Re: Conseil de Minas Tirith

par **Metathraïn** Sam 1 Avr 2006 - 19:33

Hanzok fut reveillé de ses songes en sursaut lorsque la Bouche de Sauron pénétra dans la salle. Il écouta ses paroles avec l'attention d'un gobelin décapité puis répondit au hasard et dans le vent.

-Salut à toi, seigneur serviteur de Sauron. Cela fait un moment que nous ne nous étions plus croisé. Mais vous voir porter mes armes me réjouie. Je vois que mes oeuvres sont appréciées, chez tous. Je me réjouirais de faire à nouveau commerce avec un acheteur aussi généreux que vous. Mais là n'est pas la raison de notre venue.

Puis il sourit en regardant la lame que portait Hador à la ceinture. Il l'avait forgé quelques mois auparavant.
Il se leva et s'approcha de la fenêtre. Un oiseau s'y était perché. Le nain lui murmura quelques mots et l'oiseau s'envola vers le Nord.

par Invité Sam 1 Avr 2006 - 19:35

Devant l'apparition, Kahlïm se figea. Il ouvrit de grands yeux et fixa la Bouche de Sauron. Il comprit subitement son erreur : il était impossible de tuer un être tel que lui... Il dégageait tant de puissance, de cruauté...
Au bout d'un moment il sentit comme un courant d'énergie maléfique l'attaquer, et il tomba raide sur sa chaise, la bouche grande ouverte.
Il reprit peu à peu conscience, mais ne dit rien et attendit que d'autres réagissent...

par **Galadriel** Sam 1 Avr 2006 - 19:35

Alors qu'elle aurait put explosé de fureur elle devint soudainement parfaitement calme face à ce sourire méprisable.Elle prenait bien soin de le regarder le défiant du regard sachant bien qu'aucun ne pouvait voir en l'autre...

-Vous n'avez pas a vous escusez nous vennons a peine de commencer.Aragorn nous expliquait la raison de la création de conseil et la raison du pourquoi vous y etes convié.........

Elle se tourna vers Aragorn.

par Flint de Sam 1 Avr 2006 - 19:41

Flint en voyant Hanzok fut surpris de le voir arrivait comme ça. Il alla le voir près de la fenêtre pour s'excuser de ne pas être venu le chercher en Harad mais il fut pris de pas mal de contre-temps.
Ensuite il attendit une réactiond'Hanzok.

par **Galadriel** Sam 1 Avr 2006 - 19:49

Se tournan vers le nain nomé Kahlïm elle se rendit compte que selon les race la resistance changeait.Apocalyme avait l'aire calme mais cela était dut surment à sa longue experience.Galadriel et Turgon étaient resté de Marbre.Hador paraisait tout aussi calme mais il était impossible de définir l'état d'Aragorn.Quel folie d'amenné ici un esprie si vile!A quoi allai servir cette afront?Galadriel attendait qu'Aragorn s'exprime enfin..

par **Metathraïn** Sam 1 Avr 2006 - 19:52

Hanzok avait regardé Flint avec un sourire. Il avait un grand respect pour ce roi humble et plein d'humilité. Il sourit à nouveau, mais son visage était plein de bonté et non de l'ironie habituelle que l'on pouvait y déceler...

-N'ayez crainte seigneur. Rien ne vous obligait à venir à ma rencontre. Peu nombreux sont ceux à savoir ou je me trouvais, et aucun si il s'agit d'être précis. Certains auront pu me contempler dans les Palantir et autres pierres de Vision. Cette forêt me plait. Et je pense reprendre mes activitées contre le Harad de cet endroit; enfin je crois....

Cette dernière phrase fut ajoutée dans un murmure. Son visage se remplissait de tristesse. Il avait peine à suivre le déplacement des formes dans cette pièce éclairée au flambeaux.

-Mais peut être avez vous besoin de moi, seigneur Flint. Auriez vous des projets?

par **Aragorn** Sam 1 Avr 2006 - 20:26

Aragorn, ayant recouvré un peu de ses forces se leva légèrement. Il observa une nouvelle fois l'assemblée. Tous les grands Seigneurs du Monde entouraient la Table de Conseil de Minas Tirith. Il dit d'une voix solennelle

Aujourd'hui, je suis heureux, moi, Aragorn, Roi de Gondor, d'Arnor et de Numénor, ainsi que Seigneur d'Harondor Supérieur, de vous accueillir à Minas Tirith. Nous sommes sur le point de débuter le Premier Conseil unissant Elfes, Hommes, Nains, et représentants du Modor.

Aragorn sortit alors son épée. Au milieu de la table se trouvait une sorte de fourreau. Il y glissa sa légendaire lame et dit de son ton toujours aussi solennel.

Je déclare le Conseil... OUVERT

Il s'assit et et attendit quelques secondes. Puis il dit d'une voix posée.

Notre age vit des temps difficiles. La guerre ravage nos contrées. J'ai trouvé alors qu'il serait peut être judicieux de vous réunir, tous les grands de ce monde en ma cité. Il nous faut trouver un arrangement, pour pouvoir stopper cette guerre...

par Invité Sam 1 Avr 2006 - 20:34

L'hébétude de Kahlïm fut brisée par les paroles d'Aragorn. Sortant de sa torpeur, il se pencha sur la table pour mieux voir leur hôte. Il écouta attentivement ses paroles, observa chacun de ses gestes, cherchant quelque chose qu'il ne trouva pas.

Il est évident que la guerre est devenue un fléau sur les Terres des Milieux, probablement pire que la mort elle-même. Heureusement, et je parle ici en tant que représentant des gens de ma race, ce fléau n'est que peu entré dans nos territoires. Ce que je veux dire par ces mots, c'est que même celui qui peut être le moins concerné doit oeuvrer pour que la guerre cesse. La question est de savoir si les deux opposants trouveront enfin un terrain d'entente...

Durant son discours, il s'était levé de sa chaise afin que sa voix porte bien dans les oreilles de chaque personne alors présente. Il regarda tour à tour le seigneur Aragorn et la Bouche de Sauron avec insistance.

par Bouche de Sauron* Sam 1 Avr 2006 - 20:53

"Je suis heureux de vous voir moi aussi forgeron.Vous savez que les portes du Mordor sont toujours ouvertes pour vous."

La Dame de Lorien aussi était la,ses défenses avaient été affaiblies,mais non vaincues et c'est d'un ton neutre q'elle s'exprimait,ne laissant rien paraitre des émotions contradictoires que je devinais s'affronter en elle.
Le roi Hador était silencieux,ainsi que son ami elfe le sage Turgon.Le roi Flint ne paraissait pas très concerné par la réunion alors que son second,le nain Kalhim,me semblait plus éveillé.
Il y avait évidemment le roi du Harad,Tullkor.Un homme dangereux à la parole aussi futile qu'un perroquet.
Mais cependant,je m'arrétais dans mon observation pour écouter ce qu'avait à dire Ellessar.

"Ainsi,c'est pour parler de paix que vous nous avez fait mandé ici?Dois-je vous rappeler quelles sont les armées belligérantes en ce moment?Vous avez lancé une mobilisation générale et vous etes venus me faire croire qu'il y avait une entente possible sur le problème de l'Ithilien alors que le seigneur Hador marchait à marche forcée contre moi.Pendant ce temps,les elfes ont réarmées leurs territoitres alors qu'il n'y avait aucune menace de la part de l'Angband."

Tout cela avait été dit d'une voix calme et posée et cela n'en donnait que plus de poids.

"Les nains,bien que peu impliqués,sont eux aussi venu.Meme le Harad s'est impliqué dans cette guerre.Sous des aspects de neutralité,il vous a permis la construction d'un port,une aide pour vos blessées et surtout,il vous a permis de traverser ses territoires.Aussi,comprenez moi quand je vous dis avoir du mal à croire en vos paroles.Car en effet,je doute que les soldats du Gondor soient venus cueillir les paquerettes de la Porte Noire."

Ma voix resta suspendu en l'air dans le silence pesant qui suivi mes paroles.

par **Tulkor** Sam 1 Avr 2006 - 21:45

Tulkor avant que aragorn ne déclare le conseil ouvert entendit Hanzok , qu'il avait vu arrivé , ce dernier avait avancé a Flint qu'il comptait reprendre sa guerre face au harad , Tulkor sourit , courba l'échine et dit d'une voix seraine :

Avec plaisir ...

Puis il écouta tout le monde parler , dont la bouche de Sauron .

la neutralité ... En effet , si tout le monde serait neutre nous serions en paix . Donc considerez vous comme des hommes de guerre , et non comme des pacifistes . Accordez le retroussement des blessés relève de l'humanisme . Et le passage en Khand de Hador , a été accordé , non contre vous seigneur de Mordor . Mais pour mon intéret économique . Vous savez bien que les matières premières manques en Harad . Lorsque des hommes foulent mes terres ,lorsque ce n'est pour la souiller , je n'y vois aucun inconvénient .

par **Aragorn** Sam 1 Avr 2006 - 21:56

Seigneur...

Aragorn réfléchit un moment. Il n'avait jamais su le nom du Numénorien Noir. Il fixa dans les yeux son hôte, un léger sourire sur le visage. Il repris...

Seigneur, vous êtes en ce moment dans ma cité, à ma merci. Je priverais, si je vous tuais, Sauron et Morgoth de leur plus grand serviteur, et meilleur Capitaine. Mais je n'en ferais rien. Je veux une paix. J'ai attaquer le Mordor car je voyais venir une attaque de votre Maître. Lorsque le Mordor s'agite, cela se fait sentir en Gondor. Mais je peux faire revenir les armées du Gondor derrière notre nouvelle batisse. Oui, vous avez du apercevoir une petite porte, aussi blanche que les murs de cette cité, à moins d'un Mille de la Porte Noire. Je vous invite donc à signer une trève. Nous pourons vivre bien mieux ensembles...

par Invité Sam 1 Avr 2006 - 22:30

Kahlïm se rassit et croisa ses gros bras musclés de nain. Il essaya de s'apaiser, fermant les yeux pendant que la Bouche de Sauron parlait. Lorsque le seigneur Aragorn finit de parler, il rouvrit subitement les yeux, s'approcha avec sa chaise de sa table et s'appuya contre elle de ses deux mains.

Permettez-moi d'exprimer ouvertement mon désaccord avec vous seigneur Aragorn. Nous ne pourrons vivre heureux tant que le Mal existera et prendra du pouvoir, même terré dans ces positions et caché par une trève futile. Il est inutile de traiter avec le vilain, puisque celui-ci ne tardera jamais à vous trahir dans le dos. Vous me voyez ainsi outré et désolé, mais votre attitude, seigneur Aragorn, jugée si sage, n'est ici que folie !

Il fixa le Roi de la Cité Blanche dans les yeux, et bien qu'il ne se trouvait ici pas dans ses terres, n'hésiterait pas à faire valoir son opinion encore et encore.

par **Galadriel** Sam 1 Avr 2006 - 22:42

Galadriel se leva doucement interloqué par les paroles d'Aragorn:

-Aragorn est ce bien vous en face de moi,en face de nous tous?Vivre ensemble?Savez vous qui sont les orcs?Savez vous les agissements du Mordor?Meme un esprie sage serait d'accord pour dire que nous sommes l'extreme opposé il ne peu pas y avoir d"essemble" car il y aura toujours une guerre sans merci.Cependant ,en disant cela je ne ferme pas les portes a nos enemies et n'en soyez pas surpris bouche de sauron.Je suis persuader d'une eventuelle communication possible entre nous et d'eventuelles arengements mais une union?Aragorn ne soyez pas naif.La faiblesse de la paix nous la connaisson bien chez les elfes pourtant il n'y a aucune possibilité d'echappatoire n'esseyé pas de nous faire croire l'inversse.Quand a vous seigneur du Mordor ne vous prenez pas en victime face à l'armement massif de nos royaumes.Vous etes loin de vouloir la paix et de vous montrer inofensif .Les elfes n'on pas attaqué il on réarmé j'ai bien peur que vous soyez trop stupides pour faire la différence....
Nous ne pouvons pas nous permetre un seul erreur Aragorn.La paix ne marche que dans votre sens et votre interet pas dans le leur..

Elle exposa ces idée clairement méprisant totalement son extreme opposé La Bouche de Sauron dans ces propos.
*Croyez vous pouvoirs annéantire la reine de Lothlorien par un seul sort lancé?Pensé idiote mon brave..*

par **Metathraïn** Sam 1 Avr 2006 - 22:43

Hanzok était resté à la fenêtre. Il contemplait les visages et les jeux d'ombre.
Sa pensée était fluide et il considérait chaque phrase, retournant les mots dans sa tête.

-La moitié des chefs qui siègent en cette salle ne savent mener une guerre. J'ai observé tous ces beaux parleurs et presque tous je vous connais. Je dirais même que parmis vous, un seul peut espérer gagner la guerre à long terme. Il est donc normal que tous les autres aient intérêt à une paix durable.
Mais si vous voulez mon avis, cette paix n'est qu'une illusion et vera la naissance du vainqueur à venir. Tant qu'aucun des clans n'est détruit, on ne peut espérer de paix durable. Car chaque trêve ,ne sera qu'un pas de plus vers la guerre de la fin des temps.
Mais pour le moment je n'en dirais pas plus...

Il reppris sa place dans le cercle de sièges.

par **Hador** Dim 2 Avr 2006 - 0:25

Hador qui était resté silencieux à l'entrée de la Bouche de Sauron, fut réveillé par les sarcasme d'Hanzok. Il n'avait meme pas vu ce traitre entrer dans la salle.

Il se leva alors que tous étaient resté assi devant la Bouche imonde.

Hanzok il fut un temps où vos conseil tombaient dans mon oreille. Depuis que vous avez brisé ma confiance en Ithilien, vos sarcasme sont justes bons a amuser les enfants.

Puis s'avançant vers Bouche de Sauron.

Enfin je vous voit de près. Nous nous sommes tojours entraperçue dans les grandes bataille de cette terre. La dernière fois sur vos terres où mes armées on ridiculisée les votres et on marché sur la Mer de Nurnen sacralisant la terre que vous aviez outrée.

La légendaire Voix de Sauron se présente ainsi dans la capitale de la résistance, et il pense craindre pour sa vie ! Vous ne devriez pas avoir de nous, car je tuerais quiconque vous attaquerait dans cette salle. Oui je veux vous voir tomber au bas de votre cheval sur le terre même du Mordor, pleurant le ciel que mon épée vous achève au plus vite. Oui je veux vous voire implorer ma clémence devant les yeux de vos capitaines implorant le ciel qu'on vous tue pour les épargner. Oui je veux vous voir trépasser comme un chien la queue entre les jambe devant l'Oeil rougeoyant de votre maitre le Maudit Sauron.

Car je suis Hador de Beleriand et si sur terre il y a un homme que vous devez craindre, il ne se trouve pas en Gondor mais au delà de l'Ered Luin.

Je jure devant Morgoth votre dieu que si le destin me permet de vous tuer, j'arracherais votre tête de votre corps et l'emmenerais a la nage en Aman pour la présenter devant le trone de Manwe, seul et grand roi d'Arda.

La Bouche de Sauron resta immobile et on ne pu voir son expression derrière son heaume. Mais tous dans l'assemblée restèrent silencieux.

Puis reprenant la voix de la sagesse sur celle de la haine hador continua, en écartant son regard du Numenoréen noir et le plongeant dans ceux d'Aragorn.

Aragorn, mon ami, mon frère, Galadriel et les Nains ont tout fait raison, il ne peut avoir de paix conclue avec l'Ombre. Une foix nos forces assoupies les orcs du Mordor se multiplieront et commenceront une nouvelle ère de cruauté.

Il s'avança vers Aragorn. Et le lui dis tout bas:
Mon frère ne laissez pas vos rêves gouverner votre royaume, car si Irmo le Valar a placé ses songes sur votre chemin c'est pour vous avertir non pour vous asservir a une décision qui n'est pas la votre. Prenez votre esprit comme un livre dont les pages s'écrive par votre main, non par celle de la crainte et de l'appréhension. Puis en tournant la tete vers la Bouche de Sauron il ajouta. Il n'aurait jamais du pénétrer ici.

par Invité Dim 2 Avr 2006 - 9:24

Kahlïm écouta attentivement l'homme qui n'avait pas pris la parole depuis le début du Conseil. De par ce fait il pensait qu'il ne s'agissait que d'un lâche qui, on ne peut savoir comment et parfois il en est mieux ainsi, s'est accaparé un quelconque pouvoir royal. Fort heureusement, il s'était trompé.

La voix de la sagesse, bien que troublée par la vanité caractéristique des Hommes, sort de la bouche de cet Hador de Beleriand.

Il se leva, et regarda l'assemblée du Conseil. A nouveau, il se sentit comme inférieur devant tous ces grand rois rassemblés ici présent, alors que lui-même n'était allé dans son royaume que quelques fois, et encore jamais en tant que Roi. Des perles de sueur glissèrent sur son front, et il essaya tant bien que mal de s'apaiser.

Seigneur Aragorn, il est tout à votre honneur de chercher une réponse à notre problème, je le consens. Mais, pour le bien de tous, et surtout de ceux de nos enfants, le Mal ne peut coexister avec le Bien ! Ce n'est que folie !

Kahlïm ne parvenait pas à se calmer et prefera, au lieu de s'asseoir, se diriger vers la fenêtre pour pouvoir respirer de l'air non infesté des puanteurs de la Bouche de Sauron. La vue resplendissante de la légendaire Cité Blanche l'apaiserait sûrement.

par Bouche de Sauron* Dim 2 Avr 2006 - 11:31

"Peuh,vous me décevez.Vous vous croyez fort par vos menaces.En effet,il est simple de me menacer ou de me promettre la mort et la défaite alors meme que vous savez que je suis en position de faiblesse.Toutes vos paroles ne sont que futilitées.Mais je ne suis pas venu ici pour échanger des sarcasmes inutiles et ennuyeux avec vous.Vous me prenez pour un idiot au service d'une puissance supérieure.Il n'en est rien comme vous ne tarderez pas à le savoir.
Vous voulez la paix seigneur Aragorn,je n'en comprends pas votre interet.Vous le savez comme vos amis vous l'ont dit qu'elle n'est pas envisageable.Vous souhaitez la charrue quand je veux la lance et la culture quand je veux l'industrie.Et souhaitez une treve avec vous serez perçu comme de la lacheté.
Quand à vous seigneur Hador,vous croyez m'impressioonnez par vos belles paroles,alors apprenez à connaitre mon visage histoire de savoir quelle visage la Mort prendra pour vous emmenez,meme si je meurs avant."

J'otais alors le heaume pesant qui était sur mon visage.L'assemblée,toute préparée à toutes traitrises ne put retenir un haut le coeur général.Certains visages palirent meme devant cette apparition.
J'éclatais alors de rire.Mon visage ravagé se plissant en une multitude de chair informe,mon nez détruit sifflant aux oreilles.Parfait visage de l'Apocalypse,je repris la parole.

"Voyez seigneur Hador à quel type d'adversaire vous avez à faire.Voici l'etre que les Dunedains et les elfes ont crés à partir d'un de leur capitaine.Meme si je meurs,ce visage vous hantera toute votre vie,toute protection que vous puissiez avoir de la part des Valars."

Le silence pesant qui suivit mes paroles était révélateur du choc dans lequel était plongé chacun.

par **Metathraïn** Dim 2 Avr 2006 - 11:36

Le nain se leva et s'adressa à Hador. La révélation de la Bouche de Sauron l'avait à peine touché, mais il avait l'habitude de demeurer en silence.

-La confiance, c'est vous qui l'avez brisé, vous les hommes devraient être appelé "briseurs de serments". Quand on s'engage à mener une guerre, ce n'est pas pour faire la paix juste avant le premier afforntement. Je m'était engagé de tout mon coeur. Mais les gens comme vous sont des indécis, je dirais même des lâches. De plus vous avez conclu la paix avec le Harad pour vous uniquement. De quel droit avez vous parlez en mon nom. Estimez vous heureux que ce ne soit pas vos terres que j'ai ravagé. Vous devriez même m'en remercier.
Si j'ai dit que vous ne pouviez gagner la guerre, c'est parce que vous ne vous y engagez pas. Vous n'osez mener les choses jusqu'au bout. Moi lorsque j'attaque le Harad avec 300 guerriers, je n'ai pas peur. La Bouche de Sauron n'a pas peur des moyens qu'elle utilise pour parvenir à ses fins. Lui sait mener la guerre. Tilkor l'a dit tout à l'heure de manière implicite: il craint les horreurs de la guerre. Vous vivez dans la terreur de l'horreur.
Nous formons de jeunes guerriers à déverser le feu sur les gens, mais leur chefs leur interdise d'écrire des insultes sur leurs bannières. Pourquoi ? Parce que c'est obscène.
Il est impossible de trouver les mots pour décrire ce qui est nécessaire. A ceux qui ignorent ce que l'horreur représente, l'horreur; l'horreur a un visage. Et il faut se faire une amie de l'horreur. L'horreur, la terreur morale et l'horreur sont vos alliés, il faut qu'elle le soit. Sinon elles sont des ennemis qu'il faut redouter. Ce sont de vrais ennemis.
Je me souviens, lorsque je servais dans les armées de Kazad, il me semble qu'il y a une éternité de cela. C'était lors de la guerre contre le Rhun. On nous avait envoyé, un vingtaine de soldats et moi, dans un village des abords de la mer de Rhun. Nous devions nourrir les villages car les troupes des variags ne nourrissaient même plus leur peuple qui pourraient dans d'innommables famines. Nous avions distribué du blé et de l'orge. Les hommes, les femmes et les enfants s'étaient précipité pour manger. Nous avions quitté le village depuis une heure lorsqu'un vieillard nous a rattrapé. Il était en pleurs et ne put parler. Nous sommes retourné au villages en hâte et là nous avons vu que les orientaux étaient venus. Il avaient coupé les langues, cousus les bouches et découpé les mains pour les punir d'avoir manger la nourriture que nous avions apporté. Puis ils les avaient entassé. Il les avait mis en tas, tous ces petit bras et ces langues; puis je me suis rendu compte comme si j'avais été transpercé d'une balle de diamant et j'ai pensé le génie de ces gens. Le génie de ces gens!
Le génie, la volonté de faire ça; parfaite, authentique, complète, cristalline, pure, et j'ai compris alors qu'ils étaient plus fort que moi parce qu'ils soutenaient ce geste; ce n'étaient pas des monstres, c'étaient des êtres humains. Ils se battaient avec tout leur cœur. Ils avaient une famille, ils avaient des enfants, ils sont remplis d'amour, mais ils avaient la force; ils avaient la force de faire ça.
Il faut avoir des soldats qui soient moraux et qui soient capables cependant d'utiliser leur primordiale instinct de tuer, sans rien éprouver, sans passion, sans aucun jugement, le moindre jugement. Car c'est par le jugement qu'on est vaincu.

Ayant dis cela Hanzok alla se rassoir.

par Invité Dim 2 Avr 2006 - 11:59

Accosté à la fenêtre, Kahlïm manqua de tomber quand il vit le visage de la Bouche de Sauron. Son rire diabolique résonna dans sa tête tel le gong d'une cloche annonçant les derniers instants d'une vie. Les paroles de Hatori Hanzok finirent de l'achever. Il déglutit avec peine, et marchant en titubant jusqu'à la sortie de la salle.

Vous avez perdu la tête ! Tous, tous vous êtes devenus fous !

Il se retourna précipitamment vers la table et manqua de tomber. Sa respiration était forte et altérée par l'horreur de la vue de la Bouche de Sauron.

Je ne resterais pas plus longtemps ici, le souffle du vilain me répugne et déjà je peux sentir qu'il vous contamine de sa puanteur ! Belegost entre en guerre contre vous Bouche de Sauron, je ne chercherais pas la paix puisque seul le sang peut l'apporter. Je souhaite que ce Conseil puisse vous ramener à la réalité du monde et vous extirper de vos rêves, seigneur Aragorn. Adieu.

Kahlïm se tourna vers la porte, la poussa d'un geste énervé et sortit de la salle. Sa décision était prise, et il espérait qu'elle ferait reflechir le seigneur de la Cité Blanche...

par **Hador** Dim 2 Avr 2006 - 12:00

Hador étant assis se pris le visage avec la main.

L'horreur, l'horreur est unique et touche chaque personne avec la charge qui pour lui est la plus terrible.

Le jour et la nuit, mon coeur est brisé de savoir le mal se répendre. Chaque nuit lorsque mes yeux se ferment je vois les Landes d'Hithlum bruler et les corps de mes frères et de mon père écorchés par la fureur des orcs d'Anband. Je n'avais que 13 ans lorsque le conseillé est revenu a Mithrim ou Fingolfin m'avait mis a l'abri. Les guerriers s'avancèrent vers Maitre Turgon et moi, et ils nous présentèrent les corps décharnés de nos parents. Ce jour j'ai compris quel serait mon destin. Car j'avais vu l'horreur. Des femmes, des vieillards et des enfants afamés par 5 ans de siège de l'Hithlum, et comme seule mort celle de bruler comme des torches dans le feu de la plaine.

Comme j'ai connu l'horreur je sais aussi la répandre. Seulement je me refuse a le faire sur les peuples des Valars. Pour moi le mal n'est pas une chose de cette terre, car Eru malgré sa toute puissance, n'a pas su contenir le feu de la jalousie qui brulait dans l'esprit de Morgoth Bauglir et de ses lieutenant.

Se tournant vers le Numénoréens Noir,

Jamais je ne traiterais les maitres de l'ombre comme des êtres stupides, car si ils l'étaient la paix serait depuis longtemps gagnée sur les terres du milieu. Et de plus je risquerais gros en croyant en cela, car je mettrais tous les peuples en danger.

Il ne peut y avoir de paix entre nous, et je vous l'assure seigneur de Mordor. Quelque soit la décision de ce conseil, je ne me risquerait jamais de faire la paix avec vous. Une trève n'aura lieu que lorsque vos orcs se tiendront au calme aux fond de vos domaine et que vous rappelerez vous créatures qui hante les bois et les marais de cette terre.
Il y aura une trève lorsque vos chauchemar cesserotn d'harceler nos peuples. Quant à la paix elle aura lieu seulement lorsque vous serez vaincu, je ne peux dire quand et par qui, mais le temps viendra où vous devrez disparaitre et laisser place au règne de la Lumière.

par **Aragorn** Dim 2 Avr 2006 - 12:12

Aragorn observa l'Assemblée. Il n'était plus lui. Il sentait en lui une puissance extérieur et bien supérieur à la sienne. Et c'est elle qui parlait pourtant en son nom. Qu'est ce que c'était, cela, il l'ignorait mais avait un soupçon. Voyant la Bouche de Sauron, Aragorn n'avait qu'une envie... retirer Anduril et faire rouler la tête du Noir Numénorien. Mais une fois encore, lorsqu'en lui, il eut envie de se lever, son corp ne répondit rien. C'est alors qu'une chose inimaginable se produisit. Le Corp du Roi de Numénor se mit sur ses 2 jambes, ses yeux se voilèrent, une voix mystique déclara alors

Vous tous, enfants d'Arda, je vous ai créé dans le désir de voir un monde de paix coexister. Mais je me suis tromper. Vous ne savez pas vivre entre vous.Il y a toujours un être qui se croit supérieur. Et bien soit, amusez vous à guerroyer si ce n'est la seule chose que vous savez faire. Construisez pour détruire, metez bas pour tuer, si tel est le Destin qu'on choisit les représentants de la Terre du Milieu. Depuis longtemps, Morgoth le Vil vous menace, et vous tends des embuscades. Mais lorsque la fin se fera sentir, rappelez vous qu'un Homme, certes sous ma dictée, mais il a obéit et a tenté d'instaurer une paix, ou tout au moins, une trève, entre Peuples Libres et Peuples Belliqueux...

Après ses derniers mots, les yeux du Dunedains roulèrent, et celui cu tomba sur le sol, inerte. Son souffle était très faible et sacadé, et d'après son visage, il semblait être tombé dans un sommeil agité

par **Hador** Dim 2 Avr 2006 - 12:22

Hador voyant Aragron s'écrouler sur le sol se précipita sur lui.

Mon cousin....mon cousin !!!! Appelez les guérisseur !!! Aragorn reprenez vos esprits !!! Qu'on m'aide a le relever !!!

Tulkor vint relever Aragorn avec Hador.
Une fois sur sa chaise, l'assemblée constat que le roi gisait en sommeil sur son trone.

Hador fit signe a Turgon et à Galadriel de s'approcher pour les elfes fassent oeuvre de leur magie.

Puis se Hador se tourna vers la foule.

Comme vous le constater on ne peut poursuivre le conseil sans notre hote, je propose qu'il soit suspendu.

Je crois que je ne prendrais pas part de nouveau à cette assemblée car des sortilèges trop puissant traverse cette salle. Je me refuse a croire que se soit Eru ou Manwe qui est parlé par la voix de mon cousin. Je ne prétend pas connaitre le destin de cette terre, mais si les Valars se disent près à accorder la paix à ceux qui maltraites leurs enfants depuis des lustres, alors c'est qu'ils ne sont pas des Dieux a honnorer. Cela je refuse d'y croire, car nous sommes les enfants d'Illuvatar et je ne crois pas que l'Unique se résigne à la soumission face au mal.

Hador accompagna les guerisseurs qui évacuèrent Aragorn, et quitta le conseil.

par **Metathraïn** Dim 2 Avr 2006 - 12:25

Hanzok se tourna vers Hador puis vers Kalhim.

-Non, Hador, vous ne connaissez pas l'horreur, car vous ne l'avez jamais répandu.
J'ai répandu et semé l'horreur, comme pourra en témoigner Tulkor ici présent. Mo dernier raid venant des jungles dont il n'a pas eu connaissance a été le pillage d'un village côtier de petite importance. J'ai épargné les enfants et les femmes un moment. Puis j'ai fait distribué des armes aux enfants en leur offrant de s'entretuer? Ils sont à présent mrts jusqu'au dernier , tous ces petits visages semés sur le sable comme des galets blanchis, fixant à présent l'espace vide et silencieux qui les entoure.
J'ai observé le vol des oiseaux, ou l'enroulement d'un serpent violet autour de la lame de mon épée. Ses flancs saignent commes les têtes de ces pillards venus de derrière la dune dorée alors que le pourpre glisse le long du métal oxydé.
Cela, c'est l'horreur. Pour faire ce que j'ai fait , j'ai du rompre avec moi même. Tuer ou enfermer une partie de mon âme dans un enfer.
Vous êtes jeunes, et le vous souhaite de rester pure toute votre vie. Mais n'espérez pas gagner la guerre face à l'Angband. La paix est dans votre intérêt car vous ne vivrez pas longtemps. Seul les elfes peuvent se soucier du pouvoir de l'ombre. Si cette paix se fait, vous serez tranquilles durant un siècle. Mais vos enfants connaitrons l'ombre et la fin des temps. Vous espérez peur être vaincre par le combat, mais cette pensée est vaine.

Il se tourna ensuite vers Kalim.

-Vous dites que je suis fou, mais de quel droit jugez vous ce qui est sain et ce qui ne l'est pas? Seul les fous trouvent la force d'entreprendre et de réussir; et seuls ceux qui réussissent peuvent juger de ce qui est bien et mal. Je vous l'ai dit: c'est par le jugement que vous serez vaincu.

par **Hador** Dim 2 Avr 2006 - 12:36

Voyant qu'on lui parlait, Hador laissa les guerisseur s'éloigner.

Il revint face a Hanzok.

Voyez vous maitres Nain, ce qui nous différencie, c'est que je n'ai rien a faire de la paix ou de la guerre pour moi et ma génération. Je me fiche de savoir si nous serions en paix 100 ans ou 1000 ans avec en voisin les terreurs de l'ombre. Je me fiche d'une paix qui serait tenu par ma simple lacheté, pas la lacheté du guerrier mais celle de l'homme de raison qui sait comme vous le savez que le Mal n'est qu'une horreur. Massacrez si cela vous chante et si vous ètes capable de cela, tant que c'est pour vous.

Je trancherais la gorge de chacun des enfants de mon peuple si Manwe venait me dire que cela sauverait le monde de l'emprise du mal.

Je ne veux ni 1 mois de paix ni meme un millénaire de trève avec ces ordures de supots de Morgoth. Depuis ma venue au monde, je ne veux que leur destruction quelqu'en soit le prix a payer.

par Bouche de Sauron* Dim 2 Avr 2006 - 12:45

"Vous avez une drole de manière de m'accuser implicitement seigneur Hador de cette magie.Vous devriez savoir que la Tour Blanche a des protections bien puissantes contre ce type de menace.Et puis je n'ai jamais eu besoin de ce type de conseil pour faire valoir mon opinion.Vous croyez pouvoir vaincre ce que vous appelez le Mal alors meme qu'il est en vous.Tant que vous ne l'aurez pas compris,vous pourrez tuer tous les orcs qu'il vous chante sans rien changer à ce monde.
Quand j'ose croire que j'ai accepté de venir à ce conseil et suspendu la guerre pour me faire insulter.
Vos hommes vous maudiront avant la fin seigneur Hador de les avoir amenés en Mordor.Au moment ou j'ai quitté le Mordor,votre armée campait paisiblement,ravagé par la grangrène et un début de dysentrerie.
Ce n'est pas une menace.moi,je n'en ai pas besoin.Les faits sont contre vous.
J'attendrais la guérison du seigneur Aragron avant de quitter ce conseil,mais sachez que vous ne m'entendrez plus.Vos paroles m'écoeurent et votre vue me contracte le ventre de rire."

Ceci dit,je remis mon heaume et croisai les bras en attendant la suite des événements.

par Contenu sponsorisé