Erebor au Gondor

La longue file de l'armée d'Erebor continuait à anvancer. Le Gondor était tout proche à présent. Soudain, un éclaireur revint. Il fonça droit vers Thraïn, se frappa la poitrine de son poing ganté et dit :

-Mon roi, une armée de pillards du Rhùn se dirige vers le Gondor. Ils brûlent tout sur leur passage. Leur avant garde n'a pas pu me repérer. Je suis sûr qu'ils sont plus nombreux que ce que j'ai vu. Où alors ils seraient fous de s'attaquer ainsi au Gondor.

-Sauf s'ils savent qu'Aragorn est occupé sur un autre front, répondit Thraïn sombrement. De combien d'hommes est constituée cette avant garde?

-Ils sont très peu nombreux. Une centaine tout au plus. Nous pourrions facilement les mettre en déroute. Mais est-ce bien nécessaire? Pour l'instant, ils ne sont pas au courant de notre présence. Nous pourrions mettre cet avantage à profit.

-Et pendant ce temps, des dizaines d'innocents perdront la vie, gronda le roi d'Erebor. Non, attaquons cette avant garde. Cela les fera peut-être réfléchir quant à la conduite à adopter. Ils attendront un petit moment avant de reprendre leurs pillages s'ils savent que l'armée naine est dans les parages... SANGLIERS ! REUNNISSEZ-VOUS ! SUS AU RHUN !

L'étrange cavalerie naine rassembla ses montures. Le roi ordonna au gros de l'armée de rejoindre au plus vite Minas Thirith pendant que lui et ses cavaliers prenaient en chasse l'avant garde des hommes du Rhùn.

Les hommes du Rhùn étaient là. Tout proche. Le roi fut surpris de constater que des orcs les accompagnaient. Ces hommes étaient tombés bien bas pour se mêler à des créatures si répugnantes.
Du haut de son sanglier, Thraïn ordonna la charge. Ce fut bref. Pris par surprise, les hommes et les orcs se firent empaler, renverser, puis piétiner par les montures des nains pendant que leurs haches décapitaient ceux qui parvenaient à rester debout. En quelques minutes, tous étaient morts.

-Mettez le feu à leurs corps, ordonna le roi d'un air dégouté.

Ce fut fait. La cavalerie se dirigea alors au galop vers Minas Thirith. Ils rejoingnirent le gros de l'armée rapidement. Au soir, le camp fut instalé. Ils devraient arriver à la cité blanche le lendemain au soir.

Edit: Nous avons un nouveau système pour les batailles. On ne gagne plus la guerre par RP. Normalement,les Orientaux auraient du gagner depuis longtemps mais comme on ne sait pas ce que devient Aragorn,la bataille est laissé en suspens et tous les messages s'y rapportant déclaré nulos.

OK, désolé, mais là, il ne s'agissait pas vraiment d'une bataille, mais plutôt d'une escarmouche. Compte tenu de la différence de nombre, j'ai pensé qu'il était logique que les nains gagnent là. Mais ça ne diminue quasiment pas les effectifs des Orientaux. C'était juste histoire qu'il se passe quelque chose pendant le voyage^^, pour que ça ne soit pas trop monotone.

Il n'y a pas de quoi mais comme les Orientaux sont bloqués la par l'abscence d'Aragorn,je trouvais un peu dégueulasse de les laisser se faire bousiller la gueule sans pouvoir répondre.
Et puis comme c'est à cause d'un message comme ça que l'on a eu quelques souci avec les joeurs que je préfères ne pas le laisser passer.

Un cavalier venant du Gondor parvint à Thrain.

Seigneur, un message vous parvient d'Aragorn mon Roi.

Maitre Thrain

Je suis parti ce matin même en guerre au Nord, pour reprendre les terres des Hommes de la domination des Elfes. Je souhaite de tout mon coeur que vous vous joignez à nous. Je vous attends à Dor Lomin

Le messager d'Aragorn fut accueilli avec bienveillance. Mais le message qu'il portait inquiéta le roi des nains. Certes, il ne portait pas les elfes dans son coeur, mais une guerre entre les hommes et les elfes, pas question de s'en mêler ! Qu'ils se tapent dessus s'ils le veulent. Les seuls sur qui Thraïn avait envie de taper étaient les suppots de Sauron et personne d'autre. L'armée d'Erebor allait continuer son voyage vers la porte noire, sans même passer par Minas Thirith lorsqu'un nain arriva au galop sur un sanglier à bout de souffle. Le nain se frappa le poitrine du poing.

-Roi Thraïn, dit-il. Vous devez venir. Les seigneurs nains de Belegost et de Nogrod ont perdu la tête ! Ils dirigent leurs armées contre Khazad-dûm ! Que devons nous faire !

Thraïn n'en croyait pas ses oreilles. Comment était-ce possible ! Mais le messager avait raison. Il fallait aller au plus vite à Khazad-dûm.

-Va te reposer, messager. Tu as bien fait ton travail.

Puis, le roi des nains se tourna vers son armée et parla de sa voix forte.

-Guerriers d'Erebor ! De bien mauvaises nouvelles nous viennent de part et d'autre. Tout d'abord, nos frêres de l'ouest : de Belegost et de Nogrod ont perdu la tête ! Ils s'en prennent aux mineurs de Khazad-dûm qui ne leur ont rien fait ! Leurs armées marchent sur les mines. Nous devons aller là-bas pour éviter un bain de sang. Les nains se sont déja entretués une fois devant les portes de Khazad-dûm ! Nous en portons encore tous les stigmates dans nos coeurs. Cela ne doit donc pas se reproduire. Jamais ! C'est pourquoi nous devons nous hater dans cette direction. Que les cavaliers se regroupent ét partent en avant ! Le reste de l'armée se dirigera à son rythme vers Khazad-dûm. Allons !

Des murmures désespérés suivirent la tirade du roi. Cependant les ordres furent appliqués. Quelques minutes plus tard, les chevaucheurs de sangliers se dirigeaient au galop en direction de Khazad-dûm, et l'armée à pied suivait rapidement la même direction.

(hrp : suite dans les voyages)