Entrevue avec le peuple libre d'Angmar [Event temporel][Solo]

[Précision Staff : Ce RP se situe quelques jours après l’accueil du roi Shimrod de Dun en Khazad-Dûm.]

"Salutation a vous, Ô Roi sous la Montagne, seigneur du peuple nain, je suis Asmaral Anorion, seigneur d'Annuminas et vous fais parvenir cette missive pour une urgente affaire.

Il y a peu, un groupe d'Angmarien est venus a nos portes en demandant le refuge et l'aide, ils sont les derniers représentants de leur peuple autrefois libre du joug de Sauron, les derniers fidèles a l'ancienne régence de feu Toranur, fiancé dans l'ancienne impératrice d'Ouistrenesse.
Ils sont nombreux et sont les seuls ayant réussi a fuir et survivre a la nouvelle prise d'Angmar par le Fléau du mal.

Je ne viens pas vous avertir de l'existence de ce peuple de réfugié expatrié, non, mon problème est tout autre. Je sais que vous avez protégé nos terres depuis le débuts de la guerre et ne voyait pas vers qui me tourner ainsi je viens vers vous seigneur.
Malgré tous mes efforts, l'Ouistrenesse garde une rancune envers l'Angmar intense et mes régents refusent d’accueillir ces réfugiés. Je ne peux me résoudre a les abandonné alors que lors de leur accueil en ma cité, ils se sont battus a nos cotés.

Roi sous la Montagne, je vous implore d'aggréer a ma requête et d'offrir l'asile a ces pauvres hères.

Recevez les salutations distingués et les remerciements du peuple d'Arnor.

Anorion Asmaral."


Une bien étrange missive que j'avais reçut là ... bien étrange et en même temps je ne pouvais pas l'ignorer décemment.
J'étais déjà en Khazad-Dûm lorsque je la reçut et c'est pourquoi je renvoyais aussi tôt une missive a cet Asmaral pour l'inviter a m'envoyer ces gens d'Angmar.

Je n'avais pas spécialement confiance en Angmar il est vrai, mais sous Toranur ils se sont détourné du mal et depuis lors nous avions eut une entente cordial. Je souhaite écouter ces personnes et si leurs paroles sont juste alors peut-être pourrais-je leur offrir l'asile.

Ils venaient d'arriver aujourd'hui même, et j'étais dans la tour de Durin, prêt a recevoir leur actuel seigneur. Un homme d'arme le dernier des "Hoff général" de Toranur parait-il, le dernier a avoir vue leur seigneur lors de sa dernière bataille ...

C'était enfin l'heure du rendez-vous et l'homme arrivait, j'entendais ses pas dans les escaliers après l'arrivé de l'ascenseur, parfait.
J'étais assis a mon trône a la table des négociations, prêt a écouter les paroles de cet homme et déterminé le sort de son peuple ... J'allais surement accepter bien sûr, je ne sais que trop bien ce que cela fait d'être renvoyer de chez soit par des envahisseurs, d'abords les dragons, les orques, puis le Rhûn et le Balrogs, mon peuple avait souffert plus qu'aucune autre du vol de sa demeure.

-Je vous salue, Hoff général Siegfried Richter, je suis Kili, Roi sous la Montagne et vous souhaite la bienvenue dans le royaume de mes aïeuls.

Je restais assis et l'invitait a prendre place devant moi.

-Mes salutations distingués mon roi. Je vous remercie d'accepter de me recevoir ici.

Il s’installa, et je le détaillais, je n'avais pas l'habitude de converser avec des numénoréens noirs, quoiqu'il ressemble en tout point a n'importe quel homme que j'avais déjà vue avant.
D'un geste de la main, je l'invitais a parler, ce à quoi il hocha la tête avant de parler :

-Roi sous la Montagne, je serai direct car nous n'avons pas besoin de tergiverser en négociations. Mon peuple, le "vrai" peuple d'Angmar se meurt, l'Ouistrenesse nous a refusé les terres d'Arnor pour accueillir les miens a cause des griefs passé entre nos peuples et je le pense a cause des fiançailles de feu notre souverain avec l'ancienne impératrice a qui nous demeurons fidèles comme la véritable héritière a notre couronne.
Je souhaite que vous acceptiez de nous offrir l'asile, peu importe où, je souhaite que ceux que mes hommes et moi-même avons sut tirer du piège de Saroumane puisse vivre le temps que nous parvenions a le bouter hors de nos terres et que nous récupérions l'Angmar libre de jadis. En échange, nous paierons notre dû a votre peuple comme vous le souhaiterez. Nous labourerons votre terre, nous travaillerons avec vos hommes et mes soldats et moi-même se battront a vos cotés tant que vous assurerez la protection et les terres des miens. Je vous implore d'agréer a ma demande, car autrement, le reste de mon peuple libre s'effacera de l'histoire.

J'écoutais attentif l'homme qui parlais, sa voix était teinté d'une certaine émotion, je ne pouvais pas rester froid face a cela, bien qu'il restait relativement impassible, fort de l'enseignement militaire d'Angmar surement.

-Hoff général, mon peuple a été chassé de ses montagnes tant de fois que je ne pourrais vous les énumérer. Les dragons, comme Smaug, les orques, qui ont prit Gundabad, le Balrogs qui s'était réveiller ici même ou récemment encore le Rhûn ... J'accepte de vous offrir la protection de mon peuple. Les elfes ont récemment abandonné l'Eregion et ses terres fertiles m'intéressaient pour permettre a Khazad-Dûm d'obtenir des terres cultivables proches plutôt que de devoir dépendre de l'import de pays frontalier ou du lointain royaume de Dale. Je peux vous offrir une enclave ou votre peuple sera libre dans les contreforts d'Eregion bordant les monts brumeux. En échange, vos gens comme vous l'avez proposer cultiverons cette terre et votre surplus de vivre sera échanger en Khazad-Dûm, seulement votre surplus néanmoins, je ne souhaite pas vous affamer.

-Je vous en remercie Roi sous la Montagne, les contreforts rappellerons surement au mien notre Angmar natale et nous aidera a nous installer confortablement, mes gens vous serons un soutien indéfectible sachez le. Mes hommes pourrons aussi vous aider a gérer la questions des Ouargues, je sais que les monts brumeux foisonnes de ces derniers et nous savons nous en faire des alliés. Si vous nous le permettez mes hommes retirerons des montagnes cette menace.

-Cela me conviens amplement général, vous nous offrirez une certaine sécurité en faisant cela et vous remplirez parfaitement notre échange. Si c'est tout nous pouvons en terminer ici puisque nous avons trouver un accord.

Le général se leva alors de sa chaise, sortant une lame de sous sa cape, encore sceller dans son fourreau et la posa sur la table en s'inclinant humblement.

-J'avais réussi a sauver ceci lors de ma fuite d'Angmar, un des trésors les plus précieux que nous avions récupérer du Beleriand. Je comptais vous l'offrir si nos négociations se passaient bien et vue que cela est le cas, voici pour vous seigneur.

Je prit l'arme, étonné et la sortie de son fourreau, je fut frappé de stuppeur comme ma garde dragon.

-C'est ...

-La lame de votre grand-père feu Thrain, oui ... Un des nôtres l'avaient récupérer et amener en Angmar où elle siégeait depuis lors ... je sais que ce trésor est précieux a votre peuple tant par son travail que son histoire. Je vous la rends ainsi, à vous et votre peuple qu'elle n'aurait jamais dû quitter et demande le pardon pour le mien de l'avoir garder caché jusqu'alors.

-Vous êtes pardonnez ... sachez le. Cette lame est un ... elle n'a pas de prix, pour mon peuple et moi-même ... Je ... Sachez, Hoff Général, que vous vous êtes fait un puissant allié des peuples nains.

J'hochais la tête, emprunt d'émotions, retenant une larme en me rappelant au souvenir de mon grand-père décédé et de sa réapparitions a la tête de l'armées des morts ...
Le Hoff Général me salua et quitta la pièce.

Lorsque j'eus repris mes esprits, j'envoyais alors mes hommes escorté les gens d'Angmar dans les contreforts que j'avais fait préparer pour eux.