La pénombre gagnait à présent les terres arides. Ozincourt contempla la dune rougit par le soleil puis se retourna.
*Maudit désert! Je t'ai échappé mais tes habitants et toi pairont cher pour la mort de mes nombreux compagnons.*
Il y avait cela quatre mois, un seigneur de la guerre étaient venus à la mine recruter des mercenaires pour une guerre de succession. Comme dix milles autres nains, Ozincourt avait était attiré par le gain de ce genre d'expédition. Mais celle ci n'avait pas aussi bien tourné que le jeune mercenaire l'avait éspéré en quittant sa mine. Les généraux avaient été assassiné et l'armée avait du fuir arcelé par les nomades et l'ennemi venu combattre. La chaleur brûlante du sable et de la poussière n'avaient pas facilité le voyage de retour. Peu à peu Ozincourt avait perdu tous ses compagnons d'armes.
A présent il contemplait la verdure d'une plaine, de l'autre cot de la dune. Il caressa la tige d'un buisson de sa peaume rugeuse. Il s'avança vers le village abandonné qui s'était enfouis au fond du creux entre désert et steppe. Le guerrier s'approcha du puit, y plongea le sceau d'eau. ll remonta le rescipient en tirant sur la chaîne qui fit grincer la poulie. L'eau lui parut aussi douce et fraiche qu'un aurore. Elle était née de la marche sous les étoiles , du chant de la poulie, de l'effort de ses bras ...*Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puits quelque part.*Dans ses oreilles durait le chant de la poulie et, dans l'eau qui tremblait encore, il voyait trembler le soleil qui durant des jours l'avait accablé.
Il s'asit sur une pierre puis récita ces mots tiré d'un cantique nain traditionnelle.
-Nous sommes les êtres creux. Nous sommes les êtres empaillés, penchés les uns vers les autres, la tête pleine de paille. Hélas. Nos voix déséchées lorsque nous chuchotons ensembles sont éttouffées et insignifiantes comme le vent dans l'herbe sèche; formes sans formes, nuances sans couleurs, force paralysée, geste sans mouvement...
Sa voie était un murmure. Il se tut et resta un moment en silence. Ce silence du désert qu'il allait quitter. A présent il se levait pour un nouvel avenir.
Il reprit son chemin. Il avait appris que Hanzok se trouvait dans les jungles du sud. Mais sa destination première serait le Mordor.