Les jungles sud orientales.

Sujet: Les jungles sud orientales. Dim 26 Mar 2006 - 12:45

Hanzok marcha toute la journée en direction du sud. Pour le moment il devait s'écarter des territoires haradrims. Il ne pénétra pas pour le moment dans les jungles luxuriantes et demeura sur le sable des plages. Au soir il aperçut une lueur de feu au loin. Il dormit adosser contre un rocher.

Le lendemain il poursuivit son chemin et à nouveau au soir, il put observer la clarté d'un feu de camp. Mais cette fois celle ci était plus proche. Il y parvint au milieu de la nuit. Il s'approcha à pas de loups, mais constata rapidement qu'il s'agissait de silouhettes trapus et massives. Des nains. Il s'avança à la lumière et constata que c'était ses six autres compagnons. Il était avec vingtaine d'autres nains. Les retrouvailles furent joyeuses comme toujours. Puis on passa la nuit à raconter les séparations et à parler de la suite des événements.

Au matin les nains levèrent le camp. Le nouveau but de Hanzok était simple mais très audacieux: traverser les forêts sud orientales, remonter vers le nord, puis rejoindre le Mordor. La compagnie pénétra dans la jungle colorée.

Sujet: Re: Les jungles sud orientales. Dim 26 Mar 2006 - 18:29

Un mois s'était écoulé. Les nains étaient devenus des dieux. Ils entretenaient cette image mystique et prenaient soin d'affirmer leur puissance sur les indigènes.
Mais surtout Hanzok leur avait trouvé un raison d'être: il les utiliserai pour ses actes personnelles; il pensait reprendre la guerre contre le Harad, mais hésitait encore, ne connaissant pas les derniers événements de terre du milieu.
Les nains s'étaient installés dans la cité lacustre et à présent ils dirigeaient la construction d'une citadelle. Des tours s'élevaient, ocres et rouges. La pierre manquait, c'est pourquoi ils avaient créé une véritable industrie de la brique, aisément produite dans cette région.
Peu à peu les nains commencèrent à connaitre la forêt. Ils apprirent à chasser avec des sarbacanes, pister des fauves isolés, ou pêcher des poissons aux couleurs étranges.
Le fleuve ne pouvait pas se remonter en navire, mais des radeaux de dimension respectable auraient put navigure et être soulevé de chutes d'eau en cascades.
Les nains baptisèrent l'endroit la citadelle orangée. Mais en même temps qu'ils faisait découvrir certaines modernité à ces êtres primitifs qu'étaient les indiens, les nains minimisaient l'apport de la technologie. Il voulait concerver ces hommes à l'état sauvage et pur.

Sujet: Les jungles sud orientales. Dim 26 Mar 2006 - 19:59

Tagazok passait énormément de temps avec les indigènes, apprenant avec eux l'art de la chasse et du camouflage. Il devenait, grâce à eux un guerrier des ombres, aussi discret et silencieux qu'Alrik. Alrik, d'ailleurs, améliorait son agilité, dansant d'arbres en arbres. Djeunki, lui, apprenait à fabriquer de nouveaux poisons foudroyants, se servant des nouvelles plantes qu'il découvrait. Les autres étendaient leur influence parmis cette peuplade libre et sauvage. Tous étaient heureux. Car ils se trouvaient là dans la situation dont ils rêvaient tous : libres et sans contraintes, avec comme seul loi la camaraderie.
Cependant, Tagazok était tourmenté. Il ne se remettait pas des blessures infligées à sont troll, Pardekich. Certes, il savait fort bien que son troll n'était pas invincible, mais tout de même... Aussi, sa décision était prise, une fois au mordor, il partirait à la recherche d'un autre troll, pour seconder Pardekich.

Sujet: Re: Les jungles sud orientales. Mer 29 Mar 2006 - 11:06

A présent, Hanzok aimait cette forêt. Ses sons, ses parfums et ses hypocras. La lumière, qui pleuvait à travers les branches palmées des arbres. Les pluits fines du matin, le crachin à midi, les flèches d'anges aux dernières heures du jour, et le beaume du milieu de la nuit.
Il lisait des alphabets d'étoiles, fumait les encens émanant des jungle du tropique. Il contemplait les capricornes glisser le long des lianes, observait le vol d'oiseaux multicolores et le déplacement du singe dans l'arbre. Ses yeux s'imprimaient des couleurs d'un paradis, ses pupilles étaient bariolés de nuances pâles et glacées. Son regard était désormais rouge, violacé, miel , brun, azur, ambrée, sinople, sable, orangé. Sa beau avit pris des teintes de marbre rose, sa barbe grise était pourprée par les glaises du fleuve.
Il passait des heures à pêcher, il parcourait les bois et chassait l'ombres des félins. Il dormait dans les hautes branches des bambous entrelacés, sous la chevelure de la Lune. Et au mileu de ce paradis, le forgeron élevait le peuple des oubliés. Il dressait sa tour de Babel, levait les pointes d'un pic. Son nouveau monde naissait comme une rose au soleil avant qu'on la plonge dans le feu. Le feu des jungles, celui du soleil au soir, qui chutant dans le fleuve consummait les parfums d'automnes en s'embrasant une dernière fois afin de brûler ses folies. Les autres terre paraissaient blanchâtre face à ce lieu et à ses opéras immortels. Les gens du milieu sont bien pauvres, face au trésor que possède l'indien. Son corps respire la liberté et la flamme sauvage des forêts.
Hanzok glissait au dessus des flots, dans sa pirogue d'ébène. Il apprenait l'immensité verte et errait le long des dunes jaunes, dans la fraicheur des buissons odorant.
Le temps viendrait.

Il répétait cette phrase dans son esprit:"J'ai fermé les yeux et j'y ai vu tous les possibles..." .

Sujet: Re: Les jungles sud orientales. Jeu 30 Mar 2006 - 16:08

Au fil des jours, Hanzok découvrit la saveur des plantes, le goût amer des agrumes. Il se reposait parfois entre les racines d'un arbre plongeant au dessus du fleuve vert. Sa main balayait l'eau oisivement. Il peignait des formes sur sa peau, tatouant son corps de couleurs exotiques. Les mines lui paraissaient âpres et fades en comparaison de la jungle. Mais dans son âme, Hanzok aux milles ruses voulait reprendre son chemin. Il s'était arrêté dans un paradis mais devait en sortir. Il levait les yeux vers le soleil.
Il réunit ses compagnons et décida de reprendre ses assauts contre le Harad. Il se trouvait profondément enfonsé au milieu des terres. Mais sa citadelle était non seulment introuvable, mais aussi imprenable. Les hautes tours s'élevaient au dessus des parapets de brique rouge. Les rivières pourpres glissaient au fond des douves de glaise brûnatre. Des passerelles s'élançaient au dessus des gouffres, jetant des ponts célestes au travers de la forteresse. Gurbil et Djeunki avaient élaboré des armes de défense, perçant des archères au milieu des murs, des herses et des ponts levis gardant chaque ouverture du fort.
Chacun se prépara à la guerre. Tagazok et gazzha formaient les indigènes à la guerre, Hatori forgeait des armes primtives avec le bois des lieux...
Ils partirent vers l'ouest, avec une centaine d'indiens. Ils marchèrent trois jours au travers des arbres et des arbustres, guidé par les veux chasseurs du clan. Puis ils débouchèrent sur le désert et se dirigèrent vers le village le plus proche.

Sujet: Re: Les jungles sud orientales. Jeu 30 Mar 2006 - 16:33

De retour de son assaut, Hanzok alla se plonger dans leslimbes du sommeil. Il dormait de longues heures.
Il se leva un jour, décidé à se rendre sur la côte. Le forgeron marcha le long des plages, à la recherche d'épaves et de rejets de la mer. Il trouva la carcasse de son ancienne nef, fouilla les cabines et trouva des livres dans sa cabine; il ramassa l'ensemble, mais ne trouva rien d'autre de vraiement convainquant.
A nouveua dans la citadelle orangée, il fabriqua des parchemins et se mit à écrire; Il passait ses journées en compagnie d'indigènes à leur lire les traduction des livres qu'il avait retrouvé. Ceux ci l'écoutaient en silence. Il approchait de temps en temps sa bouche d'une pipe à eau, respirant les vapeurs d'encens hallucinatoires et dorés. Des nuages d'or flottait dans son esprit, des vaisseaux fantômes traversait son regard perdu dans le vide et la contemplation. Les jours passaient...

Alors qu'un jour, perdu dans le temps et l'éternité, Hanzok marchait la long de la jungle Ouest, il s'aventura plus près de la côte qu'à son habitude. La mer était verte et agité d'une bonne brise. Les feuilles d'arbre s'agitaient dans le vent qui attira l'attention d'Hanzok. Sur l'océan, une tache blanche et noire se formait au nord. La nef était porté par le vent et avançait à bonne allure. Il descendit sur la plage et alluma un feu.

Une heure plus tard, le navire accoster. Des qu'il avait été plus visible, le forgeron avait put connaitre l'origine du vaisseau: Gondor.
Un page descendit accompagné de nombreux soldats. Ils avancérent vers Hatori, s'inclinèrent et le mandèrent de le suivre. Celui ci s'executa, porté par le rêve.
La traversée vers Minas Tirith s'effectua sans encombres, le temps radieux, le vent favorable....

Sefir reprit conscience dans une cellule. Petite. Froide. Mais au moins, il était vivant. Ensuite, il s'aperçut que Maya était encore avec lui.

***Au moins deux points positifs...***

Il sentit ensuite le poid rassurant de la dague de son père dans sa botte. Il lui restait au moins une arme, même si elle ne lui servirait probablement pas à grand-chose.

Il se leva, et fit quelques pas dans la pièce, avant de prononcer:

-Hanzok...quelle heureuse circonstance...ta présence suinte à travers cette porte...

Il balança un formidable coup de pied qui disjoint quelques unes des planches, mais la solidité de la porte ne permettait pas de faire plus.

-Répond!

Maya se réveilla lentement, elle semblait avoir mal à la tête, et elle ne comprit pas immédiatement ce qui lui était arrivé. Peut-être ne voulait-elle pas le savoir, d'ailleurs...

" Où sommes-nous? ne pu-t-elle s'empêcher de demander. je ne me souviens plus de ce qu'il s'est passé..."

Elle regarda autour d'elle, ils avaient évidement prit leurs armes. Bien qu'elle était experte en combats, elle aurait du mal à faire face à beaucoup de soldats à la fois...

Sefir, voyant que Maya se relevait, se précipita vers elle, honteux de n'y avoir pas prêté plus attention.

-Nous sommes sûrement dans la "forteresse orange" dont ces hommes parlaient...

Il porta la main à sa ceinture, y rencontrant sa gourde d'eau. Il en fit boire quelques gorgées à Maya, puis, dans un souffle:

-Je crois bien que je sais ce qu'est l'amour, maintenant...c'est le sentiment que j'éprouve pour vous, mais quand à le décrire...

Il s'assit près de Maya, attendant.

Maya bu et écouta ce que lui dit Sefir avec la plus grande attention. Sa dernière phrase la troubla si fort qu'elle en fit tomber la gourde. Elle eut un sourire, les joues assez rouges, le regard brillant.

" Je vous demande pardon?"

Sefir passa une de ses mains gantées de mitaines, malgrès la chaleur exterieure, autour des épaules de Maya.

-Je vous aime aussi.

Il se sentit immédiatement soulagé, une fois qu'il eut dit cette simple phrase. Il se sentait bien, près d'elle.

Maya eut un sourire radieux, bien qu'elle ne s'attendait pas du tout à ce qu'il lui dise ici, et maintenant. Elle prit sa main dans la sienne, et déposa un léger baiser dessus, tout en continuant de le regarder intensément.

" Je n'aurais jamais imaginé que vous ressentiez ce sentiment que j'éprouve avec autant de force envers vous..."

-Moi non plus...

Sefir la regardait lui aussi intensément. Il approcha son visage de celui de Maya.
Leurs nez se frôlaient presque. Mais il s'arrêta.

-On va s'en sortir, murmura-t-il.

Tout en le regardant intensément, elle se rendit compte qu'elle approchait son visage du sien. Elle mit sa main sur l'une de ses joues et la caressa doucement, el regard brillant.

" Tant que je suis avec vous, je ne risque rien. Je ne ressens aucune peur..."

Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres, depuis le temps qu'elle rêvait de pouvoir le faire, elle se blottit contre lui en lui transmettant toute sa chaleur rassurante, mais se mit légèrement à trembler, elle avait un peu froid dans ce cachot humide...

Sefir ne fut pas réellement surpris par la réaction de Maya. Mais il s'étonna de l'effet qu'il ressentit.
La sentant grelotter, il dégraffa sa cape, et les enveloppa tout les deux dedans.

-Je ne suis pas invincible, je suis juste humain...mais je vous promet de ne pas vous abandonner.

Grelottante et n'en connaissant pas la raison, elle se contenta de sourire et de se serrer contre lui.

" Je suis loin d'être invincible...Mais...Votre présence a un effet que je n'aurais espéré. Je vais même jusqu'à me demander pourquoi je ne vous ai pas rencontré plus tôt Seigneur Sefir...Je ne veux pas être séparée de vous..."

Le regardant dans les yeux elle se rapprocha encore, mais elle finit par se stopper, cette fois c'est elle qui n'osa pas faire le geste...

" En est-il de même pour vous?"

Pour toute réponse, Sefir l'embrassa, passsionément. Quand il détaha son visage du sien, il murmura:

-Oui.

Puis, il se remit à attendre, esperant qu'Hanzok, car il était sur que le Nain était derrière tout cela, ne tarderai pas.

Leur intimité fut interromput par le cri des hommes sauvages. Un visage se pencha au travers de la mince fenêtre. Une lumière dorée et aveuglante perçait au travers de la poussière virevoltante qui étouffait et saturait l'air de la piecette. Puis un masque d'or terne réfléchit les rayons vermeilles du soleil sur la peau de Séfir. Il s'agissait d'un casque de guerre Kazad. Séfir devina Hanzok, tout comme Hanzok devinait Séfir dans l'ombre envahissante. Le haradrim interpella l'archiforgeron à de nombreuses reprises. Celui ci se contentait de rester muet, impassible sous son masque de dieu déchu. Puis il pris la parole.

-Le hasard n'existe pas. Il est une invention de l'homme pour se convaincre que sa vie n'est pas un chemin rectiligne. Le hasard est pour lui le choix, la liberté. Mais tout ceci n'est qu'une illusion de nos âmes perdus et condamnées à l'égarrement. Votre venue ne tient donc pas compte de l'opportunité, mais du déterminisme. Alors je vous pose cette question, et j'espère votre réponse pleine de vérité car si il s'agit de mensonges, vous vous trompez de porte, donc, pourquoi êtes vous venus jusqu'à moi? Vos nom je les connais, votre histoire de même. Mais pour le moment, la véritable parole doit être porté à la réponse que vous allez me donner. Vous n'avez qu'une chance, une seule chance, de me faire un récit. Ne vous épuisez donc pas en fables inutiles et assassines.

Le nain se retira de la lumière. Séfir devait briser le silence de ses mots.

Gazzha fit porter une carte à son ami Hatori. Il s'agissait d'un plan des constructions de la citadelle orangée; Celle ci était achevée à présent. Gurbil l'architecte l'avait esquissé sur un boue d'écorce de palmier. Hanzok contempla le parchemin, satisfait du travail des membres de sa compagnie. Puis il reporta son attention sur le prisonnier qui le lorgnait au travers de la petite ouverture. Dans sa main il tenait un morceau de galette de voyage, qu'il découpait en morceau et avalait lentement, mâchant en silence la pâte brunit à la chaleur du four.

-Hanzok... Devant toi se tient un proscrit... Après la bataille, et après avoir au passage reçut de ton capitaine cette magnifique cicatrice, Tulkor m'a bannis, alors que je l'avais protégé...

Il fit signe à Maya, très discrètement, de ne pas s'inquièter.

-Je suis partit avec un cheval, et mes armes, un peu d'eau, de nourriture... Maya, elle seule à encore voulut de moi après cela... Je suis à ta merci.

Son regard s'inquièta.

-Ne touche pas aux poisons que tu m'a pris...ils sont suffisement dangereux pour déclancher une épidémie si on ne les manipulent pas correctement!

Il s'approcha de la porte.

-Pourquoi le Sud? Je n'en ai aucune idée...j'avais envie de partir ici, j'y suis allé. Ce n'est pas du hasard, c'est ma volonté. Et la tienne, également, puisque je quiq ici...

Il observa une pause.

-Libre à toi de ne pas me croire, ensuite. Mais je viens de te dire l'entière vérité. Maintenant, toi, enlève ce masque, il est loin de m'impressioner, ton capitaine en portait un semblable, et cela n'a pas empêché sa tête de se promener au sommet d'une pique. Qu'est-ce que tu attends de moi?

Son visage était sincère, quand il prononça:

-Je veux bien faire beaucoup si tu ne touches pas à mes poisons. Je veux bien faire tout ce que je peut si tu ne touches pas à Maya. Et si tu ne touches à aucun des deux, tout est possible...dans les limites humaines d'un Hasarîn.

Hanzok considéra les paroles de Séfir. Il retira son casque vermillon. Sa barbe avait repris forme et après quelques instants, il s'exprima calmement :

-Votre vie est entre mes mains. Vous avez certes une connaissance des poisons élevée, mais je puis vous assurer que les indigènes ont aussi une spécialité dans la torture des prisonniers. Ils m'ont montré une technique consistant à appliquer de la bave de crapauds des marais sur la peau du supplicié. Je ne toucherais pas à vos fioles et autres objets étranges. Ils seront simplement placés dans un lieu sur et secret. Quand à Maya, je ne lui ferais rien et la laisserais libre mais en cas de traitrise, vous serez traquer par les indiens dans la forêt. Vous ne pouvez espérer leur échapper. Car ensuite, il faudra echapper au désert et aux mauvaises rencontres. Et surtout, il vous faudra m'échapper, moi à qui tous les oiseaux obéissent en cette jungle et même à travers le monde.

La porte fut ouverte. La lumière plongea à travers l'ouverture béante, aveuglant les deux prisonniers. La poussière du lieu s'échappa en une colonne de grains fins et incandescents, brûlés dans le soleil ardant.
A la surprise de Séfir, Hanzok était vêtu très légèrement. Il était en réalité d'une puissance imposante pour un nain. Ses bras de forgeron étaient bombés. Il portait une sorte de Sari autour de la taille, le casque reposant sur le sommet du crâne. Durant l'après midi, il put observer l'archiforgeron manier une masse et enfoncer des piquets sur les berges du fleuve. Personne ne les mettait en terre aussi rapidement que lui. Le nain était en fait très différent de ce à quoi s'attendait Séfir. Le soir il restaient ensemble autour du feu à disserter sur les hommes.

[HJ: C'est Sefir, y'a pas d'accent!^^]

Dès qu'il put de nouveau parler à Maya, Sefir lui demanda:

-Nous pourrions être biens, ici, qu'en pensez-vous?

Il vit Hanzok enfoncer un pieu en quelques coups de marteau. Et en resté hébahi?

***Mais quelle est sa force?***

-Me permettez-vous quelques instants?

Il se dirigea vers Hanzok.

-Nous sommes des prisonniers dans une immense prison. J'ignore pourquoi vous me gardez en vie, après ce que j'ai fait sur le champ de bataille. Pourquoi?

Maya eut un sourire et eut le temps de répondre avant qu'il ne se dirige vers Hanzok:

" Nous serons admirablement bien, j'en suis certaine. Là où vous voulez être je serais."

Maya le laissa ensuite s'éloigner, le regardant toujours cependant. Ils étaient toujours prisonniers, et la jeune Elfe n'avait pas la moindre idée du moyen pour les sortir d'ici. Pourtant, de toutes ses forces, elle réfléchissait. Puis s'adressant à Hanzok:

" Je ne vous trahirais pas, vous pouvez en être certain. Je suis Sefir là où il décide d'aller et sa vie et désormais liée à la mienne...Je ne ferais jamais quelque chose contre sa volonté."

Elle adressa un sourire à Sefir prit doucement sa main, puis regarda à nouveau Hanzok.

" Je ne sais pas qui vous êtes mais...Puis-je me permettre de vous demander ce que vous pouvez faire pour nous?"

Se tournant de nouveau vers Hanzok, Sefir lui dit:

-Seigneur Hanzok. Je suis Hasharîn, ça, vous le savez sûrement. Vous devez donc vous douter que j'ai semé la mort, et parfois la maladie, dans mon sillage. Mais plus maintenant. Je suis las de tuer. J'aspire à un repos bien mérité, en compagnie de celle qui m'a donné le courage de fuir ma condition...non....plutôt de l'afronter, en fait, et de la vaincre...

Il hésita.

-Je...nous...voudrions rester ici, nous installer, car l'endroit nous semble plutôt paisible, et le climat n'est pas trop insuportable. C'est pourquoi je vous demande ce que vous êtes capable de nous offir, un endroit dont vous ne vous servez pas, ou autre...

Sujet: Re: Les jungles sud orientales.