se risquaient à approcher un nid elles y semaient la mort et la désolation. Quoique la perspective d'agrémenter le quotidien d'un peu de chair elfique soit fort appétissante, l'idée qu'il puisse venir en éclaireur dans le but de s'attaquer à la colonie ne plaisait guère. Il aurait peut être été plus sage de le tuer sans attendre, mais la présence des orques en tant qu'escorte avait de quoi piquer la curiosité...

"J'étais un ami de ton espèce, avant que les maudits elfes et leurs alliés ne viennent brûler les toiles et les tentes de nos enfants...Serons nous ami aujourd'hui ?"

Des centaines de sifflements s'élevèrent à ces mots, car nombreuses étaient celles qui avaient péri aux mains des elfes, et plus nombreuses encore celles qui en gardaient rancune. D'amitié, les ungols n'avaient que faire. Pourtant, ils savaient fort bien à quel point il peut être utile d'avoir des alliés...

D'autant plus dans les circonstances actuelles.

"Pour vous, serviteurs de Sauron, ça sera Krell, Dieu-Roi de l'Empire de l'Est, éternel ennemi de votre pitoyable maître."

Un concert de sifflements s'éleva en réponse à la chute de la hache, dont l'écho résonna entre les parois humides de la caverne. Les plus petites des araignées, peu accoutumées au bruit, s'excitaient facilement.

"Faut-il que je me présente d'une manière plus...Prononcée, serviteurs de Sauron ?"

Pour leur part, les filles d'Arachné ne furent guère impressionnées par cet étalage. D'une part, parce qu'on peut difficilement rencontrer créature plus malfaisante qu'elles, et d'autre part parce que la menace ne leur était clairement pas destinée. Quand bien même elle l'aurait été, l'on était bien assez nombreuses pour n'avoir rien à craindre en cet instant. Pour l'heure, tat qu'un ordre contraire n'avait pas été donné, on se contentait de regarder sans intervenir, bien que l'envie de dévorer la proie d'ores et déjà prise dans la toile se fasse pressante.

Ce qui se produisit ensuite mena l'excitation des petites araignées à son paroxysme. Les visiteurs ne pouvaient probablement pas l'entendre, mais les sifflements différaient à présent, avides, affamés. L'on ne relatera pas ici les propos tenus par les créatures, afin de préserver l'innocence d'un lecteur non averti. Contenues seulement par la crainte de leurs aînées, les plus petites n'en frémissaient pas moins, fourmillant à présent dans l'attente d'une autorisation de se précipiter pour la curée.

« Misérable vermine, qui t’a demandé de sortir ton arme. J’attends de vous autre de ne pas être aussi faible et stupide que vos deux amis. Ou bien vous quitterez ce monde plus vite que prévu. »

La perspective d'obtenir plus de viande encore emplit les ungols de joie et ils se mirent à avancer presque imperceptiblement en direction des visiteurs, leurs crochets remuant d'avance à l'idée de se planter dans de la chair fraîche.

« Que vient faire un Roi en pareil lieu ? Sache que tu n’as pas été invité ennemi de Sauron et tes menaces n’impressionnes que ma vermine de serviteurs. A présent je serais bien curieux de connaitre la raison de ta présence en ces lieux. Et j’ne suis sûr la dame des lieux aimerait bien savoir cela également. A mais j’oubliais mes bonnes manières, je me nomme Rog chef de la Maison du Marteau de Colère et seigneur de Minas de Morgul.»

L'intérêt des araignées pour les discussions qui ne les concernaient pas touchait à sa fin et elles approchaient inexorablement, prêtes à fondre sur leurs proies. Un sifflement particulièrement menaçant surgit des profondeurs ténébreuses et le silence se fit aussitôt. L'heure n'était pas encore à la fête et l'on serait sévèrement réprimandé si l'on dévorait quelqu'un que la Mère aurait voulu rencontrer en vie.

"La présence d'un elfe ne nous plaît guère, mais l'on s'interroge sur le but de sa venue. Les orientaux ne nous ont jamais décimées, aussi la présence de Gijak Kaumn nous semble de moindre importance. Que pourrait bien nous vouloir un elfe affilié à Sauron ?"

La propriétaire de cette voix s'était avancée dans la galerie, juste assez pour que l'elfe puisse discerner une vague silhouette derrière de nombreuses couches de toile. Quelque chose de massif et bien plus gros qu'un bœuf se trouvait là, dissimulé dans les ombres et la soie. Attendant une réponse.
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyVen 19 Juin 2020 - 0:00


Voir les Snagas, les petits orcs, reculer quand je m'étais présenté comme un ennemi de Sauron arracha un large sourire sous mon casque de guerre. Ces créatures étaient si faciles a manipuler.
J'en avais arracher a la poigne du Seigneur Noir, fut une époque, mais j'avais vite compris que ces créatures n'avaient aucun intérêt pour moi, bien incapable qu'elles étaient de me suivre dignement au combat, ou même d'obéir simplement a des ordres corrects comme "tous mourir au combat pour leur Dieu-Roi.", tache où les véritables guerriers orientaux, eux, excellaient.

Comme il me paraissais loin, ce temps où mes horde de l'orient se retournèrent brusquement face aux légions du Mordor, pour les massacrer dans un dernier et légendaire combat voué a l'échec.
On ne combat jamais dans l'espoir de la victoire, c'est toujours beaucoup plus beau quand c'est inutile, m'avait dit un lettré pendant que je lui arrachais les doigts de pieds et...
Pardon, je digresse encore.

Les sifflements des araignées, les enfants de la Dame Noire, me mirent du baume au cœur, j'aimais parfois les écouter chanter, la nuit, au sommet de ma forteresse de Dol-Guldur, quand mes guerriers relâchaient des esclaves directement sur leur toiles. J'avais toujours trouvé une mélodie insoupçonnable dans les crissements, sifflements et autres bruits de chitines de ces belles créatures, si parfaitement adaptés a leurs environnements.

La, l'un des orcs avait dégainé sa lame, mon regard se fixa sur lui et, après avoir lâché l'orc plaqué sur la toile, ma main droite se referma sur le manche d'un de mes glaives de lancer. Je voulais tuer, tuer, TUER ! DU SANG ET DES CRANES POUR MON...
Tandis que mon sang bouillonnait déjà a l'idée d'un massacre a venir, je vit avec un mélange d’intérêt et de stupéfaction l'elfe massacrer ses deux serviteurs, avant de réprimander les autres.

Ces flammes noires dans sa main, de la magie noire, assez similaire a celle qui m'avait rendu divin, mais pas aussi puissante...
Dommage, il aurait put m'être utile, je manquais grandement de renfort magique dans mes combats, aucun guerrier ne pouvait rivaliser avec moi, mais j'étais bien trop vulnérable a la magie.
Personne n'est parfait, j'avais dédié ma vie a apprendre les arts martiaux et de la guerre, pas a lire des livres poussiéreux bourrés de dessins scabreux et d'elfes nues.
Remarquez, un livre avec des elfes nues, j'aurait put essayer de le lire...Quoique, non, j'aurais de loin préféré allez voir des vraies elfes nues dans un bordel de Krell-Kain et...
Digression ! Bordel !

Alors que je divaguais dans mes pensées, l'elfe s'adressa a moi :


« Que vient faire un Roi en pareil lieu ? Sache que tu n’as pas été invité ennemi de Sauron et tes menaces n’impressionnes que ma vermine de serviteurs. A présent je serais bien curieux de connaitre la raison de ta présence en ces lieux. Et j’ne suis sûr la dame des lieux aimerait bien savoir cela également. A mais j’oubliais mes bonnes manières, je me nomme Rog chef de la Maison du Marteau de Colère et seigneur de Minas de Morgul.»

Un rire glauque, lent et machiavélique résonna dans mon armure, tant l'incroyable fierté de l'elfe était ici mal placée. Intéressant, un être qui n'avais jamais entendu parler de moi ? Cela se pouvait-il encore ? :

Autour de moi, des mouvements dans les ombres, mes sens de guerrier me l'affirmaient mais tout était trop diffus pour être plus précis quand a leur origines...
Ce que mes yeux ne pouvaient voir, une sensibilité affûtée par des éons passés dans des mêlées chaotiques me permettait de ressentir.
Les petites avaient faim, tout ceci était déjà trop long.


"Saches, Rog de la maison du marteau de Colère..." Mon noir parler était assez rouillé et un fort accent de l'est transpirait dedans, mais il était compréhensible...Je crois.
"Que je n'ai nul invitation a recevoir pour errer sur ces terres, je suis la fin des temps, le Dieu-Roi de l'Orient, celui qui brisa Sauron et combattit Smaug, sans oublier la plupart des champions du Conseil Blanc. La Dame Noire saura pourquoi je suis ici, mais toi, tu n'as rien a me demander, sinon pourquoi je devrais te laisser vivre pour aller raconter a ton maître que je suis ici.
D'ailleurs...Tu aurais put le laisser vivre, celui-la."

En indiquant d'un signe de tête le désormais cadavre que j'avais accroché dans la toile.
"Nos hôtes aiment les proies vivantes...C'est aussi cela, savoir plaire a ces belles créatures."

Un frisson parcourut mon échine et je fut pris soudain d'une envie de me retourner, la, dans mon dos, les petites araignées avançaient, prêtes pour le repas. Me mettre dos au mur n'arrangerait, bien au contraire.
Elles pouvaient tout aussi venir du plafond et, bien qu'avec mon armure, je devais approcher du quart de tonne, il devait bien y'avoir des araignées capable de me soulever et de m'attacher dans leurs toiles.
De toute façon, elles étaient bien trop nombreuses, même pour moi. Dans ces souterrains où l'on pouvaient être attaquer d'en haut et d'en bas sans rien y voir...

Alors que je réfléchissais a un moyen de sortir de la, un autre de ces horribles sifflement qui me vrillait les oreilles fut émis. Encore une fois, je fut obligé de baisser la tête et d'enlever quelque peu mon casque pour que la résonance s'arrête et s'échappe de ma seconde peau d'acier.
Par tous les esprits et les dieux, ce sifflement parvenait a briser si facilement ma résistance ? Moi qui pouvais résister a toute menace physique, me voila diminué, vulnérable devant un simple sifflement un brin puissant depuis les ténèbres ?

Si un jour, je devais arracher la vie de la créature a l'origine de ce bruit, ça ne serais certainement pas ici.
Je comprenais mieux pourquoi Sauron ne venait jamais lui-même dans ces souterrains.
Encore aujourd'hui, cette enflure avait des coups d'avance sur moi. Il faut dire que malgré mon immortalité, il arpentait ces terres depuis bien, bien plus longtemps que moi.

J'avais encore tant de choses a découvrir sur cette belle terre, avant de la ravager comme on ravage une...
DIGRESSION !


"La présence d'un elfe ne nous plaît guère, mais l'on s'interroge sur le but de sa venue. Les orientaux ne nous ont jamais décimées, aussi la présence de Gijak Kaumn nous semble de moindre importance. Que pourrait bien nous vouloir un elfe affilié à Sauron ?"

De moindre importance ? Moi ? ...

MOI ?! DE MOINDRE...pardon. Encore aujourd'hui, je ne comprends pas pourquoi, comment, elle put dire quelque chose d'aussi méchants, d'aussi mauvais...
Attendez une seconde, c'est quand même pas la Dame Noire pour rien, le parfait opposée de la Dame Blanche de la Lorien.
Oui, c'est logique, en somme.

Salo...hop hop hop !

Je sentais désormais que le reste de la conversation se passerais plus entre l'elfe et la voix dans les ténèbres qu'avec moi. Apparemment, d'une manière ou d'une autre, je serais son dessert. Faudrait-il que je me barbouille de crème pâtissière et de vanille ?
L'idée m'arracha un sourire et je fis mine de m’asseoir tranquillement en tailleur, la hache sur les genoux, comme pour signifier a mes interlocuteurs que je me tiendrais tranquille, pour un temps tout du moins.
De toute façon, je n'avais pas la moindre chance, alors autant paraître le moins menaçant possible en attendant que la Dame s'intéresse plus a mon cas.

Une méditation de guerrier, en plein milieux d'un nid de prédateur. Le meilleur endroit pour concentrer son attention et sa volonté.
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyVen 19 Juin 2020 - 18:11

La mémoire quelque peu trop vaste avait fait, que même l’elfe oubliait certaines choses. En l’occurrence il avait tout simplement oublié de répondre à la descendante d’Ungoliant avant de se préoccuper de l’oriental.

Dans ses propos l’araignée géante se montrait assez agressive et ses mots rangeaient le guerrier oriental du nom de Krell du côté de ses alliés, du moins en cet instant en tout cas. Les milliers d’yeux restant qui n’appartenaient pas à la géante semblaient s’approcher de plus en plus. La Chitine de leurs pattes ne manquait pas de provoquer un son aussi désagréable qu’horrifique pour les snagas. Mais ces sons particuliers ne manquaient pas de rafraîchir la mémoire de l’elfe. Il y a des cela plusieurs siècles et décennies, il lui était arrivé de se retrouver en pareille situation. L’autre lieu bien plus sombre encore que ces galeries demandaient même aux elfes en Bélériand de bénéficier d’artefact pour éclairer leurs pas, Nan Dungortheb. Un endroit dans lequel la rivière qui le traversait, était-elle aussi maudite par le maléfice des araignées.

Ne souhaitant pas subir un sort auquel il avait pu échapper par le passé, il n’avait pas beaucoup de cartes en sa possession. Cependant, certaines pouvaient s’avérer quelque peu efficace sur l’avis que pouvait avoir Arachne vis-à-vis de l’elfe.
Baissant d’un ton et se raclant la gorge. Rog répondait donc à l’araignée. Et bien qu’il eût envie de répondre à l’oriental, pour l’heure sa survie dépendait plus de son dialogue avec l’araignée.

« Je vous prie de bien vouloir m’excuser, aussi bien pour la saleté que mes serviteurs ont pu laisser sur votre sol que pour mon manque de concentration. Il faut dire que je ne m’attendais pas à croiser un oriental ici. »

Bien que la part elfique au fond de lui, lui demandait de s’en aller rapidement. Rog fier et téméraire bien que par moment faisant preuve d’un excès de zèle, se rapprochait de l’araignée géante planquait derrière ses toiles. Il n’avançait que de quelques pas, laissant toujours une certaine distance.

« Avant d’entrer dans le vif du sujet et d’être plus que direct. Je tiens à rectifier quelques détails. Comme j’ai pu l’annoncer précédemment, je ne suis pas venu en ce lieu pour en chasser sa maitresse ou lui causer malheur. Et plutôt que de me désigner comme un serviteur de Sauron, il serait souhaitable de me désigner comme un allié de circonstance du Seigneur des Ténèbres. Je n’éprouve aucune affinité à son égard si ce n’est une certaine jalousie par rapport à ses talents de sorcier et plus particulièrement de nécromancien. Mais je m’égare … »

Posant sa main sur la garde de son épée pour s’en servir comme support. Rog, de son autre bras effectuait des mouvements lorsqu’il parlait. Ces derniers n’étaient ni trop rapides pour être perçu comme geste un agressif ni trop lent pour ne pas ennuyer Arachne.

« S’il est vrai que je suis un elfe, je n’appartiens plus à ceux qui déciment votre peuple. Et bien au contraire je vous propose de vous venger avec la proposition qui explique ma présence en votre demeure. Si pour l’heure Sauron me sert comment dire … de tremplin pour atteindre mon but. Ce dernier ne reste mon allié que pour un temps. Auprès de vous j’y vois un moyen d’avoir un accord pouvant nous satisfaire tous deux. Si vous m’autorisez à poursuivre ? »

Rog espérait que Arachne allait répondre positivement à sa demande. Mais la dame des lieux pouvait ne pas être d’humeur également. Et ainsi son sort serait rapidement expédié dans les annexes d’un vieux livre qui finirait couvert de poussière en la demeure de Sauron. Sans réponse d’Arachne et après un silence qui ne dura que quelques instants, Rog reprenait alors.

« Ma proposition vous concerne vous et votre descendance. En effet je viens vous voir afin de proposer une alliance à la dame noire. Sans passer par mille chemins je vais vous exposer mon offre de manière brute. Je compte dans pas longtemps m’attaquer au Gondor et pour cela il me faut passer par l’Ithilien. Alors je me suis demandé pourquoi ne pas sécuriser mes arrières en nouant une alliance avec la dame noire. Par ailleurs, en échange de me laisser une certaine marge de manœuvre pour les déplacements concernant le gros de mes troupes, je vous propose d’occuper un nouvel espace en plus ou à la place de vos galeries ici présentes. Si elles sont sombres comme à votre convenance, ces tunnels ne vous apportent que peu de nourritures. Or au pied des monts se trouve une forêt remplie de milliers de proies qui ne demandent qu’à tomber dans votre toile. »

Rog lâchait alors sa garde pour s’exprimer à l’aide de ses deux mains. Il n’était pas un grand orateur, mais ses propos pouvaient montrer son ambition à évincer tôt ou tard Sauron ainsi que son sens prononcé pour la stratégie.

« Bien évidemment en tant que Seigneur de Minas Morgul je m’engagerais à ne pas vous couper toute retraite si jamais l’Ithilien venait à devenir trop inhospitalière. A cela j’ajouterais que je ferais tout mon possible pour vous aider à conserver votre territoire. Alors qu’en dîtes-vous ? L’idée d’agrandir votre territoire, votre lignée et votre apport en nourriture vous intéresse-t-elle ? »


Après ces quelques mots, Rog espérait réellement que l’araignée allait accepter. Mais comme le destin, cette dernière pouvait s’avérer capricieuse, aussi il ne pouvait avoir que des espoirs et aucune certitude.
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Astriel Nirokini
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyVen 19 Juin 2020 - 22:33

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L'oriental avait raison : elles préféraient leurs proies vivantes. Cela dit, l'intérêt immédiat de l'interlocutrice des deux individus semblait se porter de façon claire et nette sur l'elfe qui se décida finalement à répondre :

« Je vous prie de bien vouloir m’excuser, aussi bien pour la saleté que mes serviteurs ont pu laisser sur votre sol que pour mon manque de concentration. Il faut dire que je ne m’attendais pas à croiser un oriental ici. »

Cela leur importait peu : les affaires intestines des autres peuples ne les concernaient pas. Tout ce qui intéressait les ungols, c'était leur propre survie. Les territoires, la nourriture et surtout l'obéissance aveugle à leur Mère. Lorsque Rog s'approcha un peu trop près à leur goût de la toile, deux créatures d'un volume équivalent à celui d'une paire de poneys s'interposèrent pour lui interdire le passage, les crochets remuant d'une façon particulièrement menaçante, leurs deux pattes avant prêtes à saisir tout ce qui passerait à portée.

« Avant d’entrer dans le vif du sujet et d’être plus que direct. Je tiens à rectifier quelques détails. Comme j’ai pu l’annoncer précédemment, je ne suis pas venu en ce lieu pour en chasser sa maîtresse ou lui causer malheur. Et plutôt que de me désigner comme un serviteur de Sauron, il serait souhaitable de me désigner comme un allié de circonstance du Seigneur des Ténèbres. Je n’éprouve aucune affinité à son égard si ce n’est une certaine jalousie par rapport à ses talents de sorcier et plus particulièrement de nécromancien. Mais je m’égare … »

L'impatience était palpable. N'eût été l'ordre tacite, il y avait bien longtemps que l'elfe se serait fait dévorer. Les tergiversations commençaient à lasser les créatures, si bien que quelques unes s'étaient autorisées à descendre le long de leur toile pour se saisir de l'orque qui y était empêtré. Ne se voyant pas réprimandées, elles l'emportèrent bien vite au plus profond des toiles et l'on n'entendit plus, pendant un instant, que des bruits écœurants de chair déchirée. S'il avait assez d'instinct, l'elfe comprendrait qu'il valait mieux ne pas trop faire durer le plaisir...

« S’il est vrai que je suis un elfe, je n’appartiens plus à ceux qui déciment votre peuple. Et bien au contraire je vous propose de vous venger avec la proposition qui explique ma présence en votre demeure. Si pour l’heure Sauron me sert comment dire … de tremplin pour atteindre mon but. Ce dernier ne reste mon allié que pour un temps.  Auprès de vous j’y vois un moyen d’avoir un accord pouvant nous satisfaire tous deux. Si vous m’autorisez à poursuivre ? »

Il ne reçut aucune réponse, car son interlocutrice était à présent occupée à dévorer sa part de la proie qu'on lui avait apportée. Le temps de parler viendrait plus tard.

« Ma proposition vous concerne vous et votre descendance. En effet je viens vous voir afin de proposer une alliance à la dame noire. Sans passer par mille chemins je vais vous exposer mon offre de manière brute. Je compte dans pas longtemps m’attaquer au Gondor et pour cela il me faut passer par l’Ithilien. Alors je me suis demandé pourquoi ne pas sécuriser mes arrières en nouant une alliance avec la dame noire. Par ailleurs, en échange de me laisser une certaine marge de manœuvre pour les déplacements concernant le gros de mes troupes, je vous propose d’occuper un nouvel espace en plus ou à la place de vos galeries ici présentes. Si elles sont sombres comme à votre convenance, ces tunnels ne vous apportent que peu de nourritures. Or au pied des monts se trouve une forêt remplie de milliers de proies qui ne demandent qu’à tomber dans votre toile. »

Le plan de l'elfe n'était pas idiot, mais il reposait bien trop sur des suppositions. Un sourire carnassier se dessina un instant sur un visage à l'idée que nombre de choses étaient restées secrètes... Ce qui arrangeait bien les affaires des ungols. Hélas, malgré ses efforts en la matière, l'individu manquait de la passion qui aurait pu intéresser son interlocutrice. La passion mène bien souvent à la victoire, surtout lorsque l'on s'oppose traîtreusement à un adversaire aussi puissant.

« Bien évidemment en tant que Seigneur de Minas Morgul je m’engagerais à ne pas vous couper toute retraite si jamais l’Ithilien venait à devenir trop inhospitalière. A cela j’ajouterais que je ferais tout mon possible pour vous aider à conserver votre territoire. Alors qu’en dîtes-vous ? L’idée d’agrandir votre territoire, votre lignée et votre apport en nourriture vous intéresse-t-elle ? »


Un silence entrecoupé de bruits de mastication s'installa alors durant quelques instants. L'on ne parlait pas la bouche pleine, voilà qui aurait manqué de panache. Finalement, lorsque le dernier lambeau de chair fut ingéré, un rire résonna dans les galeries. Un rire glacial, menaçant. Aux accents métalliques à l'image d'une lame sortie de son fourreau. Et aussi mortel que le fil d'une épée pour quiconque aurait l'esprit fragile.

"Je serais curieuse de savoir ce qui vous fait penser que nous nous cantonnons à une vie misérable ici même. A dire vrai, je m'étonne que vous n'ayez pas mentionné tout ce que nous avons fait dernièrement, sur les terres des hommes. L'on m'a rapporté que ces derniers se racontent encore avec horreur nos dernières incursions. Mieux encore, notre dernier tour de force a causé plus de peur et de désolation sur leurs terres que tout ce que vous auriez pu imaginer. Vous semblez nous considérer comme des créatures faibles, ce que nous ne sommes pas. Nous n'avons jamais autant dégusté de proies aussi variées, pas depuis des siècles. Et c'est aujourd'hui, dans ces circonstances qui nous sont favorables, que vous venez nous proposer votre aide ? Rien de ce que vous ne me proposez là ne me paraît essentiel à nos plans... Ni ne les contrecarre. A vous dire la vérité, vous commencez à m'ennuyer et si je ne vous ai pas encore faits dévorer c'est tout simplement parce que j'ai reçu l'ordre de tenir la colonie tranquille jusqu'à nouvel ordre."

Pour souligner ses propos, la créature se décida finalement à s'extirper de l'ombre et des toiles. Elle ne ressemblait à rien de ce que vous ayez pu voir jusque là. Son visage à la peau de lait, était particulièrement gracieux. Un petit quelque chose d'elfique figurait sur ses traits, dans la douce forme du nez, la finesse néanmoins pulpeuse de ses lèvres roses ou encore l'éclat lumineux de ses grands yeux verts, brillants. Sa chevelure d'un noir de jais cascadait librement sur ses épaules en douces ondulations, créant un élégant contraste avec son teint pâle. Un tissus sombre qui n'était pas sans rappeler de la soie qui aurait été teinte servait à couvrir sommairement une poitrine généreuse. A partir de la taille, son aspect n'avait plus rien à voir avec un physique elfique. En effet, la partie inférieure de son corps était indéniablement arachnide. Composé de plaques de chitine noire veinée de vert, l'abdomen pulsant de la créature était encadré de huit pattes velues dont les extrémités arboraient des griffes luisant d'un vert malsain. Bien que dépourvue de dard, elle était suffisamment terrifiante pour peupler les pires cauchemars de la majorité des vivants. Lorsque sa bouche s'ouvrit à nouveau, elle dévoila une paire de crochets qui déforma son visage d'une façon particulièrement menaçante.

"Je suis Zenda, l'une des premières filles d'Arachne. Notre mère m'a confié la tâche de veiller sur le nid en son absence. Comme vous le constatez, elle n'a point attendu votre autorisation pour aller quérir du territoire."
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptySam 20 Juin 2020 - 8:31

Il était clair que l’absence prolongée de Rog avait quelque peu causée une baisse d’intérêt chez l’araignée. L’elfe n’avait alors reçue aucune information permettant d’avoir ne serait-ce que l’idée même que Arachne s’en était déjà allée. S i elles avaient déjà le territoire qu’elles affirment néanmoins, ce dernier ne se trouvait pas en Gondor. Car en ce cas précis que cela soit le Gondor ou Sauron aucun n’aurait permis que l’on coupe le chemin qui menait chez leur voisin.
Restait-il toutefois à savoir comment convaincre cette dernière de rallier le sentiment d’alliance. Car malgré ce que la géante lui amenait comme informations rien ne disait que l’offre était rejetée. Peut-être attendait-elle un élément permanant de la convaincre. Nul doute que converser et diriger des orcs était de loin plus simple que de parler à l’ennemi de Sauron.

Prenant un temps pour réfléchir, la pression de la situation n’en semblait guère inquiéter Rog. De son temps en Gondolin il souffrait aussi des mêmes problèmes. Le manque d’éloquence chez lui était souvent compensé par sa persévérance. Mais face à ennemi impatient il avait dû souvent avoir recours à la force. C’est ainsi que le dilemme se présentait à lui, d’un côté l’impatience devait être corrigé par la force, de l’autre côté la force annulerait sans aucun doute possible toute option de dialogue.
Et bien que théoriquement le nid fut le premier à attaquer, on ne pouvait pas lui reprocher grand-chose quant à la perte d’un orc déjà mort. Adressant une dernière courtoisie avant de renouveler son offre. Rog comptait bien insister sur un point qui avait peut-être échapper à cette fameuse Zenda, dévoreuse d’orcs.

« Enchanté Zenda. Je peux constater que vous avez entamer les mets que je viens vous offrir. Ils ne sont là qu’une pâle idée de qui serait venir ravir votre palé. De ce que vous me dîtes Arachne s’en est déjà allée rejoindre un autre nid, laissant alors à votre garde celui-ci. J’ose espérer qu’elle vous a permis une certaine marge de négociation. Bien qu’elle ne dût pas s’attendre à une négociation avec un allié de Sauron. »


Soulignait alors Rog en faisant des guillemets avec ses mains.

« Si je comprends bien les terres que vise la dame noire, ne sont pas en Gondor ou encore plus loin à l’Ouest. Ou du moins cela ne s’étend pas sur l’ensemble de l’Ithilien. Or ce que je propose n’est pas une simple forêt. C’est l’idée d’une alliance qui aussi bien pour Sauron que pour les peuples libres et vue comme interdite. Aucun des camps ne s’attend à voir une alliance comme celle-ci entre Minas Morgul et le nid du Col de Cirith Ungol ou autrement nommé la passe de l’araignée. »

Toussant en mettant le poing fermé devant sa bouche, l’elfe reprenait une fois de plus.

« Outre cette alliance il faut y voir une idée développement sur le long terme. Prendre une forêt c’est bien, mais peut-être que prendre plus serait plus intéressant. La forêt n’est qu’un premier pas partant de mieux associer vos forces aux miennes. Une fois une certaine cohésion en place, rien ne nous empêcherait d’avancer davantage à l’Ouest. A l’inverse de Sauron je ne cherche pas à dominer les vivants ou à les soumettre. Il y a bien une envie de destruction en moi, mais rien qui ne me demande en moi devoir user de fourberie à votre égard comme avait pu le faire le seigneur des ténèbres. Aussi je n'ai jamais oser vous prendre comme affaiblie ou dans une situation de détresse, bien au contraire c'est avec un grand respect que je viens chez vous afin de négocier une entente mutuelle qui nous serait à tous deux profitable. Cependant, si je vous ennui je m’en excuse. Par ailleurs, si l’idée d’aller vous étendre dans l’Ouest ne vous intéresse guère, alors j’aimerais me retirer et vous laisser en paix. Avec votre autorisation bien évidemment Zenda. »

Sur ses paroles, Rog faisait deux pas en arrière avant de faire une légère révérence. Puis une fois redressé en signe de respect il reposait sa main sur la garde de son épée. Pour lui c'était là en somme sa dernière chance de convaincre l'araignée ou de s'en aller. Se préparant aux deux éventualités. La suite du dialogue comme le fait de sortir du nid ne s’annonçait guère simple. A cela devait-on y rajouter l'oriental qui ne c'était pas encore prononcé
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Astriel Nirokini
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyMar 23 Juin 2020 - 16:21

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L'annonce de l'identité de l'énorme créature ne sembla guère perturber l'elfe, qui poursuivit :

« Enchanté Zenda. Je peux constater que vous avez entamer les mets que je viens vous offrir. Ils ne sont là qu’une pâle idée de qui serait venir ravir votre palé. De ce que vous me dîtes Arachne s’en est déjà allée rejoindre un autre nid, laissant alors à votre garde celui-ci. J’ose espérer qu’elle vous a permis une certaine marge de négociation. Bien qu’elle ne dût pas s’attendre à une négociation avec un allié de Sauron. »

Il semblait évident que l'orque n'était pas la plus savoureuse des viandes. Dernièrement l'engeance d'Arachné avait eu une diversité remarquable de plats à se mettre sous la dent. Pour sa part, Zenda s'était remémoré avec délice la saveur de la chair d'elfe, ce qui ne l'aidait pas à garder son calme face au visiteur impromptu.

« Si je comprends bien les terres que vise la dame noire, ne sont pas en Gondor ou encore plus loin à l’Ouest. Ou du moins cela ne s’étend pas sur l’ensemble de l’Ithilien. Or ce que je propose n’est pas une simple forêt. C’est l’idée d’une alliance qui aussi bien pour Sauron que pour les peuples libres et vue comme interdite. Aucun des camps ne s’attend à voir une alliance comme celle-ci entre Minas Morgul et le nid du Col de Cirith Ungol ou autrement nommé la passe de l’araignée. »

Cette affirmation était pour le moins inexacte. Le Gondor s'était justement trouvée être la cible privilégiée de la Mère ces derniers mois, et l'on y avait suffisamment baguenaudé pour connaître les moindre coins et recoins que l'on pourrait utiliser plus tard pour s'y faufiler discrètement. Mais de leur réseau fraîchement conçu, les ungols ne souffleraient mot : ils travaillaient depuis trop longtemps à la conception de leur plan pour en laisser échapper quelque indice que ce soit sans l'autorisation de leur génitrice. Cependant, l'idée d'une alliance, à défaut d'être réellement utile aux créatures, pourrait tout au moins détourner l'attention de leur but véritable. C'était là une idée à creuser... Littéralement.

« Outre cette alliance il faut y voir une idée développement sur le long terme. Prendre une forêt c’est bien, mais peut-être que prendre plus serait plus intéressant. La forêt n’est qu’un premier pas partant de mieux associer vos forces aux miennes. Une fois une certaine cohésion en place, rien ne nous empêcherait d’avancer davantage à l’Ouest. A l’inverse de Sauron je ne cherche pas à dominer les vivants ou à les soumettre. Il y a bien une envie de destruction en moi, mais rien qui ne me demande en moi devoir user de fourberie à votre égard comme avait pu le faire le seigneur des ténèbres. Aussi je n'ai jamais oser vous prendre comme affaiblie ou dans une situation de détresse, bien au contraire c'est avec un grand respect que je viens chez vous afin de négocier une entente mutuelle qui nous serait à tous deux profitable. Cependant, si je vous ennui je m’en excuse. Par ailleurs, si l’idée d’aller vous étendre dans l’Ouest ne vous intéresse guère, alors j’aimerais me retirer et vous laisser en paix. Avec votre autorisation bien évidemment Zenda. »

L'arachnide-humanoïde garda le silence un instant, avant de répondre d'un air tranquille :

"Je n'ai pas le pouvoir de vous donner réponse aujourd'hui, Rog du Mordor. Mais soyez assuré que votre proposition sera transmise et étudiée par la Mère. Nous vous enverrons un émissaire lorsqu'une décision sera prise. Il se peut que cela l'intéresse."


Effectivement, Zenda n'était qu'une intermédiaire. Si elle transmettrait à la lettre la teneur de cette rencontre, elle n'aurait jamais eu l'audace de prendre une décision d'une telle importance par elle même. Mais elle avait bien conscience que dans ce monde, l'on n'arrive à rien sans être soutenu par des alliés plus nombreux que ses ennemis... Or, le Mordor avait cette particularité d'être très, très peuplé. Suffisamment pour envoyer une bonne part de ses troupes au casse pipe une semaine et renouveler l'exploit le lendemain si cela lui en prenait la fantaisie...
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MessageSujet: Re: Une rencontre sur la toile.    Une rencontre sur la toile.  EmptyJeu 2 Juil 2020 - 15:42

Tandis que la conversation entre l'elfe et l'araignée se poursuivait, une m'étais laissé glissé sur les genoux avant de m’asseoir en tailleur, enfin, autant que faire se peut avec le modèle d'armure de plate complète qui me servais de seconde peau depuis déjà quelques années maintenant.

Une petite méditation, au plus profond des ténèbres, voila qui fais toujours du bien a l'esprit d'un guerrier.
Oui, maintenir un niveau de concentration élevé, ou au contraire chercher a relacher son esprit, dans un endroit où l'on risque de se faire bouffer et où les araignées sont plus grosses que des veaux, c'est un bon entrainement. Si si, je vous assures.
Essayez et dites moi, au pire, si vous m'croyez pas.




Récitant dans mon cœur un vieux chant que me chantais un ancêtre quand je n'étais encore qu'un petit d'homme incapable de s'endormir dans les vastes étendues glacés de mon pays d'origine. Sans que je ne le sache, mes cordes vocales trahir mon engouent momentané et laissèrent quelques chantonnements résonner, pendant la conversation entre mes deux futurs amis.
Comment pourrait-il en être autrement ? Après tout je n'avais encore rien fait de mal, bien au contraire, alors que je suis sur une terre au moins hostile a ma présence.
Di-plo-ma-tie. Une belle femme, pour qui sais la combler.

Je n'ai jamais été sage, comme vous le savez sans doute. Mais je fais de mon mieux pour être gentil. Enfin, en ce moment, faudrait pas que ça se perpétue.
C'est que j'ai quand même une réputation a maintenir, même si les divers cranes et ossements attachés a mon armure et a ma ceintures par moult harnachements disaient bien aux moins observateurs que non, même apparemment en pleine méditation, je n'étais pas Jojo le rigolo, ce fameux jojo, planteur de navets de père en fils d'aussi loin que de mémoires d'Orientaux se souvenais.

La terre du milieu avait beaucoup changé depuis mes longues aventures en orient, l'équilibre des pouvoirs n'avait jamais été aussi fébriles entre les peuples et les souverains. De nouveaux pouvoirs jusque la dissimulés s'éveillaient et d'autres, comme moi, revenaient des ténèbres pour jouer de vilains tours.
Cet elfe et cette araignée faisaient parties de ces nouveaux pouvoirs, il me fallait compter avec eux ou les affronter, un jour ou l'autre.

Hors, ma liste d'ennemis, déclarés ou potables, était assez énorme. Quelques puissances qui ne souhaiterais pas me flécher a vue ne serait pas de trop. C'est bien les amis, ca paye des coups a la taverne, ca offre des cadeaux aux anniversaires, ca aide les conquêtes.
J'avais fini par comprendre la raison de la chute de mon Empire : Il était, fut une époque, le second état le plus puissant de ces vastes terres, mais il était seul, au milieux d'ennemi. Un tel état de fait n'avait fait que renforcé la force de mon peuple, mais avait aussi assuré sa chute.

Il était plus que temps d'apprendre de ses erreurs, j'avais la chance de remonter a nouveau l'échelle de la puissance militaire, mon nouvel empire sera bien plus puissants que le premier.

Alors que les idées fusaient dans mon esprits et que mon attention se partageait entre la mise en place de nouveaux plans et la discussion devant moi. Un bruit de toile qu'on étire, doublé du fait qu'il était évident pour mes sens alertes que la voix féminine s'était rapprochée.
Mon œil gauche s'ouvrit quelque peu, parcourut quelque peu l'échine de la dame araignée, a la fois monstrueuse et belle, que nous avions sous les yeux, avant de se refermer.


"Vous parlez d'alliance et de pacte sombre, voila qui m'intéresse beaucoup."

Dans un bruit de glissement d'acier sur de l'acier, ma large stature se redressa complètement avant d'ouvrir a nouveau les yeux, des yeux d'un rouge nébuleux qui luisaient quelque peu dans le noir complet de la taverne.
Quand on parle de potable destruction, je m'excite toujours, c'est plus fort que moi.


"Belle araignée, nul doute que votre mère sera ravie d'entendre pareille proposition, voila un serviteur de Sauron qui n'est pas stupide et qui as parfaitement compris que son...dieu est parfaitement faillible. Sa présence ici, a votre merci, est un signe de sa bonne foi, je le pense, tout du moins...

Quand a toi...pardon, vous, on ne se connait pas encore assez pour se tutoyer, l'elfe, tu as attisé ma curiosité. Tu ne connais pas encore mon histoire et mes projets pour notre monde, c'est surprenant que certains êtres n'aient jamais encore entendu parler de moi, mais qu'importe ! Je pense que nous devrions deviser ensemble sur quelques kilomètres, voir en quoi nous pourrons nous entraider.
Tout comme cela intéresseras votre mère, Dame Zenda. J'aurais grand plaisir a lui parler, moi aussi. De toute façon, nous aurons toute l'éternité devant nous, pour cela.

Nous autres, créatures des ténèbres, avons trop longtemps été relégués au second plan, ignorés, enterrées, oubliées. Le monde est devenu un havre de tranquillité, de paix, de calme et Sauron ne fais rien pour changer cela.

Alors, je le ferais, nous, je l'espère, le ferons.
Ce monde doit brûler pour qu'un nouveau puisse prendre sa place, là où nos peuples respectifs pourrons vivre dans la gloire qu'ils méritent et non dans les lieux où les hommes de l'Ouest, les nains et les elfes refusent d'aller par couardise."


J'entendais déjà, dans mon esprit malade, un Sinistre chant provenir du fond des âges et saluer mes projets. Des êtres malfaisants et capables d'alliance entre eux ? Voila bien trop longtemps que ce n'était pas arrivé, l'occasion était trop belle.

"A l'origine, j'étais venu sur ces terres pour assassiné Sauron et prendre sa couronne en tant que nouveau grand seigneur du mal, tel était ma volonté, mon projet.
Mais, cette rencontre et la discussion que j'ai eu le plaisir d'entendre m'a donné de nouveaux plans.
Ensemble, nous pouvons mettre a genoux l'Empire de l'Ouest, mais nous aurons besoin d'autres seigneurs maléfiques pour ne pas être submergés par l'immense puissance militaire de l'Ouest.
Je l'ai déjà combattu sur un champ de bataille, je sais que nul armée ne peut le contrer, pas seule.

Alors, je chercherais ces autres seigneurs du mal, je les trouverais, je les amènerais et dans les ténèbres, a jamais, je les lierais.

Et ça commence maintenant..."


Tant de lyrisme, on dirais un elfe. J'avais toujours eu un don pour inspirer aux autres la volonté de me suivre dans mes plus folles aventures, même si j'avais la fâcheuse tendance a être le seul a y survivre.
Dans mon esprit malade, c'était déjà clair comme de l'eau de roche. Bien stupidement, j'avais cru d'abords qu'il me fallait combattre et détruire Sauron pour gouverner de fait toutes les autres puissances qui combattaient déjà les armées du bien, partout en ce monde.
Folie que tout ceci, Sauron n'était pas absolu, pas plus que moi. Il fallait user de diplomatie, de négociation, pour convaincre tous les guerriers, seigneurs et monstres malfaisants de ces terres a travailler ensemble.

En quelque sortes, il fallait faire avec eux ce que j'avais déjà fait avec les peuples de Rhùn.
Une tache parfaite pour un être immortel, inéluctable comme je le suis.


"Rog, votre tache ici est fini, en l'absence de la dame Arachne, personne ne peut vous donnez de réponse clair. Je doute que ces créatures chercherons a vous dévorer, désormais qu'elles savent que vous cherchez l'amitié de leur mères...N'est-il pas ?

En attendant, nous devrions nous diriger vers l'ouest, je suis certain que nos intérêt coïnciderons, vous avez l'air de ne pas avoir perdu la sagacité de votre race et c'est une bonne chose que vous la mettiez en oeuvre pour notre bien. Je suis certain que vous trouverez une bonne utilisation a mes...capacités."


En disant ce dernier mot, je pris soin de frapper ma cuirasse avec le manche de ma hache de guerre dans un grand fracas d'acier qui résonna longtemps dans les tunnels.

"Vous verrez, je le crois, tout le bien qu'un ami comme moi peut faire...

Dame Zenda ? Belle créature, pouvons nous partir ? Nous resterions bien, mais comprenez que nous avons, nous aussi, beaucoup a faire pour nous assurer a tous la victoire sur les pitoyables créatures de l'ouest."


Alors que je jusque la, j'étais tourné vers l'elfe, je pris la pause d'un bûcheron qui venais de tailler un arbre et me tourna vers la dame araignée. Jetant encore un coup d’œil a ses formes, un léger sourire en coin sur mon visage toujours dissimulé derrière mon casque de guerre.
Tandis que la sinistre incantation dans mon esprit se taisait progressivement et ma main droite portait Belakor, ma main gauche se tendit vers la dame araignée, non pas dans un geste de défi martial comme je le faisais si souvent, mais plutôt comme un geste afin de montrer toute ma sympathie envers le peuple des araignées et souligner ma demande de partir d'ici, en paix et entier.
Entier, si possible, je n'avais pas envie de voir l'un de mes bras dévoré par une de ces bestioles.

Devrait-on leur dire qu'en tant que corps magique et dopée a la magie noire, celui-ci serait une source de nourriture inépuisable pour les araignées ?
Non, surtout, il ne fallait SURTOUT pas leur dire.
Oui, faisons le gentil guerrier aimable. Je reprendrais mes mauvaises habitudes de tyrans impitoyable une fois sortit d'un lieu où je pourrais très bien passer l'éternité a me faire dévoré vivant.
Non, vraiment, l'idée ne m’intéressait pas. Viens, allons faire pousser des machinations loin, très loin d'ici.

Désormais, une fois que je l'avais vécu et compris, je saisit la réponse a "pourquoi Sauron ne venait jamais ici en personne", question que je me posais et a laquelle je ne trouvais de réponse que dans sa lâcheté proverbiale.
La lâcheté, des fois, ça permet d'évité des dangers bien plus grave qu'une hache en pleine tête.
Ah, j'avais encore tant a apprendre !
J'avais soif de connaissance, et d'affrontement, car un esprit buté que le mien ne comprenait que devant le vécu, l'erreur, l'expérience.

Après avoir reçu l'autorisation de la dame araignée, le nouveau duo pris le chemin par lequel il était arrivé et sortit des cavernes sombres qui faisaient le domaine de Shelob, la Dame Noire.
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