Alcibiade Gouverneur de Pelargir, Amiral de l'Empire de l'Ouest
Nombre de messages : 365 Feuille de personnage Race: Númenóréen Possessions: Des cartes de navigation, une pierre de soleil, le cor du Gondor Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: GEOGRAPHIE DU NORD DE L'ITHILIEN Sam 27 Juin 2020 - 21:47 | |
| * * *Pour situer ces lieux, se référer à la carte de l'Ithilen suivante, à l'exception de Dol Caranthan qui se situe en Arnorien.ITHILIEN*ARNORIEN Nimdalf est un vieux fort aux remparts usées par dix âges d'hommes. Sa muraille est enchâssée dans un éperon pierreux pourfendant l'étang de Calennén. Un donjon ombrageux grimpe sur le contrefort du rocher et dresse une garde naine sur le vallon et ses coteaux drues. On accède à la forteresse qu'au seul moyen d'un passeur qui vous fait apponter à un mince quai gardé d'une barbacane. Au-delà, une bastille s'entasse péniblement jusqu'à tendre à son sommet une passerelle à bascule, unique voie au donjon et à ses salles d'armes pleines des figures vénérables de héros pétrifiés aux siècles naïfs. Son arsenal, accolé à la citadelle, lui donne l'assurance de soutenir de longs sièges sans craintes. Nimdalf est une épine bien délicate qui entrave toute tentative d'invasion. Sa position stratégique est souvent sous-estimée à cause de son éloignement. Mais c'est cette position avancée qui donne toute sa force au fort. Capable d'accueillir trois cents hommes en armes, il permet aussi de lancer les expéditions punitives contre les pillards de l'est en évitant la route de la porte noire. Les boues gluantes de l'étang ont soupé de plusieurs régiments ennemis et les clairières de roseaux avoisinantes suintent des pestilences de souffre et paraissent empruntes des fièvres rancies par les cadavres couvant dans cette nécropole de sarcophages glaiseux. De sombres témoignages courent sur la forteresse et les spectres de brumes glissant sur ses eaux aux clairs de lune. Les jeunes recrues sont envoyées côtoyer ses mythes obscurs aux premières semaine de leur enrôlement. Ils y reviendront tout au long de leur service, au gré des manœuvres et des affectations. Ses alentours giboyeux attirent les compagnies de chasseurs. Ils fument leurs viandes dans la cour même du château et paient toujours une aumône de lard sauvage fumée. Puis ils s'en retournent. Des forestiers aussi font halte, à la recherche d'ifs centenaires qu'ils métamorphoseront en arcs à la portée presque volatile. - Personnalité locale:
Angalond est un coureur des bois, un homme de taille moyenne à la barbe fleurie qui arpente les bois d'Ithilien aussi souvent que le temps lui permet, se faufillant entre les bosquets presuq eaussi vite qu'un lièvre. Chasseur hors paire, il connaît le moindre sentier et repère les coulées de gibier au premier coup d’œil. Les chevaliers de l'ordre font donc appel à ses services lorsque leur mission l'exige et il guide alors les troupes jusqu'au point d'embuscade le plus propice. Il loge dans une cabane de rondins solides à quelques lieux de Nimdalf. Angalond est toujours accompagné de son chien, Sìlun, une bête au regard fidèle et bienveillant. Son caractère taiseux mais joviale en font un compagnon de agréable et utile.
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Le donjon de Finnarphen toise les sentinelles sylvestres les plus majestueuses. Ses hauts créneaux semblent poursuivre le désir d'altitude d'un mamelon calcaire venu détourner les eaux vives de l'Anduin. Sa silhouette escarpée est visible depuis plusieurs lieux à la ronde et sa tour la plus élevée accueille un brasero immense où sommeille un feu d'alarme. À quelques pas de là se dévoilent les grottes de Mëandol qui ajourent les falaises crayeuses d'un plateau forestier coiffé de hêtres rouges et de chênes rouvres. C'est un pays de ruisseaux et de buissons où la végétation épaisse roule ses bosquets en grappes descendant des monts. Ses sentiers minuscules, leurs lacis interminables, la voûte basse des branches que composent les arbres jouxtant les chemins participent à faire des environs un labyrinthe pour le voyageur. Les capitaines qui gardent la tour de Finnarphen possèdent une longue connaissance de ses bois et méandres. Ils sont pour la plupart issus des proches alentours, seuls capables de conduire les patrouilles sans crainte d'égarer la troupe et de mener des embuscades soudaines et dérobées. La tour accueillent les fréquentes visites de la garnison voisine de Dol Caranthan et leurs chevaliers entretiennent une traditionnelle et amicale rivalité qui se tranche tout les deux ans lors du duel de ses champions. Le vainqueur remporte une anneau d'or qui vient orner le cor d'alarme de son donjon. La largeur exceptionnel du bras de fleuve engendre un redoux dans le tumulte des eaux, permettant ainsi de traverser à l'aide d'un bac plus en amont. Cependant à l'hiver, les crues abondantes rendent ce franchissement périlleux et isolent pour un temps les gardiens du fort. Une veille paisible s'installe alors entre les murs de Finnarphen, tandis qu'un climat atone et mouillé vient vêtir chaque recoin de la forêt. - Personnalité locale:
Ancãmeth le passeur encapuchonne sa maigre silhouette sous des haillons crasseux. Jadis cet homme brisé était un officier de renom dans la marine impériale. Mais les marins font de mauvais pères, et le destin se montra cruel à son égard. Son aîné fut emporté par un lame lors d'une violente tempête, disparaissant dans les flots sous les yeux de son père impuissant. L'année suivante, alors qu'il embarquait pour la première fois, son cadet se pendit dans les haubans lors d'une chute depuis le mât d'artimon. Certains murmurèrent qu'il avait insulté Ulmo sans pour autant dévoiler les détails de l'offense. Se jugeant maudit, Ancãmeth abandonna sa charge et se résigna à une vit de rampant dans les méandres de l'Anduin. Il conduit désormais le bac permettant le franchissement du fleuve, maugréant dans sa barbe de tristes litanies.
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La Tour de Dol Caranthan n'est en réalité qu'une maison fortifiée installée au sommet d'une colline et dont le belvédère offre une vue imprenable sur la vallée de l'Anduin. Bien que située sur la rive occidentale du fleuve, elle est rattachée au fief de Mìriel de part sa proximité avec Finnarphen avec laquelle elle communique grâce au bac d'Ancãmeth. Sa position peu exposée lui fait accueillir les plus jeunes recrues de l'Ordre afin de les former durant une année entière. À ce dessein, plusieurs dépendances ont été ainsi ajouté à la petite tourelle originelle, afin d'accueillir hommes et montures. Nombres de cahutes jalonnent les prairies alentours. Certains paysans y cultivent le chanvre avec lequel leurs épouses tressent les capes traditionnelles destinées aux éclaireurs d'Ithilien. Elles y incorporent d'autres plantes des champs qui donnent à l’étoffe ses reflets trompeurs. - Personnalité locale:
Fëodred est un guerrier puissant dont la stature fait craindre le moindre geste. Sa chevelure dorée indique une origine d'Arnorien où le peuple du Gondor se métisse parfois avec les rohirrims. Ayant rejoint les rangs de l'Ordre dans ses plus jeunes années, il acquit une science de l'escrime sans pareils parmi ses frères d'armes. Aussi lorsqu'il fut affecté à la garnison de Dol Caranthan, il devint le champion attitré de la tour et remporta à quatre reprises le tournoi bisannuel. D'une nature calme est réfléchie, c'est un homme vaillant et juste qui ne combat que pour défendre les siens et se méfie des provocations inutiles. Il passe le plus clair de son temps à enseigner et perfectionner ses talents de bretteurs.
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Tirith Nindor dresse ses fortifications blanches dans un pays de collines broussailleuses. Détruite à maintes reprises, car se trouvant le poste le plus avancé vers l'Orient, sa grande porte enchâssée entre deux tourelles a vu la chute de bien des capitaines obstinés, mais aussi le trépas de nombre d'ennemis. L'ordre accorde un priorité stratégique majeure à cette position esseulée car son siège alloue un gain de temps précieux aux autres bastions du nord de l'Ithilien. Sa situation presque toujours désespérée en temps de guerre est tenue par une maigre garnison constituée des rebuts de l'Ordre et de mercenaires de Rhôvanion peu au faite de leur mission suicidaire. Ses murailles en partie effondrées constitue un enclos accueillant une compagnie de cinquante archers montés. Quelques éleveurs intrépides traînent leurs troupeaux dans les vallons alentours et fournissent ainsi de temps à autre quelques vivres à la troupe mutine. Cette dernière mène régulièrement des chevauchées en vue de la Porte Noire, éludant bien souvent le combat pour se cantonner à un rôle d'observateur pour le compte de l'Ordre. La vieille commanderie ruineuse fut installée au pourtour d'une rare source en cette région plus aride, et ses bouillonnements emplissent une fontaine grossière où les eaux débordent et filent en un ruisseau alimentant une marre où viennent s'abreuver les troupeaux. - Personnalité locale:
Oldarion est l'aubergiste de l'Ultime Rasade, un établissement situé à une lieux de Tirith Nindor. Homme au regard vif et à l'écoute attentive, il est originaire de l'Arnor déchu et maîtrise près de sept langues grâce à son passé de caravanier qui le porta aux quatre horizons du monde. Ses conseils avisés orientent les voyageurs et tout marchand qui fait halte aime à se renseigner auprès de lui pour mieux connaître les opportunités de vente qui se présente à lui. Sa cuisine en revanche laisse à désirer et seul la bière importée depuis les royaumes naugrims offre un plaisir réel aux négociants fatigués par leur périple.
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Ultime commanderie orientale de l'Ordre, la petite cité de Drinbar assure une halte pour les caravanes en route vers les terres du Rhûn et de Khând. Ses épaisses murailles manquent certes de tourelles et son donjon circulaire de hauteur, mais ses abords marécageux gênent toute tentative de siège important. Sa position, trop au nord de Minas Morgul, trop au sud de la Porte Noire, et la densité des forêts environnantes l'on préservé des guerres. Le bourg est bordée d'un vaste étang alimenté de maigres ruisseaux et prolongé en canaux servant à l'irrigation des quelques lopins de terre avoisinants. Les forestiers du lieux profitent des nombreux cèdres qu'ils élaguent et dont ils tirent des branches droites et solides qu'ils vendent ensuite aux fléchiers du bourg. - Personnalité locale:
Le forgeron Andalmeth est un artisan appliqué dont l'emploi est d'avantage tourné vers la réparation des charrues de caravaniers que la réalisations d'armes. On le dit doué d'un esprit pratique remarquable, et il sait, d'un simple rivet, redresser le châssis d'une roue. Il ferre les chevaux plus vite que n'importe quel maréchal ferrant d'Ithilien sachant d'un coup d’œil déterminer la forme à imposer au fer. Son physique bossu et son visage velu sont à l'origine d'une rumeur sans fondement : il serait le fruit des amours d'un nain et d'une femme. Sa haute taille puissante et élancée contredit ces allégations imbéciles. Il n'en demeure pas moins apprécié des voyageurs qu'il sert avec courtoisie et passion. À ses heures perdues, il s’attelle à la fonte du cuivre et réalise quelques menus objets comme des jarres, des bracelets ou des tiares qu'il sertit de pierres semi-précieuses.
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