Les grands voyages, cela m'avait manqué, j'avais un peu perdu la main, je pense, comparer à mes jeunes années, je me souviens encore de la tendre époque où j'arpentais les routes et les sentiers accompagnés de ma petite garde. Des montagnes bleues de l'ouest jusqu'aux montagnes rouges de l'est. J'étais bien aventureux à cette époque.
Enfin, ce voyage si était loin d'être aussi complexe ou long, descendre en navire la rivière courante et le Long-lac était un jeu d'enfant que je pratiquai presque depuis ma naissance. Emprunté, le chemin de la Vieil Route de la Foret était sûr et elle était une ligne droite à travers la forêt ce qui en rendait la traversé rapide et efficace.
Seuls les derniers moments étaient "compliqués" si j'osais le dire, vue qu'il nous fallait redescendre les rives de l'Anduin vers Irisbourg, mais là encore les Beornides et les hommes des bois avaient depuis longtemps sut rendre l'endroit sécurisé, rabrouant orques et araignées loin d'ici.
Bien sûr, il y avait encore quelques dangers sûrement, quelques brigands, mais cela, ma garde et moi-même ne les craignons aucunement !
Et enfin, enfin nous y voilà, Irisbourg, la belle cité des hobbits de Champs aux Iris. Elle était peuplé de nos cousins de Nogrod qui y avait trouvé refuge après la bataille d'Azanulbizar et qui pour certains y était resté.
Les champs étaient depuis longtemps devenus un morceau du royaume de Nogrod, lorsque leur héritier épousa la thain des Champs. Bien sûr, leur roi n'y était pas en tout temps, Nogrod demeurait la capitale des nains Barbe-de-feu, mais une grande partie de sa famille demeurait encore ici. Sa femme notamment, une hobbit agé désormais dirigeait encore les champs en tant que thain, poste et rôle qui devrait d'après ce que j'avais compris, revenir à l'une de ses filles.
En somme, les Champs aux iris allaient devenir une sorte d'analogue aux monts de fer de mon cousin Daìn. Une extension de notre royaume gouverné par un seigneur descendant de notre lignée, mais ici seigneur était remplacé par le mot thain.
Je n'avais pas grand-chose à faire ou à dire ici, mais les Champs étaient sur mon chemin et Irisbourg serait un arrêt parfait pour mes hommes et moi ! Comment refuser l'hospitalité des hobbits et de nos cousins ?
Et ce n'était pas la première fois que je venais, même si aujourd'hui, j'étais beaucoup plus vieux que la dernière fois, et aussi plus beau. Mais surtout, aujourd'hui, j'étais là en tant que Prince-régent et plus simplement prince héritier.
Peut-être que je pourrais tout de même obtenir quelques accords profitables ici, tout dépendait de la liberté que la thain des Champs avait par rapport au roi de Nogrod après tout.
Nous fûmes accueillis par une petite escorte armée, dont la dirigeante était Aléa Barbe-de-feu, fille du futur roi des Barbe-de-feu et donc princesse naine ou plutôt, demi-naine, comme moi donc.
- Bien le bonjour dame, je suis Durin VII, Prince Sous la Montagne, merci pour cet accueil.
Elle nous mena à travers les rues où s'étaient amassé quelques curieux nains ou hobbits, voir parfois un peu des deux à la fois.
Finalement, nous sommes arrivés à un grand bâtiment, quoiqu'estimé sa taille serait sûrement plus difficile que son apparence laissait entendre. Les hobbits, comme les nains, préférait des maisons fait dans le sol même, j'admirais donc quelque peu le travail de la devanture. Le style était à la fois local et pourtant très nains des montagnes bleus, c'était un beau spécimen du travail local.
J'entrais donc et fus conduit devant le prince de Nogrod et la thain des Champs et me présentai aimablement à eux.
-Bonjour à vous prince Molin, thain Fleurdelys. J'aimerais vous remercier pour cet acceuil et cette petite entrevus.