Arbitrage commerciales en Belfalas (pv Aleniltir) [Quête triviale]

Animation

(Ce poste servira d'introduction à la quête et a ses personnages)


La princesse Alëniltïr de la maison Arandal, noble de haut rang sur feu l'île de Numenor et épouse du comte Dudhrandir, de part son statut important dans la société de l'Ouistrenesse a été demandé pour arbitrer une mésentente entre deux commerçants et tranché en faveur de l'un, de l'autre ou aucun des deux.

Le premier d'entre eux est un noble numénoréen du Gondor et le second un jeune bourgeois s'étant fait un important pécule en construisant un important commerce.

Chacun d'entre eux à souhaiter obtenir le même territoire de Belfalas pour y établir une maison de commerce mais aucun des deux ne souhaite laisser à l'autre le territoire en question.
Dame Alëniltïr en tant que noble et juge dans ces contrés doit ainsi au cours de l'audience décider qui des deux hommes recevra ce territoire pour y établir son projet ou bien si aucun des deux ne le mérité réellement.

Alëniltïr de la maison Arandal venait de recevoir une missive fort intéressante. Dans celle-ci on faisait appel à elle pour régler une mésentente entre deux commerçants ce qui n'était pas sans suscité son intérêt. L'un deux était Arandhal Arabeleg, un petit noble numénoréen du Gondor, sans grande importance, mais un noble tout de même. Et l'autre un jeune bourgeois du nom de Wulfferth Risjo qui a gagné son statut en développant un petit commerce dans Belfalas. Des informations en sa possession, le premier, devait être d'un âge noble entre 30 et 40 ans et déjà marié alors que l'autre devait avoir la 20 ène et célibataire. Alors qu'elle consultait le document officiel, elle se mit déjà à réfléchir à comment tirer cette situation à son avantage. Au-delà de la simple résolution de ce litige commercial c'était l'occasion pour elle de se faire des alliés et elle espérait bien gagner sur tous les tableaux. En ce qui concerne le carrefour convoité que les deux nobles et disputaient par chacun d'eux, il s'agissait d'un endroit nommé Dol lamed , un carrefour important, qui se trouve au croisement de plusieurs grandes routes et possède aussi un accès au fleuve pour rejoindre la mer.

Alors que les idées fusaient dans sa tête elle fit venir à elle sa main droite Kazkira une jeune femme issue des terres désertiques du sud de l'immense territoire d'Harad. Kazhira fut sauvé il y a plusieurs années alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Condamner et n'être qu'une esclave brutalisée par son maître esclavagiste de la pire des manières son chemin avait par miracle trouvé celui de la belle et prestigieuse Alëniltïr. Fidèle et reconnaissance a sa maîtresse qui l'avait sortie d'une vie de misère elle est depuis devenue ses yeux et ses oreilles dans les cours dans lesquelles elle officie comme danseuse ou simple courtisane. Experte en séduction, elle n'hésite pas à mettre ses charmes aux services de la belle-dame de la maison Arandal.

Cela sera probablement utile dans les prochains jours sauf qu'ici la noble dame ne compte pas les faire assassiner par la courtisane des terres du sud. Elle avait envoyé des invitations aux deux nobles qui avaient répondu favorablement et devraient arriver dans les prochains jours, ce qui lui laissait largement le temps pour préparer leurs arrivées. Le premier fut Arandhal Arabeleg qui arriva un jour avant le jeune noble elle ne le fit donc pas attendre plus longtemps et le reçut peu de temps après son arriver dans la même journée après qu'il est pu se reposer dans la chambre qu'elle avait faite spécialement aménager pour lui. Les serviteurs avaient été au petit soin avec ce dernier et la maîtresse des lieux avait même permis a celui-ci de profiter des sources chaudes de sa demeure avant de l'inviter pour le dîner histoire qu'il soit dans les meilleures dispositions possible. Là aussi pour le repas elle mit les petits plats dans les grands pour son hôte de marque enfin de le recevoir comme il se doit. Quand il entra dans l'immense salle-a-manger elle se leva pour aller à sa rencontre et lui fit une magnifique référence en lui tendant sa main comme le voulait le protocole et d'étiquette des nobles.  

- Bienvenue à vous Ser Arandhal de la maison Arabeleg je suis Lady Alëniltïr de la maison Arandal j'espère que vous avez fait bon voyage ? Veuillez m'excuser de ne pas être venu vous accueillir plus tôt dans la journée, mais en l'absence de mon mari le comte Dudhrandir c'est moi qui dois gérer les affaires et en ce moment je ne sais plus où donner de la tête dit-elle pour finir avec un léger rire amusé et toujours avec cette voix mielleuse, délicate et raffinée.

Pour recevoir son hôte de marque, elle avait revêtu ça plus belle robe. Un vêtement dans des thons rouges couleur de la passion et du désir avec un buste qui permettait d'apprécier sa superbe poitrine sans que ce ne soit vulgaire ou inconvenant. C'est avec une démarche digne d'une reine qu'elle était venue à lui d'un pas lent mais serain afin de lui laisser le temps de profiter de ses atouts généreux. Alors qu'elle avait terminé de s'adresser au noble du gondor elle cherchait avec son regard perçant à distinguer si ses charmes lui faisaient quelque chose ou s'il était suffisamment formé aux arts de la politique pour masquer ses sentiments ? Ah moins qu'il est une préférence pour les hommes et dans ce cas, il ne laisserait sûrement rien paraître aller savoir ...

Spoiler:

L’affaire demeurait indigne. Devoir perdre son précieux temps face à un petit bourgeois pour une histoire qui aurait dû être réglée après un simple échange de courrier, c’était inadmissible. Jamais une telle chose ne serait produite sur Numeror ! Les habitants savaient y rester à leur place, or, non seulement ce petit marchand ne s’était pas aussitôt retiré du projet dès lors qu’il avait su qu’un supérieur comptait travailler sur ce terrain, mais en plus, il osait porter l’affaire à un plus haut niveau encore. Arandhal était tout à fait outré par de telles manières et bien plus encore en devant perdre de l’énergie à débattre avec un inférieur. Fort heureusement, il se trouvait que la Dame devant arbitrer cette affaire était elle aussi issue de la Noblesse de Numeror, elle saura donc prendre en considération sa demande avec une attention toute particulière, il n’en avait aucun doute. Après tout, son projet sera utile à toute la population du Belfalas, même s’il n’avait guère encore réfléchit à tous les détails. Il demeurait quelques pans de son action à réfléchir, certes, certes, mais tout de même, les prémices de ce projet montreront d’emblée son importance.

Avant de quitter sa demeure, il prit le temps de parler à son épouse, devant surveiller les affaires en cours le temps de son absence, prit également un temps avec d’autres intendants du domaines, chacun ayant leur spécialité, et enfin prit congé. Régler cette affaire au plus vite, tel était son objectif, car il était un homme occupé. A la tête d’un important commerce de minéraux, principalement du fer, il estimait n’avoir guère de temps à perdre pour des petits problèmes. Sur la route, il ne se soucia pas réellement de plus réfléchir dans les détails à son futur projet et à son argumentaire, tant convaincu qu’il était de remporter la mise sans y mettre d’efforts excessifs. Entre compatriotes, il était plus aisé de se comprendre. Par ailleurs, Arandhal que son jeune concurrent n’aura sans doute même pas l’audace de répondre à l’invitation et allait abandonner en se voyant convoquer dans un lieu d’importance. Comment un simple petit bourgeois pourrait-il pénétrer en pareils lieux sans être si impressionné que le souffle lui manquera ? De tels petits jeunes ne devraient pas venir jouer dans la cour des grands.

A son arrivée dans la demeure du comte, l’accueil fut à la pleine mesure de ce qu’il avait imaginé durant le trajet. Une chambre de prestige lui fut proposée, il put même profiter de sources chaudes, où il se délassa et se reposa de la fatigue engendrée par le voyage. Voilà qui était parfait… Mieux encore, son adversaire n’était visiblement pas encore arrivé. Dans sa chambre, il se changea et se prépara avec un très grand soin, arborant une tenue à la hauteur de son rang et surtout, destinée à faire honneur à la  maîtresse des lieux. Un serviteur le guida jusqu’à la salle à manger, à l’heure convenue, où il retrouva la Dame Arandal dans une pièce aussi fastueuse que le reste de la demeure. Le comte savait vivre, ces lieux étaient à l’image de sa puissance. Quant à son épouse, nul doute qu’elle était parfaitement adaptée à son rôle et à son rang. Une très belle femme, qui vint à lui d’une démarche souple et le salua dans la parfaite conformité à l’étiquette. Messire le comte Dudhrandir devait sans nul doute être souvent jalousé, pour avoir pris la main de pareille femme. De telles beautés restaient rares, sur leurs terres, telles les pépites précieuses retrouvées dans leurs mines.

- Bienvenue à vous Ser Arandhal de la maison Arabeleg je suis Lady Alëniltïr de la maison Arandal j'espère que vous avez fait bon voyage ? Veuillez m'excuser de ne pas être venue vous accueillir plus tôt dans la journée, mais en l'absence de mon mari le comte Dudhrandir c'est moi qui dois gérer les affaires et en ce moment je ne sais plus où donner de la tête.

Ô combien comprenait-il. En lui rendant son salut dans les formes, accompagné par un baisemain, il se redressa avec un sourire de circonstances. Être marié n’empêchait guère d’admirer la beauté d’une femme.

- Le voyage fut court et l’arrivée tout à fait agréable, grâce à vos bons soins, dont je ne saurai assez vous remercier. Je puis comprendre que vous êtes une Dame fort occupée, votre statut à lui seul impose à vos hôtes cette compréhension.

Avoir la possibilité de dîner avec elle était une aubaine, qui allait lui permettre de la cerner un peu mieux et comprendre à qui il avait à faire exactement. Pour cela, comme il se devait, il la laissa guider la suite des opérations. Le moment de passer à table, les premiers sujets de discussion à aborder. Profitant pleinement que son rival ne soit pas encore là et profitant tout autant d’être face à une femme valant le coup d’œil. Bien qu’il estime que toute femme mérite d’être admirée, certaines d’entre elles le valaient bien plus que d’autres. Au début ce repas, il veilla à adopter une posture correcte jusque dans les moindres détails, allant jusqu’à la tonalité de la voix.

- Vous me voyez navré, ma Dame, qu’une telle histoire d’arbitrage doive venir troubler vos journées déjà bien remplies. Tout cela aurait dû être réglé par quelques échanges de lettres. Cependant, je suis confiant en le fait que ça soit rapide. Les Femmes et Hommes de Numeror n’ont jamais perdu bien du temps à régler des cas aussi simples.

La noble lady de Belfalas était fort satisfaite de cette première approche, du moins pour le moment. Visiblement ce noble du gondor semblait sous son charme même s'il savait un minimum se contenir et rester très courtois en respectant les règles d'étiquette un bon point pour lui , même si au final, c'était ce qu'on était en droit d'attendre pour un membre de la noblesse. Installé confortablement, le bal et la partie aller pouvoir commencer maintenant que tous les pions étaient en place. Ser Arandhal de la maison Arabeleg fut le premier à prendre l'initiative d'une partie qui s'annonçait déjà très palpitante pour la femme du comte Dudhrandir qui comme à son habitude voyageait énormément pour des affaires souvent politiques. Si lui et son épouse n'étaient pas toujours d'accord sur de nombreux points, ils étaient néanmoins d'accord sur le fait qu'entretenir de bonnes relations avec leurs contacts et alliés qu'ils soient nobles , bourgeois ou autres étaient une chose indispensable que beaucoup négliger bien trop. C'était certain un investissement en temps assez conséquent mais «rentable sur la durée» comme aimer le dire la noble lady.

En politique, il fallait savoir jouer de façon subtile et ne pas trop laisser de marge a son adversaire aussi noble et influant soit t-il histoire qu'il n'est pas le temps de prendre pied. Même si elle jouait à domicile, elle ne pouvait pas se permettre le moindre écart , ni relâcher sa vigilance.

Je suis heureuse Ser Arandhal que nous soyons sur la même longueur d'onde, dit-elle avec son plus beau sourire en faisant signe à un serviteur pour qu'il serve du vin à son hôte alors que les premiers plats commençaient à arriver.

Nul doute que le noble du gondor serait apprécier ce vin d'excellente qualité venu directement du lointain pays de Dorwinion par contre elle était moins sûr qu'il apprécie la suite de la conversation , peut être que le vin était là pour adoucir un peu, ses propos.

Par courrier, cela aurait été, en effet, plus approprié en temps normal dit-elle en marquant une pause cependant dit-elle en se servant un peu de vin envoyé de nombreux courriers peut se révéler très fastidieux a gérer sans compter sur le fait que ceux-ci peuvent se perdre en chemin et dans ce cas de litige, c'est surtout un moyen de faire pression sur ma personne .... dit-elle en marquant un arrêt net et tranchant

Son regard fut beaucoup moins doux mais plus perçant envers son interlocuteur comme si elle voulait lui faire passer un message " et vous n'êtes pas ce genre d'homme à vouloir faire pression sur ma personne n'est-ce-pas ? "

Croyez-vous vraiment qu'on aurait fait appel à moi pour gérer un " simple litige " ? vous pensez que j'aurais perdu mon temps à vous faire déplacer si cela pouvait être réglé autrement ? Sa voix fut toujours aussi belle mais plus acerbe et directe avant de laisser un petit blanc pour lui permettre une éventuelle réflexion intérieure.

Ser Wulfferth Risjo a justement cherché à prendre de l'avance sur vous en m'envoyant plusieurs courriers ce que je trouve comme je vous l'ai dit extrêmement déplacer dit-elle en appuyant un peu plus sur extrêmement pour être sûr de bien se faire comprendre Mais je ne doute nullement que vos intentions épistolaires étaient bien plus nobles cependant dit-elle en marquant une autre pause celles-ci étaient comment diredit-elle en faisant semblant de chercher ses mots plutôt intéressants saviez-vous que son grand-père possède de très bons rapports avec notre cher et noble prince ? Dit-elle de façon extrêmement convaincante avec une légère surprise dans la voix comme si elle était également encore sous le «choc» de cette révélation.

Ce qui bien évidemment n'était absolument pas vraiment cependant avant ce rendez-vous elle, c'était forcé à s'en convaincre personnelle afin que cela paraisse plus naturel après tout comment discerner un mensonge si on se ment à soi-même ? C'était cependant un exercice plutôt complexe même pour elle en tant que courtisane accomplie, heureusement, elle avait eu le temps de planifier tout cela, ce qui aurait été bien plus compliqué à improviser durant une soirée entre noble et bourgeois. Intérieurement, elle se délectait de sa méthodologie visant à affaiblir son interlocuteur durant leurs discussions à coup de caresse et de compliments intellectuels avant de donner de petits coups de poignard en ajoutant parfois un peu de sel sur la plaie avant d'y déposer un peu de miel une technique particulièrement redoutable pour semer la confusion. Maintenant, elle était sûre que son invité savait à qui il avait affaire et si ce n'était pas encore le cas, il risquerait d'y laisser des plumes voir de se faire dévorer par la louve des cours de Belfalas. Elle profite de ce petit répit pour plonger ses couverts d'argent de façon très gracieuse et distingué sur son assiette afin de commencer à savourer de délicieux repas.

Elle ne semblait pas avoir compris qu’il parlait plutôt des échanges de courriers entre nobles et petits bourgeois, sans en passer par de plus hautes instances, pour régler ce genre de cas. Si les affaires durant trop ou s’embourbant dans des échanges impossibles comme celle-ci étaient effectivement référées au bon jugement des autorités d’un comté ou d’une région, toutes n’en passaient évidemment par là. Beaucoup étaient traitées directement, même certaines qui auraient pourtant dû l’être par un juge. Volonté de ne pas perdre de sang, magouilles internes, négociations à l’amiable ou avec divers moyens de pressions plus ou moins légaux, pots de vins, arrangements entre familles riches, parfois mêmes mariages arrangés pour adoucir divers conflits, tous les moyens étaient bons pour se charger des affaires commerciales ! Évidemment, les petits marchands et commerçants ne se livraient pas à de tels jeux d’influence, cela ne se faisait qu’entre grandes familles. La bourgeoisie s’’y essayait elle aussi dès lors qu’elle possédait assez d’argent et d’intérêts pour participer. Qui ignorait la vie des gros commerçants ne pouvait réellement être au fait de telles manœuvres.

Or, aux paroles énoncées par son interlocutrice, il semblait que c’était bel et bien le cas. Arandhal trouvait cela assez amusant, en vérité. Cette colère soudaine, comme si elle voulait le mordre en pensant qu’il était là pour tenter de la manipuler ou blesser ses intérêts. Les femmes de la noblesse, dans ce genre de cas, avaient souvent ce type de comportement, elles tentaient d’être plus fermes, voire agressives, pour montrer leur force. Alors même que cette force n’était issue de rien d’autre qu’un mariage avec un homme puissant. Seules, elles n’étaient plus rien. Il trouvait toujours plaisant d’observer cela, quand ben même il était compliqué de ne pas simplement leur rappeler qu’elles avaient pour seule légitimité une bague de mariage au doigt. Elle oubliait également que si on faisait appel à elle pour ce qui était bel et bien un simple litige, ce n’était que parce que son jeune adversaire était bien ignorant du monde commercial et de ses usages. Ce n’était que pour cela qu’il avait aussitôt fait appel à ce jugement, y voyant une solution rapide et impartiale à ce problème. Mais comment en vouloir à la dame de ne pas songer à ce simple détail, elle qui ne connaissait pas le monde dans lesquels les grands commerçants évoluaient.

Il but tranquillement une gorgée de vin sans chercher à l’interrompre dans ses petites lancées et sans changer non plus d’expression, sourire poli aux lèvres et attitude décontractée. En rapport avec les usages. Ah, les femmes. Agréables à observer, pour la plupart bien sûr, charmantes le soir venu, utiles pour faire les enfants, mais il ne leur trouvait pas grand-chose de plus. Il appréciait celle-ci car elle était belle à observer, tout comme il la trouvait désespérément peu renseignée sur les manières de faire habituelles des commerçants. Pour une personne devant faire officie de juge, c’était plutôt regrettable. Enfin soit ! Même si elle finissait par donner faveur à son concurrent et se tourner en ridicule du même coup, l’affaire ne sera pas achevée pour autant. Arandhal savait s’y prendre, avec ses confrères, pour poursuivre ses concurrents par la suite. De manière parfaitement légale, cette fois-ci, ils avaient bien assez de leviers utiles pour rendre la vie, disons… « Ennuyeuse », pour un concurrent.

- Saviez-vous que son grand-père possède de très bons rapports avec notre cher et noble prince ?

- Curieux qu’il pense à mentionner ce genre de fait dans des missives parlant d’affaires commerciales. Après tout, la famille royale a toujours tant défendu les influences de pouvoir pour gagner tout type de contrat ou d’affaire, ils ont tant à cœur que chacun, des plus pauvres aux plus riches, puissent développer leurs commerces sans être ennuyés par les relations des uns ou des autres. Je comprends donc tout à fait que vous ayez été choquée de trouver cela dans un courrier dans un tel contexte.

A voir si cela était vrai, cependant. Mais si ça l’était, eh bien, bravo jeune homme, cela signifiait qu’il commençait enfin à comprendre les règles du jeu. Cela ne lui sera que plus utile encore une fois les vrais manœuvres entamées, à la suite de cette affaire. Il poursuivait tranquillement le dîner tout en suivant cette charmante conversation, trouvant la nourriture tout aussi agréable et savoureuse que la femme en face de lui.

- Cependant, je ne lui en veux pas, il est encore jeune et idéaliste. Cela ne fait guère de lui un mauvais commerçant, en revanche, il lui manque encore à apprendre les usages. Je suppose tout de même que peu de personnes doivent venir vous ennuyer pour ce genre d’affaires. Je l’espère, du moins, nous ne vivons, après tout, pas dans un petit pays où le moindre petit problème devient affaire d’état.

Le repas continua de façon tout à faire convenable avec même quelques musiciens supplémentaires qui jouaient habilement du violon un peu plus loin afin de produire un fond musical suffisamment agréable et très léger pour ne pas perturber la conversation des deux nobles. Alors qu'elle terminait un morceau de viande tout en essayant très délicatement sa bouche avec un fin tissu posé sur le côté de son assiette , elle regarda avec approbation Arandhal Arabeleg ajoutant un petit signe de la tête.

- Oh oui les jeunes ils feraient tout et diraient n'importe quoi pour se faire une place au soleil, tant de fougueux et d'énergie pour se hisser vers le haut .... dit-elle un peu pensive avant de reprendre c'est en soit honorable maintenant .... il y a malheureusement une expérience qu'on ne peut acquérir que par le passage des hivers et des printemps dit-elle de façon très noble sur un ton poétique certains seraient même prêts à s'endetter sur des générations justes pour s'agripper à un « morceau de viande » dit-elle avec un petit sourire amusé

Pendant qu'elle discutait les serveurs et serveuses continuaient leur aller venue de façon classique. Mais caché à l'intérieur d'eux se trouver Kazkira la dame de compagnie d'Alëniltïr qui jouait le rôle d'une simple domestique. Elle était venue pour servir à boire au noble commerçant tout en se penchant vers lui pour qu'il puise admirer son sublime décolleté et son charme exotique courtisane habile et séductrice redoutable elle ajouta simplement d'une voix très douce presque innocente « permettez que je vous serve Ser Arandhal » avec un magnifique sourire. Si les domestiques présents pour le dîner étaient tous impeccablement vêtu Kazkira sortait un peu du lot mais pas suffisamment pour que cela paraisse étrange.

- Dites moi Ser Arandhal quel serait les arguments en votre faveur ? Je ne peux malheureusement pas vous exposer en détail ceux de Ser Wulfferth Risjo par soucis d'impartialité j'espère que vous le comprenez et que vous ne m'en voulait pas ? Je m'efforce de construire chaque jours un Belfalas plus fort et je ne peux pas me permettre de faire du favoritisme malgré mon envie de trancher rapidement en votre faveur je ne vous le cache pas dit-elle toujours de façon très élégante en se mettant naturellement son physique en valeur malgré la distance

Ps : Désoler pour le retard pas mal de soucis irl et tout xd ^^ ^^ !! !!

Le vin servi ici avait du caractère. Un fumet léger, un arrière-goût délicat un peu épicé, accompagnant à la perfection les plats proposés. Le cuisinier ou le serviteur ayant choisi cet assemblage pour le repas de ce soir avait définitivement très bon goût, de pareils talents devenaient bien rares, dans les bonnes maisons. Pourtant, toute bonne négociation doit avant tout débuter par un bon repas. Comment mettre dans de meilleures dispositions sinon en délivrant un repas à la mesure de l’entretien devant suivre ? Il arrivait parfois à Arandhal de désespérer en voyant si peu de cuisiniers compétents, dans les grandes maisons ou pour les réceptions d’importance. Le problème était bien qu’il était aussi dur de se former auprès d’un artisan compétent et donc d’être soi-même d’excellence. Le commerçant accordait plus d’importance aux plats et à la boisson servis qu’à l’ambiance les entourant. La musique et la décoration d’une salle n’étaient que des points bonus, ce qui comptait le plus restait avant tout le contenu de l’assiette. Le Comte Arandal, par ce qui était proposé ce soir, ne pourra qu’en tirer un meilleur bénéfice sur sa réputation.

Quant à la comtesse, elle changea plutôt vite de ton, en ce qui concernait la tentative de son jeune adversaire de faire valoir certains passes-droits familiaux ou amicaux. Ce qui lui laissait plus fermement penser qu’il s’agissait d’un simple mensonge, soit de la part du petit, soit de la part de la Comtesse. Dans un cas comme dans l’autre, il n’en faisait guère grand cas. Quelle importance de tels détails pouvaient-ils bien posséder au cours de ce type de conversation ? Ce qui l’intéressait le plus restait la poursuite de ses affaires. Bien sûr, le faire en compagnie agréable était plus appréciable, mais cela restait là encore un bonus. Arandal savait bien que cette petite parenthèse n’était pas faite pour durer et ne souhaitait pas non plus que ça soit le cas. Il dînait et conservait le regard sur son interlocutrice, ne prêtant guère d’attention aux allées et venus des serviteurs, pas plus qu’aux musiciens, par ailleurs. Tous étaient pour lui un léger bruit de fond, indissociables de la scène mais non utiles pour autant.

– Dites moi Ser Arandhal quels seraient les arguments en votre faveur ? Je ne peux malheureusement pas vous exposer en détail ceux de Ser Wulfferth Risjo par soucis d'impartialité j'espère que vous le comprenez et que vous ne m'en voulez pas ? Je m'efforce de construire chaque jours un Belfalas plus fort et je ne peux pas me permettre de faire du favoritisme malgré mon envie de trancher rapidement en votre faveur je ne vous le cache pas.

Amusant, « ne pas vouloir faire de favoritisme » était une phrase que l’on entendait si souvent dans la bouche des commerçants, négociants et politiciens, une phrase se trahissant toujours dans les faits. S’il avait désiré une preuve de plus qu’il avait affaire à une personne possédant peu de scrupules, en voilà une nouvelle. Dire cela n’était jamais innocent. A moins, bien entendu, que ce ne soit une remarque hurlée avec force et colère, par un idéaliste trop affirmé et convaincu de pouvoir changer le monde.

– Hélas, ma Dame, ce même souci d’impartialité me contraint à ne pas vous en parler hors de la présence de mon jeune adversaire, jusqu’à l’arbitrage de demain. Bien que cela me fende le cœur, ce ne serait pas équitable. J’ai à cœur de vivre dans un pays plus juste, respectant les règles édictées par la famille Impériale. Même l’optique de gagner un temps précieux ne peut me faire perdre cela de vue.

Car cette charmante parenthèse ne devrait plus durer si longtemps et car il avait une certaine hâte d’effectivement trancher cette affaire, une bonne fois pour toutes. Cependant, mieux valait être prudent. Ne laisser aucune possibilité à son adversaire de critiquer publiquement les méthodes employées ou encore d’effectivement hurler au favoritisme. Ce serait une perte de temps considérable ! Or, Arandhal était pressé. Pressé de faire officiellement débuter son projet, le lancer, y gagner de l’argent et de l’influence.

– Ceci étant, dès demain, cette affaire sera sans nul doute réglée rapidement, dans les règles de l’art. Vous devez en avoir l’habitude, j’ai toute confiance en vos capacités.

Ps : désoler pour le retard avec mes deux semaines de vacance j'ai pas réussi a avancer plus vite snif ^^ ^^ !! !!

PNJ Wulfferth Risjo

Le temps était pluvieux ce soir, je détestait devoir cavaler sous la pluie et dans la nuit à la lumière de quelques lanternes, c'était le meilleur moyen pour attirer le brigandage et les malandrins de passage ... heureusement, j'étais en plein cœur des terres du Gondor et très proche du domaine de la prince Alëniltïr, donc je ne craignais rien ... j'espère ...

Je me demandais bien pourquoi la princesse m'avait invité ? Je me doutais bien que c'était concernant mon affaire avec sieur Arabeleg mais ... pourquoi ?

J'aurais le loisir de lui demander tout à l'heure, puisque me voila devant la grande porte de sa demeure, un domestique s'occupa de m'accompagner au devant de sa demeure alors qu'un autre escortait mes deux amis formant ma seule escorte en ces terres.

On me permit d'entrer, engoncé dans ma cape de voyage trempé qu'un domestique me retira en vitesse, je me serais presque sentis comme un malpropre si je n'étais pas aussi stressé et émerveillé à la vue de cette demeure.

- Bienvenue à vous Ser Wulfferth Risjo je me présente Lady Kazkira dit-elle très noblement en s'inclinant dans une magnifique révérence digne des plus nobles lady dans sa belle tenue de soirée très légère ma maîtresse Lady Alëniltïr Arandal ma chargé de vous accueillir, j'espère que vous avez fait bon voyage ? Demanda t-elle toujours avec cette voix mielleuse et ce léger accent exotique du désert d'harad

Voici ce que je pus voir lorsque je fus accueillis, cette splendide dame aux origines suderonne se présentant devant moi et des chevaliers de dame Alëniltïr.
J'étais dans un autre monde bien loin des commerces dont j'avais l'habitude et bien que je souhaitais la réussite de mon entreprise, je n'aurais jamais crut que l'opposition avec ce noble Araebeleg me conduirait ici ...

-Je ... Merci bien oui, c'est un plaisir d'être ici, je vous laisse me conduire alors dame si vous le voulez bien.

J'avais déjà vue des suderons et des harondoriens, je connaissais cet accent bien sur ... mais elle était une femme remarquablement belle, j'en fus perdu un instant tant et si bien que j'en oubliais de répondre à sa dernière question alors que je la laissais me mené dans les couloirs du château.

Le jeune Risjo ne prenait pas assez garde à lui, s’il déballait trop en avance ses arguments, sans avoir pu obtenir connaissance de ceux de ses adversaires… Placer au devant de la scène l’équité à tenir était important pour les apparences, cependant, le vrai danger était bien de perdre une partie de ses cartes avant même d’avoir tous ses adversaires face à soi. Quel petit imbécile… Comment espérait-il aller bien loin en se laissant aller à de pareilles stupidités ? N’avait-il donc jamais mené le moindre match, même insignifiant ? Par ailleurs, il commençait à trouver tout autant dérangeante la manière qu’avait la comtesse de le pousser à dévoiler dès maintenant ses propres arguments, au profit d’une potentielle réponse plus rapide. Ce qui ne serait ni une garantie de victoire ni une assurance à ce qu’elle aille dans son sens. Entre un jeune adversaire trop peu au fait de telles manœuvres et une juge prenant tout cela bien plus à cœur qu’il ne le faudrait, la partie était déjà engagée sur une pente plus glissante qu’il ne l’avait cru, avant d’entreprendre son voyage…

Leur conversation fut interrompue par un des gardes du château, pour quelques petites tâches administratives. Il en profita pour boire une longue et nouvelle gorgée de vin, méditant sur toute cette situation. En d’autres circonstances et avec certaines personnes bien précises, il aurait certes avancé dès ce soir le contenu de son projet et en aurait discuté bien plus posément. Ici, malheureusement, il ne pouvait pas se le permettre. Du moins, pas sur cette affaire-ci en particulier. Il ne connaissait pas assez bien ni cette femme, ni et surtout, son époux. Tant qu’il n’avait aucun lien particulier avec le maître des lieux ou une relation commerciale de n’importe quelle nature avec lui, il ne pouvait être question de se laisser trop aller. D’autant plus que si la Dame face à lui était d’une beauté des plus admirables, elle n’était pas d’un caractère très agréable, à ce qu’il en voyait ce soir. Quel dommage… Si peu de femmes alliaient la beauté supérieure et le doux caractère que doit posséder une femme digne de ce nom.

– Il semblerait que votre adversaire si je peux l'appeler ainsi ne sera pas là avant un moment. Son cheval a fait une mauvaise chute.

Si elle sembla surprise et un peu agacée par la nouvelle, lui-même laissa échapper un léger soupir blasé. Décidément, aussi peu à l’aise sur le doux terrain des manœuvres commerciales qu’il l’était sur une selle. Quel âge pouvait-il bien avoir, réellement ? Et par tous les Dieux, comment pouvait-on avoir un accident sur les routes menant à ce château, toutes régulièrement entretenues avec soin ? Ils n’étaient tout de même pas dans un vulgaire pays de simple bouseux, comme le Rohan ou pire encore, le Pays de Dun. Dans de telles contrées de simples sauvages, où il comprendrait sans peine que chevaux et hommes s’y tordent les chevilles. Enfin… Peut-être parviendra-t-il à arriver ici avant demain matin, malgré tout.

– J’ose espérer qu’il saura montrer plus d’aisance lors de son argumentation que sur la selle de son cheval, en ce cas. S’il n’est pas arrivé à temps demain matin, je reconsidérerai votre proposition de ramener les affaires sur un pied d’égalité. D’ici là, je lui laisse encore une chance, quand bien même ce brave garçon n’est pas encore très au fait des procédures et des bonnes manières. Pardonnons-lui cela, jeunesse doit se passer. Si les Dieux le veulent, nous pourrons enfin voir les détails nécessaires dès demain.

Image de Kazkira :

Spoiler:

Ps : je fait une petite pause avec Alëniltïr Arandal en rp

[ Bonjour on peu avancer un peu xd ? , c'est pas méchant mais bon la je perd un peu ma motivation au pire quelqu'un d'autres un peu plus actif pourrais prendre la relève non ? , c'est juste une idée ^^ ]

PNJ Wulfferth Risjo

Les lieux étaient impressionnants, raffinés et décorés avec un certain goût. Pour le jeune Bourgeois, c’était très agréable à observer, plus encore avec la charmante compagnie les ayant accueillis à l’arrivée. Le château était élégant, richement décoré sans que cela ne paresse ostentatoire, il n’avait rien imaginé de tout ça lorsqu’il était encore en chemin. Le tout avait le don de le rendre assez mal à l’aise, au fond de lui, tant il pouvait ressentir qu’il n’appartenait pas à ce monde-là. S’il avait pu se construire une situation personnelle et financière assez solide pour lui permettre de monter des projets, il n’en était pas pour autant à ce niveau de richesse, bien loin de là ! Il n’osait même pas en rêver. La présence des gardes, bien que discrète et silencieuse, avait en revanche le mérite d’être rassurante. La route n’avait pas été très réjouissante, mais au moins, ici, personne en devait craindre quoi que ce soit ! Pourvu que tout cette affaire soit bien vite réglée… Si ces lieux étaient impressionnants, il n’en voudrait pas moins être plutôt chez lui. La tentation de demander à cette dame pourquoi il avait dû se rendre ici en personne, plutôt que toute l’affaire ne soit réglée par courrier, était forte, néanmoins, il doutait qu’elle puisse lui fournir cette réponse.

– Il vous montrera vos chambres et si vous avez besoin de quoi que ce soit fait le lui savoir. Ma Maîtresse m’a chargée personnellement de veiller à ce que votre séjour ici soit le plus agréable possible Ser Wulfferth, votre chambre et à l'étage si vous voulez bien me suivre.

Le jeune homme fut bien heureux qu’elle lui tourne le dos tout en marchant, légèrement tremblant et s’obligeant lui-même à ne pas laisser paraître grand-chose sur son visage. Elle était sincèrement une beauté, différente des femmes de bonne stature, qu’il avait déjà pu observer. La teinte de sa peau était plus foncée mais cela lui donnait un charme différent, loin de ce qu’on observait au Gondor. Pour la énième fois de puis le début de cette entrevue, il se demanda ce qu’il pouvait bien faire ici… Durant un long moment, il s’était dit qu’il suffisait tout simplement d’échanger, par lettres, sur ce litige, pour qu’il soit réglé et que chacun passe à autre chose. Malheureusement, Ser Arabeleg n’avait jamais pris la peine de répondre à ses missives, comme s’il avait toujours cru l’affaire déjà réglée. C’était très impoli, par ailleurs. Wulfferth avait toujours pris soin de rencontrer face à face ses partenaires ou adversaires, de leur écrire lorsque cette première solution était impossible, mais c’était la première fois qu’il s‘était retrouvé devant un tel refus de discussion ou de négociations.

Son regard se perdit une nouvelle fois, sans qu’il n’y pense réellement, sur les douces courbures, de dos, de la courtisane ouvrant le chemin. Comme on observe un doux rêve, complètement inaccessible, en s’y laissant happer. C’est au moment d’arriver à la chambre qu’il revint à la réalité. Cet endroit, les femmes y vivant, la sécurité, tout… Tout rappelait qu’il ne s’agissait pas de son monde. Enfin, après tout, il ne devrait pas être ici pour bien longtemps et espérait fortement que la discussion sera aussi rapide que posée ! Après tout, son projet était bien préparé, clair et prêt à être exposé. Ils avaient longuement travaillé pour cela et il ne doutait pas que ses origines sociales moins élevées que celles de son concurrent ne seront en rien un obstacle. Le Gondor était un pays civilisé, que Diable, les influences sociales ne pouvaient tout de même pas se mettre en travers de la route des commerçants ! Ils ne vivaient pas dans un de ces petits pays, encore peu avancés, où le principal commerce venait de l’agriculture ou des guerres internes et du pillage.

– Je vous remercie infiniment pour votre accueil, ma Dame, déclara-t-il, serrant contre lui quelques affaires de travail dans ses bras croisés pour dissimuler une part de son trouble. J’ai bien hâte que cette entrevue de travail arrive, avec votre maîtresse. Je ne puis sans doute la saluer en personne ce soir, mais je vous prie de lui transmettre, en attendant demain matin, mes plus respectueuses salutations.

Il doutait de pouvoir dormir, cette nuit, mais au moins, se rafraîchir les idées et se préparer à la rencontre. La partie n’était pas gagnée d’avance… Et il se demandait toujours pourquoi la maîtresse des lieux avait jugé bon de les faire venir dans son domaine.