Discours d'avant-guerre, le départ pour la reconquête

Je revenais des Ered Luin du sud, la chaine des montagnes bleus séparé par la rivière et le port du Lindon, là où mon chère oncle avait décider de vivre, loin de tout et de tous, entouré seulement de quelques nains fidèles à lui et d'autres anciens habitants des cités de Nogrod et Belegost qui ne souhaitaient pas quitté leurs montagnes.

Je revenais de ma visite chez lui, après lui avoir offert son heaume de dragon, cadeau pour l'épée qu'il m'avait légué et pour l'inviter a me suivre dans la reconquête des cités. Tout cela après que le conseil de Tharbad se soit terminé, assez calmement je dois le dire.

J'étais donc revenus, du plus vite que je le pouvais, j'étais là, en haut du bastion d'Hïnbrak, contemplant les légions naines qui s'était formé, celles de métiers que j'avais levé et les conscrits venant de Khazad-Dûm et de Champs aux Iris. Beaucoup avait répondus a mon appel, de nombreux nains des Longues-barbes, par amitié pour nos frères Torses-larges et Barbes-de-feu, des nains de ces deux clans, vivant à Khazad-Dûm ou encore Champs aux Iris avaient suivis également, poussé par ce désir ardent de reprendre ce qui fut leur foyer.
Je ne connaissais que trop bien ce sentiment, ayant perdus par deux fois Erebor faces aux dragons et une fois face aux orientaux de Krell ... Et ce sentiment que je ne connaissais que trop bien, je voulais le faire disparaître de leur cœur, comme il avait quitté jadis le miens !

Je regardais là, devant moi mes six légions, 36.654 hommes, des légions de Khazad-Dûm et à coté de cela, quatre légions de conscrit venant de Khazad-Dûm et de Champs aux Iris et une légions, formé des nains, des hobbits et des demi-nains des Champs.
Tout cela faisait la plus grande armée que j'avais jamais put voir et diriger de ma vie ... à cela s'ajoutait encore une légion de Garde-dragon, assurant ma défense personnel et les divers corps de Gardes-corbeaux dont plusieurs étaient déjà en reconnaissance à travers le territoires d'Arnor que nous comptions traverser et aux montagnes bleus où nous siègerons pour récupérer les cités.

J'étais anxieux à l'idée de me battre, c'était la première fois que je levais autant de troupe ... Fili avait insisté pour venir et ne préparatif au pire, j'avais demander à ce que Frerir et Dis, mon oncle et ma mère, gère le royaume en mon absence et que s'il m'arrive malheur, qu'ils dirigent encore le royaume jusqu'à l'arriver d'un nouveau dirigeant de la lignée de Durin qui serait alors surement mon cousin Daïn ou son fils Thorin III.

Je regardais mes troupes, m'approchant, la boule au ventre de l'immense corne qui allait faire résonner mes mots dans la vallée. Je prit une inspirations, et commençait mon discours.

-Salut à vous mes frères, mes soeurs ... nains des Longues-Barbes, des Torses-larges, des Barbes-de-feu et amis hobbits des Champs aux iris. Aujourd'hui, nous nous levons, comme une seule armée, comme un seul peuple ! Aujourd'hui, nous sommes l'armée du royaume fédérale d'Erebor ... aujourd'hui, nous sommes l'armée, des peuples des montagnes bleus ! Aujourd'hui, nous amorçons le départ d'une glorieuse époque ! Une époque où les nains retrouveront leurs terres ! Toutes leurs terres ! Car comme Erebor fut perdus et reprise par trois fois, je ne laisserais pas mes frères et mes soeurs de l'Ered Luin, plus longtemps sans leur foyer ! Aujourd'hui, nous partons reprendre ce que nous reviens de droit, ce qui VOUS reviens de droit ! Nous sommes en tous 11 légions et nous comptons sur l'appuis d'une légion de la garde-dragon et de nombreux Gardes-Corbeaux ! Nous ne pouvons pas échouer ! Rien ne nous empêcheras de reprendre nos terres ! Que les Haches des nains, fendent le crânes de ceux qui oseraient nous en empêcher !!!

A la fin de ce discours, un chœur composé de l'ensemble des guerriers, poussa le cri de guerre des nains, à l'unissons, comme un seul être !
Je me reculais légèrement, quelque peu terrifier de l'émoi que j'avais provoquer et de leur vive réponse, voir cette armée devant moi, se mouvoir et hurler, me donnait presque l'impression qu'elle le faisait à mon encontre tant cela était impressionnant pour le nain que j'étais.
A mes cotés, se trouvaient les représentant des clans Torses-larges et Barbes-de-feu, je reconnais leur seigneur que j'avais déjà vue aux Champs. Etais venus avec eux l'actuel Thain, la fille du seigneur des Barbes-de-feu et son jeune fils qui m'avait déjà accompagner.
De l'autre coté, un sourire aimable au visage et un air d'encouragement provenait du Premier-Sénéchal du royaume fédérale, celui qui allait m'aider à gérer cette armée si grande, Araekin Nirokini, le magicien, mon ami le plus fidèle et en qui j'avais le plus confiance.

Aujourd'hui était un grand jour, car il était l'amorce, d'une époque glorieuse !