Astyan

Désorienté, Astyan courait à toute allure et le plus loin possible de la porte noire et du Mordor.
Son objectif était d'atteindre l'Ithilien puis le Minas Tirith, le temps de se reposer un peu.

Des coupures et des égratignures un peu partout, l'elfe avançait à grand peine au travers des terres steriles avant celles verdoyantes de celle des rôdeurs...

Il passa enfin l'Osgiliath ! Les plaines de Pelennor se profilaient devant lui, et c'est limite si il aurait aimé rester là à ne plus rien faire. Mais sa volonté et peut-être un peu le désespoir le firent avancer.

Il arriva devant les grandes portent de la cité Blanche, où on lui permit le passage. Il ne savait plus vraiment à quoi ressemblait la cité de l'intérieur, et se demandait comment il parviendrait jusqu'en haut.

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5 cases, *4 car à pied, donc 20 heures.

Astyan et la lignée d'elfes venant en aide à Oromë avançait d'n pas cadencé, en silence, en ordre, une parfaite ligne disciplinée et entrainée. Cette armée était composée d'humains, venant d'un peu partout, il s'y cotoyait d'ancens Gondoriens avec des rohannais, quelqu'uns de Brethil. Des elfes, l y en avait beaucoup aussi, des Teleris, des Vanyars, des Noldors, des Sindars, et même des Nandors !

Astyan pouvait être fier de ce peuple, car il était exactement ce que tous les royaumes n'avaient jamais réussis à faire, que tous cohabitent ensemble !

Au fur et à mesure de leur marche, dont le seul son était le rythme des pads comme des tambours réguliers, Astyan se demandait si seulement les elfes avaient cette fois la force de vaincre...
Aragorn ayant rassemblé une armée capable de venir à bout du Mordor même, ce ne serait pas une petite armée comme celle des elfes qui pourrait leur tenir tête !
Il fallait une diversion, quelque chose qui forcerait Aragorn à rester ou retourner au Gonfor, et qui mobiliserait ses troupes bien trop longtemps pour qu'à la fin, son attaque soit efficace....

Une idée lui vint, ele était des plus risquées, des plus folles elle aussi, mais puisque la folie atteignait même les plus sages d'entre les peuples libres...

Astyan réquisitionna un faucon, du papier et de l'encre. Il écrivit une lettre qu'il attacha à une patte de l'oiseau, qu'il s'attendait à ne plus revoir.
Il lui murmura l'endroit où aller, puis lacha le volatile, avant de reprendre la marche comme précédemment.

Enfin ils arrivèrent en vue de Dor-Lomin. La plupart des armées y étaient déjà, mais bizarrement, c'était les défenseurs au dehors et les attaquants à l'intérieur de la forteresse !

Astyan quittait Dor-Lomin, en espérant à ne plus y revenir ! De plus, pire que tout, les hommes avaient clairement démontrés qu'ils n'en avaient que faire des elfes, et que ceux-ci feraient mieux de rester dans les royaumes...eh bien qu'il en soit ainsi ! Mais que ces mêmes hommes ne s'attendent plus à une seule aide des elfes, car la confance est une chose qui s'ébranle vite, et ce fut le cas ici !

La colonne avançait à bonne allure, quand sur leur chemin se fit voir dame Galadriel. Astyan et la dame de Lorien parlèrent brièvement, et il accepta de l'accompagner au Gondor, même si en ce moment il aurait préféré se trouver en Mordor plutôt que de devoir aller à la cité blanche..

Il dit aux elfes de continuer, après tout, ils connaissaient bien le chemin, ils n'étaient plus de simples enfants.

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C'était le coeur remplit de colère et de mépris qu'Astyan quittait le Rohan. L'elfe qu'il était ne voulait plus avoir à faire avec ces immondes créatures, fils d'Eru ou non !
Les hommes allaient s'attaquer aux elfes, s'allier aux orcs et déperir. Comment pouvait-on en arriver là ? Coment pouvait-on laisser une personne faire tant de choses irraisonnées et tyranniques ?

La douleur et la haine ravivée par la rohirrim se généralisa rapidement pour tous les humains, mais en réalité, il avait changé.
Il s'en rendit compte après un long moment à maudire la terre entière. S'asseyant sur l'herbe, Astyan se passa la tête entre les mains. Ce n'était que trop vrai ce qu'elle avait dit a propos de lui, et parès s'être passé le restant d'eau sur la figure, il décida de se calmer et de ne plus laisser ses sentiments troubler ses choix et décisions !

Mais encore trop d'émotions le tiraillaient, voulant s'en débarasser une bonne fois pour toute il lança frieusement un éclair, au hasard, qui percuta un rocher, le fendant de part en part....
Il eut alors envie de lancer cet amas de pierre au loin, comme si sa vue l'empechait de se calmer.
Bizzarement il se mit à bouger...et retomba au sol. Astyan s'en rendit compte, tendit le bras avec conviction, le rocher roula sur quelques mètres....

Des plus désemparés, l'elfe se rassit, collant ses mains sur son visage, ne voulant plus rien voir et plus rien faire, il voulait se réveiller enfin d'un tel cauchemard !

La fin de ce cauchemar venait plus vite que n'aurait pu espérer Astyan.

Mon cheval commençait à donner des signes de fatigue mais je n'en avais cure.Déjà je voyais Astyan assis la tête entre les mains et j'enfonçai mes éperons encore plus fort dans les flancs ruisselants de ma monture.
Enfin,dans un dernier sursaut d'effort,elle me mena près d'Astyan et expira sitôt que mes pieds eurent touchés le sol.
L'elfe,devant tant de bruit,avait levé les yeux et me contemplaient d'un air étonné.

"Enfin Astyan nous nous retrouvons.Fais tes dernières prières car l'heure de la vengeance à sonner.Ne t'attends à aucune pitié ou aucune faveur car tu n'es q'une bête immonde qu'il faut éliminer pour que marche mieux le monde."

ceci jeté au visage d'Astyan,je mis la main à ma formidable masse d'arme et me mis en garde.

Suite dans autres lieux: "Le combat d'Astyan l'elfe et la Bouche de Sauron"